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Commentaire de Ponpon

sur Le danger du masculinisme


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Ponpon Ponpon 30 avril 2013 13:54

Bonjour Fleur Furieuse,

Dans un premier temps je souhaiterais vous remercier car votre lien m’a permis de rebondir sur des sites (malheureusement officieux) de personnes étiquetés comme masculinistes que je ne connaissais pas, et ainsi d’y voir plus clair.

Pour ce qui est des citations et affiches que vous avez puisé sur les réseaux sociaux, je trouve en effet qu’elles sont grossières et idiotes, mais sans plus.

 Pour l’affiche « Rançons alimentaires » à part le coté racoleur, rien de bien choquant, pour celle « Je suis une mer(d)e » c’est extrêmement racoleur et grossier, mais on sait cependant que les divorces d’argent sont nombreux et que les garderie comptent beaucoup d’enfants dont les parents ne travaillent pas. Quant à la troisième, qui est surement la raison des hurlements de « Incitation à la violence envers les femmes ! » des groupements féministes, elle ne me choque pas tant que ça. Certes c’est maladroit idiot et racoleur (toutes les associations rivalisent dans ces domaines), mais ce que les détracteur oublie de mentionner c’est qu’il est ici fait référence aux personnes qui battent leurs enfants ! L’affiche attire l’attention sur le fait que ça n’est pas une exclusivité du père et propose une punition. Je ne suis pas d’accord avec le fait de suggérer ce genre de châtiment, toutefois, si j’étais témoin d’une scène de violence sur enfant, c’est celui que j’appliquerai, sans distinction de sexe.

Pour revenir sur le travail, je pense avoir déjà démontré où pouvait se situer l’écart de salaire entre hommes et femmes. Mais pour ce qui est des « PDGette » et autres places à hautes responsabilités c’est encore votre article qui apporte la meilleure réponse : « Lors d’un conflit sur la garde des enfants, les “mères arrivent à prouver qu’elles ont arrêté de travailler. Ou bien qu’elles ont ralenti, changé de rythme. Ce qui fait que le juge aura tendance à donner la garde plus souvent à la mère”, explique Delphine Msika, avocate au barreau de Valence (source : Slate). Elle ajoute que les pères demandent beaucoup moins souvent la garde des enfants que les mères : ‘il va falloir sortir plus tôt, aménager ses horaires, c’est beaucoup plus compliqué pour un homme que pour une femme”... Disons surtout que les hommes rechignent à mettre un frein à leur carrière pour s’occuper de leurs enfants, avant comme après un divorce. »

On ne peut pas tout avoir !

J’aime beaucoup la phrase : il va falloir sortir plus tôt, aménager ses horaires, c’est beaucoup plus compliqué pour un homme que pour une femme”...

C’est plus compliqué pour un homme d’avoir quelques passes droits de la part de son entreprise ? Pourtant tout homme aimerait quitter son travail plus tôt, vous admettez donc que les aménagements d’horaires sont défavorables aux hommes.

Deuxièmement, les entreprises ne valorisent pas les femmes (ni les hommes) sur leurs physique (c’est interdit par la loi), ni même par rapport à leur intelligence (c’est subjectif) mais simplement sur leur travail. Par contre, imposer une (fausse) parité est une violation de la liberté d’entreprendre, une de plus. 

Pour ce qui est des codes vestimentaires, si vous perdez trop de temps à vous préparer le matin, je vous suggère de mettre un tailleur pantalon et de ne pas vous maquiller, personne ne vous demande de le faire. Le naturel est souvent mieux que l’ostentatoire et donne une image de sérieux qui force le respect.

De plus, ne croyez surtout pas que ces codes de beauté auxquels quelques-unes se référent et dont elles disent qu’ils sont une dictature vienne des hommes. C’est le fruit des magazines féminins  qui cherchent à mettre les femmes en rivalité pour vendre leur camelote. Les seins refaits, les lèvres collagénisées, le botox, le minishort, le maquillage à la truelle… ça ne plait qu’aux pervers, les hommes trouvent ça vulgaire.

Ce que vous décrivez au sein de l’ONG ou avec vos collègues est le fruit de mentalités stupides qui sont bien heureusement minoritaires. Pour le salon du livre, vous assimiler à une prostituée est un délit cocasse qui mériterait peut-être de figurer dans un deuxième tome de votre recueil.

Je vais pour l’instant me contenter de commander le premier, qui m’a l’air délectable.

Pour l’exemple des entrées gratuites en boite de nuit nos propos se rejoignent. Ce que je dénonce c’est la différence affichée entre les sexes de la part des entreprises. Tant que ces différences subsisteront il n’y aura pas égalité et vous le concevez.

Alors ne dite pas que c’est de la mesquinerie à moins que vous préféreriez être un « produit » plutôt que de vous acquitter de 25€. Si tel était le cas je ne comprendrais pas votre intervention sur le site.

Enfin, je sais que vous avez été contrainte de plonger dans les bas-fonds de l’humanité pour trouver de la matière pour votre livre, mais ne voyez pas le mal partout. Dire que tous les hommes sont violent ou pervers c’est comme dire que toutes les femmes sont des putes ou font des mariages d’intérêt. 

C’est une intolérance qui peut amener à d’autres généralités nauséabondes.


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