• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Religions > L’indigence programmée de la foi

L’indigence programmée de la foi

La spiritualité et les religions sont antinomiques. Elles s’excluent mutuellement. La spiritualité est l’expérience instantanée individuelle directe avec la source commune première alors que les religions visent à lier et maintenir socialement les êtres humains entre eux par l’intermédiaire de dogmes et de rituels révélés. Les croyances dérivées des religions dites du Livre à savoir le judaïsme, le christianisme et l’islam ont institué l’impuissance de leurs fidèles en plaçant la source de tout pouvoir à l’extérieur de l’humanité. Il s’agit d’un Dieu extraterrestre paternel autoritaire, dictant table de la loi et règlements plus ou moins ineptes auxquels ses adeptes soumis sont contraints. Freud appelait ça une projection anthropomorphique d’idées humaines sur l’inconnu. L’abandon de souveraineté, qu’implique la croyance en une autorité extérieure omnipotente supérieure, prive à jamais le fidèle de toute possibilité d’unification et de l’épanouissement légitime de sa complétude, ici et maintenant. Qui qu’il soit et quoi qu’il fasse, l’homme ne saurait connaître Dieu ! Seule les prières et les supplications sans fin peuvent attirer Ses bonnes grâces. Elles sont autant de déclaration d’impuissance réitérées plusieurs fois par jours par le fidèle. Un tel concept de soumission, lorsqu’il est institué et universalisé, est une fabrique mentale automatique de moutons blancs ou de moutons noirs. Les moutons blancs soumis espèrent que leur servilité sera récompensée dans un avenir improbable et les moutons noirs rebelles se battent contre des moulins à vents qu’ils s’imaginent être la source extérieure de tous leurs maux.

Ce concept de divinité séparée omnipotente et de créature soumise institue la dualité comme référent. La blessure, la faille ouverte entre l’homme et son créateur par le sécateur de cette croyance prive l’adepte de toute possibilité d’unification. Cette dichotomie névrotique fût scarifiée dans la chaire et le mental humain depuis la nuit de nos temps afin de forger la colonne vertébrale de tous les systèmes de contrôle pyramidaux de pouvoir. La violence et la peur sont leurs bras armés. La caste des prêtres, pope, pape, imams et autres patriarches d’une part, celle des politiques d’autre part et celle des banquiers enfin forment le trépied instrumental qui assoit la domination des « puissants ». La fonction des religions est uniquement d’assumer la part qui lui revient dans ce tripalium.

Toute expérience religieuse prend sa source en la peur. Essentiellement la peur de sa propre impermanence que l’on cristallise dans le cycle naissance/reproduction/mort et de façon corollaire, celle de la souffrance qui lui est associée. Se servant de cette peur, la foi religieuse joue le rôle de l’aspirine sur la douleur, elle la masque pour un temps et donne l’illusion de la guérison. La puissance d’une fausse croyance interprétée par la force alchimique du mental/cœur humain est en effet si créatrice que toute les chimères peuvent voir le jour et prendre corps par ses yeux. Le fait de définir religieusement les limites liées à l’humaine condition, en les opposant à la perfection divine inaccessible, fixe les consciences dans une rigidité stérile, débilitante et paralysante. Ils ne le savent que trop les malins qui ont gravé dans le marbres les dictats illusoires des tables de leurs lois.

Pourtant, seule l’expérience directe, sans guide et sans analgésique peut délivrer de cette peur. C’est la porte étroite de la claire vision. Pour voir, il n’est pas possible de passer par les yeux des autres fussent ils illuminés ! L’usage de la conscience est sans intermédiaire et sans règlement. L’indépendance d’esprit et son ancrage dans l’attention au moment présent est le seul préambule à une lucidité retrouvée. L’individu qui s’y tient est alors libre d’être. Cette liberté signe la fin de la domination des plus puissants et des plus rusés sur la masse de leurs congénères. La santé retrouvée par chaque individu du corps social humain planétaire ouvre l’accès à la conscience commune. Toute expérience spirituelle prend sa source dans l’expérience directe. Tout le reste n’est que manipulation.

A tous ceux qui se réjouissent d’avoir un bon berger, qu’il en soit fait selon leur volonté de moutons. Aux autres qui s’essaient à l’autonomie créatrice, qu’ils se saisissent de leur pouvoir personnel, le revendique, l’exercent et persévèrent contre vents et marées. Erik Gruchet , Saint Pierre le dimanche 28 avril 2013.


Moyenne des avis sur cet article :  3.24/5   (25 votes)




Réagissez à l'article

59 réactions à cet article    


  • SamAgora95 SamAgora95 29 avril 2013 11:01
    Merci pour cet article, dont je partage le point de vu à 200%

    • La mouche du coche La mouche du coche 29 avril 2013 13:38

      Depuis que nous n’avons plus l’Eglise, la Banque règne à sa place.  :->


    • SamAgora95 SamAgora95 29 avril 2013 21:17

      Ce qui revient à choisir entre la peste et le choléra, sauf qu’avec les banques malsaines l’ ennemi est identifié.

       

    • ARKORA 8 mai 2013 04:47

      Par le passé c’était l’église et les rois qui ETAIENT la banque.

      De plus, la banque du Vatican est classée dans la liste noire des paradis fiscaux.


    • philouie 29 avril 2013 11:06

      Article dans la droite ligne de l’idéologie dominante qui cherche à atomiser le corps social à des fins de manipulation et de propagande. la spiritualité c’est bien , la religion c’est mal : l’ultra bourgeoisie ne dit pas mieux. et ceux qu’on prétend liberer au pretexte d’une telle vision ne font que devenir les moutons du grand capital qu’on tond et qu’on retond.

      bien évidement, il suffira de creuser un peu pour voir que l’auteur n’a pas un échantillon sur lui de la façon dont il faut procéder pour que l’individu accède à la communication directe avec le grand tout

      Nous avons affaire la à une simple escroquerie par laquelle on tend au peuple un miroir aux alouettes qui au final se révèle être un piège. mais bien peu pourront s’en rendre compte puisque la propagande a déja préparé les esprits à gober la nouvelle vérité.


      • ffi ffi 29 avril 2013 11:34

        C’est bien vrai, car une fois que l’on dépouillé le peuple de toutes ses connaissances en matière d’impératifs moraux, alors il peut être usé à n’importe quelle fin, y compris la plus vile, tout pendant qu’on le tient parce qu’il faut bien qu’il se nourrisse.


      • epicure 30 avril 2013 01:32

        tiens le propagandiste de l’arnaque religieuse qui accuse son adversaire de ses défauts.
        Toujours les mêmes résonnements simplistes qui font croire que aprce que les baquier luttent contre les religions, il n’y a pas démancipation poosible de la religion sans soumission aux banques.
        Voila la preuve de l’obscurantisme des propagandistes religeux, puisqu’ils oublient que les mouvments les plus critiques contre la religion sont aussi les plus critiques contre la banque, en l’oiccurence les mouvements socialistes , les mouvments progressistes.
        Bref phikouie comme argument n’a qu’un esprit binaire et obscurantiste à proposer pour défendre sa came.


      • ARKORA 8 mai 2013 06:30

        @ philouie : ’’ l’auteur n’a pas un échantillon sur lui de la façon dont il faut procéder pour que l’individu accède à la communication directe avec le grand tout.’’

        La taille de l’échantillon morale d’une église qui aux U.S.A a fait 100 000 victimes d’actes de pédophilie impliquant plus de 5000 prêtres et environ 40 000 victimes en Irlande, comme l’a rappelé Mr Terras directeur de la revue catholique Golias dans l’émission Pièces à Conviction en 2011 sur France 3, semble encore bien moins importante que la taille de l’échantillon de spiritualité dont pourrait disposer l’auteur de l’article...

        Sutout lorsqu’on sait que le premier ministre et le parlement irlandais en juillet 2011 ont dû faire voter une motion, afin de protester contre l’attitude du Vatican qui entravait systématiquement la collaboration entre l’église d’Irlande et la justice irlandaise.

        De plus on voit que vous ignorez tout de la dimension spirituelle, car du fait que votre esprit a été formaté par l’une au moins des 3 religions monothéistes qui sont des religions à croyances ; amenant de ce fait le mental à se propulser sans arrêt dans ces pensées et pensées-images appelées : croyances religieuses - ce qui n’est rien d’autre que de la rêvasserie - il était inévitable que pour vous la spiritualité soit elle même perçue comme une espèce de rêvasserie, que vous baptisez péjorativement de ’’ communication avec le grand tout ’’ ; expression fourre-tout qui donne à son auteur le sentiment d’être intelligent ainsi que de savoir de quoi il parle...

