Le civisme, c’est le respect des lois. Il y a une base objective. Il est clair que les profs sont incapable de l’enseigner ; Pour ne prendre qu’un exemple, nombreux sont ceux qui ont refusé d’appliquer une décision du pouvoir démocratique légitime en lisant la lettre de Guy Moquet. Ils privilégiaient leur « morale » sur la loi.
Car la morale, contrairement à la loi n’est pas objective. Elle est toujours fondée sur un système de croyance au sens ou en parlait Ellul. C’est à dire un fond de « préjugés » échappant à la raison raisonnante.
Il vient encore d’y voir un cas de de pédophilie homosexuelle à l’Éducation nationale ( voir Nouvel observateur). Une fille de 14 ans. Une adulte de 34 ans en position d’autorité. L’age requis avec consentement est de 13 ans en Espagne, 16 en Suisse. On aurait un homme de 21 ans non en position d’autorité, avec une fille de 17 ans, on pourrait avoir une qualification différente. On pourrait même les marier ( pour tous désormais).
Avec l’age au mariage et a sa consommation au moyen age, une bonne partie de la population tomberait sous le coup de l’accusation de pédophilie aujourd’hui. Il était moral de mémoire d’épouser une fille a partir de 7 ans et de consommer à partir de 9. C’était aussi légal.
Tous cela pour dire que la loi et la morale sont deux choses différentes. La morale est par essence subjective.
La morale repose sur des « croyances », la loi sur des votes démocratiques.
La morale est donc religieuse par essence ( ce n’est pas l’absence de dieu ou de foi qui définit une religion, mais bien le fait d’affirmer des choses qui reposent sur une conviction intime pas forcément raisonnable). Tient,ici, l’auteur(e) est persuadée que c’est la faute des banquiers si l’Etat s’endette, alors qu’on a jamais vu un banquier embaucher un fonctionnaire.
Une « morale laïque » est donc un oxymore. La république ne saurait en effet reconnaitre aucune croyance. Du reste, on trouve sur le net, une vidéo du Ministre qui le dit clairement c’est un projet de « religion » laïque.
Conclusion : ces gens ne savent pas parler français. On ne peut donc s’attendre à ce que la qualité de leur enseignement « moral » auquel rien ne les prépare que leurs propres préjugés, soit supérieur à leur enseignement du français dont ils nous prouvent par leurs déclaration qu’il ne le maitrisent pas.
Soit on adhère à ce corpus flou de croyances postalternéomarxiste, et il n’y a pas de problème. Les gosses entendrons à l’école ce qu’ils subissent chez eux.
Soit on veut pour ses enfants une éducation civique civile citoyenne et vraiment laïque et la seule solution est paradoxalement de les mettre dans l’enseignement privé catholique.
Celui ci fait en effet une distinction claire entre ce qui est religieux et civique. Si il est en théorie tenu d’appliquer les programmes, en pratique les parents ont un droit de regard et le caractère propre permet de limiter les dégâts de ces textes idéologiques.
Cerise sur le gâteau, les résultats scolaires sont meilleurs et il y a plus de « mixité sociale » que dans le public et plus de liberté de choix.
Un signe qui ne trompe pas, les organisations protestantes compétentes, qui ont porté la laïcité a bout de bras dans les années 1900 et ont offert leurs innombrables écoles à la république, se sont fixé comme priorité une réflexion sur la réouverture d’écoles privée.
La gauche française suit toujours servilement les mode d’Amérique du nord avec 30 ans de retard. C’est du reste pour cela qu’ils détestent l’Amérique. Dans les années 80,le Québec avait mené des réformes de ce genre.
Le résultat ne c’est pas fait attendre. Rapidement il y eut trois catégories de parents. Ceux qui avaient leurs gosses dans le privé, ceux qui voulaient mettre leurs gosses dans le privé, et ceux qui n’avaient pas d’enfants. Mais on est dans un pays libéral ou on laisse le choix aux gens. En France, les syndicats ont imposé des quota ; Pas plus de 20% d’enfant dans le privé. Il n’y a pas de place pour tous le monde.
Un truc, commencer au jardin d’enfant, une fois dedans, les places sont à peu prêt assurée.
Et maintenant qu’on veut enseigner la théorie des genres dès la maternelle, c’est aux plus jeunes âges qu’il fat commencer à protéger ses enfants.