Laulau écrit : Quant à la preuve de votre mauvaise foi, en voici une :
Même sur un coup fumant comme celui de cette arnaque à l’amnistie le FdG nous la joue grande gueule/petite figure.
De quelle petite figure parlez vous ? Qu’est-ce qui vous permet d’écrire une sal..ie pareille ?
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Comme le message auquel il répond a disparu, je rappelle que cette dialectique assez pitoyable sur le mode « grande gueule/petite figure » s’exprime en apothéose à l’occasion de la fessée que le PS vient d’infliger aux parlementaires du FdG sur l’amnistie syndicale (voir ici) : alors que le PS et le gouvernement méprisent ouvertement le FdG et font une énième crasse aux salariés, les élus du FdG, certes rouges de colère, finissent par déclarer d’une voix fluette qu’il n’est « pas question pour autant de parler de »rupture« avec les socialistes. »Nous sommes dans la majorité parlementaire, pas dans l’opposition« , a assuré Mme Assassi. » Moi, à la place du PS, je ne me priverais pas de jouer au punching ball envers de tels défenseurs de « l’autre politique ». Question « sal..ie », comme dit pudiquement Laulau, je crois qu’au FdG on sait ce que c’est quand on s’abstient sur l’intervention au Mali !
Bref tout cela est en plein dans le sujet que j’aborde dans mon billet : on critique le pédalo socialo mais on n’arrive pas à décrocher de lui...Pas question de rupture. Or, c’est ce que défend le NPA, il faut rompre avec un parti qui est inféodé au capital. Et si on veut gagner son électorat, voire la partie de ses militants qui ne sont pas intégrés au système, ce n’est pas en jouant les matamores qui se couchent (pas de rupture !) qu’on les convaincra. Il y a dans ce double registre de la radicalité verbale et du scotchage au PS qui caractérise l’appareil du FdG (et qui se vérifie dans les cogestions avec le PS dans les mairies et les régions) un côté pitoyable... Cette politique-là n’a pas trop d’avenir, elle participe, quoi qu’on mouline, du système.