        Dans le bouddhisme par exemple, où il n’y a ni pape ni vatican bouddhistes, l’expérience spirituelle du nirvana qui est proposée comme but à atteindre, n’a strictement rien à voir avec votre ’’ grand tout ’’ qui n’est que l’expression de la vacuité de vos connaissance et de l’ignorance de votre esprit, en ce qui concerne les diverses spiritualités, les diverses écoles de yoga etc.

        Certains pourraient vous faire remarquer que vu que le ’’ dieu ’’ des 3 monothéismes est considéré par ces trois religions comme l’absolu lui-même, quelqu’un n’appartenant pas à ce type de religion pourrait tout aussi bien le classer dans cette catégorie d’objets mentaux que certains nomment plus ou moins dédaigneusement ’’ grand tout ’’ et que vue que Jésus est considéré par l’église comme l’incarnation de ce dieu, il peut alors de ce fait être lui aussi considéré comme l’image et la représentation parfaite de cet espèce de néant que représente dans votre esprit l’expression ’’ grand tout ’’. 

        Mais il est vrai que l’arrogance de l’église est sans borne, et qu’elle déteint inévitablement sur beaucoup de ses fidèles ; elle qui dans son catéchisme officiel intitulé : Catéchisme de l’Eglise catholique (publié le 7/12/1992) dit à l’article 181 : ’’ Nul ne peut avoir Dieu pour Père s’il n’a pas l’Eglise pour mère.’’

        Le propre de la pensée sectaire par excellence, mère de toute arrogance...

        Conseil de lectures en matière de spiritualité :

        - Se libérer du connu (auteur : Krishnamurti)

        - La révolution du silence (Krishnamurti)

        - L’Aventure de la Conscience (auteur : Satprem)

         


      • epicure 30 avril 2013 01:37

        Donc il faut laisser à d’autres humains tout aussi habités par leurs passions, leur mauvais penchants, décider à notre place.
        Bien tenté, mais non tout ce que tu proposes est autocontradictoire.


        QUand à ton truc sur la pédophilie c’est d’une nullité navrante, il n’y a pas d’autres mots pour le dire.

        COmme quoi les autporitaires ne savent pas argumenter et sont toujours obligés de jouer sur de lamantables amalgames pour essyer de donner du poid à leur point de vu.


      • ffi ffi 29 avril 2013 11:30

        Par notre corps, nous sommes soumis à des lois physiques que nous ne choisissons pas et qui nous contraignent (ex : pesanteur). Par conséquent, pour agir raisonnablement, nous devons prendre en compte ces lois physiques (ex : ne pas sauter d’une falaise).
         
        De même en est-il du point de vue moral, nous sommes soumis à des lois morales que nous ne choisissons pas et qui nous contraignent (ex : tu ne tueras point). Par conséquent, pour agir raisonnablement, nous devons prendre en compte ces lois morales (ex : ne pas tuer son voisin).
         
        De fait, un homme, plongé dans le monde matériel, où il subit des lois physiques, plongé dans une société, où il subit des lois morales, est toujours irréductiblement placé dans une hétéronomie : son autonomie, intrinsèquement limitée, ne peut se faire que par-dessus ces lois dont la justification se trouve hors de lui-même.

        L’autonomie de l’être vient donc par sa connaissance de ces lois qu’il n’a pas choisit.
        Par exemple, l’ex élève ingénieur peut pratiquer de manière autonome son métier si il en a les compétences.
         
        Accepter qu’il y a hétéronomie, c’est donc la seule attitude raisonnable.
        Les religions ne font qu’acter de ceci.


        • epicure 30 avril 2013 01:48

          DOnc si un arbre menace de tomber sur ta maison par acceptation de l’hétéronomie tu laissera tomber l’arbre sur ta maison.
          L’humain autonome, liu réagira à cette hétéronomie en prennant l’initiative de prévenir l’événement mauvais en cioupant l’arbre avant qu’il ne s’abatte sur la maison.
          Ah tiens l’être humain est donc capable d’influer sur son environnement, et donc ne pas laisser l’hétéronomie liu imposer sa loi.

          Au lieu de déballer ta propagand, tu devrais constater que la civilisation s’est batie justmeent sur le refus de subir l’hétéronomie, et développé son autonomie, c’est ainsi que la majorité ddes enfants en meureent plus avant d’atteindr l’âge adulte,, que la majorité de la population est éduquée au liieu d’être ignare etc....
          AH zut c’est bête que le monde ne soit pas aussi simpliste que vous aimez le présenter.

          Mais c’est vrai que l’hétéroinomie c’est l’attitude raisonnable esclavage, : inquisition, intégrisme religieux, nazisme, fascismesn dictatures, , stalinismes etc... reposent tous sur le principe d’hétéronomie : c’est une autorité extérieure aux individus qui dirigent la société.

          Tout de suite c’est beaucoup moins sexy une fois qu’on rappelle les conséquences de l’hétéronomie, ses implications.


        • Rounga Roungalashinga 30 avril 2013 08:13

          Ah tiens l’être humain est donc capable d’influer sur son environnement, et donc ne pas laisser l’hétéronomie liu imposer sa loi.

          L’homme ne peut agir sur la nature qu’en respectant ses lois. C’est là que ffi voulait en venir. Dans le domaine physique, l’autonomie humaine ne peut pas aller jusqu’à construire des ponts en papier ou des gratte-ciel en allumettes. Pour agir sur la nature, l’homme n’a pas à choisir si l’eau coule vers le haut ou vers le bas, il doit accepter qu’elle coule vers le bas. L’inférence de ffi consistait à dire que, comme dans le monde physique, le monde moral et spirituel est lui aussi pourvu de lois (qu’elles soient inhérentes à la nature de notre mental ou qu’elles soient absolues est un autre débat) qui font qu’un être humain ne peut pas s’épanouir convenablement s’il vit dans la violence, dans la tromperie, dans l’envie et la jalousie. L’objection que vous avez faite est donc inopérante, et à notre tour nous pouvons dire :


          « Bref epicure comme argument n’a qu’un esprit binaire et obscurantiste à proposer pour défendre sa came. »


        • epicure 1er mai 2013 01:21

          @Par Roungalashinga (---.---.---.252) 30 avril 08:13

          Ah tiens l’être humain est donc capable d’influer sur son environnement, et donc ne pas laisser l’hétéronomie liu imposer sa loi.

          L’homme ne peut agir sur la nature qu’en respectant ses lois. C’est là que ffi voulait en venir. Dans le domaine physique, l’autonomie humaine ne peut pas aller jusqu’à construire des ponts en papier ou des gratte-ciel en allumettes. Pour agir sur la nature, l’homme n’a pas à choisir si l’eau coule vers le haut ou vers le bas, il doit accepter qu’elle coule vers le bas. L’inférence de ffi consistait à dire que, comme dans le monde physique, le monde moral et spirituel est lui aussi pourvu de lois (qu’elles soient inhérentes à la nature de notre mental ou qu’elles soient absolues est un autre débat) qui font qu’un être humain ne peut pas s’épanouir convenablement s’il vit dans la violence, dans la tromperie, dans l’envie et la jalousie. L’objection que vous avez faite est donc inopérante, et à notre tour nous pouvons dire :

          ------------------------------------------------------------------------------------------------
          Et alors en quoi le fait que l’eau coule en bas a un rapport avec la soumission à des autorités arbitraires ?
          AUcun.
          C’est une pétion de principe que vous énoncez au niveau spirituel et moral, car si on regarde l’histoire, ce qui s’est apssé au niveau moral pendant que les religions domianeint les sociétés, que leur hétéronomie s’imposaient, ce n’étiat aps joli joli.

          Oui il ya des lois morales et l’un d’elle est qu’une sqociété soumise à l’hétéronomie et refusant l’autonomie de décision des indivius est une société immoramle qui viole la morale universelle. Ce n’est aps quelque chose décidé arbitrairement par els auteurs d’un livre obscur imposé comme texte sacré par la force des armes, comme l’ont fait les religionsmonothéistes mais le simple constat historique de l’antiquité à nos jours.
          Le dernière mode c’est l’hétéronomier des banquiers et de la fiance, leur avis d’expert et leurs intérêts particuliers devraient s’imposer à tous par le biais de la puissance publique, au nom des lois du marché, de l’économie etc...
          Bref l’hétéronomie c’est avant tout un moyen arbitriare pour certains d’imposer leur loi aux autres, ils enrobe cela d’une couche qui devrait faire passer ceci pour légitime pour peu qu’on accepte certains prérequis, mais qu’un esprit indépendant , autonome, ayant son libre arbitre sait reconnaitre come faux.

