C’est marrant comment vous simplifiez à l’extrème la notion de liberté...
Votre article me parait quand meme extrémement simpliste...
Justement, la liberté, puisqu’on en parle, c’est aussi celle de manifester son opposition, quelqu’elle soit pourvu qu’elle n’incite pas à la haine aveugle...
Pour bien comprendre la liberté, il faut entendre qu’elle ne peut se dispenser des lois. Pour être bien comprise par les citoyens, elle doit necessaire être restreinte pour être applicable en société.
N’étant pas spécialement religieux, je vais néanmoins vous compter à ma sauce un passage de la bible qui n’est pas négligable, du point de vue de son apport à l’humanité. Même si l’on y croit pas, on peut néanmoins dater les écrits. L’ancien testament, le plus ancien dont on trouve des traces, est une traduction grecque qui date d’au moins 2500 ans. Donc, sans necessairement y croire, on peut au moins « tirer une morale » de l’histoire telle qu’elle nous est compter.
Ca se passe en Egypte, y a un peuple les Hébreux, qui vit sous l’esclavage depuis 400 ou 500 ans. Un jour un homme (Moise), qui aurait été guidé par un pouvoir divin (je dis bien qui aurait été, car le fait de croire en ces prouesses n’est pas le but), parvient à liberer son peuple et décide de traverser le desert pour s’installer au pied du montagne. La le mec laisse son peuple à lui même et retourne dans une quete de spiritualité. Pendant ce temps, le peuple qui vient juste d’être libéré, et qui est laissé sans chef, s’éclate. C’est la fêt aux péchés, aux orgies et à tous les abus... Le mec (Moise) se repointe et constate la déchéance des gens de son peuple. Il en ressort une moralité, les dix commendements, qui sont également appelées les tables de la loi, celle qui di qu’il « n’y a pas de liberté sans loi » et qu’un peuple ne peut comprendre la liberté sans loi, et la société ne peut se dispenser de cette regle.
Rousseau l’explique bien dans « Du Contrat Social », ou il esplique que pour vivre en société, l’homme doit obligatoirement s’affranchir d’une partie de ces libertés pour pouvoir en jouir au maximum....
Donc déjà on voit que les société telle que nous les concevons ne peuvent se dispenser de loi (donc d’interdit) si nous voulons vivre convenablement tous ensemble. L’interdiction n’est donc pas forcément une notion contradictoire de la liberté....
Ensuite, pour ce qui est du cas dont vous parlez, la Manif pour tous. Depuis que l’état est devenu athé, c’est a dire depuis que la morale religieuse n’a plus court dans les décision législative, les citoyens doivent convenir ensemble de ce que serait la « morale » cotoyenne civique, ou appelez la comme vous le voulez. Bref une morale des hommes, faites par les hommes et pour les hommes. Or ce qui rapproche les gens, ce qui les met tous d’accord même quand ils sont catégoriquement opposés, ben c’est bete à dire mais c’est le pognon. Dans nos société ou les débats sont de moins en moins contructifs, une « négociation » (avec ce que cela sous entend) a plus de chance d’aboutir qu’un compromis. Et de la même manière, les communautés « aisées » ont plus de poids pour faire valoir leur droits, « leurs libertés » comme vous sembler les qualifier, que ceux qui n’ont aucun poid financier. Ainsi, le « gay » peuvent revendiquer un mariage entre eux, au nom de la liberté d’aimer, mais les musulmans peuvent toujours se brosser pour obtenir un mariage pour plusieurs (polygamie), quand bien même tout le monde serait consentant.
Bref, tout n’est pas que liberté et interdire. Le tout est de trouver, ou de construire, de bonnes loies pour que le peuple puisse vivre convenablement en société. Par conséquent un loie qui interdit le port de la burqa, est une loi de vivre ensemble. Néanmoins, ca ne veut pas dire que ceux qui sont contre cette loie sont « pour » le port de la burqa. Cela veut simplement dire qu’ils peuvent aussi estimer que l’on peut trouver d’autre solutions de vivre ensemble sans necessairement interdire brutalement. De la même manière, la loi pour le mariage gay et l’adoption d’enfants par ces dernier est une ouverture vers une nouvelle conception du couple, de l’engagement et de la parentalité dans nos société. Etre contre cette loie, ne veut pas dire que les manifestants sont pour l’interdiction et les brimades outrancieres envers les homosexuels. Cela veut simplement dire aussi que la loi que nous proposons (imposons ?) au peuple ne correspond pas à la société qu’ils souhaitent. Après il existe toujours des brutes qui ont des positions extrèmes, et c’est surtout cela que nous avons entendus. Toutefois, ce qui me parait avoir suscité autant de réactions me parait résider beaucoup dans la mise en forme de cette loie. C’est a dire la décision unilatérale de faire appliquer cette loie sans en referer au peuple.
Pour ma part la liberté ce n’est pas d’autoriser le mariage pour tous. Par contre, le fait d’avoir soumis cette loie au peuple plutot que de la décider entre élus, aurait été une liberté donnée au peuple de France de faire ses propres choix.
Cordialement
01/05 02:17 - epicure
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30/04 12:06 - Bloom Ulrich
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30/04 11:09 - Alinea
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30/04 10:41 - King Al Batar
C’est marrant comment vous simplifiez à l’extrème la notion de liberté... Votre (...)
30/04 10:20 - soi même
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