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Accueil du site > Tribune Libre > Enseignants : « Nous n’en pouvons plus ! »

Enseignants : « Nous n’en pouvons plus ! »

 
Voici un texte rédigé par des collègues. S'il vous parle, faites comme nous : diffusez ! affichez ! Envoyez à votre rectorat, notre ministre, notre président... pour qu'ils aient un retour de la "base", celle qui est réellement sur le terrain et ne se nourrit pas de statistiques...


Nous n'en pouvons plus.

Nous avons choisi ce métier dans l'idée de transmettre nos savoirs, d'aider les enfants à grandir, mais au quotidien, nous sommes des animateurs de centre récréatif, des conseillers d'orientation, des assistantes sociales, des psychologues, voire des psychiatres, et nos matières passent au second plan.

Notre qualité première, c'est la patience, et elle est mise à rude épreuve tous les jours ; on nous demande de comprendre. Comprendre quoi ?

Qu'un enfant qui insulte un camarade, ce n'est pas bien grave. Qu'un élève qui ne fournit aucun travail, qui n'a pas même la décence de copier le cours, ce n'est pas bien grave. Qu'éructer en classe, ou flanquer un coup de poing à un camarade, ce n'est pas bien grave. Qu'un jeune se permettre d'être insolent avec un adulte, ce n'est pas bien grave. Qu’un élève crache dans le dos d’un enseignant, ce n’est pas bien grave. Qu’un adolescent menace physiquement un adulte, ce n’est pas bien grave. Que si ces actes sont répétés et nuisent à l'ensemble de la classe, voire de l'établissement, on n'y peut rien. Et si nous sommes plus exigeants, que nous sanctionnons ces agissements, nous serons remis à notre place, car punir, c'est mal. Cela peut nuire à l'estime de soi des enfants. Mais quelle estime des adultes ont-ils dans ces conditions ? Quelle idée de notre monde peuvent-ils acquérir ? Et cela ne nuit-il pas à l'estime de soi des personnels que d'être désavoués et malmenés au quotidien ?

Notre rôle, aujourd'hui, est d'être des adultes patients, à l'écoute, qui passent un temps incalculable à préparer des activités ludiques pour des enfants soi-disant stressés. Car non, nous ne faisons plus cours. Nous mettons les élèves en activité. Et si certains élèves sont stressés, n'est-ce pas par cette ambiance délétère qui ne permet pas d'étudier dans de bonnes conditions ?
Où est passé le goût de l'effort ? C'est aujourd'hui un gros mot. Sauf pour les adultes des établissements. Des efforts, nous en faisons, tous les jours. Nous subissons les incivilités, l'agressivité, le manque de reconnaissance et de soutien de la société.

Sauf que nous n'en pouvons plus, et nous sommes aujourd'hui tellement épuisés et usés que nous sommes au bord du gouffre, prêts à craquer. Et si nous craquons ? Au mieux, l'indifférence. Au pire, les poursuites judiciaires pour un geste ou un mot dont certains élèves font, eux, usage au quotidien. Dans les deux cas, nous nous retrouvons rongés par le doute et le sentiment de ne pas avoir été à la hauteur, d’avoir failli à notre tâche et de ne pas avoir su apporter la bonne réponse face à la situation qui s’est présentée.

Nous avons une mission, celle de préparer au monde réel les générations futures dans lesquelles il faut aussi bien évidemment prendre en compte les enfants dyslexiques, les non-francophones, les perturbateurs, ceux qui ont des situations familiales et sociales désastreuses… Or, nous devrions, armés d'une cuillère en plastique pour soulever ces montagnes, les bercer d'illusions pendant toute leur scolarité ? Nous n'en pouvons plus. Nous avons besoin de moyens humains, de soutien, de considération. Actuellement, les conditions ne sont propices ni au travail des élèves, ni à celui des personnels.

Ne soyez pas surpris des difficultés grandissantes à recruter de jeunes enseignants, surveillants, CPE...

Nous n'en pouvons plus. Revenir en haut

 


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127 réactions à cet article    


  • Hubu Hubu 2 mai 2013 17:48

    Une critique vraiment bien trop facile et hyper cliché :


    Etre enseignant ne se limite pas à des cours les élèves on du travail chez eux à faire souvent et les professeurs toujours !!

    La correction des copies des contrôles c’est très chronophage !!

    Et n’oublions pas les réunions parents- profs et les conseils de classes. 

  • hunter hunter 2 mai 2013 19:13

    Ironie n’est-ce pas ?

    je plussoie !

    H/


  • appoline appoline 3 mai 2013 12:59

    Le corps enseignant a fait son propre tort maintenant qu’il en assume les conséquences. Il est interdit d’interdire comme disait un tocard bien connu, n’a fait qu’engendrer tous les problèmes que vous rencontrez.


    Vous êtes tout tellement bornés, que vous n’admettez pas vos erreurs et naturellement, tout le monde est coupable sauf vos petites personnes.

    Arrêtez de pleurer et relevez la tête, bon sang, vous avez fait assez d’âneries

  • Ruut Ruut 2 mai 2013 12:39

    prof ce n’est pas un métier facile.

    Mais beaucoup en abusent aussi.

    Sur l’ensemble de la scolarité j’ai connus 6 très bon professeurs , 12 incompétents ou toujours absents et le reste dans la moyenne.

    Lorsque ma fille vas en cour, cette année, ils étaient 10 ils furent renvoyés chez eux car il n’y avait officiellement, pas assez d’élèves.
    Au lieu d’en profiter pour bosser avec eux leur lacunes, non pas de cours......


    • Mr Dupont 2 mai 2013 12:50

      Comme quoi se sentir cocufier ne fait jamais plaisir

      Avant de vouloir vous plaindre vous, j’ai 1 500 chômeurs/ jours à plaindre avant vous

      En attendant vous pouvez toujours aller battre le pavé comme au bon vieux temps du sarkozisme

      L’air du printemps vous fera du bien comme aux enfants que vous pousserez devant vous


      • Traroth Traroth 3 mai 2013 11:49

        Comme c’est intéressant...


        Non, je plaisante.

      • appoline appoline 3 mai 2013 13:12

        Ils l’ont voulu, ils l’ont eu. Quand on ne se remet pas en question, voilà ce qui arrive, la situation se dégrade, mais non, c’est pas leur faute à ces petits là


      • Piere CHALORY Piere Chalory 2 mai 2013 13:00

        Enfin un professeur rédacteur sur Agoravox qui ose afficher son nom et sa photo, un bon point pour vous !




        • Le péripate Le péripate 2 mai 2013 13:09

          On aimerait bien vous plaindre, si ce n’est que vous avez largement participé à la création de ce monstre, l’Ed Nat.

          J’enseigne aussi, dans le privé et temps partiel. Je récupère des jeunes adultes auxquels on a brisé toute autonomie, toute estime de soi. Des étudiants même pas assis mais couchés, qu’ils s’agit de remettre debout.

          On n’y arrive. Mais que de temps perdu avant de pouvoir passer à la la chose importante, l’instruction, la transmission des savoirs.

          Nous aussi on a marre de réparer les dégâts de l’Ed Nat.

          • Le péripate Le péripate 2 mai 2013 14:52

            Avoir pitié de toi, peut-être. T’excuser, non, jamais.


          • mrdawson 3 mai 2013 09:23

            Laisse tomber, le péripate est un self made man : il s’est auto-éduqué, s’auto-gère et n’a que faire de l’aide des autres, et encore moins celle de l’état. L’important, c’est d’être libre, hypocrite, mais libre.


          • Traroth Traroth 3 mai 2013 11:52

            Oui, enfin, libre... C’est vite dit. Vus les principes liberticides qu’on l’a déjà vu défendre ici, on n’a clairement pas la même idée de la liberté.


            Par exemple, le principe de permettre aux gens de s’installer dans le pays qu’ils veulent, ça ne lui plait pas. Sauf les Français riches, là ça va.

            D’ailleurs, c’est un admirateur de Thatcher, ça résume assez son idée de la liberté, non ?

            En plus, maintenant, il a pris comme avatar la photo d’un type qui a été vu en public en train de parler à une chaise...

          • appoline appoline 3 mai 2013 13:17

            @ Cogno,


            Parce que tous les jeunes qui restent sur le pavé est un mythe d’après vous ? Après avoir dévaloriser certains corps de métier, soit disant parce qu’il faut faire des études ; après avoir sabordé le niveau soit disant pour des nouvelles méthodes d’écriture ; après avoir baissé les bras soit disant pour laisser plus d’autonomie. Elle est belle l’éducation nationale, taisez vous, vous devriez avoir honte de sa dégringolade et ce n’est pas fini

          • Le Grunge Le Grunge 5 mai 2013 00:17

            @ péripatéticien

            « J’enseigne aussi, dans le privé et temps partiel »

            ha oui d’accord je vois le tableau, je suis resté un an dans le privée et je suis parti dare dare dans le public qui a lui aussi son lot de boulet et d’incohérence mais qui en attendant, contrairement au privée, n’embauche pas le premier incompétent venu parce qu"en manque d’enseignant titulaire et compétent. Je vois un peu le profil qui se dessine, autoproclamé donneur de leçon. Alors je dois reconnaitre qu’en bon sophiste que vous êtes, par un beau verbiage et quelques pirouettes, vous arrivez toujours a vous retrouver toujours du bon coté du manche, mais sachez que votre esprit de girouette n’impressionne personne ici.


          • makmoabon 2 mai 2013 13:50

            Une solution simple : DEMISSIONNEZ et arrêtez de vous plaindre. Bienvenue dans le secteur privé si vous êtes capables de sortir du cocon qui vous entoure depuis votre enfance. Oui il y a une vie en dehors des écoles, collèges et lycées ! Bienvenue dans la réalité et peut être qu’enfin vous appréhenderez la réalité...Dites le aussi à vos collègues du gouvernement ! smiley


            • Traroth Traroth 3 mai 2013 11:53

              @makmoabon : Mais quelle bonne idée ! Et une fois que tous les enseignants auront démissionné, on fera quoi ???


            • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 2 mai 2013 15:00

              Le constat est évidemment réaliste.

              Mais dès qu’on jette un œil dans l’arrière-boutique idéologique de ces « thermidoriens » pourtant souvent 68ards repentis, on a toujours Deleuze, Foucault et l’inévitable Nietzschéisme de gauche en embuscade.

              Tant que vous n’aurez pas fermé les vannes des « machines délirantes-désirantes » flux à conneries pédagogistes, rompu avec la nécessité marcusienne de « l’éclosion du désir », du laisser faire de la volonté de toute puissante infantile, rompu avec le chantage d’un « surveiller et punir fasciste » (cela fait bien longtemps qu’il n’y a plus rien à surveiller ni à punir, la pédagogie post-68 a fortiori post-89 est basée là-dessus... « sur ce refus de... » ->transmettre, « corriger au sens large »...), 

              1) vous resterez sous la dépendance des libéraux libertaires qui vous méprisent mais vous gardent sous leur contrôle 
              2) vous continuerez à subir les quolibets des Dupont de l’étage du dessus, des « B.O.F. » qui, eux « travaillent vraiment » (« vrai travail » contre « faux travail » ...)...
              et à vous coltiner (sans pouvoir la contrer efficacement) leur rhétorique de sycophantes...


              • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 2 mai 2013 17:30

                @ Los pollos

                Solutions qui vont dans votre sens :

                « Donner les moyens aux personnels pour sanctionner les élèves violents ou empêchant toute, vie scolaire normale, y compris par l’exclusion. L’administration défendra systématiquement les personnels agressés et les sanctions juridiques pour agression ou pour insulte à l’encontre d’un enseignant seront alourdies. Des moyens spécifiques seront créés pour faciliter la réintégration des jeunes marginalisés par la crise et pour réintégrer dans le cursus scolaire commun APRÈS AMENDEMENT les élèves qui en auraient été exclus.

                Le paradoxe d’une école »maternant« les éléments les plus perturbateurs et se désintéressant de la majorité des élèves désireux d’étudier devra cesser.
                Des formations à l’éducation parentale seront proposées dans tous les établissements scolaires.

                Interdire au patronat d’intervenir dans l’éducation.

                Refuser radicalement tout formatage idéologique néo-libéral des jeunes enseignants sous le couvert d’une pédagogie anglo saxonne d’inspiration libérale (les compétences) (...)

                Un contact (des enseignants) avec la recherche sera maintenu.

                Toutes les lois régressives Jospin, Allègre, Fillon, Chatel qui ont déstabilisé l’Éducation Nationale seront abolies d’emblée... »

                Etc.

                EXTRAITS du Programme du PRCF concernant l’éducation-instruction publique
                http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/education-nationale-la-commission-129432

                En somme ce n’est plus l’’élève (et ses parents...) qui devra être au centre du « système » mais le « savoir » et l’autorité au sens « d’augmenter », « d’élever intellectuellement », de « faire grandir »  !


              • gegemalaga 2 mai 2013 19:06

                donc , le plan d’urgence doit passer par : 


                virer la pluspart de l’oligarchie de l’éducation nationnale ?



              • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 2 mai 2013 21:03

                Comment pourrait-on nier leur responsabilité dans ce naufrage ?
                Une fois la démocratie (r)établie, pourquoi ne pas s’inspirer de l’ostracisme athénien ?...Solution pacifique.