          DOnc pour arpple l’hétéronomie c’est  : l’esclavage, le racisme, l’inquisition, et autre forme d’intolérance religieuse par la religion officielle, le capitalisme de marché, les dictatures, la monarchie absolue, y compruis le nazisme et le stalinisme etc....
          Rien de très moral là dedans, bien au contraire.
          Bref c’est bien vous qui êtes prêts à toutes sortes de réthorique simplisqte, irrationnelle pour vendre votre came.
          VOus ne pouvez pas vous prétendre à la fois de la morale et de ce qui est responsable des plus grandes horreurs de l’histoire de l’humanité.


        • Rounga Roungalashinga 2 mai 2013 09:33

          Votre commentaire est tellement confus que je ne sais pas par où le prendre. Vous passez du coq à l’âne avec une telle rapidité que c’en est étourdissant, et que je n’arrive pas à déterminer ce que vous n’avez pas compris. Vous êtes tellement loin du propos que cela donne le vertige. Je n’ai pas moins l’impression de contempler l’abîme en lisant votre dernier commentaire que quand à la phrase de ffi « L’autonomie de l’être vient donc par sa connaissance de ces lois qu’il n’a pas choisit » vous aviez répondu : « DOnc si un arbre menace de tomber sur ta maison par acceptation de l’hétéronomie tu laissera tomber l’arbre sur ta maison ». Il y aurait un nettoyage idéologique et culturel important à faire dans vos préjugés libéraux et anti-cléricaux, mais il semble que ce soit les écuries d’Augias. Je renonce, pour cette fois.


        • robin 29 avril 2013 11:34

          SI l’auteur voit ses parents comme il voit Dieu, il ne devait pas être un enfant facile... smiley


          • epicure 30 avril 2013 01:52

            SI ses parants sont jaloux, autoritaires, intolérants, colériques, capricieux, génocidaire, etc... comme dieu est décrit dans les livres dits saints, c’est sûr qu’il n’a pas dû être un enfant facile, enfin qu’il n’a pas dû avoir une enfance facile....
            Mais qui voudrait des parents comme ça ?
            Au vu de l’article je dirais qu’il a eu des parents beaucoup plus humains pour lui permettre de développer son esprit critique.


          • eric 29 avril 2013 12:25

            Tous cela était déjà un rien éculé au 18 eme siècle.
            Je vous conseille : René Girard, « Mensonges romantique et vérité romanesque » et les suivants.
            "La liberté des hommes : Armand laferrere sur la Bible principale source de possibilité d’une liberté.
            Et évidemment, la lecture de la Bible.
            Dans notre période d’incertitude, le dépérissement d’une pensée laïque ou athée digne de son nom est regrettable. Il est attristant, surtout en comparant aux grands anciens, de les voir succomber a leur tour a la montée de l’irrationnel.


            • popov 29 avril 2013 15:52
              @eric

              Je vous conseille : René Girard, « Mensonges romantique et vérité romanesque » et les suivants.

              Ah oui, il remet bien des choses en place Girard.

            • philouie 29 avril 2013 12:36

              Les croyances dérivées des religions dites du Livre à savoir le judaïsme, le christianisme et l’islam ont institué l’impuissance de leurs fidèles en plaçant la source de tout pouvoir à l’extérieur de l’humanité.

              Bien évidement, notre auteur ne voit pas que reconnaître la toute puissance divine c’est d’abord renoncer à sa propre toute puissance ce qui laisse la place à l’altérité pour une jouissance partagée.

              Si le désir fondamental de l’homme est d’être Dieu, n’oublions jamais qu’en Dieu, il n’y a pas la place pour l’autre.

              Si les hommes ont mis à mort Jésus comme Hallaj, c’est qu’un homme n’a pas à se mettre à la place de Dieu s’il veut être un homme, c’est à dire s’il veut vivre en collectivité.

              être un homme, oui.
              être Dieu, non.

              a bas Jésus Christ.


              • Gollum Gollum 29 avril 2013 12:52

                a bas Jésus Christ.



                On se demande alors pourquoi nombre de musulmans ont pris la défense d’Isha, et non des moindres.. Ibn’Arabî entre autres..

                Et dire qu’en Dieu il n’y a pas place pour l’autre est à la fois vrai et faux.. Vrai car en Dieu il n’y a que Dieu et faux car nous sommes tous inclus en Dieu et que Dieu se trouve dans le cœur de tout homme...

                Si votre religion consiste à simplement rester un homme, grand bien vous fasse, mais je crois que dans ce cas, faudra pas espérer sortir de tous les travers qui ont jalonné l’humanité...

              • ffi ffi 29 avril 2013 13:09

                C’est une interprétation de Jésus.
                Mais, d’une part, il ne s’est jamais mis à la place de Dieu (il disait mon Père qui est aux cieux).

                D’autre part, il réalise la prophétie du « serviteur souffrant » d’Isaïe, et c’est dans ce cadre que le christianisme interprète sa passion.
                 
                Enfin, il laisse non pas une loi écrite, donc morte et figée, mais un exemple vivant, donc accessible à l’homme, être qui dépasse le simple automate, doté d’une intelligence morale.
                 
                L’incarnation du Verbe rend visible aux hommes l’intelligence morale nécessaire pour suivre la loi.


              • philouie 29 avril 2013 13:31

                A gollum, et ffi

                ne pas confondre Jésus ou Isha, l’homme et Jésus Christ, l’homme Dieu, Dieu fait homme.

                Je crois évidement à l’unicité du réel : Il n’y a de dieu que Dieu, il n’y a rien d’autre que Dieu.

                Dieu Seul.

                dont nous sommes les manifestations éphémères.

                Mais cette unicité du réél ne doit jamais venir en contradiction avec la multiplicité des créatures.

                Que la vérité soit unique ne contredit pas que les points de vues soient multiples. Au contraire.

                Notre humanité consiste d’abord a accepter nos limitations.

                et c’est en acceptant nos limitations que nous libérons de la place pour l’autre.

                Se prendre pour Dieu, c’est le début de l’exclusion.


              • ffi ffi 29 avril 2013 14:23

                Il n’y a évidemment de Dieu que Dieu, et s’il veut prendre un homme pour véhiculer son Verbe, rien ne peut l’en empêcher.
                 
                Précisément, cette multiplicité des points de vue sur Dieu, qui correspond à ses trois formes de manifestations dans la bible (latin personna = masque de théâtre), la trinité, ne doit pas être confondu avec un triple Dieu.
                 
                Comme vous le dites, l’unicité de la vérité n’empêche pas la multiplicité des points de vue, qui ne sont qu’apparences et projections. Ainsi, pour mieux comprendre quelque chose, il convient de l’appréhender sous plusieurs angles. Ainsi, la trinité correspond-elle à trois perspectives sur le divin.


              • Pierre Régnier Pierre Régnier 29 avril 2013 14:42

                @ ffi

                 

                Oui Jésus »est un exemple vivant". Le problème c’est que, quinze siècles après sa création, la religion qui s’en réclame ne croit toujours pas nécessaire de le considérer vraiment comme tel, et continue d’enseigner le dogmatisme criminogène qu’elle a inclu dans sa théologie constitutive. 

                Mais il n’est jamais trop tard pour rectifier :

                 

                http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-nouveau-pape-devra-supprimer-la-130677 


              • popov 29 avril 2013 14:50
                @philouie

                Il n’y a de dieu que Dieu, il n’y a rien d’autre que Dieu.

                Encore une fois, tous en chœur et sans rire, Il n’y a de dieu que Dieu, il n’y a rien d’autre que Dieu.

              • popov 29 avril 2013 14:54
                @ffi

                il disait mon Père qui est aux cieux

                Et personne ne s’est rendu compte qu’il parlait de son vrai père, mort, et donc dans les cieux comme on disait à l’époque ?

              • popov 29 avril 2013 15:32
                @philouie

                a bas Jésus Christ.

                Et tant qu’on y est, à bas la moustoufe, à bas le bédouin dépravé, le soi-disant prophète, et sa monstrueuse créature hybride, allah !

              • Miona Miona 29 avril 2013 21:13

                 « Et dire qu’en Dieu il n’y a pas place pour l’autre est à la fois vrai et faux.. Vrai car en Dieu il n’y a que Dieu et faux car nous sommes tous inclus en Dieu et que Dieu se trouve dans le cœur de tout homme...

                 
                Si votre religion consiste à simplement rester un homme, grand bien vous fasse, mais je crois que dans ce cas, faudra pas espérer sortir de tous les travers qui ont jalonné l’humanité...  »
                 
                 
                  Les travers qui ont jalonné l’humanité seraient donc aussi les travers de Dieu ? « ...car nous sommes tous inclus en Dieu et que Dieu se trouve dans le cœur de tout homme...  »
                 

              • philouie 29 avril 2013 22:26

                 Les travers qui ont jalonné l’humanité seraient donc aussi les travers de Dieu ?

