Maintenant concernant l’UE et la possibilité de réformer la France malgré les contraintes de l’UE, la position du FdG est claire et notamment très bien décrite dans le livre de Jacques Généreux (responsable du secteur économie du PG) « Nous, on peut » :
1°) Par la 6ème république et le référendum (suprématie du référendum sur les traités interantionaux), on instaure le droit d’une « exception française » comme il peut en exister une « exception anglaise » pour tous les points où les règlements de l’UE sont manifestements en désaccord avec l’intérêt national. Les anglais l’ont fait à maintes reprises pour leurs intérêts, on peut faire de même pour les notres.
2°) On tente de convaincre nos partenaires de réformer la BCE. A ce titre, vu l’augmentation du niveau de critique vis à vis de la politique de rigueur menée par l’UE de la contestation populaire dans de nombreux pays au récent méa-culpa du FMI, les contre-exemples de pays comme le Japon, le Royaume-Unie où les USA quant à l’indépendance de la Banque Centrale, on peut espérer y parvenir.
3°) Si le point 2°) échoue, on propose aux pays interressé une sortie concertée de l’Euro pour créer un « Euro du Sud » et une BCE du sud non-indépendante, mais qui aura tout de même plus de poids financier que la seule Banque de France. On peut imaginer que des pays comme la Grèce ou Chypre, mais aussi l’Espagne, l’Italie, le Portugal, tous pays pris dans la nasse de la dette souveraine soient interressés.
4°) Si ça échoue, alors oui, on réfléchira à sortir de l’Euro. mais avant, il y’a beaucoup, beaucoup de choses à tenter.
Rappelons que l’Europe, en tant que 1ère puissance économique mondiale, avec l’essentiel de son commerce intérieur à ses frontières à une capacité de résistance face aux marchés qu’aura difficilement un pays seul. D’où l’intérêt de garder l’Europe si on arrive à lui faire changer de cap.