C’est votre discours qui n’ira pas bien loin.
Pour rappel le 1er ministre est celui qui est censé gouverné. Dans le cas où le 1er ministre n’est pas du même camp que le président de la république, on parle alors de cohabitation et la Vème république se transforme en république parlementaire, où c’est bien le 1er ministre qui gouverne et non plus le président.
Mélenchon et le front de gauche ont toujours été cohérents en expliquant que s’ils devaient aller au gouvernement, c’est pour appliquer le programme du front de gauche et ils excluaient ainsi d’aller au gouvernement pour appliquer les politiques libérales de Hollande.
Contrairement à ce que veux faire croire l’auteur de l’article en laissant croire qu’être premier ministre revenait à se soumettre aux politiques de Hollande ( ou travailler avec les dirigeants du PS ), il n’en serait rien de tel.
De la même manière, à moins d’oser prétendre que Montebourg est un dirigeant du PS, aux vues des primaires et des idées qu’il y a défendu, le front de gauche serait prêt à discuter avec lui tout comme Mélenchon sur la constitution d’un gouvernement pour appliquer ces idées que l’on a en commun à condition que cela soit Montebourg qui dirige le gouvernement.
L’auteur nous fait un procès d’intention en prétendant que s’il s’avérait qu’effectivement Montebourg veuille faire les mêmes politiques que Hollande, nous irions quand même au gouvernement. Bref il choisit de croire ce qu’il veut dans ce que l’on dit. Si on dit que l’on ira au gouvernement seulement pour y faire des politiques de gauche, peu importe si c’est Mélenchon ou quelqu’un d’autre comme Montebourg qui dirige le gouvernement, il tais la restriction et ne retient que Montebourg.
Bref, c’est comme d’habitude avec les sectaires du NPA, ils déforment n’importe quel propos afin d’essayer de prouver aux gens que nous sommes des traitres. On a pris l’habitude maintenant.
Et la question des municipales est des plus éloquentes. Alors que le front de gauche est divisé sur l’attitude à adopter face au élus locaux PS, l’auteur essaie de mettre tout le monde dans le même sac, ceux qui sont pour rompre avec le PS et ceux qui sont pour reconduire les listes sortantes avec le PS.
Que voudrait-il que l’on fasse ? Les gens font bien ce qu’ils veulent. On est d’accord sur l’essentiel et il voudrait quoi qu’on s’exclue les uns les autres pour ce genre de raisons ? On voit bien là l’esprit de division qui règne chez ces gens là. Nous au contraire, nous espérons finir par convaincre les gens que la stratégie du front de gauche est la bonne et qu’il faut rompre avec le PS. Et on ne va pas brutaliser nos alliés sous prétexte que pour l’instant ils ne partagent pas notre stratégie ...