                Ensuite, réduire les difficultés telles qu’énoncées dans cet article -comme certains « épais » à qui je m’abstiendrai de répondre- à une somme de « cas particuliers » qui seraient inaptes au métier, c’est évidemment nier la faillite d’un système dont le mépris qu’il porte aux « profs » le dispute aux mensonges distillés aux « élèves » concernant leur avenir.
                Sauf exceptions nécessaires, car il y aura toujours besoin d’une élite formée dans les meilleurs écoles publiques ou privées pour mener le troupeau.

                (Parenthèse : il est vrai, cependant, que certains dans ce métier s’accordent et s’accorderont toujours très bien avec toutes les réformes possibles et imaginables. Certains bahuts sont désormais, d’ailleurs, bien plus proches de la boîte du tertiaire façon « caméra café » que du lieu d’instruction. Un « lieu de vie », on dit maintenant...)

                Or donc, reprenons. Le discours de ces coprolithes présents sur ce fil est, ma foi, identique à celui de ceux qui, dans la sphère politico-médiatique, considèrent (mais avec compassion toutefois...) que les désespérés qui s’immolent devant les agences pôle emploi sont de « simples » déséquilibrés ...incapables de surmonter leur échec personnel.
                De fait, on se garde bien de dire qu’en l’état actuel des choses et selon un scénario tendanciel, les 3/4 des 6 millions de chômeurs français ne retrouveront, sans doute, jamais de travail...

                J’en terminerai là.


              • Traroth Traroth 3 mai 2013 11:55

                Je suis étonné que Los Pollos Hermanos n’ait pas suggéré une privatisation de l’Education Nationale...


                Rappel : Pendant les 10 ans de droite au pouvoir, le nombre de surveillants dans les écoles a été divisé par 4. Pas besoin de commentaire, je pense...

              • ecat 3 mai 2013 12:27

                Aujourd’hui, plus rien ne va : tout le monde semble souffrir dans cette école (les profs, les enfants).
                La litanie du ’c’était mieux avant’ n’est-elle pas un peu simpliste ?
                Et restaurer l’autorité : faudrait déjà définir ce que c’est.
                La vérité, c’est que de plus en plus d’enfants et de jeunes s’ennuient à l’école, y passent un temps démesuré pour y apprendre des tas de trucs dont ils ne se serviront probablement jamais et dont ils ne voient pas la finalité.
                Je crois aussi que malgré ces quantités d’heures de cours qui perdurent, le contenu même des programmes est de plus en plus vide de sens, comme si l’école était devenu un outil de crétinisation des masses : cela ne doit pas aider à restaurer la motivation de mômes.


              • Esclarmonde Esclarmonde 3 mai 2013 16:21

                @ Traroth, la « droite » et la « gauche » mènent la même politique depuis au moins 30 ans. Ils diffèrent sur de petits détails, sociétaux avant tout pour laisser croire aux gens qu’il y a une alternance.


                Mais à mon avis, il y en a pas !

              • alain_àààé 2 mai 2013 15:30

                il ne manquait que cela ses gens qui vivent en communauté qui croivent qu ils sont détenteur l éducation mais qui en réalité prefére travaillé dans cette profession pour se la coulée douce il ne travail que 18 h par semaine qui ne sont pas reconnu comme des notables comme il y a 30 ans et plus voila le vrai probleme


                • Nanar M Nanar M 3 mai 2013 08:19

                  Vu la façon déplorable dont tu écris je comprends ta rogne contre les enseignants ma poule.


                • lulupipistrelle 2 mai 2013 16:09

                  Vous n’en pouvez plus ? Démissionnez. 


                  • lulupipistrelle 2 mai 2013 16:51

                    Mon bon, ma belle -soeur est psychiatre, pédopsychiatre, et psychanaliste... Elle bosse 15 h par jour, 6 jour sur 7. Sa clientèle ? 60% de profs et 40 % d’élèves...

                    Alors j’ai peut-être une opinion sur le problème qui te défriserait encore plus, mais je laisse à chacun le soin de réfléchir...
                    En attendant, ces types qui geignent parce qu’ils ne savent pas résoudre leurs problèmes doivent être ramener à la réalité : ce boulot n’est pas pour eux, et c’est sans doute pour cette raison même qu’ils ont été recrutés... 

                  • mac 2 mai 2013 16:58

                    Et une fois qu’ils auront démissionné, vous en recruterez d’autres ?

                    Un petit problème tout de même , de moins en moins de monde veut se présenter au concours tellement le métier est bien payé pour se la couler douce !
                    Qu’à cela ne tienne, on ira chercher à l’étranger. Ce sera génial pour les mômes quand certains profs de français auront un accent à couper au couteau du genre call-center délocalisé...

                  • mac 2 mai 2013 17:56

                    @ lulupipistrelle 


                    Si on supprime les profs, votre belle soeur sera à 15x0,4= 6 heures par jour, de quoi avoir une sacré qualité de vie, d’autant plus que je suis certain qu’elle ne fait pas forcément toutes ces heures pour de l’argent.

                    Quand à vous, essayez d’aller bosser 15 heures par jour dans un collège (8 heures de cours + 7 heures dans un internat par exemple) et on en reparle dans 6 mois. Il possible aussi qu’il y ait 15 heures par jour et 15 heures par jour...


                  • lulupipistrelle 3 mai 2013 02:53

                    Cher Monsieur, la clientèle de ma belle-soeur vient de 60 km à la ronde, et elle met les gens en liste d’attente... parce que que figurez-vous que la psychiatrie n’est plus vraiment une vocation depuis au moins 15 ans... Avant, il y avait un internat spécialisé pour des étudiants motivés, maintenant avec un seul internat, ce sont les derniers reçus qui sont orientés vers la psy... alors les psys ancienne génération ne savent plus où donner de la tête... 


                    Sinon, j’aimerais savoir qu’est-ce qui est plus soumis qu’une personne sciemment mise en situation d’échec , par un système qui planifie le formatage de masse, en vue d’obtenir 33 % d’exclus, 33% de précaires, et 33 % se partageant entre des spécialistes efficaces et une minorité de privilégiés ? 

                    Encore un truc , les journalistes des magazines écrivent des best-sellers où ils expliquent que : pour être heureux il faut l’estime de soi, et la reconnaissance des autres... comment voulez-vous que les profs , qui ne sont pas stupides, puissent avoir l’estime d’eux-même dans la situation qu’ils supportent ? et comment vivent-ils le mépris d’une grosse partie de la population qui les tient pour complices sinon responsables des échecs de l’EN ? 

                  • lulupipistrelle 3 mai 2013 02:59

                    Au fait, j’espère que la crise insoluble.. aboutira à la suppression de l’EN, et une instruction à la carte. 


                  • Traroth Traroth 3 mai 2013 11:58

                    @lulupipistrelle : vous vous rendez comte que la vie de votre belle-soeur n’intéresse pas grand monde ici, j’espère ? Vous utilisez simplement cet exemple pour dire « je sais de quoi je parle » et rester dans le sous-entendu.


                    Nul.

                  • lulupipistrelle 3 mai 2013 12:22
                    Vous avez raison, on s’en tiendra au message suivant : des geignards impénitents, qui ne savent qu’exhiber leur impuissance, ne sont pas les pédagogues idéals , ils devraient laisser leur place. 

                    Mais une population qui s’en remet toujours à d’autres pour la sortir de la merde, mérite largement toutes les oppressions. Donc pas de panique , rien ne changera. 

                    L’école, et ses loufiats sont bien le reflet de la société. 

                    Et je ne vous expose pas les combats des autres pays, au sein de l’Effe, par exemple. Moisissez avec vos dogmes et vos petites certitudes, le monde avancera sans vous. 




                  • tf1Goupie 3 mai 2013 12:55

                    Quand on voit l’incapacité des psychologues à aider les ados, nombreux, qui partent en vrille ... on se dit que ces gens-là sont bien payés pour des résultats inexistants et qu’ils n’ont effectivement pas de raison de se plaindre, encore moins de démissionner  smiley


                  • lulupipistrelle 3 mai 2013 13:02

                    Et l’incapacité des adultes tout court ? vous ne voyez pas qu’on se décharge sur un spécialiste des devoirs qui incombent à tous ? Avant on avait les curés, maintenant on a les psys. 


                  • tf1Goupie 3 mai 2013 13:47

                    Sauf que les psys sont payés pour ça !!

                    Mais si eux n’y arrivent pas, pourquoi vous permettez-vous de traiter les ensignants de geignards impénitents ??

                    Vous feriez mieux de vous préoccuper des enfants qui souffrent de ces conditions scolaires dégradées : eux souffrent en silence.

                    Et alors elle leur dit quoi à ces enfants votre belle-soeur ? tu n’en peux plus, et bien démissionne !!  smiley


                  • lulupipistrelle 3 mai 2013 14:00

                    Qui vous a dit que les psys n’y arrivaient pas ? les adultes qui ne veulent pas se remettre en question ? vous savez dans ce domaine, c’est le bouche à oreille qui fait la clientèle...


                    Mais vous avez raison, les psys sont payés par la sécu, les profs avec nos impôts.... le succès des psys tient aussi à la sécu : les parents qui ont du fric, n’envoient pas leurs môme chez un psy, ils prennent des profs particuliers. C’est bizarrement très bien aussi. 

                  • tf1Goupie 3 mai 2013 15:26

                    Moi je vois bien que les psys n’arrivent pas à grand chose, pas besoin de bouche-à-oreille, je le constate en voyant suffisamment d’enfants ... et de parents dépassés.

                    Souvent les psys pour enfants en souffrance scolaire trouvent des solutions palliatives telles que la déculpabilisation ou la dispense de scolarité, par exemple pour « phobie scolaire », ou « troubles Dys ».

                    Tout comme les parents qui se retourne vers les des cours particuliers. (Bientôt on aura des sociétés qui vendront des parents particuliers ?)
                    Bref la solution c’est de « s’extraire » de la scolarité collective.

                    On se demande bien qui « démissionne » ...


                  • lulupipistrelle 3 mai 2013 15:41

                    S’extraire ? c’est une bonne idée... une collectivité ne fonctionne pas sur ordre mais sur le libre choix de ses membres... à s’associer.

                    C’est bien la limite à tout les bla-bla : il y a des gens qui sont insupportables par d’autres : un adulte peut les ignorer, pourquoi un enfant devrait subir ce qu’aucun adulte ne supporterait ? 

                    Sachez que les gosses qui arrivent chez les psy ne sont pas les plus perturbés, mais les plus perturbants... les plus en souffrance passent longtemps inaperçus (sauf quand leur famille est attentive). 



                  • spartacus spartacus 2 mai 2013 16:48

                    Overdose de la complainte des frustrés de l’enseignement.

                    Tous les jour on a droit a leurs épanchements pleurnichards.

                    Si vous n’êtes pas content démissionnez !

                    Vous imaginez que ceux qui écrivent ça éduquent vos enfants ? Aucune passion aucun dévouement juste du nombrilisme sur leur sort. 

                    Et ces gens sont statutaires, bénéficiaires de régimes spéciaux, de droits différenciés comme les bonifications.

                    Arrêter de nous faire chier sur vos petits malheurs de bobos et mettez vous au travail.

                    Vous êtes plus nombreux que dans les autres pays. 
                    4eme employeur mondial derrière l’armée Chinoise, l’armée de Corée du Nord et la santé Anglaise !
                    Vous faites la grève plus que dans tous les autres pays.
                    Vous êtes plus cher charges incluses que tous les autres enseignants en Europe. 
                    Vous êtes les moins présent dans les établissement d’Europe.
                    Votre absentéisme est le double d’un salarié Français.
                    20% de vos revenus sont des primes.
                    Vous résultats comparées sont lamentables comparés aux autres pays.

                    Plaignez vous moins et allez bosser !

                    • mac 2 mai 2013 17:29

                      Votre forme de hargne envers les enseignants m’étonnera toujours . Vous étiez mauvais à l’école et vous avez un compte à régler ?


                      Quatrième employeur du monde, ça ne veut rien dire. C’est tout simplement parce que l’éducation, en France, est nationale comme son nom l’indique alors que dans bon nombre de pays elle est provinciale. Si on regarde le nombre d’enseignants pour cent élèves, nous sommes tout à fait dans la moyenne des pays de l’OCDE.

                      Les plus chers « charges incluses » (on pourrait aussi les appeler cotisations sociales) pas plus qu’un grand nombre d’employés en France mais si par contre on parle en terme de revenu net, les enseignants sont nettement en dessous de la moyenne européenne.

                      La présence dans un établissement ne veut rien dire si c’est pour faire de la figuration. Imposer aux enseignants d’être présents dans les établissements pour préparer leurs cours pourquoi pas mais dans quelles salles ? avec quels ordinateurs ? 
                      Si vous voulez attribuer un bureau (et je parle seulement du meuble !) et un PC à chaque prof, ça risque de coûter assez cher mais pourquoi pas...

                      Oui, il y a des profs absents . D’abord ce sont assez souvent les mêmes et c’est à la hiérarchie de faire son travail et non aux collègues qui ne sont jamais absents de se sentir coupables. En outre, le taux d’absenteisme de l’éducation nationale est loin d’atteindre celui de bien d’autres administrations ou de certaines assemblées dites représentatives du peuple !

                      Bref, votre argumentaire ne résiste pas bien longtemps à une analyse approfondie mais vous permet sans conteste de déverser votre fiel et d’attraper les gogos.

                    • spartacus spartacus 2 mai 2013 22:31
                      Hors primes les enseignants Français sont dans la moyenne nationale. Avec primes et indemnités (en plus défiscalisées) ils sont bien au dessus. 