                Et pourquoi pas ?

                de l’homme qui se prend pour DIeu, certainement.

                s’arroger le droit de vie ou de mort ,n’est-ce pas se mettre à la place de Dieu ?

                Vouloir dominer et que tout se plie à sa propre volonté, n’est-ce pas se mettre à la place de Dieu ?

                Se croire supérieur, n’est-ce pas se mettre à la place de Dieu ?


              • niberta 9 août 2013 17:19

                Il y a du vrai dans ce que vous dites, on ne peut être à la fois dieu et homme, c’est pourquoi Jésus a dit, « celui qui veut sauver sa vie, la perdra, celui qui perdra sa vie la sauvera ». Vive Jésus.


              • gaijin gaijin 29 avril 2013 12:52

                un grand oui
                avec un bémol ......
                « Toute expérience spirituelle prend sa source dans l’expérience directe. Tout le reste n’est que manipulation. »
                il n’est pour autant forcément nuisible de se laisser guider un certain temps si on le souhaite ou en ressent le besoin. 
                quitte a changer de « guide » ou de compagnons de route en cours de route
                et de ne pas oublier que l’on reste le « maître » de la relation

                tout le monde n’est pas équipé d’emblée pour le hors piste...... 


                • Aldous Aldous 29 avril 2013 13:04

                  Un article empli de prejugés et de suffisance.


                  Pour contester la pretendure distance avec Dieu, voici la prière précédant l’omelie chez les chrétiens de rite byzantins :

                  Ô roi céleste, consolateur,
                  L’esprit de vérité,
                  Toi qui est présent partout et emplis tout,
                  Trésor des hommes de bien et dispensateur de vie,
                  Viens et réside en nous
                  Et lave nous de toute souillure,
                  Et sauve, ô bienfaiteur, nos âmes.

                  Etrange non pour un Dieu distant ?

                  • jeremy v jeremy v 29 avril 2013 14:07

                    la religion a certes des deviances, il serait absurde de le contester, mais la spiritualité sans guide est à mon avis bien plus dangereuse dans le sens ou elle nous fait en general tomber dans ce que les ascetes chretiens de tous les ages(et non pas les haut dirigeants pervers) appellent l’illusion spirituelle... qui elle est engendrée et engendre à son tour la pire des plaies : l’orgueil spirituel... qui arrivé à terme engendre ,lui, la folie...

                    l’humilité est necessaire à toute experience spirituelle, et croire qu’on peut dejouer sans aide les pieges inevitables est un manque total d’humilité, une illusion sur les capacités humaines... un ascete disait que l’orgueilleux etait l’homme de la double ignorance, alors que l’humble etait l’homme de la double connaissance ; l’orgueilleux ignore la faiblesse humaine ainsi que la puissance de Dieu, l’humble connait sa faiblesse et connait la puissance de Dieu.

                    apres, concernant le caractere de Dieu et sa connaissance forcement partielle, c’est toujours dependant de la pureté du coeur de l’homme... un homme pervers verra , à tort, une perversité en Dieu, l’homme assoiffé de domination verra une soi-disante tyrannie divine... l’enfant verra lui, dans sa pureté à peu pres intacte , le vrai visage de Dieu... comme disait Jesus : « heureux les coeurs purs, car ils verront Dieu », « le royaume de Dieu est pour les enfants et ceux qui leur ressemble »...... ce message est tres dur à entendre pour quiconque n’a pas encore goûté sa propre misere... c’est dur à entendre pour celui qui s’illusionne encore sur lui-meme et cherche sa propre gloriole...

                    n’ayons pas trop confiance en nous, notre manque de simplicité et d’humilité nous conduira presque à coup sur sur le mauvais chemin... et une telle revolte contre la religion denote quand meme d’une attente excessive originelle... perso, je n’attends rien d’enorme de la religion et je prends donc paisiblement ce qu’elle offre de bon...

                    sur ce, bonne continuation smiley


                    • Pierre Régnier Pierre Régnier 29 avril 2013 14:52

                      "La spiritualité est première. C’est ce don de naissance qui différencie l’homme de l’animal. Grâce à la spiritualité il pourra réfléchir, raisonner, philosopher, prendre conscience de l’importance naturelle de l’esprit chez l’être humain, ressentir l’impérieux besoin de trouver un sens à sa vie.

                       

                       La spiritualité est une culture. La prise de conscience de cette faculté innée conduit les êtres humains à la développer, la cultiver, lui rechercher la meilleure, la plus pure application, ce qui les conduit à la transcendance, à l’idée de Dieu. Chaque individu pourra ainsi décider l’organisation de sa vie future et, avec d’autres, celle de la société où il vivra. Il pourra prendre conscience de la nécessité d’une morale individuelle et d’une morale de groupe. Il pourra, avec d’autres, décider de proclamer, de systématiser la priorité spirituelle dans le rassemblement chaleureux de ceux qui la conçoivent de la même manière, au sein d’une religion.

                       

                       On ne peut voir là que du positif, un processus par lequel l’anthrope et la société s’épanouissent. La spiritualité cultivée devient alors la culture de l’idée de Dieu, de la croyance en lui, du rapport, intime ou collectif, à lui.

                       

                        Parallèlement cependant, et avec une aussi grande valeur, la spiritualité pourra se cultiver et s’épanouir dans une philosophie rejetant l’idée de Dieu.

                       

                       La spiritualité, hélas, est aussi une déviance. L’anthrope ne se satisfait pas de certitudes et de fraternité dans la seule connivence. Il veut des valeurs universellement partagées, transformées en valeurs de tous au service d’un monde reconnu par tous comme le monde idéal. C’est pourquoi, bien souvent, l’homme spirituel -l’homme conscient de sa spiritualité- cherchera à imposer ses valeurs. La spiritualité pervertie va prendre alors de multiples formes, jusqu’à ce qu’il faut bien appeler la spiritualité criminelle : invention d’un devoir spirituel de contraindre, de tuer, de faire la guerre, de torturer…"

                       

                      extrait de Désacraliser la violence religieuse (dernière mise à jour en novembre 2008)



                      • Shade 29 avril 2013 19:15

                        Le Judaïsme vise au parachèvement d’un projet religieux par voie matérielleSoumission par la domination.

                        L’Islamisme vise au parachèvement d’un projet matériel par voie religieuse. Domination par la soumission.

                        Le Christianisme ...
                        Mais je laisse le soin à chacun d’interroger sa conscience.

                        La Beauté (Idéal) est l’expression de la Divinité, comprise comme traduction de l’Eternel versus le Temporel, de l’Absolu versus le Relatif. 
                        J’affirme l’existence du Transcendant pour l’avoir expérimenté par mon Âme. Et de même, j’affirme la beauté du christianisme dans son Essence, pour l’avoir reconnue dans mon Coeur

                        Pas dans les lettres sacrées d’un Livre. Voilà ma grandeur et ma force.
                        Celles que je Lui dois...

                        J’affirme l’Universalité de la beauté des choses du monde, pour l’avoir reconnue partout.
                        J’affirme l’Universalité de la laideur des choses du monde, pour l’avoir reconnue partout.

                        Voilà pourquoi, je sais qu’il ne saurait y avoir Vérité Unique, soit-elle révèlée ou pastant il est vrai que cette dernière est, par experience, Une en nature et Multiple en manifestation.

                        « Nathanaël, à présent, jette mon livre. Emancipe-t’en. (...) Nathanaël, jette mon livre ; ne t’y satisfais point. Ne crois pas que ta vérité puisse être trouvée par quelque autre (...) Jette mon livre ; dis-toi bien que ce n’est là qu’une des mille postures possible en face de la vie. Cherche la tienne. Ce qu’un autre aurait aussi bien fait que toi, ne le fais pas. Ce qu’un autre aurait aussi bien dit que toi, ne le dis pas, aussi bien écrit que toi, ne l’écris pas. Ne t’attache en toi qu’à ce que tu sens qui n’est nulle part ailleurs qu’en toi-même, et crée de toi, impatiemment ou patiemment, ah ! le plus irremplaçable des êtres. » 

                        J’affirme ma filiation d’avec celui qu’on appelle « Christ », fut-il bien celui qu’on dit de lui, ou pas, car j’ai reconnu Sa beauté.
                        Dans l’Eternité...
                         
