En fait, le père d’Einstein travaillait à Munich pour la compagnie de son frère « Jakob Einstein &Cie », compagnie d’électricité qui a participé en partie à l’électrification de la ville (emmenant la force électrique à 57 km des mines...), mais selon la technologie du courant continu, qui sera détrôné par la suite. C’est le père d’Einstein qui écrivait des brevets pour protéger les innovations de la compagnie. Le plus haut fait d’arme de cette compagnie, c’est quand elle décrocha le marché, en 1885, pour fournir en électricité la fête de la Bière, la célèbre institution munichoise.
C’est évident que l’épopée électrique ne pouvait pas laisser Max Planck indifférent, puisqu’il était déjà diplômé de Berlin en physique et qu’il venait de compléter le tout par un doctorat de philosophie à Munich. Planck a en effet réalisé ses études secondaire à Munich, c’était donc un retour au bercail pour lui, son père étant enseignant à Munich.
En tant que Munichois, certainement amateur de Bière et amateur des sciences, il est très peu probable que Max Planck ignorât le nom d’Einstein, du fait de cette illumination de la fête de la Bière par la compagnie « Jakob Einstein & Cie ».
Il n’est donc pas si étonnant qu’un obscur gratteur de papier à l’institut des brevets de Berne fut convoqué à soutenir son hypothèse des quanta dans la plus prestigieuse revue scientifique de l’époque « Annalen der Physik », dont Max Planck dirigeait le conseil d’administration.
Non, c’est évident.
Les familles Planck et Einstein se connaissaient déjà à Munich.