                      Arrêter de vous plaindre avec cette fausse légende de pleurnichards professionnels. 

                      Le salaire « bas des profs doit être à relativiser avec le niveau »haut’ des indemnités de toutes sorte.


                      A savoir....20 milliards sont donnés en primes et heures supplémentaires !
                      Ce qui change grandement les salaires net annoncé !

                      Indemnité de suivi et d’orientation des élèves 
                      Prime de fonctions et de résultats,
                      Indemnité d’administration et de technicité, 
                      indemnité forfaitaire pour travaux supplémentaires
                      Indemnité de gestion allouée aux gestionnaires d’EPLE : 105 M€, 
                      Indemnité d’éloignement COM et primes d’installation outre-mer : 79 M€, 
                      Indemnité allouées aux chefs d’établissement : 62 M€, 
                      Indemnité de sujétions spéciales « Zone d’éducation prioritaire » : 46 M€, 
                      Indemnité de congé formation : 31 M€, 
                      Indemnité pour l’accueil et l’accompagnement des étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement créée à la rentrée 2010 : 30 M€, 
                      Prime spéciale pour les enseignants assurant au moins trois HSA : 23 M€, 
                      Indemnité de sujétions spéciales de remplacement : 22 M€, 
                      Indemnité de garantie individuelle du pouvoir d’achat : 20,5 M€, 
                      Indemnité de charges administratives aux vice-recteurs et aux personnels d’inspection : 16 M€, 
                      Prime d’entrée dans le métier : 12 M€, 
                      Indemnité pour fonctions d’intérêt collectif créée à la rentrée 2010 : 11 M€, 
                      Indemnité de caisse et de responsabilité allouées aux comptables d’EPLE : 11 M€, 
                      Indemnisation du contrôle en cours de formation pour le baccalauréat professionnel créée à la rentrée 2010 : 5 M€.
                      Total indemnités 17.1 milliards
                      Heures supplémentaires .........2.1 milliards

                      Le vrai scandale est la présentation des chiffres tronqués depuis 30 ans des salaires des fonctions publique en net.
                      Le vrai scandale c’est qu’a force de se plaindre, ils en ont pris l’habitude. 

                      La sécurité de l’emploi, la retraite, le statut, les avantages ne sont pas valorisés en chiffre par une comparaison en net. Ce encore augmente la réalité fictive des « mauvais salaires mis éternellement en avant de celte catégorie sociale privilégiée.
                      Un prof a salaire net égal d’un personnel non statutaire, coûte en incluant ses avantages en nature inclus dans le brut de brut le double.


                      A vous lire les »enseignants seraient des « intouchables ». 
                      Le Statut donnerait une légitimité supérieure aux autres ?

                      Y’en a overdose de cette corporation qui nous fait des articles nombrils à se plaindre en permanence. 
                      Il arrive un moment ou ça ne marche plus !

                      SI vous n’êtes pas content démissionnez ! 

                    • mac 2 mai 2013 23:29
                      Comment sont réparties ces primes ? 
                      Vous assenez vos vérités un peu à la manière de Georges Marchais, du moins de la façon dont il était caricaturé dans les années 80 à la télé, mais vous n’apportez pas grand détail à tout ce que vous dites. 
                      Tous ces exemples de primes ne sont évidemment pas touchées par tous les enseignants, loin de là.
                      Essayez de vous mettre à la place d’un enseignant de base dont la seule prime qu’il touche est une centaine d’euros par moins pour l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves et l’indemnité de résidence. Rien à voir avec ce que touchent peut-être certains enseignants au statut « privilégié » ou bien d’autres fonctionnaires qui parfois doublent leur revenu comme cela.
                      Vous ne pouvez pas mettre tout le monde dans le même sac sinon, ce que vous dites est rigoureusement faux.

                      L’ étude concernant le enseignants provient de l’OCDE, si vous trouvez qu’ils font mal leur travail, n’hésitez pas à leur apporter vos précieux conseils.

                      Quant à la démission des enseignants, c’est en bonne voie. Déjà bon nombre de jeunes commencent à ne plus vouloir venir s’inscrire au concours d’entrée, c’est un bon début peut-être pour vous ?
                      Peut-être bientôt des profs de français venus de l’extérieur avec l’accent de call-center délocalisé ?



                    • Nanar M Nanar M 3 mai 2013 08:25

                      Et dire qu’en plus de vos rejetons merdeux les enseignants doivent se fader des parents à la con dans votre genre spartacul !


                    • spartacus spartacus 3 mai 2013 10:08
                      C’est faux ????
                      Belle langue de bois !

                      Toutes ces indemnités et primes existent.
                      20 milliards la ligne au budget passée sous silence !
                      Vous vous gargarisez d’une seule et unique étude OCDE controversée car justement cette étude ne comprend pas ces primes.
                      Effectivement, tout le monde ne bénéficie pas de l’avantage ubuesque DOM-TOM. 

                      Maintenant, les résultats éducatifs Français sont minables comparés aux autres pays, qui font mieux pour moins cher, avec moins de monde, et avec un mentalité moins nombrilique que celle des enseignants Français, qui ne pensent qu’a leurs privilèges et droits acqui


                       des gens qui restent et ne se sente pas bien a leur place doivent démissionner.On ne travaille pas bien si on est pas bien dans son emploi.


                    • mac 3 mai 2013 10:45

                      Ce qui est faux c’est de dire qu’il y a plus d’enseignants en France qu’ailleurs en moyenne et qu’ils sont mieux payés.

                      Concernant les primes, elles ne vont pas toutes aux enseignants loin de là. Il y a aussi dans l’éducation nationale, un grand nombre de personnes dans les bureaux, des chefs d’établissement jusqu’aux recteurs eux-mêmes en passant par certains personnels du rectorat qui ne sont pas en reste au niveau des primes.
                      Encore une fois, il y a un grand nombre d’enseignants qui ne sont pas professeurs principaux et qui ne touchent comme prime que celle de suivi et d’orientation et celle de résidence, c’est à dire une centaine d’euros par mois. Vous pourrez le retourner comme vous voulez c’est un fait. 
                      Lorsqu’un milliardaire vient habiter un village de 500 habitants, il augmente considérablement le revenu de la commune ainsi que le revenu moyen par habitants de celle-ci mais pas le revenu médian !

                      Enfin, puisque vous parlez d’études contreversées, on peut aussi remettre en cause le mode d’évaluation des études qui classent la France mauvaise en maths alors qu’on est le pays qui produit , de très très loin, le plus de médailles Fields dans le monde par habitant.

                      Evidemment en évaluant les élèves avec des QCM corrigés par des ordinateurs et sans la moindre démonstration on a beaucoup de mal à mesurer le véritable niveau mathématique d’un élève. Il faut également dire qu’on fait tout pour casser cette suprématie française dans les mathématiques puisqu’on vide peu à peu le bac scientifique d’une grande partie de sa substance comme ça on pourra encore plus dire qu’on forme des nuls en maths pour mieux livrer le système scolaires aux boîtes privés style Acadomia qui ne manqueront peut-être pas d’être cotées en bourse, si n’est déjà fait. Vous n’en seriez pas actionnaire par hasard ?





                    • tf1Goupie 3 mai 2013 11:57

                      Spartacus,

                      Quel rapport entre ces primes et l’état calamiteux des conditions d’enseignement ??

                      apprends à réfléchir de temps en temps


                    • spartacus spartacus 3 mai 2013 20:52

                      @Mac

                      Que voulez vous, votre employeur, l’état paye rien qu’en retraite, 70% de cotisation sociale. Du point de vue contribuable l’enseignant Français est le plus cher d’Europe. 

                      Evidemment effectuer un raisonnement sur le salaire net est économiquement stupide, mais arrange bien l’état d’esprit Calimero.

                      Pour la qualité de l’enseignement, pas besoin de grandes études, comme employeur international, j’ai une idée très précise de la déstructuration intellectuelle des jeunes Français comparée au sortir de l’école. 
                      On cherche encore le gamin Bac+3 avec des cours d’Anglais depuis la 6eme sortir une conversation au téléphone.

                      @TF1goupie
                      La réponse sur les primes est fonction d’un commentaire.

                      Ma réponse étant qu’on entend un peu trop abusivement les enseignants se plaindre sur eux, leur sort et leur petit moi, alors qu’ils sont très loin d’être les plus à plaindre, et a contrario, on ne les entend jamais exposer leurs réussites et leur volonté de faire réussir. 

                    • tf1Goupie 3 mai 2013 22:32

                      Spartacus,

                      C’est vous qui dites que les enseignants se plaignent, alors qu’ici ils ne font que tirer le signal d’alarme.

                      Et quand vous affirmez : « Du point de vue contribuable l’enseignant Français est le plus cher d’Europe. », c’est très certainement faux, mais j’attends que vous me prouviez ce que vous avancez.

                      Votre problème Spartacus c’est que vos convictions ruminées vous font perdre votre lucidité.

                      En cela vous êtes très semblable à un gauchiste de base ... inquiétez-vous.


                    • Pastelle Pastelle 4 mai 2013 18:25

                      Spartacus, l’article ne parle pas du salaire des professeurs.

                      Vous êtes complètement à côté.

                      Ou alors vous ressortez la même rengaine à chaque fois qu’il est question d’éducation nationale, juste parce que vous ne savez pas dire autre chose.

                      Cet article ne parle pas salaire. Il parle de la manière catastrophique dont l’école est gérée, aujourd’hui. Des directives absurdes qui font que, notamment, on n’exclue plus définitivement un élève que lorsqu’il est responsable de violences physiques.

                      Je ne sais pas si vous voyez bien la conséquence.

                      Il faut qu’un élève soit violent physiquement pour qu’il ne puisse plus continuer de nuire dans une classe. Nuire, ça veut dire :
                      - parler fort à longueur de cours de choses qui n’ont rien à voir avec le cours.
                      - chanter (oui j’ai vu ça, aussi, l’élève qui chante à voix forte. Pas d’autre choix que de subir)
                      - a perdu ou égaré livres et cahiers depuis des mois
                      - ne fait jamais son travail, évidemment
                      - s’amuse à faire peur aux autres qui voudraient bien suivre le cours, pourtant
                      - conteste, est agressif, ne cesse de remuer, de se lever

                      Et pourtant, le reste de la classe doit subir.
                      Pas étonnant que dans ces conditions, on parle de plus en plus de violences à l’école. Forcément ! On pousse les mômes à la violence, c’est seulement là qu’il y a vraiment réaction des adultes !

                      Dans certaine établissements, depuis 20 ans on massacre les élèves qui essaient de s’en sortir, comme on massacre leurs professeurs qui n’en peuvent plus et attendent leur mutation.

                      J’aime profondément mon métier. Je ne me plains pas de mon salaire parce que je sais qu’il n’est pas bien différent du salaire médian et parce que j’ai conscience des garanties que j’ai.

                      La vraie vie, pour reprendre les propos de certains, je connais, mon mari a été successivement salarié, chômeur, chef d’entreprise, il a ramé dans la crise, contre l’URSSAF, les impôts, les clients mauvais payeurs de mèche avec des magistrats, aujourd’hui il fait des piges dans une grande boîte après des mois de « chômage » sans indemnité, à 500km de moi. Donc je pense pouvoir dire que la « vraie vie » je la connais.

                      Enseigner, oui, encore. Mais j’attends la fin de mes 5 ans dans ma ZEP pour aller tenter ma chance et enseigner ailleurs.

                      Je ne supporte pas de voir des mômes harcelés, emmerdés à longueur de cours par des petits cons (qu’on me pardonne cet écart, en même temps, quand ce sont les mêmes qui vous insultent,...) parce que l’on prend toujours la défense des plus pourris, qui sont de pauvres mômes à la recherche de limites depuis des années et qui ne les trouvent que trop rarement.

                      Mais tout le monde - hors du milieu des professeurs - s’en fout. On enferme tout ce petit monde dans des établissements, 8 à 10 h par jour et on se voile la face. Surtout, que ça ne coûte pas trop cher.

                      Pour le résultat qui est produit, en vrai, ça coûte encore bien trop cher. Mais du moment que ni le ministère, ni les rectorats n’ont à affronter la réalité, alors, il n’y aura pas de vague. Quelques suicides « mais vous comprenez, elle/il avait des problèmes personnels », des dépressifs en nombre, des plaintes, bref, vraiment pas de quoi émouvoir un ministre...


                    • Fanny 6 mai 2013 00:41

                      @ mac

                      Je ne sais si vous êtes enseignant, mais vous devriez vous méfier de vos arguments à base de médiane/moyenne. Vous affirmez tout d’abord que des points très éloignés de la richesse médiane (« milliardaire ») font s’envoler la moyenne, qui de ce fait ne traduit pas le niveau modéré de la richesse médiane (des enseignants). Pour ensuite arguer dans le paragraphe suivant que nos quelques médailles Fields traduiraient le très bon niveau moyen de notre enseignement en maths. Vous utilisez le même argument à l’endroit, puis à l’envers. Il faut choisir. 