                        - « Toi qui n’es qu’un homme, tu te fais Dieu »
                        - « J’ai dit : Vous êtes des dieux ! »



                      • Aldous Aldous 29 avril 2013 22:09

                        Le christianisme vise la défaite de la tyrannie mondiale de la bête et son remplacement par le règne du Christ Pantocrator.


                        Un programme de grande actualité. 

                        Notre père qui est aux cieux,
                        (...)
                        Que ton règne vienne...
                        (...)
                        Sur la Terre comme (c’est déjà le cas) aux cieux.



                      • philouie 29 avril 2013 22:23

                        Désacraliser la violence religieuse.

                        le monsieur n’a pas encore compris que les crimes commis par son église l’on été non pas contre le christ mais à cause du Christ.

                        Le christianisme , c’est idéaliser l’homme et diaboliser l’autre, avec des dégâts collatéraux tels que l’antisémitisme, l’islamophobie ou la chasse au sorcières.



                      • Antoine Diederick 29 avril 2013 22:37

                        Tant qu’à faire Philouie, tant de crimes commis au nom d’Allah , le Messager.


                      • philouie 29 avril 2013 22:47

                        Tant de crime commis au nom d’Allah

                        le jour où vous sortirez la poutre que vous avez dans l’oeil, vous pleurerez mille ans sur le christianisme.


                      • Antoine Diederick 29 avril 2013 22:57

                        humm Philouie, j’ai déjà été dans une Mosquée et je n’y ai pas vu, cette haine devant Allah, mais j’ai bien vu des hommes qui s’emparaient d’Allah pour la haine ( j’ai voyagé), pas plus que je n’ai vu de haine dans l’office orthodoxe auquel j’ai assisté jeune...(hein, Aldous, qui se laisse emporter contre le Vatican).


                      • njama njama 30 avril 2013 00:27

                        @ Aldous

                        Le christianisme vise la défaite de la tyrannie mondiale de la bête et son remplacement par le règne du Christ Pantocrator.

                        Ça peut être interprété de différentes manières. On l’attendrait comme on attend Godot (Beckett), il va tomber du Ciel régler nos différents, sa Parousie, ... et donc quel rôle aurait l’homme (pourtant créé libre de ses choix) dans tout cela ?.
                        Franchement je suis très sceptique là-dessus ...

                        Il y a une certaine passivité qui me gêne ... comme une déresponsabilisation, une fatalité inéluctable  ! un Ciel de plomb !

                        Viens et réside en nous
                        Et lave nous de toute souillure,

                        Le Notre Père, très belle prière, complétement d’accord Aldous, je partage  ! (ICI en araméen C très beau !!! ).

                        Le Notre Père a ses sources juives ...
                         (travesti - mal interprété, verset mal traduit (cf Jean Carmignac) ? - peut-être au travers des siècles sans intention malveillante)
                        Que ton règne vienne...
                        Que ta volonté soit faite

                        Encore une espèce de passivité ... 

                        Il existe des litiges sur la traduction. André Chouraqui traduit Matyah par « ton vouloir se fait » ce qui me paraît un peu mieux ...

                        Je préfère de loin l’expression [« comme Je l’ai livré à Mes Témoins » disent ces Christophanies« ici ] :
                        Pour que nous fassions Ta Volonté

                        Car ici c’est ainsi dans un mode »actif« ... grosso-modo, ça ne dépend que de nous, ou presque, ça responsabilise un peu . Et pas »Que Ta Volonté soit faite" Amen !


                      • jeremy v jeremy v 30 avril 2013 01:06

                        philouie :

                        Désacraliser la violence religieuse.

                        le monsieur n’a pas encore compris que les crimes commis par son église l’on été non pas contre le christ mais à cause du Christ.

                        Le christianisme , c’est idéaliser l’homme et diaboliser l’autre, avec des dégâts collatéraux tels que l’antisémitisme, l’islamophobie ou la chasse au sorcières.

                        là j’avoue que c’est dur de repondre parcequ’on se demande d’où proviennent de tels raisonnements.. « crimes commis à cause du Christ » O-o ... « le christiannisme c’est idealiser l’homme et diaboliser l’autre » O-o !!! pourquoi l’autre n’est pas un homme ? j’ai du mal à comprendre là...


                      • philouie 30 avril 2013 07:22

                        l’idéalisation de l’homme : se prendre pour le Dieu Bien supprème = refouler ses bas instincts = les projeter sur autrui = accuser autrui de ses propres crimes.

                        au christ s’oppose l’antéchrist.

                        au chrétien s’oppose le juif.

                        le juif : le refoulé du christianisme la part obscure chrétienne que le chrétien refuse de voir parce qu’en son miroir il se prend pour un saint alors qu’il n’est qu’un salaud.

                        le saint et le salaud : saint augustin ou torquémada.


                      • Aldous Aldous 30 avril 2013 21:56

                        @njama


                        Le notre père dans son sens premier en grec (pas très français mais très fidèle au texte)

                        Notre père, celui aux cieux,
                        Que soit sanctifié ton nom,
                        Que vienne ton règne,
                        Que naisse ton vouloir,
                        Comme il en est aux cieux, aussi sur la Terre.

                        Notre pain, le super-substentiel, donne nous aujourd’hui,
                        Remet vous de nos dettes comme nous remettons aussi celles de nos débiteurs
                        Et ne nous induit pas en tentation
                        Mais soustrait nous de (ce qui est) du malin.

                        Car c’est à toi que sont le règne, la force et la gloire, du Père, du Fils et du Saint Esprit, aujourd’hui et à l’avenir, pour les siècles des siècles, Amen.

                        Ainsi il n’est pas dit que Dieu fera sa volonté sur la terre mais que nous souhaitons voir se générer ce qu’il veux.

                        Au passage, le pain n’est pas quotidien, il est super-substantiel. Chose traduite en latin comme : pain essentiel à notre vie donc quotidien.

                        Personnellement je penche plus pour un pain eucharistique, de substance mystique, transcendé par le mystère de la cène et transmuté en corps christique. 

                        Enfin, les latins ont choisi de voir dans les dettes une métaphore des offenses.

                        Etant donné l’importance que la dette prend dans la survenue du gouvernement mondial, je pense qu’une explication bien plus terre à terre n’est pas à exclure.

                        Pour conclure, le regne du christ pantocrator est l’aboutissement du jugement. Ainsi notre libre arbitre n’est pas anihilé : nous pouvons choisir notre voie.

                        Mais il n’y a qu’une justice et notre choix nous mène ou non au royaume de Dieu.

                        Personne n’y sera contraint.

                      • njama njama 1er mai 2013 16:16

                        Merci pour les précisions Aldous

                        Et ne nous induit pas en tentation
                        Mais soustrait nous de (ce qui est) du malin.

                        C’est ici un point que Jean Carmignac conteste :

                        Des Ecritures au Pater
                         
                         Passant sur tous les avatars de ce texte au fil des années, conten­tons-nous de donner la traduction officielle actuelle de notre Église, rapprochée du texte latin (Vulga­te) : « Le Christ Jésus, lui qui était dans la condition de Dieu, n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ; mais au contraire ... » « …in Christo Jesu, qui cum in forma Dei esset, non rapinam arbitratus est esse se aequalem Deo, sed. ..  »

                         Ainsi cette traduction défectueu­se a été rectifiée. Mais il n’en a pas été de même pour le Pater. Limitons-nous à la sixième de­mande, « et ne nos inducas in ten­tationem », traduite actuellement par « et ne nous soumets pas à la tentation » (À propos du texte la­tin Jean Carmignac explique que ce n’est qu’un décalque d’une tour­nure latino-grecque ; et qu’il faut la comprendre à travers 1’original sémitique).

                         Ce contre quoi se rebelle l’abbé Carmignac c’est la chose suivan­te : le peuple de Dieu se voit pro­poser une formule différente de celle utilisée par des générations durant des siècles, toute insuffisante qu’elle était. Son attention est ainsi attirée sur celle-ci ; il est donc en droit de penser que cette formule est meilleure. Or cette for­mule est inadmissible, blasphéma­toire même ne craint pas d’écrire l’abbé Carmignac, suivant en cela certains anciens Pères : « Si Dieu exerce le moindre rôle positif dans la tentation, il ne peut plus être infiniment saint, puisqu’il contri­bue par la tentation à inciter au péché, et il ne peut plus être infini­ment bon, puisqu’il contribue à entraîner ses enfants de la terre vers le plus grand des malheurs ». Et, faisant appel à l’ « analogie de la foi », l’abbé Carmignac s’appuie sur la Bible, épître de saint Jacques (1, 13) : « Que nul ne dise, s’il est tenté, ‘c’est Dieu qui me tente’. »

                         Alors comment traduire ? L’abbé Carmignac se réfère à la place de la négation dans la phrase. Une des formes du verbe hébraïque (par simple addition ou modification d’une syllabe dans le mot) est le causatif. Par exemple : manger (forme simple) et faire manger (forme causative) c’est-à-dire nourrir. Ici, entrer et faire entrer. La négation avec un causatif : (ne pas) (faire entrer) peut se com­prendre suivant que l’on fait por­ter la négation sur le premier ou le second terme : (ne pas faire) (entrer) ou (faire) (ne pas entrer),

                         Ici il faut choisir le second ter­me de l’alternative et compren­dre « et fais que nous n’entrions pas dans la tentation », ou peut­-être mieux, « et garde-nous d’en­trer dans la tentation », formule qui a l’avantage de garder le mê­me nombre de pieds (12) que « et ne nous soumets pas à la tenta­tion », ce qui permettrait de l’in­sérer sans frais dans le Pater chanté en français : Nous avons proposé cette dernière formule aux évêques de France.

