Je viens de lire, en plus de cet article, votre précédent article sur Egalia que vous avez mis en lien, et je crois que ce qu’ils font dans cette école expérimentale est une erreur dans la mesure où ils poussent leurs théories à l’extrême. Suppression du « il », ou « elle » pour le remplacer par le mot unique « ami », ça sent la société totalitaire à plein nez.
Votre phrase (et en général le paragraphe où elle se trouve) résume à elle seule cette erreur : « Egalia est le produit d’un échec intellectuel : incapable de promouvoir l’égalité dans l’altérité, il efface l’altérité ». C’est exactement ça.
Car, lorsqu’ils disent : « Ici, les clichés voulant que les filles soient jolies, gentilles et bien élevées, et que les garçons soient extravertis et forts sont balayés » : oui pourquoi pas en effet, car il n’y a pas de raison que l’on cantonne les filles dans ce rôle si ce n’est pas leur personnalité (toutes les filles ne sont pas identiques) mais le mot « balayer » me gêne. Ils ne laissent plus le choix. Vouloir absolument que les filles aiment le rose et jouent à la princesse, ne pensent, une fois ado, qu’à la mode et au maquillage, c’est peut être totalitaire, en effet, mais leur attitude est tout autant totalitaire, dans l’autre sens.
Car ils y a des filles qui ont envie d’être « caricaturalement » filles, c’est à dire telles qu’on se représente traditionnellement les filles. Je ne crois pas que cela proviennent forcément d’un lavage de cerveau, il y a des filles qui ont envie d’être comme ça, et c’est leur CHOIX.
Alors quand cette personne ajoute : « [...] sont balayés : Egalia offre aux enfants une »occasion fantastique d’être qui ils veulent« là je ne suis plus d’accord du tout. On ne leur offre justement PAS cette possibilité d’être ce qu’ils / elles -oh pardon ! ce que |neutre| veut, car on les force à refuser l’idée même d’altérité. En changeant jusqu’au vocabulaire (pratique typique dans les sociétés totalitaires...) on leur fait vraiment subir une sorte de lavage de cerveau.
De plus, lorsqu’ils disent : »L’école entend tout particulièrement mettre l’accent sur la promotion d’un environnement tolérant envers les homosexuels, les bisexuels et les personnes transgenres« , le seul fait qu’ils parlent de »tolérance« montre bien qu’au plus profond d’eux mêmes, ils pensent que les homos/bis/trans sont des gens présentant une différence (tiens, ça existe donc, le fait d’être différent ? Pourtant ils refusent de le reconnaître), et que cette différence est gênante (mais on se doit de montrer de la »tolérance« , n’est-ce pas).
Déjà, je ne vois pas comment une école maternelle, accueillant donc des petits de 1 à 6 ans, peut prétendre promouvoir un environnement »tolérant envers les homos" etc. Les enfants savent-ils déjà, à 5 ans et demi, s’ils sont homos, bis ou hétéro ? Il y a là quelque chose qui m’échappe.
Quant à la censure sur les histoires qu’ont le droit ou non de lire les gamins, encore une fois, tout est dit.
Il faut éduquer les enfants dans le respect des différences, car ces différences existent. Il n’est pas question de vouloir ELIMINER les différences.
Cette école aurait pu être quelque chose de vraiment novateur et intéressant, mais ils ne se rendent pas compte qu’ils sont complètement à côté de la plaque. Pour une raison bien simple : ils sont extrémistes. Pardon ! |Amis| sont extrémistes.
04/05 08:50 - Folacha
« pas question de vouloir éliminer les différences » Dans des formations destinées au (...)
03/05 16:02 - popov
@philouie Les orientaux font pipi assis. Heu, quels orientaux ?
03/05 15:43 - popov
Ah c’était le bon temps hein. Dans mon village, les fermières faisaient déjà pipi debout. (...)
03/05 12:58 - COLLIN
Et les Indiens mangent avec la main droite et se torchent le cul de la main gauche.... ;-) (...)
03/05 12:55 - COLLIN
Et pourquoi ne pas imposer aux filles de faire pipi debout ? une de mes anciennes compagne (...)
03/05 10:30 - philouie
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