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Commentaire de Pierre Régnier

sur L'indigence programmée de la foi


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Pierre Régnier Pierre Régnier 30 avril 2013 09:06

@ jeremy v

 

Malgré les apparences nous sommes presque d’accord. L’apparente opposition vient de ma mauvaise expression dès lors que je tente de faire court.

 

Quand je parle ici de la "naissance du christianisme" je veux surtout parler de la naissance de l’Eglise chrétienne formalisée par ses Pères (dont Augustin) et par les différents Conciles. Je la situe, en gros, à 15 siècles en arrière. Mais il me semble que c’est bien de la mort de Jésus à cette formalisation qu’a été élaborée l’acceptation - hélas toujours actuelle - de la croyance en un « Dieu vengeur » et, surtout, ordonnateur de prétendus « bons » massacres à une époque (celle de l’AT) où ils étaient prétendument « nécessaires et justifiés ».

 

J’ai bien souvent dit combien m’avait paru éclairant, sur les erreurs commises à cette époque, le livre de Jean-marc Joubert « Foi juive et croyance chrétienne » (éd. Desclée de Brouwer 2001).

 

Tout mon combat « religieux » depuis maintenant plus de vingt ans vise à faire prendre conscience aux chrétiens de l’urgente nécessité de comprendre que les conceptions criminogènes de Dieu n’étaient pas celles du prophète juif Jésus, qui a consacré toute sa vie - jusqu’à la sacrifier sous la torture plutôt que de se renier - à les combattre et à les remplacer par une doctrine d’amour universel et de pacification.

 

Je suis donc très loin de "chercher à éteindre l’esprit du Christ". Il serait plus juste de dire que je cherche à le faire comprendre vraiment et à le faire adopter enfin sans ambiguïté. Ça ne peut se faire, selon moi, qu’en rejetant - et en rejetant seulement - la croyance criminogène dogmatisée par les Pères de l’Eglise, entretenue et justifiée par elle jusqu’à ce jour.

 

Entretien et justification qui, je le maintiens, continuent d’alimenter indirectement la criminalité islamique jadis trouvée par Mohamed dans le judéo-christianisme qui le précédait, et considérablement aggravée par lui.

 

Aussi je crois que notre véritable désaccord se limite à l’impérieuse nécessité, selon moi, de ce rejet d’une croyance néfaste au christianisme, et dont vous ne semblez pas même voir l’existence. 


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