                         Ainsi, en cette vingtième année de la mort de l’abbé Carmignac, en cette quarantième année de l’apparition de cette traduction, (Pâques 1966-2006, symbolisme des 40 ans du désert) nous avons la sainte espérance que la traduc­tion actuelle sera redressée. C’est en tout cas l’objet de la supplique que l’Association des Amis de l’Abbé Jean Carmignac a adres­sée à la totalité des évêques de France en décembre 2005.

                        Association des Amis de l’Abbé Jean Car­mignac,
                        63, rue Joseph Bertrand, 78220 Viroflay.



                      • Antoine Diederick 29 avril 2013 22:43

                        a l’auteur, ok, demain, je vote animiste , vous m’avez convaincu....

                        Votre article reprend un débat auquel à l’école chrétienne, nous avons été invités....eh oui....

                        Je veux dire, que ce débat que vous initiez, tombe à plat, c’est comme si dans l’enseignement chrétien cet écueil avait été évacué...pas du tout, que du contraire...votre discours fonde en partie l’esperance de la foi...encore que cette espérance dépasse votre propos.

                        L’Homme est un « animal spirituel »....soit et encore....


                        • Antoine Diederick 29 avril 2013 22:46

                          bref, il y a du Dieu vengeur dans votre article....et donc vous n’y êtes pas.


                          • Pierre Régnier Pierre Régnier 29 avril 2013 23:12

                            Encore un effort Antoine.

                             

                            Le Dieu vengeur, invention du judaïsme, est aussi une confirmation du christianisme à sa naissance.

                             

                            Avant de la systématiser et de la dire valable jusqu’à la totale soumission du monde à Allah, Mohamed a appris dans ces deux religions la « nécessité » des crimes commis au nom de Dieu.

                             

                            L’épouvantable croyance peut toujours être rejetée du christianisme. Il est plus que temps qu’elle le soit :

                             

                            http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-nouveau-pape-devra-supprimer-la-130677 


                          • Antoine Diederick 29 avril 2013 22:50

                            soyez animiste et voyez l’écologie comme une nouvelle religion

                            soyez indigent, c’est que les chrétiens voient bien l’indigence pour se tourner vers Dieu....

                            Devenez des dieux, car le Père nous y invite....

                            Pour moi :

                            Voir les paraboles des talents et des perles aux pourceaux....


                            • jeremy v jeremy v 30 avril 2013 02:01

                              je suis vraiment attristé par tant de meconnaissance de ce qu’est vraiment le christiannisme...

                              pierre, je comprends votre message, j’ai lu vos articles, mais dire que le christiannisme a confirmé la notion du Dieu vengeur des sa naissance O-o et que mahomet a appris du christiannisme la necessité des crimes.... hormis quelques rares concepts de saint augustin (qui est qd meme arrivé bien apres la naissance du christiannisme) je ne vois vraiment pas... et encore, il parlait en son nom personnel.... et ni lui, ni meme aucun homme n’est LE christiannisme...

                               je ne vois aucune parole du Christ aller dans le sens de la violence faite à autrui ni dans le sens de « necessités de crimes »..... ni meme aucune parole du nouveau testament dailleurs.... à moins de faire ce que dit l’apotre pierre concernant le sort reservé par certains aux ecrits de paul "dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine« (2pierre3:16)

                              c’est l’Esprit du Christ qui compte...... pourquoi chercher à tout prix a l’eteindre  ? 2000 ans de betises faites en son nom ne doivent pas effacer cet Esprit intrinsequement pacifique...

                              et doit-on considerer toute personne agissant en opposition totale avec l’Esprit du Christ comme etant chretienne ? quand bien meme elle eut agit au Nom du Christ ?..... je laisse Jesus Lui-meme répondre :

                               »Matthieu 7.21. Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

                              22 Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ?

                              23 Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité."

                              difficile de faire plus clair...

                              si je vole des habits de policier, que j’entre au domicile d’une famille au nom de la loi et que je tue toute la famille, serait-ce raisonnable de dire que c’est de la faute de la loi s’ils ont été assassiné ??? c’est pourtant exactement ce que font la plupart des gens qui critiquent la foi chretienne... et là, j’avoue que je soupçonne autre chose qu’un manque d’intelligence...mais bien plutot une veritable volonté de nuire......................... j’en pleure...


                              • Aldous Aldous 30 avril 2013 22:18

                                La violence est antinomique au christianisme et l’a surtout contaminé avec la derive seculaire du pape, suite au deal de Sylvestre 1er avec Pepin le Bref, le pape devenant celui qui ouint les rois (retour a l’ancienne aliance) en echange de la protection des rois Francs et l’acquisition des etats pontificaux.


                                Ce fut aussi la première rupture avec Byzance et l’orthodoxie.

                                Ce péché originel a brouillé le message christique est a donné naissance à deux églises : la femme cachée dans le désert et la Grande prostituée qui fornique avec les rois. (apocalypse)

                                Les deux sont des églises (des femmes) mais l’une sera dévorée par la bête a cause de son impudicité (et on voit les scandales qui rongent le Vatican)





                              • gordon71 gordon71 30 avril 2013 09:02

                                bonjou


                                intéressante cette thèse, et cette question que je me suis longtemps posée

                                aujourd hui je pense que spiritualité et religion ne sont pas antinomiques 
                                pas plus que le mariagforcément exclut l amour ou que l école  interdit la connaissance 

                                toute institution humaine est imparfaite car elle ne end pas justice à la diversité des âmes et des sensibilités pou autant je ne vois pas comment une société peut vivre sans institutions sans quelques gles mêmes imparfaites et grossières.... 

                                • Pierre Régnier Pierre Régnier 30 avril 2013 09:06

                                  @ jeremy v

                                   

                                  Malgré les apparences nous sommes presque d’accord. L’apparente opposition vient de ma mauvaise expression dès lors que je tente de faire court.

                                   

                                  Quand je parle ici de la "naissance du christianisme" je veux surtout parler de la naissance de l’Eglise chrétienne formalisée par ses Pères (dont Augustin) et par les différents Conciles. Je la situe, en gros, à 15 siècles en arrière. Mais il me semble que c’est bien de la mort de Jésus à cette formalisation qu’a été élaborée l’acceptation - hélas toujours actuelle - de la croyance en un « Dieu vengeur » et, surtout, ordonnateur de prétendus « bons » massacres à une époque (celle de l’AT) où ils étaient prétendument « nécessaires et justifiés ».

                                   

                                  J’ai bien souvent dit combien m’avait paru éclairant, sur les erreurs commises à cette époque, le livre de Jean-marc Joubert « Foi juive et croyance chrétienne » (éd. Desclée de Brouwer 2001).

                                   

                                  Tout mon combat « religieux » depuis maintenant plus de vingt ans vise à faire prendre conscience aux chrétiens de l’urgente nécessité de comprendre que les conceptions criminogènes de Dieu n’étaient pas celles du prophète juif Jésus, qui a consacré toute sa vie - jusqu’à la sacrifier sous la torture plutôt que de se renier - à les combattre et à les remplacer par une doctrine d’amour universel et de pacification.

                                   

                                  Je suis donc très loin de "chercher à éteindre l’esprit du Christ". Il serait plus juste de dire que je cherche à le faire comprendre vraiment et à le faire adopter enfin sans ambiguïté. Ça ne peut se faire, selon moi, qu’en rejetant - et en rejetant seulement - la croyance criminogène dogmatisée par les Pères de l’Eglise, entretenue et justifiée par elle jusqu’à ce jour.

                                   

                                  Entretien et justification qui, je le maintiens, continuent d’alimenter indirectement la criminalité islamique jadis trouvée par Mohamed dans le judéo-christianisme qui le précédait, et considérablement aggravée par lui.

