@ soi-même
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Avant l’Observatoire Interministériel sur les sectes crée en 1996, si on remonte plus loin dans le temps, en 1978, une action d’information sur les sectes lancée dans le cadre de la commission des lois de l’Assemblée Nationale. Ce travail sera interrompu par la dissolution de l’Assemblée Nationale de 1981.
Cependant dès 1982, le Premier ministre Pierre Mauroy lui commande un rapport, achevé en 1983 mais rendu public seulement en 1985 : Le rapport Vivien - Les sectes en France : expressions de la liberté morale ou facteurs de manipulations ? dont la répercussion médiatique est forte en 1986
Pourquoi 1978 ...
Le 18 novembre 1978, 914 personnes sont retrouvées mortes à Jonestown au Guyana (ancienne Guyanne Britannique, près du Vénézuela), où vivaient un millier de membres de la congrégation du Temple du Peuple du Pasteur Jim Jones. On parle d’empoisonnement, de suicide collectif, de massacre. Cet événement constitue le premier traumatisme collectif qui servira de fondation à la campagne antisectes mondiale qui se mit en branle à cette époque. Les journalistes font rapidement un lien entre le drame et les mouvements spirituels dans leur ensemble, alors désignés par le terme « sectes » (cults en Anglais), qui n’avait encore aucune charge péjorative. Cinq mille organisations recensées sous cette dénomination aux Etats-Unis font soudain l’objet d’une méfiance généralisée.
Première demande pour une commission d’enquête à l’Assemblée Nationale. Elle a été refusée mais a donné lieu, en 1981, à la création au sein de la Commission des lois d’une mission d’information présidée par M. Philippe Marchand. (cf Rapport Vivien)
Historique de la lutte anti-sectes en France de 1945 à nos jours
La genèse de cette lutte anti-sectes est purement d’origine médiatique ...