                    • mac 8 mai 2013 10:48

                      Le médailles fields sont le dessus du panier, c’est un fait, mais avant que l’on change (ou détruise volontairement ?) les programmes des terminales scientifiques, il suffisait d’envoyer un étudiant (ayant eu le Bac C des années 80) dans une université américaine pour voir à quel point il avait toutes les chances de réussir brillamment ses études dans les domaines touchant aux mathématiques.
                      Il me semble qu’un élève qui avait un simple certificat d’étude était capable de calculer un pourcentage alors qu’un grand nombre d’élèves de troisième ne sont plus capables de le faire aujourd’hui.
                      De même un ingénieur ayant fait le parcours maths-sup maths- spé avait des capacités d’abstraction en mathématiques difficilement comparables à celles des ingénieurs formés dans bon nombre d’universités étrangères. Cela a, en partie, donné la haute technologie francaise qui , jusque dans les années 2000, n’avait certainement aucun complexes à faire vis-a vis de l’Allemagne.

                      J’ai une formation plutôt solide en mathématiques et je connais évidemment la différence entre une médiane et une moyenne. Ce n’est pas parce qu’un nombre d’enseignants privilégies sont biens (ou trop payés) qu’un très grand nombre d’entre-eux n’ont pas des salaires qui sont loin d’atteindre des sommets et qui d’ailleurs n’attirent plus beaucoup les jeunes générations...


                    • Hubu Hubu 2 mai 2013 16:52


                      J’ai côtoyé de nombreuse catégories de profs :

                      -Des profs incompétents qui donnaient pas une seule fois envie de s’intéresser à leur matière à en croire que eux-même n’aiment pas cette matière

                      -Des méprisants ultra antipathiques ou on avais envie de leur dire d’aller se faire foutre tellement tellement on avais l’impression pour eux que les élèves étaient de la sous-merde

                      -Des prof « fantômes » qui ne sont jamais là tout le temps absents 

                      - Des prof de grande qualité et super sympas ayant énormément voyagé et enseigné iaillieur dans le monde et passionnée par leur matière et qui montrais leur passion pour leur matière

                      -Des profs dépassée par leur élèves qui en étais venue à l’insulte tellement ils en avaient marre du comportement détestable de la classe


                      • Hubu Hubu 2 mai 2013 16:57

                        Prof ça n’est pas un métier facile mais plus d’une fois je me suis demandé ce que certain enseignant fessaient là car on avait vraiment l’impression qu’ils détestait ce métier !!


                        • Piere CHALORY Piere Chalory 2 mai 2013 17:07

                          ’’ je me suis demandé ce que certains enseignants fessaient là’’ 


                          Je vous rappelle que la fessée est interdite, et depuis longtemps, un peu de sérieux, Hubu !

                        • Hubu Hubu 2 mai 2013 17:31

                          Je suis navré d’avoir écrit trop vite et trop mal.


                          Sinon avoir un peu de passion quand on exerce un métier cela parais le minimum vital.

                          Chez plus d’un enseignant j’ai eu le sentiment que celui-ci détestait son métier au plus haut point !!

                        • Piere CHALORY Piere Chalory 2 mai 2013 17:36

                          Je plaisantais évidemment, moi aussi j’ai suffisamment pâti du manque de considération, du mépris, voire de la ’’haine’’ de certains donneurs de leçons appointés.


                        • Vipère Vipère 2 mai 2013 18:08

                          Hubu


                          Les gamins sont des éponges émotionnelles, ils captent par intuition, les travers les plus secrets des enseignants ! smiley



                        • Traroth Traroth 3 mai 2013 12:05

                          @cogno5 : comme partout, certes, mais vous reconnaîtrez qu’entre un prof qui s’en fout ou un pizzaïolo qui s’en fout, les conséquences ne sont pas les mêmes.

                          Et même, je dirais qu’un chirurgien cardiaque ou un contrôleur aérien qui ferait son travail avec le même manque d’investissement (pour ne pas dire parfois de compétence) que certains enseignants risquerait de ne pas continuer à exercer son métier bien longtemps...

                        • Vipère Vipère 2 mai 2013 17:47

                          Boujour Robin GUILLOUX



                          Vous vous dites enseignant en Lettres, j’ignore comment vous transmettez vos connaissances du français à vos élèves et ne peut que vous faire part de mes doléances de collégienne de l’époque.

                          Personnellement, j’ai trouvé que l’enseignement du français au collège était d’un ennui mortel. Cela tient tant à la personnalité de l’intervenant que des méthodes mises en oeuvre.

                          Il est vain d’espérer que la lecture d’un texte littéraire en classe, au hasard, « la princesse de Clèves » puisse susciter d’emblée, un enthousiasme débordant auprès des adolescents. 

                          Que se passe-t-il lorsque l’on s’ennuie ? inévitablement on chahute ! 

                          Qui enseigne aujourd’hui une matière avec passion ? Plus grand monde évidemment ! cela demande des efforts du professeur, c’est à dire qu’il ne ressorte pas systématiquement les cours des trois dernières années.

                          Les collégiens discutent et échangent entre eux et savent parfaitement ce qui se passe dans leur bahut. 

                          Les efforts, c’est vous qui devez les faire prioritairement pour intéresser et captiver la jeunesse, c’est votre boulot. Les méthodes innovantes sont-elles interdites à l’Education Nationale ? smiley



                          • mac 2 mai 2013 18:16

                            Les efforts, c’est vous qui devez les faire prioritairement pour intéresser et captiver la jeunesse, c’est votre boulot.


                            Autrement dit les profs devraient se préoccuper de leur audimat comme à la télé ?

                            Désolé mais on ne pas tout faire en s’amusant . Apprendre de la botanique ou de la chimie organique, ça peut être rapidement rébarbatif pour beaucoup de monde.
                            Les maths ça demande de la rigueur et ça ne peut pas se faire entre deux SMS.

                            Si l’élève doit être au centre du système, le savoir doit également y revenir. Les lois de physique n’ont que faire de l’apathie de nos adolescents gavés de téléphonie mobile et de jeux vidéos.
                            Si les jeunes français ne veulent plus faire l’effort de bosser pendant les cours, les jeunes chinois ou indiens eux sont en train de s’en charger. D’ailleurs, si on continue à bercer notre jeunesse d’illusion en lui faisant croire que l’école doit ressembler à un centre aéré et les professeurs à des animateurs, je pense que nos revers économiques actuels n’en sont qu’à leurs débuts...


                          • Vipère Vipère 2 mai 2013 18:24

                            Mac, vous voilà campé sur vos ergots !


                            L’audimat scolaire devrait vous intéresser au plus au point ! oui, vous devez être bon dans votre branche ! Dans tous les métiers, il est demandé que la prestation soit bien remplie et pourquoi l’E.N. devait en être exemptée ?

                            Ce n’est que si vous êtes bon, que vous pouvez enseigner une matière quelle qu’elle soit ! smiley



                          • mac 2 mai 2013 19:29

                            @ Vipère

                            Vous allez sans doute m’expliquer comment on mesure la qualité d’une prestation en matière d’ enseignement. J’attends avec impatience vos propositions...
                            Peut-être en baissant le niveau des examens pour pouvoir les donner à tout le monde ?
                            Cette voie est actuellement pleinement explorée.

                            Dans mon post, je vous disais une chose qui me semble fondamentale et sur laquelle vous ne semblez vouloir rebondir : bon nombre de gamins, dans de nombreux pays occidentaux, ne veulent plus bosser à l’école et ça ne manquera pas, dans l’avenir, de peser sur notre déroute économique déjà bien entamée.
                            Mais certains préférerons sans doute jouer les autruches en regardant ailleurs et casser du prof qui sont, sans doute, les uniques responsables de cet état de fait...


                          • Diogène 2 mai 2013 18:14

                            C’est toujours avec grande satisfaction que j’entends dire que tel ou tel profession n’est pas facile comme si au bout du compte il existait en général des métiers aisés. Plusieurs problème se pose, d’un côté on a des personnes qui ont choisi ce métier en y voyant que les avantages (tombant de haut une fois sur le terrain), parfois on y trouve aussi les incompétents présents dans tous les corps de métier (selon une conclusion radicalement objective) et ceux qui trinque vraiment et se retrouve en souffrance (comme dans tous les corps de métiers. au final..)
                            Le problème dans l’enseignement comme partout ailleurs est souvent que les profs sont confronté à l’inefficacité de leur hiérarchie (ou l’abandon pur et simple de cet dernière) et une éducation au sein du cercle familiale déstructurer depuis longtemps (entre autres par les 68tard et les psychologues de l’enfance qui à une époque n’ont pas arrangé les choses).
                            Malgré les difficulté rencontrées par beaucoup ceci est très symptomatique du nouvel ordre social en déclin. Au lieu de traiter le problème de fond on à droit aux complaintes habituelles par des personnes qui au final ont eux-mêmes créé ce système décadent. D’un certain laissé-allé Il n’y a pas que l’EN qui en pâti d’ailleurs mais bien la FP dans son ensemble.
                            Mais au lieu de songer à des alternatives on voit ressurgir les éternels argument « plus de sanctions comme au bon vieux temps » un peu trop ressassés. Pourquoi pas finalement. Mais et si on cherchait plutôt des alternatives, et si on remettait d’équerre le système de l’éducation plutôt que mettre en place des idées absurdes et fantasque comme des cours de morale et d’entrepreneuriat ?
                            Des solutions ? Et pourquoi pas nous apprendre dans les écoles la coopération plutôt que la concurrence et mettre un terme à l’élitisme de l’éducation à la française ? Pourquoi pas ?
                            Souhaitons-nous Bon courage.


                            • Fanny 6 mai 2013 00:18

                              Notre système éducatif est élitiste, c’est exact. Comment y remédier ? Pas simple car les enseignants, qui sont allés au bout du cursus concurrentiel, portent en eux cette idéologie, consciemment ou non. Développer le travail de groupe est une piste, qui ne supprime pas la concurrence (entre groupes), concurrence qui est inscrite dans nos gènes et difficile à réprimer, mais possible à organiser, à aménager pour en retenir les aspects positifs. Un souvenir de classe préparatoire : obligé de commencer l’année le 1er octobre pour motif personnel, soit un mois après les autres élèves, j’ai reçu un soutien sans réserve de nombreux camarades qui m’ont passé leurs cours, donné des conseils. Et pourtant, les concours arrivaient à la fin de l’année, où il fallait être meilleur que les camarades pour intégrer une école. La solidarité entre « taupins » était plus forte que la concurrence. C’est encourageant. 


                            • mac 8 mai 2013 11:03

                              @ fanny

                              Notre système est élitiste... parce que vous croyez qu’en entreprise il n’y a pas une forme d’élitisme qui consiste à mettre de côté une partie des plus faibles et des plus fragiles ?
                              Ils sont près d’un quart de la population active en ce moment.

                              Personnellement je n’ai rien contre une forme d’élitisme à condition qu’il y ait à côté un système qui ne laisse pas les mômes sans rien et qui ne le envoie pas pour autant sur une voie de garage.

                              Maintenant beaucoup de parents ne voudront pas orienter leur gamin vers ce système car la vanité d’un certain nombre d’entre-eux fait qu’ils ont enfanté un génie et que s’ils ne font pas polytechnique ou science-po c’est uniquement parce qu’ils ont eu des mauvais profs.


                            • cevennevive cevennevive 2 mai 2013 19:18

                              Bonjour à tous,


                              Eh bien moi, j’ai commencé une carrière de professeur de français. Maîtresse auxiliaire pendant quatre ans, j’ai renoncé et je suis partie vite, vite !

                              Pourtant, j’ai aimé mes élèves, et ils m’appréciaient, je me suis efforcée de leur parler, même en dehors des cours. Et ce ne sont pas eux qui m’ont fait renoncer à ce métier. C’est plutôt l’administration, les surveillants généraux, les bureaucrates, l’inspecteur d’académie (j’étais divorcée au début des années 1970 dans un lycée d’une petite ville de la Sarthe, hou ! la honte !!)

                              Je n’ai pas « chouiné ». J’ai changé d’orientation. J’avais compris très vite que ce métier n’était pas pour moi.

                              Bien entendu, Je n’ai plus eu 18 heures de cours/semaine, mais 40 heures, et seulement 20 jours ouvrés de vacances par an. Mais je n’ai pas eu besoin de me plaindre à tout va. Et j’ai été bien plus épanouie dans d’autres métiers.

                              Partez, Monsieur, il y a certainement des métiers où vous pourrez être heureux. 

                              Il y a encore aujourd’hui bien des enseignants qui sont très bons. Vous, comme vous êtes malheureux, vous n’êtes pas bon et les élèves, quels qu’ils soient, le sentent.

                              Cordialement.

                              • hunter hunter 2 mai 2013 19:25

                                A mon humble avis, il y a une solution très simple : redonner aux profs, le droit de cogner !

                                Bordel dans la classe, petits branleurs/meneurs/leaders ?

                                Baffes, torgnoles, exclusion !

                                Une idée de création d’emplois : des sessions de formations pour les enseignants en arts martiaux !

                                Arrêter d’écouter les parents geignards, dont les enfants roi ont le droit de faire chier tout le monde : là aussi, une bonne petite danse, et à la niche !

                                Voilà ! Quand je foutais le bordel dans l’enseignement (et pourtant j’étais bon à l’école), certains profs m’ont torgnolé :je n’en suis pas mort !

                                Quand je chouinais là dessus à la maison, le paternel écoutait, faisait le point, et concluais : "bon, t’as encore foutu le bordel ?
                                oui
                                Donc tu as ce que tu mérites, maintenant arrêtes de chouiner, sinon je procède à la phase deux !