                                   

                                  Aussi je crois que notre véritable désaccord se limite à l’impérieuse nécessité, selon moi, de ce rejet d’une croyance néfaste au christianisme, et dont vous ne semblez pas même voir l’existence. 


                                  • gordon71 gordon71 30 avril 2013 09:15

                                    cette manière de pense me semble releve de ce que vous condamne justement la pensée binaire noi ou blanc vra faux 


                                    l homme est double :
                                     animal social, et une part d innéffable qui confine et touche au sacré 


                                    sauf à croire qu un enfant s élève tout seul, que l homme est naturellement bon, les institutions, qui tentent de gler et d organiser la vie collective   sont indispensables à toute vie sociale, même dans un monastère, vous avez des gles des horaires et des contraintes






                                    • gordon71 gordon71 30 avril 2013 09:30

                                      votre position me semble impliquer que l homme serait « essentiellement » sac ou divin et qu il pourrait mettre de côté son animalité ce que je ne crois pas et c est bien notre drame d humain, cette dualité de nature qu il nous faut accepter   et assume


                                    • gaijin gaijin 30 avril 2013 09:56

                                      gordon
                                      non l’homme n’est pas double
                                      d’un point de vue spirituel rien n’est « non divin » ni les animaux ni les arbres ni les pierres
                                      tout est animé de la même énergie fondamentale que l’on peut appeler dieu si l’on veut ou autre chose
                                      l’homme a un potentiel de conscience particulier il dispose d’une conscience reflexive qui l’a amené a croire qu’il est coupé du reste de monde. depuis peu de temps dans son histoire ( 12 mille ans c’est peu ) il joue a des jeux de pouvoir comme un adolescent qui se prend pour un adulte alors qu’il n’est pas indépendant .......

                                      mais ça ne signifie en aucun cas que les enfants s’élèvent seuls : d’une part même les oiseaux apprennent a chanter et d’autre part maitriser les particularités de notre conscience ne va pas sans mal ......


                                    • daniel paul 23 mai 2013 13:46

                                       

                                      L’ Origine.Ou le chainon mental manquant.

                                      « Demi-tour on a tout saccagé ! »

                                       

                                       

                                      L’ Origine, ou l‘ Énergie Étrange

                                      La souffrance dite psychologique, amène à envisager de faire souffrir comme une sorte de cure maléfique qui marche un tout petit peu , genre j’essaye d’oublier , uniquement au moment ou je fais mal , et de ce fait comme toute drogue, je me dois d’augmenter la dose.

                                      A chacun de voir à qui cela peut s’appliquer.

                                      Moments vécus :

                                      Après ce moment qui s’est produit il y a environ 40 ans , déjà raconté vers 2009 ici même, environ un an plus tard se reproduisit un phénomène diffèrent quand à la forme, mais identique quand à la présence de cette Énergie Étrange, intense, envahissante.
                                      Le matin était glauque , nous étions avec mon ami dans une ville glauque et l’humeur était glauque, comme le temps ainsi que les personnes qui attendaient le bus. La pluie était si dense que nous étions là, à l’ abris bus mais sans attendre aucun bus.
                                      Avant de le savoir cette Énergie Étrange , je ne vois pas d’autres mots pour la « dire », cette Énergie Étrange était là . Comme la première fois ce ne fut pas une surprise , cela semble si naturel , dans l’ordre des choses , comme le pire est souvent là des que l’humain est concerné , le pire qui massacre je veux dire car ça aussi ça semble ...« surnaturel ».
                                       En tout cas ça n’est pas dans l’ ordre de la religion science, celle qui allait explique à l’ Origine ce qu’elle est , ni des autres religions non plus. Les techniques et sciences ont leur champ limité d’application , « l’énergie étrange » ne rentre pas dans leurs carcans, carcan pris à la fois dans le sens de limite comme la vie de mon corps a une limite , mais aussi dans le sens de prison, comme prisonnier de … !
                                      L’ Énergie Étrange ne s’accommode pas du glauque, du mal être, de peurs, de quêtes impossible , de frustrations, ni même étrangement d’ opinions binaires oui ou non, j’aime ou je n’aime pas, cette binarité a un intérêt ailleurs , comme bleu ou blanc dans la cuisine ? Question existentielle redoutable en effet ! ….
                                      Il se passe ceci, cette énergie me fait regarder les choses en profondeur, et dans cette profondeur il y a « quelque chose » d’une intensité au delà de l’ordinaire ,au delà des formes perçues par l’œil, par l’intellect, la pensée , la mémoire. Voila pourquoi je parle d’Origine. Est ce l’Origine ultime ? ça évidemment je l’ignore !
                                      Quand l’ Énergie Étrange est là , les autres « sensations » de peurs, frustrations et tout le reste ne sont plus là…l’ Intelligence ne vit pas avec la mesquinerie, mais l’intelligence de l’ Énergie Étrange à sa propre vie, sa propre « raison » , sa propre démarche, apparemment elle n’obéit à rien que je perçoive et surtout pas à ce « moi » mesquin et va t’en guerre, surtout pas, ils ne peuvent vivre ensemble, quand le mesquin est là, l’ Énergie Étrange n’est pas.
                                      Enfin si il doit être là ,car l’analyse est partie intégrante du fait de la vie et de la survie physique qui est de sa compétence bien sur , mais elle ne fait plus le dictateur qui sait tout sur tout, qui a toujours raison , et qui veut s’imposer à toute la planète y compris au prix de l’horreur ultime sans cesse renouvelée…la vie du « moi mesquin « est souffrance , joie de réussir un but mais de suite suivit par la peur de perdre et la frustration de recommencer.
                                      Même derrière le rire de l’adulte il y a une souffrance perceptible et ceci est souvent, voir tout le temps, nié , par peur de souffrir encore plus, par peur de perdre définitivement les pédales car je sens bien que de cette vie , je n’en veux plus TELLE QU’ELLE EST ,bref finalement par peur d’avoir.....peur !
                                      Alors je veux bien vivre une vie, mais surtout pas celle imposée par Bricolais Shako ou même Pharaon .( la correction genre automatique m’a donné ce résultat étrange quand j’ai écris le nom d’un certain président , c’est très drôle je trouve, alors je le laisse ainsi)
                                       
                                       
                                       Je sens monter comme une allergie , salvatrice ? ; allergie à la laideur du monde tel qu’il est mais aussi et surtout allergie à ce que ma vie est, monde collectif bâti ensemble, et cette vision me fait peur, me fait peur qui en réalité veut dire que j’essaye de la réfuter, mais ceci ne marche jamais bien sur, la pensée analytique est effective uniquement pour aller ici ou là ; ou pour physiquement faire ceci ou cela..La peur est la fuite de ce qui est perçu et ce qui est perçu est que pour changer radicalement ça va impliquer de ne plus chercher la sécurité absolu de mon futur immortel, parce que ça n’existe simplement pas, la fin promise est toujours une possibilité à chaque tournant car la quête de sécurité est ce qui paradoxalement amène l’insécurité , la sécurité absolue que nous cherchons n’existe pas, la planification relative éventuelle d’un futur pratique ensemble oui .

                                      C’est une première « réaction » allergique qui petit à petit va s’ amplifier et venir m’ obliger à avoir à saisir la douleur de vivre. La pensée peut elle se voir pour ce qu’elle est ? Pour moi en laissant ma propre douleur crée par cette pensée pervertie , il est possible que ce qui ne va pas se découvre tout seul. Ceci est un fait que je connais, pas une supposition.

                                      Ceci, cette sorte de couleur glauque, triste, usante, n’est pas quand l’ Énergie Étrange est là ; les deux ne peuvent apparemment pas cohabiter disent les faits, l’expérience. Cette Énergie n’est pas la mienne, je ne la possède pas ,elle « est ». Elle pénètre et alors d’autres ressentent bien quelque chose autour de moi aussi. Mon ami me demande si il peut rester avec moi , bien sur j’acquiesce , et nous partons au hasard dans la ville qui n’est plus glauque mais comme illuminé malgré le mauvais temps,malgré la lourdeur habituelle, malgré la résignation à une vie d’engrenage d’une machine qui écrase.
                                       Nous, mon ami et moi, sommes dans une dimension inhabituelle , une dimension que les enfants rencontrés au hasard sentent aussi, car ils viennent vers nous avec d’énormes sourires, mais les parents effrayés par ce moment Étrange, ont vite fait de calmer l’ardeur de leurs petits , ce que l’ Énergie Étrange accepte, elle ne s’impose pas est ce que je constate .

                                      La contemplation de l’intensité d’un verre va durer un bon moment...car tout est terriblement intense , il n ’ y a plus de valeur comparative. C’est une autre dimension, ceci est très clair.

