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Commentaire de Norton

sur Le jeu des prêteurs : l'esclavage par la dette


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Norton Norton 27 avril 2013 15:59

@Hervé hum

Avec le même niveau économique,l’histoire et la culture de chacun fera qu’il y aura toujours des pays qui voudront une chose et un autre,son contraire,comme dans une copropriété à 27 l’orsqu’il s’agit de privilégier la réparation de l’ascenseur,comme le voudraient les habitants des étages supérieurs,ou celle de la porte du hall,comme le souhaiteraient ceux du rez-de-chaussée qui se gèlent depuis qu’elle est cassée.

Dans l’Europe des 27,chaque pays possède des liens différents avec les États Unis,mais pas seulement avec eux...Par exemple,chacun est diversement concerné par la stabilité du bassin méditerranéen qui touche davantage les pays du sud que les scandinaves...etc...On peut multiplier les exemples de discordance à l’infini...

La seule chose que l’on ne puisse pas multiplier,ce sont les 27 signatures réunies qui valident nos adhésions respectives à nos traités.

En les signant,nous nous sommes enfermés dans une prison commune et nos traités sont le marbre sur lequel est gravé le règlement de la prison.A-t-on déjà vu des prisonniers changer un tel règlement ???...surtout quand il faut l’unanimité des 27 prisonniers pour valider la moindre demande,...les uns sont fauchés,les autre mangent casher d’autres veulent faire un petit orchestre...etc... 

Heureusement,nous disposons,comme les règles du droit international nous y obligent pour tout traité,d’un passe de sortie situé dans l’article 50 du traité de Lisbonne,que chacun peut utiliser à sa guise, s’il veut sortir.

Pour gérer les affaires d’une prison,il y a une administration pénitentiaire extérieure,

Pour gérer une copropriété,il faut un syndic extérieur également...

Et pour gérer les affaires des 27 pays de l’UE,il faut une puissance extérieure également,mais comme ça faisait un peu désordre de nous envoyer les directives,directement depuis Washington,on nous a affublé d’une commission,dite « européenne »,composée des bons serviteurs de Wall Street,alignés à Bruxelles sous un beau drapeau étoilé lui aussi.

D’où la question de mon modeste article à monsieur Melenchon :

À moins de trouver quelque intérêt au pouvoir que ça leur donne,pourquoi ne pas renvoyer outre-atlantique les administrateurs de ces banques qui tiennent un conseil permanent chez nous, appelé commission européenne, puisque ils travaillent désormais pour des banques fantômes ?
Et après on voit pour la 6eme..., à moins que nous ne parlions d’abord de paix...


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