                                Et je suis bien vivant et jamais malade, et du coup, j’ai appris à me défendre :si on me marche sur les pieds, je discute un peu et si ça marche pas....ben boum !

                                Bon bien entendu, j’en ai pris des bonnes, mais comme j’en ai donné aussi, eh bien 15 partout, balle a centre !

                                Ca s’appelle la vie en fait, la vraie, pas la vie virtuelle des pleurnichards, qu’ils soient profs élèves ou parents !

                                allez, bon moinssage, car ce genre de discours heurte profondément la sensibilité boboïde !

                                H/


                                • Le421... Refuznik !! Le421 8 mai 2013 21:35

                                  Faux Hunter !! Pour le moinssage, vous repasserez  !! Je plusse et pi pas qu’un peu...
                                  Ma femme est aide cantinière dans une école maternelle/primaire... Quand elle fait un peu d’autorité, les gamins de sept ans lui sortent des trucs que je ne peux même pas vous citer...
                                  En n’oubliant pas de rajouter crânement :« De toute façon, la vieille, t’as pas le droit de me toucher !! Et puis t’as vu comme t’es taillée ?? ».
                                  Et bien, elle est à la retraite en Juin. Et c’est tant mieux !!
                                  Maintenant, démerdez-vous !!

                                  Alors, la soupe de torgnoles, c’est un plat qui manque gravement à la cantine au moins...


                                • gegemalaga 2 mai 2013 19:35

                                  désolé de ne pas  vous plaindre ;


                                  vous faires un metier , surement difficile ; manifestement usant , et c’a je le comprend ;
                                  mais c’est aussi une belle profession , et qui doit etre plus facile à exercer quand on a la passion ;

                                  ne croyez pas que c’est drole de « manager » des jeunes dans une entreprise ... ; 
                                  et si on n’a pas ..un peu de passion du travaille à leur « mettre sous le nez » , c’est encore + dure.

                                  mais celà est + facile de tout reprocher  au systeme  ! 

                                  j’ai lu qq uns de vos autres articles ; mon impression est que ce sont plustot vos copains qui sont au pouvoir ? 
                                  alors : « bottez leur le cul » , à eux , vous avez le droit ;

                                  et, c’est sur , il y a actuellement un enorme probleme de discipline ; 
                                  les portables omnipresents sont une vrai plaie ( et un symbole evident pour marquer son indiscipline ) ,
                                  et alors ? pourquoi ne pas les brouiller dans l’enceinte scolaire ? :
                                  c’est efficace ,
                                  c’est pas cher ,
                                  c’a « marquera le territoir » .

                                  et , pour finir :
                                  @ mac , votre reponse à spartacus 
                                  je ne suis pas tjr d’accord avec spartacus , mais là par contre :

                                  vous etes vous completement à coté de la plaque !
                                  les chiffres existent , avec des sources bien connus et fiables ; 
                                  lisez les avant de nous sortir vos fadaises ;
                                  qui ? essai d’attraper les gogos ??







                                  • Henrique Diaz Henrique Diaz 4 mai 2013 16:54

                                    Sur le brouillage des portables, c’est interdit par la loi sauf pour les salles de spectacle et les centres pénitentiaires : (article L33-3 et 39-2 du code des postes et des communications électroniques).
                                    Un prof peut avoir un brouilleur pour sa classe, mais avec le risque de devoir payer 450 euros si un élève s’en aperçoit.
                                    Si un proviseur le fait pour tout le lycée, c’est apparemment 6 mois d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende.
                                    Quand on vous dit que tout est fait pour que les jeunes restent ignares et ainsi exploitables à volonté par la suite !


                                  • soi même 2 mai 2013 20:09

                                    Et bien si vous en pouvez plus, c’est que vous êtes bien dans la situation de dénis à vous remettre en cause, à vous avez voulus un emploi, et la poule aux œuf d’or, et bien manger ce que vous avez semées votre servilité à être abstrait et de faire du simple gavage d’oie.
                                    Quand l’intérêt et le manque de don de sa personne, il est évident ce un jour où l’autre vous récoltez ce que vous avez semées pendants des années, votre aveuglement à vos privilèges.
                                    Et bien les élèves le savent très bien, quand on fait cours par ennuie, ils vous rends la monnaie de votre pièce.
                                    Ou est la passion et l’intérêt à faire un effort, si cela été véritablement présent, il aurait beaucoup de difficulté surmonté en autre l’ indiscipliné..

                                     Un adolescent se construit devant un modèle qui est solide et bourré d’humour, et non pas avec ses pètes sec qui se prenne les élèves avec condescendance.
                                    .
                                     


                                    • Pastelle Pastelle 4 mai 2013 18:34

                                      Qu’est-ce qui vous permet de dire que l’auteur de l’article est un « pète-sec prenant les élèves avec condescendance » ?

                                      Rien.

                                      Souhaiter le meilleur pour un élève, en avoir assez au point de vouloir que ça se sache, que la réalité se sache, pour que le meilleur soit enfin donné aux élèves qui essaient de travailler, ça n’a rien à voir avec du mépris ou des désillusions...

                                      À moins que vous ne pensiez comme bien d’autres que les petits chéris qui font tout sauf leur devoir scolaire ont toujours raison.

                                      Parce que là, je m’incline. Devant tant de bêtise et de lâcheté... il n’y aurait rien à faire.


                                    • viva 2 mai 2013 22:47

                                      Passons les difficultés auxquelles sont confrontées les enseignants comme devoir surveiller visuellement et auditivement 30 gamins et une demi douzaine d’autres informations que nous recevons en permanence (chamillages, gommes lancées, boulette, élèves retournés, prise de paroles anarchiques, demande réïtéré de travailler moins, la quantité de travail et les résultats sont négociés à la baisse sytématiquement........ tout en réfléchissant au cours qui doit avancer. Il faut bien préciser qu’aucune sanction n’est toléré ni par la hierarchie ni par la majorité des parents.


                                      Lorsque les enseignants sont réunis le message est claire « tout les élèves doivent passer en seconde générale, le reste ne doit être que l’exception ».L élèves le savent pourquoi feraient ils des efforts. Dès lors il faut faire semblant de penser que les élèves ont le niveau, dans la réalité, même pas un sur cinq à le niveau et surtout la capacité de travail pour passer en seconde. 

                                      Ce n’est pas grave tout le monde ou presque à le bac, en réalité le bac est donné, les 20% pourqui ont le niveau ont tous des mentions.

                                      Sachez le si votre enfant n’a pas de mention, c’est que le bac lui a été donné, sauf exception bien sure.

                                      Effectivement la capacité de travail est tellement faible que les générations qui arrivent sont en incapacité pour le plus grand nombre d’être des professionnels compétent. Oui les asiatiques vont nous tailler des croupières économiquement eux savent ce qu’est d’avoir faim et ils veulent être éduqué pendant que les notres ne pensent qu’ajouer sur leur console ou leur ordinateur.

                                      Je garde le meilleur pour la fin, une bonne partie de ce qui était fait en troisième est enseigné en première, parce qu’en plus les programmes ont été rabotés.

                                      Oui, il y a de quoi être dégouté d’enseigner à des jeunes qui sont réfractaire au travail, oui il y a de quoi être dégouté d’avoir une majorité d’élèves qui viennent à l’école pour s’amuser plus que pour apprendre. Oui la médiocrité prend le dessus. Oui les enseignants ont consciences de ce qui se passe mais on leur dit de se taire et de faire comme si tout allait bien, ils se sentent impuissant.
                                       parce qu’ils n’ont aucun moyen d’obliger à travailler.

                                      Les parents qui prennent pour argent comptant ce que ces jeunes cerveaux leurs racontent ont tort. Les parents savent ils que nous n’ignorons rien de ce qui se passe chez eux ? Leurs enfants racontent tout, les parents se dénoncent entre eux, fort heureusement nous savons faire le tri. Mais si ils savaient tout ce que nous savons d’eux, beaucoup n’oseraient même plus approcher d’une école. 

                                      Le monde va mal, malgré tout l’école semble bien fonctionner que les familles.

                                      Un scoop au parents dont les enfants sont souvent collés, un nombre impressionnant des gamin font tout leur possible pour échapper à leur foyer, nous le savons, les jeunes qui font tout pour être mis en retenu le savent.

                                      Mais là encore il faut se taire, lorsque l’échange avec les parents est encore possible, il peut être suggéré une aide psychologique, qui est de toute façon refusé 9 fois sur dix, même lorsque les élèves nous font part de leur souhait d’être aidé, comme il est impossible de passer outre l’avis parental, il faut s’incliner, il n’est pas possible de trahir les confidences des enfants en la matière cela seraient une faute.

                                      Comme vous pouvez le lire la situation est bien plus complexe que vous ne deviez l’imaginez, bien sur cette liste est très en dessous de la réalité tellement les exemples a donner sont nombreux et surtout nous n’avons pas le droit d’en parler pour cause de devoir de réserve.

                                      Tout cela serait donc le fait des enseignants fénéants. Ils ont du pouvoir sur tout cela vous le pensez, dans un autre épisode je vous parlerais des pressions multimles et variés que doivent subir les profs, et les mesures de rétorsions que subissent les récalcitrants ....

                                      • alinea Alinea 3 mai 2013 01:30

                                        Les jeunes nous emmerdent, les vieux nous emmerdent, les handicapés nous emmerdent, les étrangers nous emmerdent
                                        Qui restent ?
                                        Je dis ça, c’est un constat, et pourtant je comprends bien ; c’est sûrement pour ça que je ne suis plus prof, pas infirmière, pas assistante de vie...
                                        Enseigner à un cheval : que du bonheur ; éduquer un chien, que du bonheur.
                                        L’humain serait-il devenu une bête infâme ?


                                        • Le printemps arrive Le printemps arrive 5 mai 2013 21:10

                                          @Alinea :
                                          « éduquer un chien, que du bonheur. »
                                          Oui, mais le plus dur, c’est l’éducation du maître !!!.

                                          Sinon, personne ne parle de l’importance de l’alimentation sur les troubles du comportement (des encadrants et des élèves), ou de la pollution électro-magnétique(*) sur tous les intervenants à l’école.
                                          Étant très sensibilisé à ces 2 thèmes, peu de personnes, y compris les profs qui se plaignent (à raison, mais souvent pas pour les bonnes !), imaginent l’impact de ce que je viens d’avancer.

                                          (*) nous sommes tous électro-sensibles à des degrés divers, et peu de personnes savent le détecter


                                        • Le printemps arrive Le printemps arrive 5 mai 2013 21:13

                                          Avant que les mal-comprenants réagissent : ces phénomènes sont des amplificateurs qui s’ajoutent aux autres problématiques (nombre d’élèves etc...)


                                        • zomboid zomboid 3 mai 2013 01:33

                                          C’est sur c’est dur de formater de jeunes cerveaux a devenir les futurs esclaves de demain surtout sans les mains.


                                          • Henrique Diaz Henrique Diaz 3 mai 2013 20:20

                                            C’est bien dit mais c’est une erreur. La raison pour laquelle tant de profs vivent mal leur travail, c’est l’impossibilité à laquelle ils sont confrontés quotidiennement d’accomplir leur mission : transmettre des savoirs, former au jugement critique, éveiller à la liberté de penser par soi-même. Cette impossibilité, quelles que soient les compétences pédagogiques et disciplinaires, vient des conditions déjà décrites ci-dessus : élèves incapables de plus de 10 minutes de concentration en moyenne, désir de rester dans l’insouciance de l’enfance, refus de grandir alors même qu’ils ont 18 ans. Ce qui est décourageant au final ou dur, c’est de constater tout le gâchis : on essaye de former des esprits libres et on a en face des gamins agités, qui sont déjà esclaves de la société de consommation, tout en se croyant libres parce qu’ils ont un smartphone et une casquette. C’est beaucoup plus facile quand on démissionne, comme le font tant de parents, on laisse la bêtise et l’ignorance prendre racine, en étant sûrs que la servitude s’en suivra.


                                          • Prometheus Jeremy971 3 mai 2013 03:36

                                            Les bonnes manières sont importantes. Vivant à l’étranger je vois le décalage monstre entre mon éducation française impolie et celle de mes collègues. Je regrette qu’on ait pas été plus dur avec moi à l’école. De même que la rigueur de l’instruction, j’ai réussi à l’acquérir mais par moi-même bien des annés après. 


                                            Le paradoxe c’est de tous les profs que j’ai eu, le seul dont je me souviens est celui qui était le plus impitoyable avec moi. Prof de maths. Un vrai traumatisme ce prof. Pourtant aujourd’hui je vois que les compétences sont toujours là.

                                            L’idée d’envoyer les cas les plus difficiles à l’armée est pas une mauvaise idée non plus..,

                                            • ALEA JACTA EST ALEA JACTA EST 3 mai 2013 08:59

                                              Excellent article qui permet de se donner une idée de ce que sera le prof du futur : ce sera avant tout, non pas un professeur mais plutôt un animateur/ éducateur qui aura la capacité de gérer l’ anarchie qui règne dans ses cours sans que cela affecte son système nerveux...Ce sera quelqu’ un qui restera très « zen » même si le ciel lui tombe sur la tête...
                                              Ce sera aussi une personne très démago ( genre présentateur de certains programmes TV ou radio) qui saura gérer de manière complaisante les relations avec les familles...Il devra aussi être sympa et avoir de l’ humour( sinon il est mort !!!).Quelqu’ un qui n’ aura pas de dilemme moral à mettre au second plan le niveau de ses élèves et qui considère qu’ il sera toujours assez tôt pour eux d’ apprendre à lire,à écrire ou à savoir mener une argumentation qui ne soit pas absurde, incohérente....ou tout simplement icompréhensible.
                                              La mission du prof du futur sera d’ essayer de gérer la cohabitation anarchique qui régnera dans ses classes grâce à des activités avant tout LUDIQUES au travers desquelles pourront apparaître certains contenus scolaires qui devront être réétudiées plus sérieusement à l’ université ( à qui on aura passé la« patate chaude »).


