Les enfants doivent-ils faire pipi ensemble ?
L’école maternelle d'Egalia en Suède théorise donc l’indifférenciation des genres en supprimant toute référence sexuée pour les mômes de 1 à 6 ans. J’en faisais rappel dans un récent billet. Une chose me turlupine depuis : les enfants font-ils pipi dans des toilettes communes, éventuellement ensemble ? Ont-ils le droit d’aller voir par où ça coule quand il s’agit du sexe opposé ?
Car la curiosité naturelle des enfants passe aussi par là : pourquoi une fille n’a pas de zizi, pourquoi un garçon en a un ? Pourquoi sont-ils différents ? Et pourquoi l’urine ne sort-elle pas du même endroit ?
Les enfants passent plusieurs heures en maternelle. Il n’ont rapidement plus de couches. Ils vont avoir besoin d’aller aux toilettes. Doivent-il y aller séparément ? Dans la logique de l’indifférenciation des genres, la seule séparation doit être chronologique : ils font pipi quand ils ont besoin et n’ont pas besoin en même temps. Et s’ils ont besoin en même temps, ils ne vont pas forcément au même endroit. On peut supposer qu’ils ne voient pas leur différence.
Mais... il peut arriver qu’un enfant se salisse et doivent être déshabillé. Ou qu’il se déshabille lui-même, comme cela arrive. Ou qu’il aille voir dans les toilettes où un autre enfant du sexe opposé urine. De plus les éducatrices doivent certainement imposer le pipi assis pour les garçons - ne l’oublions pas : Egalia est en Suède, pays où les hommes sont domestiqué par les harpies et où on discute d'une loi visant à interdire aux homme la position debout aux toilettes. Il semble difficile d’empêcher les enfants de voir leurs différences pendant des années. L’évitement n’est pas possible indéfiniment.
Que se passe-t-il donc quand une petite fille voit un petit garçon ou vice-versa ? Ils posent des questions ? Leur répond-on ? Si oui, que leur répond-on ? Qu’à part faire pipi cela sert aussi à faire des bébés ? A partir de là, quelle que soit l’explication et la représentation que les enfants peuvent s’en faire, ils savent qu’il y a une différence entre les garçons et les filles. Il y a deux configurations morphologiques : un espace creux destiné à recevoir, et un espace plein destiné à pénétrer.
C’est comme ça. Et inévitablement la différence morphologique des sexes va induire une différence d’attitude dans l’approche des filles et des garçons. Le garçon doit aller dedans, franchir un obstacle ; la fille est le trésor convoité. Ajoutons que le garçon est éduqué à ne pas forcer la fille, et la fille est éduquée à dire non au garçon. C’est ainsi depuis la nuit des temps.
Comment fera-t-on pour éviter d’aborder la différence sexuée ? Différence dont les spécificités morphologiques impliquent des comportements différents d’un genre à l’autre, et des conséquences très différentes pour la fille devenue grande : grossesse en particulier ? Découpler le genre du sexe est non seulement déraisonnable mais peu réaliste. Imposer une nouvelle croyance selon laquelle les différences sexuées n’impliqueraient aucune différence de comportement, c’est un évitement psychologique, presque un déni. Un évitement probablement néfaste à la construction des relations hommes-femmes. Evidemment ce sont surtout les lesbiennes féministes qui imposent la théorie du genre, qui veulent formater la société à leur convenance, et qui travaillent à casser le masculin. Pas étonnant qu’elles croient à leur théorie : comment pourraient-elles réaliser ce qu’est un homme ? Dans leur tête l’homme n’existe que comme prédateur. Ou pas du tout.
Petits garçons d’Egalia et du monde entier, faites pipi debout, demandez-vous ce qu’il y a sous les jupes des filles, posez les question qui dérangent. Vous n’êtes pas des animaux de laboratoire destinés à tester une théorie. Ne vous laissez pas faire par les matrones. Elles ne connaissent rien aux hommes.
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