                                      Ce fut une journée entière avec ce que j’appelle aussi L ‘Origine , c’est au delà de la pensée analytique ou de l’intellect donc de la violence ,donc de la guerre et de toutes les saloperies de nous autres humains.
                                       Je sais qu’on ne la trouve pas, car ELLE me l’a dit, c’est ELLE qui nous trouve mais de cela je ne sais rien d’autre que le fait qu’elle est.
                                      Une partie de cette journée n’est pas rentrée dans la mémoire , je le sais car entre la journée entière et ce que la mémoire en a gardée il y a clairement une partie importante qui manque . Mais le dernier instant est toujours là avec moi, car cette pensée est venue : ce serait bien si ça continue !
                                      Au même moment ELLE n’était plus mais je n’en fût point perturbé ni même marri , ce qui pour le cerveau normal est tout à fait « anormal », le cerveau normal serait totalement frustré ayant passé une journée entière dans ce qui est derrière ou plutôt au delà la matière qui est une paix totale et d’une énergie incroyable, si c’était lui même qui avait vécu cela il ne pourrait qu’être détruit que ça soit parti, ou il n’en est rien même aujourd’hui...la réponse à cela vint toute seule, seule l’autre partie du cerveau a « vécu » le présent de ce moment , autre partie du cerveau qui chez l’humain est maintenant endormie depuis quelques siècles , surtout dans l’esprit dit occidental mais pas seulement et qui hélas gangrène tout le monde , sauf nombreuses mais insuffisantes exceptions.

                                      La question du sens de la vie ne se pose pas du tout à cet instant car il est là, et le moment vécu me dit que tout est possible, pas comme nous humains l’entendons bien sur, tout est possible ça veut dire tout EST déjà. D’ailleurs ce qui se passe contient cela que tout est possible , mais j’insiste pas dans le domaine matériel, domaine matériel qui pour moi est anecdotique ,mais là aussi nous ne sommes pas obligés de faire laid, une certaine forme d’art , un certains sens relatif du beau,du simple peut être facilement mis en œuvre aussi. Mais comme nous avons perdu le sens nous tournons le relatif en absolu donc en combat donc en guerre genre : tu vas trouver ça bien ou je te tue !!
                                      Je me pose la question du sens quand je souffre, or nous souffrons tous, à plus ou moins haute dose , ce qui pour moi aujourd’hui,dans ma vie je veux dire est un syndrome d’erreur et aussi un catalyseur.
                                      Mais certains vont résister à l’inimaginable pire , s ‘y adapter. Là se trouvent ceux qui dirigent , essayent d’écraser mais pas seulement dans les autres sphères, chez les « petits » aussi. Le mal être personnel engendre le mal fait aux autres.

                                      Bien sur derrière un tel moment on pourrait avoir la tentation de mettre le mot Dieu des religions organisées, et bien non, un tel moment ne dit pas cela ,il ne dit rien, il se vit . La mise en mot comme ici intervient pour communiquer quelque chose et demeure très éloigné de ce qui n’est pas racontable ,surtout par écrit,dans une conversation en « live » quelque chose se propage encore.
                                      Il est maintenant clair pour moi que le cerveau , enfin surtout une partie endormie voir maintenant presque détruite, fut le récepteur de cette Énergie Étrange, pacifique , intense, très intense même, qui amplifie tous les sens à un point très très inhabituel qui pourrait donner l’impression de « rentrer » dans la matière et d’en « savourer » la beauté, enfin pas tout à fait non plus, ça ressemble plus à être partie du Tout ! Et si les Indiens avaient eux dans leur culture , une partie du sens du fait de vivre. Pour moi derrière leurs mots je dis : oui tout à fait.
                                      La plénitude de la vie n’incite pas à laisser de choses grandioses derrière.
                                      Mais dans cet état, il n’ y a pas de comparaison, tout est équitable donc il n’y a plus de valeur comparative , mais il y a le tout, le fameux Grand tout des Indiens .La guerre est finie, la guerre est l’origine c’est moi contre moi, bien que j’utilise les autres, et ceci sera l’objet éventuel d’un autre article, mais je vois que nous ne sommes même pas égoïste, nous sommes juste en fuite permanente de quelque chose que nous ne saisissons pas, il faut dire que l’on n’essaye pas du tout. Âpres tout être égoïste c’est moi qui m’occupe de moi, ça n’implique pas les autres. Coloniser les autres c’est une perversion de l’esprit qui souffre et essaye de fuir sans rien comprendre, tel un cheval qui a peur , il casse tout sur son passage.L’élite,riche ou pauvre car c’est d’abord un état d’esprit, est un humain dans une souffrance terrible, ce qui n’excuse rien mais est un début de prise de conscience pour changer radicalement.

                                       Pour vivre il faut survivre , c’est le rôle de la pensée analytique de laquelle nous sommes prisonniers. En l’absence de l’Énergie Étrange , même si elle n’était là que de temps en temps, le sens n’est plus,notre vie est seulement mécanique et aléatoire( et aller à Thouars c’est pas facile) c’est notre énorme faute que de n’être plus qu’une machine binaire aléatoire apeurée qui cherche désespérément un sens quelconque pour expliquer sa misère et qui est un genre de : demain je vais tout sécuriser, je refuse de mourir, je veux tout ,bosses pour moi tu seras heureux…
                                      En créant une quête de l’impossible on en devient fou de douleur, ce qui nous conduit au pire..
                                      Bien sur il y a une échelle entre le très sympa et le très fasciste .
                                      Ainsi le cerveau normal habituel a ses variantes , comme les humains ont de divers talents, l’ensemble fait le particulier et le voleur dit ce n’est pas vrai tu mens.

                                      VIVRE ÉTAIT LE MIRACLE ? IL N’ Y A RIEN A ACCOMPLIR.

                                      La journée entière se passa avec cette présence, qui je le redis semble comme allant de soi , il n’y a aucune surprise quand elle arrive. La partie du cerveau qui la reçoit le sait elle que l’Énergie Étrange est ? Je pense que oui !
                                      Je ne cherche pas à décrire plus car ce n’est pas possible, le mot n’a plus sa place .L’ Origine créa le mot.
                                      Un bon livre de cuisine n’a ,hélas, jamais solutionné la faim dans le monde comme aujourd’hui le mot paix indique le guerrier.

                                      Oui et alors ?
                                      Alors rien , je disais juste.

                                      Qu’il n’y ai pas de frustration est un des éléments parmi d’autre qui me font dire maintenant que le cerveau en entier pour une fois s’est mis à fonctionner pour certaines raisons.
                                      Quarante ans après , en explorant les moments de souffrance intense sans les fuir ni y toucher, vaincu par elle mais sans fuite aucune , il me semble bien que par là , une partie de l’autre cerveau se remette à fonctionner petit à petit. Des moments étranges semblent pouvoir être apte à utiliser comme bon leurs semble ce cerveau endormi qui cache des noirs problèmes non résolus et hélas pour nous terriblement actif . A ce point actif que dans mon cas désespéré , cet inconscient , inconscient seulement pour la pensée normale donc pas en absolu, me semble être ce qui dirige ma vie ,sans que je le sache.
                                      Maintenant je commence à le savoir et cet inconscient est en train de passer dans le champs du conscient…..mais là ce sera l’objet d’un autre article éventuellement.
                                      Je ne suis pas du tout persuadé que l’époque soit propice à ce genre de sujet, …ni même que ça ait un intérêt d’en parler par écrit, parce que l’écrit est un art très difficile sur ce genre de sujet .
                                      disons alors que c’est un témoignage.
                                      Le cerveau baigne dans L’Origine.....................

                                      Ceci est plus courant qu’on pourrait le croire. J’ai cette étrange « savoir » que il y a longtemps des humains ont baigné dans « cela »....Nous régressons en fait, plus on se spécialise analytiquement moins le sens est là.

                                      Aujourd’hui vivre essaye de se limiter à  : exploite ou soit donc exploité !
                                      Encore un choix binaire..le piège ! Au mieux l’ennui total ,pour le pire voyez vous même.

                                      Ceci est promis à l’implosion, tôt ou tard....

                                      L’homme se trouve petit, alors il monte sur un tabouret ! (Hé ! pitre 127 de Saint Coluche)

                                       


                                      • Crab2 28 juillet 2013 12:18

                                        Le venin


                                        Voilà, l’avenir, que voudrait nous réserver ce gentil, très gentil ’’ pape des pauvres ’’


                                        Suite :

                                        http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2013/07/28/le-venin-5130683.html


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Erik Gruchet


Voir ses articles






Les thématiques de l'article


Palmarès