                                              • daniel paul 3 mai 2013 09:53

                                                 et pendant que l’on se con-bat, qui c’est qui amasse ??


                                                • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 3 mai 2013 11:07

                                                  C’est ce que souhaitent les multiples agents manipulateurs du système : la guerre de tous contre tous... et ça marche...
                                                  Profs contre élèves et parents, parfois enseignant contre enseignant (« moi j’y arrive mieux que toi... », suffit d’aller voir dans leur classe pour comprendre la supercherie : copinage, démagogie, cours indigents donc « autorité » nulle comme chez les autres...) salariés du public contre salariés du privé, croyants contre athées, noirs contre blancs... etc.
                                                   
                                                  Tout cela est éminemment utile pour perpétuer les clivages sociaux et ethno-religieux, les inégalités et préserver les avantages des véritables dominants. Autrement dit, pas le prof qui fait 13000 francs par mois... http://www.journaldunet.com/economie/magazine/classement-forbes/
                                                  Excellent pour le capital transnational qui n’a donc pas de patrie mais que des intérêts et pour l’impérialisme assassin des peuples de la planète !


                                                • daniel paul 3 mai 2013 13:33

                                                   Tout à fait Jean Michel..

                                                  mettre des différences réelles ou pas en avant pour dire : je suis mieux donc donne moi ta récolte !,et faire oublier ce qui se passe vraiment, tout ceci pour assouvir des pulsions banales et très triviales de posséder avant le grand saut dans l’inconnu...pour toujours..le tout accompagné de peurs,frustrations etc etc....que des gens le propagande est une chose mais que la majorité suive est sidérant.....
                                                  un jours peut être..qui sait !
                                                  Quel manque de savoir vivre smiley
                                                  salutations..


                                                • rosemar rosemar 3 mai 2013 11:57

                                                  Bonjour Robin 


                                                  si les enseignants souffrent, c’est aussi parce que la société est en crise : tous les travailleurs et salariés en souffrent mais souvent on ne veut pas voir les difficultés des profs : on souligne leur statut de privilégiés fonctionnaires ! leurs vacances etc. en oubliant toutes les charges de travail et de stress qu’implique ce métier...

                                                  Bon courage à tous !

                                                  • tf1Goupie 3 mai 2013 12:02

                                                    J’aime bien le « démissionnez » péremptoire qui me fait penser au « la France tu l’aimes ou ... ».

                                                    C’est drôle y en a aucun qui s’exclame « faites grève !! ».

                                                    En fait les démissions sont nombreuses ce qui laisse des enfants sans profs pendant des mois, sauf quand le démissionnaire est remplacé au pied levé par un vacataire sans formation.

                                                    En quoi ça règle le problème de démissionner ?

                                                    J’imagine si dans une boite « normale » les gens démissionaient chaque fois qu’il y a un dysfonctionnement.

                                                    Ceci dit, il est évident que les enseignants sont en grande partie responsables de la dégradation de leur image qui fait qu’on les envoie bouler quand ils tirent le signal d’alarme.


                                                    • Henrique Diaz Henrique Diaz 4 mai 2013 15:30

                                                      il est évident que les enseignants sont en grande partie responsables de la dégradation de leur image qui fait qu’on les envoie bouler quand ils tirent le signal d’alarme.

                                                      Sûrement, mais en quoi ?
                                                      Ils s’en sont trop laissé compter quand on leur a parlé de mettre l’élève au centre du système éducatif, faisant ainsi de l’école un supermarché, au lieu de mettre au centre le savoir et les valeurs républicaines ? Ils se sont trop laissés faire quand on leur demandait systématiquement de baisser de niveau d’exigence propre à leur discipline ?

                                                      Toutefois, le problème signalé par l’article est l’impossibilité de faire son métier quand en face de soi, on a des gamins qui refusent tranquillement mais radicalement tout effort intellectuel, avec le soutien express de leurs familles, de l’administration, du ministère et de la majorité de la société.

                                                      Que certains ignares, fiers de leur bêtise et surtout de leur méchanceté, profitent du fait que des enseignants viennent signaler un problème grave qui concerne toute la société pour faire la démonstration de leur petitesse, en les appelant à démissionner... cela n’est inquiétant que si cette bêtise et cette méchanceté sont majoritaires, quelles que soient par ailleurs les erreurs des enseignants, car cela veut dire, si on en est arrivés là, qu’il n’y a plus de société française, plus d’État ni de république (même si on savait déjà qu’elle était mal en point), mais uniquement des individus, ennemis en acte ou potentiels les uns des autres, ne connaissant que le chacun pour soi.


                                                    • philouie 4 mai 2013 15:34

                                                      ne connaissant que le chacun pour soi.

                                                      C’est ce qui arrive quand on prône «  L’expansion indéfinie de soi. »


                                                    • Beauceron fabien28 8 mai 2013 12:13

                                                      La démission n’est PAS UN DROIT dans l’éducation nationale, il y a un préavis de quatre mois et elle est souvent refusée pour nécessité de service et impossibilité de remplacement. Si l’enseignant passe outre il s’expose à des poursuites.


                                                    • voxpopuli voxpopuli 3 mai 2013 23:11

                                                      Constat on ne peut plus réel malheureusement du nivellement par le fond de l’éducation nationale où l’on considère aujourd’hui que le métier d’enseignant se résume à tout sauf à ce qu’il devrait être , à savoir transmettre un savoir aux élèves tout en leur apprenant à réfléchir par eux mêmes et ce dans une discipline stricte et si cela perturbe tant la confiance en soi de l’élève d’être exclu lorsqu’il a un comportement déplorable ou d’avoir une mauvaise note parce qu’il ne travaille pas ce n’est pas le problème du prof .

                                                      Pour palier à d’éventuelles critiques sur mon raisonnement de « vieux cons » , j’indique qu’il y a à peine 2 ans j’étais encore lycéen et qu’à cette époque le meilleur prof que j’ai eu traînait la réputation d’être un « monstre » , en réalité simplement un prof qui s’appliquait à faire son cours , qui nous mettait des cartons lorsqu’on le méritait en se moquant bien des directives du ministère et qui nous mettait à la porte au moindre dérapage , résultat , une classe attentive , studieuse et consciente de son vrai niveau .
                                                      Alors petit conseil à l’auteur et à tous les profs , faites votre vrai métier et envoyer se faire voir le ministère de l’éducation nationale et le politiquement correct si attaché à la « confiance en soi des élèves ».  

                                                      • Henrique Diaz Henrique Diaz 4 mai 2013 16:23

                                                        C’est en grande partie vrai, mais ce n’est pas si simple.

                                                        D’abord, celui qui est en mesure comme vous le dites d’envoyer se faire voir l’éducation nationale, les inspecteurs, les proviseurs ou principaux, autant que les parents d’élèves, se retrouve seul face à sa classe, ne pouvant compter sur aucun soutien extérieur face à une classe difficile, comme le montre bien l’article : celui ou celle qui est capable de cela est rarement fraichement sorti de l’IUFM... Il faut une solide expérience pour pouvoir adopter cette attitude, de fait tous les profs ne peuvent l’avoir. Il faut aussi, ce qu’on peut appeler de sacrées épaules, pour supporter chaque année la confrontation des premiers mois de classe, quand des élèves habitués à des profs complaisants se retrouvent face à un prof exigeant.

                                                        Ensuite, toute classe est composée d’élèves dont la majorité a naturellement tendance à chercher le moindre effort, ce qui est naturel. Donc le prof timoré qui ne veut déplaire à personne, ni à ses élèves, ni à leurs parents, ni à son administration est nécessairement confronté à une situation invivable car, ne donnant pas trop de travail et restant peu sévère dans ses notations, il encourage ses élèves à en faire toujours moins, au point de rendre sa présence purement décorative.

                                                        Mais le prof déterminé que vous décrivez, arrivera à s’en sortir si sa classe reste, malgré sa tendance naturelle, composée d’une majorité d’individus qui ont envie de réussir et de grandir. Dans les classes de S d’aujourd’hui, se concentrent plus particulièrement ces élèves, puisque par le choix d’éloigner les élèves de toute réflexion un peu trop personnelle, on a fait de cette filière la seule filière de réussite possible. Et donc notre prof déterminé finira, au bout tout de même de quelques mois, par passer pour un héros à côté de ses collègues qui ont tendance à privilégier la facilité.

                                                        Mais on trouve, au lycée, donc pour les 15-18 ans, y compris en S mais surtout dans les autres sections, de plus en plus classes dominées par des jeunes qui ont déjà tout ce que la société leur a rendu désirable (confort, jeux, portables etc.) et qui voient à 71%, le fait de devenir adulte comme quelque chose d’angoissant, tant avec la menace du chômage qu’avec tous les soucis en général que cela représente : inconsciemment ou pas, ils ferment alors leur esprit à tout ce qui se propose de les conduire vers l’âge adulte, à commencer par l’école. Face donc à de telles classes, notre prof déterminé sera conduit à devoir systématiquement exclure de son cours les deux-tiers de sa classe et à accepter d’avoir une moyenne de classe de 5/20 quand ses autres collègues en resteront à 12/20. Pour lui aussi, la situation deviendra donc très vite invivable, avec la conflictualité qu’il aura généré avec sa classe, certes dans l’intérêt même de cette classe mais contre le sien propre : personne n’aime donner à boire à des ânes qui n’ont pas soif. Psychologiquement, très peu pourront tenir.


                                                      • Le Grunge Le Grunge 4 mai 2013 01:32

                                                        y a beaucoup parents d’élèves que je n’ai vu que deux fois :
                                                        -le jour ou on donnait les ordi gratos payé par la région
                                                        -début juillet sous les cris et les menaces quand l’avis du conseil de classe ne leur convenait pas

                                                        je vous laisse imaginer pourquoi j’utilise un pseudo


                                                        • Winchau 4 mai 2013 10:12

                                                          De nous le dire à nous c’est bien, mais vos chers syndicats ils disent quoi a part demander des moyens, car ça va contre leur idéologie, les profs seraient ils contre leurs syndicats, non au vu des défilés réguliers .

                                                          Et pour que cela bouge il faut bouger le mammouth, qui est lui même est hyper politise, et la rigueur et punir ce n’est pas dans la ligne du parti, et si la droite propose une réformer la rue sera pris d’assaut.
                                                          Le niveau général à baisse et celui des profs également, mais quand on voit que l’éducation nationale n’est même pas capable de former ces profs, il faut vous ce pauser les bonnes questions

                                                          • Le Grunge Le Grunge 4 mai 2013 23:50

                                                            Sachez que plus de 50% des prof sont syndiqué pour les mutations et rien d’autre, sinon je suis relativement d’accord avec vous.


                                                          • legrind legrind 4 mai 2013 11:51

                                                            Jospin a commencé à détruire l’Ecole, Peillon finit le boulot continuez à voter à gôche, à soutenir les associations , tous les délires éducatifs, pédagogiques mais ne pleurez pas après les profs.


                                                            • sheherazade 4 mai 2013 12:12


                                                              je comprends que vous n’en puissiez plus, mais cette ambiance a été créée de toute part par le corps enseignant qui est pratiquement constitué de gauchistes avec leurs idées foireuses de tout laisser faire, et maintenant la société entière en paie les graves conséquences , et le pire c’est que vous en rajoutez en acceptant toutes les dérives islamistes et sexuelles un véritable drame pour toutes nos sociétés et notre civilisation, pour ma part j’ai très peur de toutes les conséquences de tout cela, la gauche devrait réfléchir et essayer de voir un peu plus loin que le bout de son nez, je suis totalement apolitique, mais je n’approuve absolument pas leur façon de voir qui est totalement irresponsable


                                                              • Le Grunge Le Grunge 4 mai 2013 23:45

                                                                non il n’y a pas que des gocho foireux chez les enseignants, si je résume bien votre com, tout est de la faute des prof, l’abandon total des parents dans l’éducation de leur enfants n’y est pour rien. Certain parents consternés, et je les comprends, me disent : « mon enfant ne connait pas ses tables de multiplication, ce prof de mat est un bon à rien ». mais ils oublient que ceux qui leur ont appris leurs tables, c’est leur parents le soir à table qui leur faisaient réciter. Il y a des élèves pour lesquels je ne peux rien car quand je dis blanc et qu’à la maison c’est noir, que faire ? Et arrêtez de mettre ça sur le compte de la gauche ou de la droite, au final c’est la même chose. Un des plus gros problème auquel doivent se confronter les professeurs, c’est les parents. J’ai des parents d’élèves qui effacent les avertissements sur les carnets car ils n’accordent aucune confiance aux prof, et c’est bien ça le problème. Ils ne nous accordent aucune confiance et en même temps ils nous relayent des taches qui normalement leur sont dévolues. Nous avons des futur citoyens en face de nous pas des numéros de sécu. Il n’y a certes pas de prof parfait, mais c’est aussi vrai pour certains parents qui mentent de manière irresponsable au secrétariat pour couvrir leur enfants parti faire un tournois de foot le jour du brevet blanc.


