Par Le péripate
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30 avril 18:56
Moi aussi j’irai manifester contre l’ANI. Je manifesterai en allant
travailler ce jour-là, et à pied, le service public ne rendant pas
service au public ce jour là dans ma bonne ville de Bordeaux.
J’irai manifester donc en travaillant. Je
manifesterai contre les dizaines de pages ajoutés aux 4000 déjà
existantes d’un Code du travail obèse et absurde. Je manifesterai contre
la sur-protection des uns qui fait la sur exclusion des autres. Je
manifesterai pour que le licenciement économique soit défini par cette
phrase : est licenciement économique tout ce qui n’est pas licenciement
pour raisons personnelles. Je manifesterai pour qu’il y ai un contrat de
travail unique et égal pour tous, sans privilèges. Je manifesterai pour
que le licencié ai accès à une véritable formation.
Je me
doute bien que je vais être un peu seul... pour le moment. Mais ce n’est
pas grave. Quand on sera allé jusqu’au bout de la servitude
le péripate sera toujours là, pour inciter à s’y enfoncer un peu plus ; idéologiquement, comme un endoctriné obéissant à la toute-puissance de la pensée de ses maîtres ; en déni de la réalité, comme un soumis à la pensée magique, qui le rend complice du mal qui l’opprime lui-même : un imbécile inutile et nuisible à la communauté, au bien public. Comme tout pseudo défenseur d’une liberté qu’il n’accorde qu’à ceux qui en ont les moyens, en opprimant les autres, en les emmenant, effectivement, « jusqu’au bout de la servitude ».
La liberté d’écraser ceux qui produisent les richesses, qui signe donc la fin de la sienne.
Trop con pour s’en apercevoir.
Con comme un idéologue moisi dans ses vieilles certitudes, qui ont prouvé partout leur extrême nuisance.
Con et salaud, comme un collabo.