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Commentaire de Mwana Mikombo

sur L'Afrique, de la dépendance à l'indépendance


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Mwana Mikombo 25 avril 2013 02:32

Monsieur Gaspard-Hubert B. Lonsi Koko.— Vous écrivez qu’ « Il serait très difficile, de nos jours, de revoir les frontières issues de la colonisation ». Au jour d’aujourd’hui certes, quoique ces frontières ont été remaniées au Soudan à l’initiative des européens, des arabes et des asiatiques. On vient aussi d’avoir sous les yeux une tentative de redécoupage du Mali par les conquérants mahométans arabo-touaregs. Rien ne dit que les anciennes frontières coloniales des pays africains vont toujours demeurer en l’état. Les guerres toujours possibles et les disputes entre les pays colonisateurs sont de grandes occasions de redécoupages territoriaux.

Les jeunes générations des africains ont grand intérêt à s’organiser et à lutter pour refaire les frontières par eux-mêmes de manière à regrouper leurs peuples dans de vastes fédérations d’Etats respectant les identités nationales pré-coloniales dans une perspective pan-africaniste. En dehors de cette ambition, l’Afrique Noire n’a pas un avenir sur cette terre autre que de se faire définitivement déposséder par les vagues migratoires coloniales européennes, arabes et asiatiques dont les implantations locales constituent la classe dominante dans chaque pays africain depuis les conquêtes coloniales. Se contenter de gérer l’héritage colonial avec les anciens et les nouveaux colonisateurs signifie l’acceptation de l’esclavage à perpétuité c’est-à_dire jusqu’à l’effacement total des noirs sur le Continent, comme au Moyen-Orient et en Asie.



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