                                                              • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 5 mai 2013 10:33

                                                                Au lieu de « car punir, c’est mal », j’aurais écrit « car punir est punissable ». En effet,il me semble important de souligner le comportement paradoxal de ceux qui veulent punir l’enseignant pour avoir puni un élève.


                                                                • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 5 mai 2013 10:36

                                                                  Démissionnez en masse ! Si vous le faites, l’Education Nationale devra plier.


                                                                  • ALEA JACTA EST ALEA JACTA EST 5 mai 2013 10:42

                                                                    J’ enseigne en Espagne et je ne peux qu’ être frappé par les similitudes entre la situation que vous décrivez et la nôtre ( pourtant il n’ y a pas eu de mai 68 en Espagne , ni de dérive gauchiste).D’ autres collègues me décrivent des situations similaires, en Belgique, en Italie, en GB, etc...ce qui m’ amène à penser que la dérive que vous dénoncez est typiquement occidentale mais qu’ elle épargne probablement d’ autres cultures( asiatiques, indiennes,ex-pays du bloc socialiste , etc...).
                                                                    J’ y vois un signe inéquivoque de la crise morale de la société toute entière et pas seulement du système éducatif, et j’ allais presque ajouter que si une génération comme la nôtre n’ arrive plus à transmettre certaines valeurs essentielles à la suivante c’ est que nous sommes probablement devenus( qu’ on le veuille ou non) décadents.
                                                                    J’ observe souvent mes élèves et je me dis que si demain l’ humanité devait traverser une situation très grave de carences, et bien ceux qui survivraient le mieux seraient sans doute les gitans et les arabes.Ceux-ci vivent dans des conditions très modestes mais savent vivre en collectivité, ils savent partager leur misère...pour eux, ne pas avoir le portable dernier cri n’ est pas un traumatisme.Ils ne sont pas superindividualistes et savent supporter une frustration sans en faire tout un fromage.
                                                                    La civilisation occidentale a produit un hyperégoïsme et une recherche constante du plaisir immédiat peu compatibles avec les qualités morales nécessaires pour affronter les difficultés de la vie.
                                                                    Au niveau scolaire, cette degradation sociale se traduit par deux types de comportements redoutables pour les profs et pour le reste des élèves :
                                                                     -les élèves objecteurs qui se refusent farouchement à produire le moindre effort ( ils sont généralement soutenus de forme consciente ou pas par leur famille)...certains sont très perturbateurs( et d’ autres pas...)
                                                                    - les élèves hyperactifs qui sont incapables de fixer leur attention plus de 30 secondes, qui ont besoin de se lever ou de bouger constamment et dont le comportement est semblable parfois à celui d’ un animal en cage...ceux-ci sont très perturbateurs et auraient besoin d’ un traitement à part car les autres élèves seront qu’ on le veuille ou pas victimes de leur indiscipline fondamentale et de leur incapacité chronique à savoir- vivre ensemble.


                                                                    • tf1Goupie 5 mai 2013 13:18

                                                                      J’ai effectivement entendu la même chose d’Angleterre ou d’Allemagne.
                                                                      Si on arrêtait de dire que c’est le cas particulier de l’E.N. ce serait déjà un pas de fait.

                                                                      Il semble que cette génération n’aime pas la connaissance.


                                                                    • ALEA JACTA EST ALEA JACTA EST 5 mai 2013 13:41

                                                                      @tf1grpoupie
                                                                      Ils aiment la connaissance..c’ est l’ effort qu’ ils n’ aiment pas !!!
                                                                      Or il est impossible d’ accéder à l’ un sans l’ autre.
                                                                      Qui plus est l’ avènement( par ailleurs bienvenu) de l’ informatique a alimenté le mythe qu’ on pourrait accéder à la connaissance sans effort et de manière ludique...rien qu’ en s’ amusant !
                                                                      L’ informatique, a fait de cette génération des champions du copié/ collé qui ne produisent plus rien par eux-mêmes.Bien évidemment certains professeurs sont également coupables d’ accepter des travaux scolaires qui ne sont que des simples plagiats.


                                                                    • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 5 mai 2013 17:08

                                                                      Le point commun de ces pays est qu’il appartiennent à la communauté européenne. Ils sont donc sous contrôle étasunien. Ce contrôle étasunien ne cherche en rien l’épanouissement de nos enfants. Il vise des objectifs impériaux et guerriers. N’attendez aucune amélioration de la situation (bien au contraire) tant que nos pays leurs seront asservis.


                                                                    • Altos85 5 mai 2013 11:59

                                                                      Les enseignants de maintenant peuvent dire merci à leurs aînés de mai 68...


                                                                      • non667 5 mai 2013 12:46

                                                                        avec un recul de 60 ans :

                                                                        les mauvaises méthodes/ réformes 68tardes ne sont pas des erreurs mais font parti d’un COMPLOT du N.O.M. qui vise a démolir l’éducation nationale et au delà la nation /société française

                                                                        l’école de jules ferry avant 1966 (début des réformes) permettait l’instruction et l’ascension sociale sans discrimination sociale je peux en témoigner étant dans une école ou il y avait 50% d’enfant d’origine polonaise . Des siècles (depuis Charlemagne comme dit la chanson )d’expérience ont permis d’affiner les méthodes pédagogiques a l’école et une bande de trouduc n’ayant jamais enseigné (ou s’étant planqués dans l’inspection , la direction , le syndicalisme pour fuir les élèves ! )viendrait tout démolir et imposer leurs élucubrations !!!!!!!!

                                                                        les ministres , les inspecteurs ,la hiérarchie , les pédagogues institutionnels (genre philippe meirieu ) n’étant pas des imbéciles ces

                                                                        réformes aberrantes (math moderne ,méthode globale ,notation par lettre ., suppression des notes , suppression du bepc , contrôle continue ,suppression du bac si,si il en a été question . ..etc .... ) ne peuvent êtres des erreurs mais un complot destiné a démolir l’école de jules ferry .
                                                                        la méthode pour les imposer étaient staliniennes, sorties au printemps ,formation d’une demie journée en juin , applicables à la rentrée suivante . les manuels n’étant pas encore sortis ., toutes remarques /contestations publiques valait a l’auteur une dénonciation et une visite de l’inspecteur et un rapport assassin à la clef et une note ( si,si il n ’est pas question de la supprimer celle là ).proche du renvoi pour incompétence ! la phrase qui tue : si c’est le bordel c’est que vous manquez d’autorité ! (après vous avoir dépouillé de toutes possibilités de sanction ! )

                                                                        preuve/motif de ce complot : la déclaration de cohn bendit sur les universitésen mai 68 (revue à la télé en 2008 ) en substance :" inutile de promouvoir a classe ouvrière dans l’enseignement supérieur ils deviendront les plus fidèles valets du capitalisme "
                                                                        dansun contexte de rivalité capitalisme / communisme russe pour les rouges /roses il fallait en 68 faire échouer la société française pro-capitaliste en sapant l’éducation nationale de l’école à l’université , en ENDOCTRINANT les élèves a la revendication (délégués élèves ,délégués parents,égalité prof élèves ) (aujourd’hui et en 2002 envoyés dans la rue , les bébés sur les épaules des papas ! )
                                                                        pendant toutes ces années les syndicats gauchistes pourtant tout puissant dans l’éducation nationale ne se sont jamais opposé à ces réformes (silence radio sur toute la ligne .,donc complices )
                                                                        après la disparition du communisme le travail de sape continuant de la part du ps (acquis au fmi .....) le motif ne peut être que :

                                                                         maintenir dans l’ignorance /abrutir la vile populace pour la rendre plus docile et plus servile

                                                                         démolir la nation française au profit du mondialisme judéo-américain .

                                                                         démolir l’enseignement public pour le refiler au privé mondialo-capitaliste 
                                                                         volonté depuis toujours de la droite mais poursuivi après par la gauche insidieusement : (taper : autonomie des établissements 1983 ) autour de 1984 voulait sortir un projet ou les lycées auraient leurs bac propres répondant a un projet pédagogique spécifique avec recrutement /gestion des profs par le chef d’établissement ! etc... le ps = ok ; pc = 0 , il a fallu toute l’énergie des trotskistes infiltrés dans F.O. pour mettre en échec ce projet !
                                                                        mesurettes par mesurettes insidieusement la privatisation se prépare elles ne servent qu’à démolir l’e.n. et a diviser les enseignants et les français !.

                                                                        ..............................

                                                                         


                                                                        • nemotyrannus nemotyrannus 5 mai 2013 13:41
                                                                          Astuce ,
                                                                          Engueulez les parents AVANT d’attaquer le systême .


                                                                            • Roland Gérard Roland Gérard 5 mai 2013 17:39

                                                                              En lisant on à l’impression d’une cocotte minute prête à exploser. Vous ne pouvez pas prendre la situation collectivement en main, avec les collègues, les parents, les responsables de l’établissement, la collectivité, l’instituton scolaire, les associations...faire des constats ensemble, coconstruire des propositions...Vous croyez qu’il y a une autre solution ?


                                                                              • Fanny 5 mai 2013 22:56

                                                                                Après avoir lu l’article et les commentaires, je propose quelques remarques.

                                                                                Notre avenir se joue sur l’éducation de nos enfants. Banal mais vrai. Le cri d’alarme exprimé par l’article n’est pas anodin.

                                                                                Notre système économique ne requiert qu’une élite limitée en nombre : chercheurs, ingénieurs de haut niveau, inventeurs, entrepreneurs … Plus une cléricature également de haut niveau et tout aussi limitée en nombre : experts comptables, administrateurs, négociateurs, grands managers, politiques … Les lycées de l’élite et les grandes écoles fournissent ces personnels en quantité suffisante.

                                                                                Que le dispositif éducatif s’effondre par ailleurs, « formant » une masse de consommateurs à moitié alphabétisés, ne menace pas notre système économique, du moins à court terme. L’élite s’en fiche, car le consommateur doit juste atteindre le niveau lui permettant de comprendre les publicités, et travailler (enfin) dans des emplois subalternes sans se révolter. Et si, à plus long terme, l’économie du pays risque de s’effondrer du fait d’un faible niveau moyen d’éducation (risque en cours de réalisation), notre élite mondialisée en souffrira moins que la masse (on pourrait écrire le peuple au lieu de masse, mais la presse de l’élite reproche à ce mot son côté « populiste »). Après avoir fait HEC … , les enfants de l’élite iront travailler à Taïwan, à Zürich ou ailleurs. 

                                                                                Notre société est très dure pour les enfants. Sollicités de tous côtés par le principe du plaisir, plutôt que celui du devoir ou de l’ambition encadrée, immergés dans la vie virtuelle des écrans jusqu’à en être saturés, ils ne parviennent plus à se concentrer. Constat terrifiant. Curieusement, notre élite si pointilleuse sur les questions de santé publique (pollution, nourriture …) paraît s’en moquer. Bizarre, sauf si l’on admet que l’élite ne s’intéresse qu’au sort de ses propres enfants qu’elle parvient tant bien que mal à protéger de ces mondes artificiels et virtuels, à protéger de la fausse école de la consommation.

                                                                                Pour autant, l’image des professeurs confrontés à ces réalités tragiques est mauvaise. C’est injuste mais ils y mettent du leur. Pris individuellement, les enseignants font plutôt bonne impression. Mais au collectif, cette corporation des enseignants est épouvantable. Imperméable à la critique, dotée de syndicats impossibles pour ne pas dire plus, éructant sur les forums des commentaires insultants bourrés de fautes d’orthographe à l’adresse des critiqueurs les plus radicaux, mesquine et conservatrice au quotidien (relations certifiés/agrégés), en grève à la moindre réforme, quelle qu’elle soit, incapable de comprendre qu’il faut des changements radicaux aux plans idéologique, organisationnel (EducNat) et personnel si l’on veut que les élèves ne continuent pas de sombrer. Les enseignants devraient hurler que le bateau coule avec les enfants à bord. Ils se contentent de gémir sur leur sort, de réclamer plus de moyens alors que le problème est ailleurs. Affligeant. Tout comme l’élite, les enseignants s’intéressent d’abord à leurs propres enfants, et c’est bien naturel, qu’ils parviennent à faire intégrer dans les grandes écoles en nombre. Mince consolation.

                                                                                Une note positive cependant. Une de mes amies, professeur agrégé de lettres modernes, a commencé sa carrière à Sarcelles, pour la poursuivre à Montrouge. Elle adore son métier où elle se sent à l’aise. Comme quoi … 


                                                                                • lacsap151 6 mai 2013 09:19

                                                                                   Juste un petit mot pour dire que la lecture de certaines réactions illustre bien le PB. Comment penser que son avis sera pris en compte si on n’a que l’insulte pour argument ? Bien sùr qu’il y a de bons et de mauvais profs comme il y a des bons et des mauvais dans tous les métiers ! Que l’EN ne fasse pas la différence pour récompenser les meilleurs et reprendre ou virer les mauvais est un autre PB.
                                                                                   En tous cas l’école est à l’image de l’ensemble de la société  :< peut mieux faire !> commençons déjà par nous respecter les uns les autres et ce sera un grand progrès.
                                                                                   Quoiqu’il en soit merci à ce profésseur qui se manifeste et agit ainsi en citoyen respectable.
                                                                                   


                                                                                  • Denzo75018 6 mai 2013 09:24

                                                                                    Beaucoup à la base n’ont pas les aptitudes - non pas intellectuelles, mais dans l’appréhension de ce métier qui requière des qualités indéniables : maîtrise de soi, de la classe, gestion de l’autorité etc. ...

