Passons les difficultés auxquelles sont confrontées les enseignants comme devoir surveiller visuellement et auditivement 30 gamins et une demi douzaine d’autres informations que nous recevons en permanence (chamillages, gommes lancées, boulette, élèves retournés, prise de paroles anarchiques, demande réïtéré de travailler moins, la quantité de travail et les résultats sont négociés à la baisse sytématiquement........ tout en réfléchissant au cours qui doit avancer. Il faut bien préciser qu’aucune sanction n’est toléré ni par la hierarchie ni par la majorité des parents.
Lorsque les enseignants sont réunis le message est claire « tout les élèves doivent passer en seconde générale, le reste ne doit être que l’exception ».L élèves le savent pourquoi feraient ils des efforts. Dès lors il faut faire semblant de penser que les élèves ont le niveau, dans la réalité, même pas un sur cinq à le niveau et surtout la capacité de travail pour passer en seconde.
Ce n’est pas grave tout le monde ou presque à le bac, en réalité le bac est donné, les 20% pourqui ont le niveau ont tous des mentions.
Sachez le si votre enfant n’a pas de mention, c’est que le bac lui a été donné, sauf exception bien sure.
Effectivement la capacité de travail est tellement faible que les générations qui arrivent sont en incapacité pour le plus grand nombre d’être des professionnels compétent. Oui les asiatiques vont nous tailler des croupières économiquement eux savent ce qu’est d’avoir faim et ils veulent être éduqué pendant que les notres ne pensent qu’ajouer sur leur console ou leur ordinateur.
Je garde le meilleur pour la fin, une bonne partie de ce qui était fait en troisième est enseigné en première, parce qu’en plus les programmes ont été rabotés.
Oui, il y a de quoi être dégouté d’enseigner à des jeunes qui sont réfractaire au travail, oui il y a de quoi être dégouté d’avoir une majorité d’élèves qui viennent à l’école pour s’amuser plus que pour apprendre. Oui la médiocrité prend le dessus. Oui les enseignants ont consciences de ce qui se passe mais on leur dit de se taire et de faire comme si tout allait bien, ils se sentent impuissant.
parce qu’ils n’ont aucun moyen d’obliger à travailler.
Les parents qui prennent pour argent comptant ce que ces jeunes cerveaux leurs racontent ont tort. Les parents savent ils que nous n’ignorons rien de ce qui se passe chez eux ? Leurs enfants racontent tout, les parents se dénoncent entre eux, fort heureusement nous savons faire le tri. Mais si ils savaient tout ce que nous savons d’eux, beaucoup n’oseraient même plus approcher d’une école.
Le monde va mal, malgré tout l’école semble bien fonctionner que les familles.
Un scoop au parents dont les enfants sont souvent collés, un nombre impressionnant des gamin font tout leur possible pour échapper à leur foyer, nous le savons, les jeunes qui font tout pour être mis en retenu le savent.
Mais là encore il faut se taire, lorsque l’échange avec les parents est encore possible, il peut être suggéré une aide psychologique, qui est de toute façon refusé 9 fois sur dix, même lorsque les élèves nous font part de leur souhait d’être aidé, comme il est impossible de passer outre l’avis parental, il faut s’incliner, il n’est pas possible de trahir les confidences des enfants en la matière cela seraient une faute.
Comme vous pouvez le lire la situation est bien plus complexe que vous ne deviez l’imaginez, bien sur cette liste est très en dessous de la réalité tellement les exemples a donner sont nombreux et surtout nous n’avons pas le droit d’en parler pour cause de devoir de réserve.
Tout cela serait donc le fait des enseignants fénéants. Ils ont du pouvoir sur tout cela vous le pensez, dans un autre épisode je vous parlerais des pressions multimles et variés que doivent subir les profs, et les mesures de rétorsions que subissent les récalcitrants ....