Plutôt d’accord, à condition de préciser ceci :
Une certaine « Croissance » est certes liée directement liée à la pénurie des ressources à venir ...
mais la signification de ce mot est moins self-explicite qu’il n’y parait ! Si l’on approfondit à peine un sous-entendu concept (plus ou moins conscient) de croissance-économique, économie basée sur des systèmes d’intérêts, dont l’intérêt-cumulé , on voit vite que la nature exponentielle de l’accroissement visé ne peut, structurellement, pas mener à autre chose que les fameuses crises que tant d’économistes prétendent pouvoir « réguler » ...
Les pénuries à venir sont alors avant tout imputables à notre idéologie (la plupart du temps non consciente) matérialisée par la technique de notre monnaie chimérique (qui s’enfle au lieu de fondre au cours du temps) .
Quant au remplacement progressif de l’ensemble des tâches peu qualifiées à moyennement qualifiées encore réalisées par des Hommes, par des machines ... c’est en fait une victoire de l’humanité !
Il nous reste seulement à apprendre à savoir apprécier ce succès rendu possible par tant de générations d’efforts individuels et collectifs. Sans confondre oisiveté (que je traduirai plutôt par temps libre) avec passivité ou fainéantise, on relira alors utilement le gros travailleur et illustre mathématicien Bertrand Russell, ou tout au moins ce très court écrit :
« éloge du temps libre » ...
Plus qu’une opportunité pour l’Homme, ce qui nous reste à apprendre, face à tout le temps libre qui s’annonce pour le plus grand nombre, c’est de ne pas avoir avoir peur d’affronter une toute nouvelle phase de l’accomplissement historique de l’Homme : savoir faire face à l’ennui !