                                                                                    En effet, les problèmes ne viennent pas uniquement de la crise, salaire et autres faux prétextes, il vient aussi d’une erreur de recrutement : Alors quand le constat est établi, le mieux n’est-pas de se ré-orienter plutôt que de se détruire à petit feu !?


                                                                                    • tf1Goupie 8 mai 2013 20:33

                                                                                      Il y a effectivement erreur de recrutement : on n’a pas recruté les bons élèves smiley


                                                                                    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 6 mai 2013 20:41

                                                                                      @ l’auteur,

                                                                                      Je trouve étonnant qu’on ne voit pas davantage d’articles de ce genre.

                                                                                      Etant psychologue et plutôt bien au fait des problèmes de l’éducation, je ne doute pas une seconde que la souffrance des enseignants soit très réelle et très douloureuse car il n’est quasiment rien de pire dans un contexte professionnel que de sentir que la situation vous échappe.

                                                                                      Le sentiment de perte de contrôle est le plus ravageur pour l’estime de soi et lorsque l’effort est poussé à la limite sans résultat aucun vient le « burn out » qui traduit l’état d’épuisement psychique et physique.

                                                                                      Bien sûr, tous les enseignants ne sont pas promis au burn-out, à la démission ou au suicide, mais les pleurs et les grincements de dents vont très probablement continuer à augmenter comme ils n’ont cessé de le faire depuis des années.

                                                                                      Bref, le tableau est tout sauf réjouissant. Il est douloureux, incontestablement.
                                                                                      Maintenant, face à un tel tableau, la question c’est naturellement d’en comprendre la cause.

                                                                                      Il va de soi qu’il y en a une ribambelle qui viennent de loin. On pourra donc accuser qui on voudra, ça fait du bien, ça soulage, mais il est douteux que cela fasse avancer le schmilblick.

                                                                                      Les seules causes intéressantes à prendre en considération sont celles sur lesquelles on peut agir.
                                                                                      Et la principe cause sur laquelle l’enseignant peut agir, c’est sur lui-même, sur sa pédagogie donc.

                                                                                      Je n’entends pas tirer sur l’ambulance, cad sur une corporation en réelle souffrance avec un stress grandissant mais il me paraît clair que le temps de la remise en question fondamentale des pratiques éducatives est venu.

                                                                                      Il est dommage que la refondation soit passée complètement à côté de son sujet.
                                                                                      La clé me paraît en effet tenir à la question citoyenne par excellence qui est celle du respect, des autres, de ses engagements, des règles et des lois.

                                                                                      Ce respect, les élèves n’y ont jamais eu droit sauf exceptions individuelles. Car il y a des enseignants qui ont la « grâce », cad, qui ont des dispositions naturelles pour être dans la bienveillance respectueuse qui apaise les élèves ou qui savent poser un cadre respecteux de l’élève, un cadre démocratique puisque basé sur des règles bien explicitées et convenues par les intéressés.

                                                                                      Cela arrive, il en existe, mais ils sont l’exception ; il faudrait donc une formation à la hauteur pour généraliser ces pratiques efficaces.

                                                                                      J’ai évoqué la question de la violence éducative et de la socialisation démocratique dans un article précédent intitulé : Refondation : de la violence éducative à l’éducation démocratique - AgoraVox le média citoyen .

                                                                                      En voici une citation qui résume le point de vue :

                                                                                      Sans même en avoir conscience, parents et enseignants se croient encore dans l’Ancien Régime. Ils pensent encore qu’ils ont pouvoir sur l’enfant et qu’ils peuvent se prévaloir d’un statut d’autorité.

                                                                                       Ils n’ont pas vu qu’au cours du siècle dernier, avec la complicité des publicitaires et des adultes consentants, les enfants ont fait leur révolution de sorte qu’il n’y a plus d’enfant.

                                                                                      Les êtres qui viennent à l’école sont d’ores et déjà des

                                                                                      sujets, ils ont pris la parole et demandent à corps et à cris le respect de leur libre-arbitre. Dès lors, nous devons en prendre acte et leur donner ce respect demandé de la manière la plus absolue qui soit, ce qui veut dire sans renoncer à les éduquer puisqu’il est de la responsabilité des éducateurs de satisfaire aux besoins de l’enfant.

                                                                                      Il me semble que seule l’éducation démocratique basée sur l’accord, sur la co-construction de la loi commune permet de résoudre la mise en équation des volontés de l’enfant et de l’adulte, de l’élève et de l’enseignant.

                                                                                      Si c’est la paix que nous voulons dans les écoles et non la guerre, l’enseignant doit renoncer à la pédagogie de la toute-puissance qui a prévalu depuis toujours et s’engager avec ses élèves dans une dynamique d’accord, une pédagogiede co-construction de lois communes qui seront autant d’objectifs que l’élève aura fait siens et qu’il sera désireux d’atteindre.

                                                                                       
                                                                                      Dès lors, il serait souhaitable que les enseignants fassent un inventaire lucide et renoncent en conscience à leurs outils barbares : engueulades, cris, menaces, brimades, sanctions arbitraires (encore trop souvent physiques) et tout l’attirail du parfait tyran éclairé qui outille leur pédagogie spontanée.
                                                                                       
                                                                                      Ne pourrait-on imaginer qu’à plus ou moins brève échéance, selon un échéancier concerté, la loi leur ôte tout droit au rapport de force pour les amener, avec toutes les formations nécessaires, à ne fonctionner qu’en référence à ce qui fait accord (principes, règles, lois, etc.) ?
                                                                                       
                                                                                      La République a besoin d’une école démocratique qui accueille ses élèves dans le respect absolu des sujets en devenir qu’ils sont d’ores et déjà. Il faut en finir radicalement avec la violence éducative car elle expose les élèves à des enseignants qui, selon leur personnalité, parfois perverse, pourront exercer de véritables formes de harcèlement moral en toute impunité puisque c’est alors l’élève qui sera vu comme « mauvais » et comme méritant le sort qui lui est fait.
                                                                                       

                                                                                      • Iren-Nao 8 mai 2013 12:12

                                                                                        LLS

                                                                                        On doit la situation actuelle a des raisonnements de cet acabit.

                                                                                        Vous avez du commencer a pisser assis.

                                                                                        Iren-Nao


                                                                                      • Iren-Nao 8 mai 2013 12:03

                                                                                        Mr Guilloux

                                                                                        Bien sur, on comprend votre désarroi et votre nartic est justifie.

                                                                                        Mais je ne peux m’empêcher de vous dire que votre corporation et votre génération post soixante-huitarde (dont je fais partie) récolte ce qu’elle a semé abondamment et avec constance en abandon de discipline et de sanctions, pour ne pas parler de sélection, mouvements dans lesquels le corps enseignant s’est roule, je ne doute pas que la théorie du genre ne fasse école rapidement et que sous peu vous ne soyez contraint d’aller pisser assis.

                                                                                        Nous payons donc maintenant toutes ces années de laxisme qui s’appelle aussi lâcheté institutionnelle.

                                                                                        Ce n’est hélas pas spécifique a l’éducation nationale.

                                                                                        Il faudra rétablir entre autres choses la trique comme a Singapour.

                                                                                        Amusez vous bien et bon courage.

                                                                                        Iren-Nao


                                                                                        • Beauceron fabien28 8 mai 2013 12:07

                                                                                          Alors devenez vous-mêmes enseignant, profitez-en ! Au fait vous avez déjà travailler dans votre vie ?



                                                                                          • Francis, agnotologue JL 8 mai 2013 15:14

                                                                                            Bonjour Robin Guilloux,

                                                                                            bon article, bon débat.

                                                                                            Je suis entièrement d’accord avec JL Lemonnier ci-dessus qui écrit : ’C’est ce que souhaitent les multiples agents manipulateurs du système : la guerre de tous contre tous... et ça marche...’’

                                                                                            Et je réprouve farouchement les propos de LL Salvador qui résume sa pensée en disant : ’’ ... les enfants ont fait leur révolution de sorte qu’il n’y a plus d’enfant. Les êtres qui viennent à l’école sont d’ores et déjà des sujets, ils ont pris la parole et demandent à corps et à cris le respect de leur libre-arbitre.’’

                                                                                            J’ajoute que, dans le même temps, le gouvernement sociétaliste bafoue gravement les droit des enfants avec sa loi Taubira : cette loi est profondément déstabilisatrice pour les jeunes.

                                                                                            Mais le comble, c’est qu’à l’opposé - quoique, et c’est là qu’est le comble - de LL Salvador, se trouvent ici des gens comme Bur K et tous ceux qui ont approuvé son article pour soutenir un extrémisme opposé - ou plutôt complémentaire - dans un texte dont la substance est résumée par cette phrase d’un auto-proclamé psychanalyste, phrase citée dans l’article comme référence : ’’«  Le peuple est comme un enfant qui recherche la protection d’un père, tout en aspirant à échapper à l’autorité qui restreint sa liberté  »’’

                                                                                            Sans faire de conspirationnisme, on ne peut s’empêcher de voir là une grande manœuvre d’amalgames et de bourrage de crânes orchestrée par des activistes, et à l’insu de leur plein gré, par leurs idiots utiles autres parties prenantes dans cette guerre de tous contre tous, le seul moyen aujourd’hui pour les pouvoirs de se préserver.

                                                                                            L’article cité :

                                                                                            La démocratie a-t-elle besoin de chefs ? On peut également se poser une autre question : le Français a-t-il besoin de chefs ?

                                                                                            • Francis, agnotologue JL 8 mai 2013 15:27

                                                                                              On notera au passage que Luc-Laurent Salvador se présent comme : ’’Psychologue scolaire et chercheur en psychologie, et Ecologiste libertaire’’

                                                                                              Libertaire ? Comme Christiane Taubira et Pierre Berger ?


                                                                                            • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 8 mai 2013 22:53

                                                                                              à JL,

                                                                                              Répondre à ce genre d’idéologues bornés ->  Luc-Laurent Salvador, c’est désormais au-dessus de mes forces. Je risque de prendre deux points de tension...

                                                                                              Dans la lignée des Cohn-Bendit, des Goupil et des Deleuze, des Foucault etc.

                                                                                              C’est exactement cette idéologie qui a détruit l’innocence des enfants, les transformant en narcisses névrosés qui exigent du « respect ». Et ce respect là c’est une valeur de voyous, un marché de dupes...
                                                                                              Je refuse donc de commenter plus longuement ses propos. Je passe la main...


                                                                                            • Blé 8 mai 2013 16:23

                                                                                              Je ne suis pas prof mais j’ai eu l’occasion de m’occuper d’enfants et de jeunes.

                                                                                              Pour moi, le plus gros problème a toujours été les parents des enfants dont je m’occupais.
                                                                                              Il faut comprendre que leurs enfants sont des petits rois ou reines, il ne faut surtout pas les contrarier, exiger quoique ce soit d’eux. Forcer un enfant à faire quelque chose qu’il estime ne pas devoir faire parce que cela ne lui plait pas est un manque de professionnalisme de la part de l’adulte. Ce sont des enfants de milieux appartenant aux classes moyennes moyennes, pas riche mais disons à l’ aise financièrement. L’enfant roi ne supporte pas qu’un prof lui dise quelque chose qui contrarie son égo, sa sensibilité n’est pas éduquer, elle est à l’ état « brute » puisqu’il ne faut rien lui dire. Quand ils sont confronté à la réalité de la société hors du milieu familial ça se passe souvent très mal.

                                                                                              Histoire vrai
                                                                                               Une petite fille de 3 ans sort de l’école maternelle à midi. Elle a l’air triste. Sa maman lui demande ce qui se passe, pourquoi elle est triste. La petite fille répond à sa mère : « la maitresse me fait chier » . Sa mère lui demande pourquoi. La petite fille répond : « parce que la maitresse ne m’a pas laissée aller avec ma copine pendant la classe ». Elle devait rester à sa place et continuer l’exercice. La maman dit à sa petite fille : « ne t’inquiète pas, je vais aller parler à la maîtresse, je vais arranger ça ».

                                                                                              A 3 ans, en maternelle on apprend petit à petit à rester à sa place pour faciliter les apprentissages nécessaires à l’acquisition de l’écrit. Le « je vais arranger ça » de la maman ne va pas aider sa fille à s’intégrer dans un groupe.


                                                                                              • johnford johnford 8 mai 2013 18:52

                                                                                                Il fallait se faire une conscience politique, s’informer.
                                                                                                Il fallait être vigilant quant à la destruction du père dans la famille française ; ne pas tomber dans tous les pièges depuis Mai 68 ; on récolte ce que l’ont sème : des débiles livrés aux enseignants qui, eux, n’ont pas le droit de faire preuve d’autorité et doivent élever 30 enfants à la fois.

                                                                                                Donc d’ici peu nous auront un pays de requins au chômage avec des vieux barricadés chez eux !!


                                                                                                • johnford johnford 8 mai 2013 18:54

                                                                                                  ( Attention cynisme : Pourquoi s’offusquer du mariage homosexuel puisque la plupart des enfants ont déjà deux ’mamans’ )


                                                                                                • Goldored Goldored 8 mai 2013 19:13

                                                                                                  La raison pour laquelle les profs souffrent, c’est leur inculture.
                                                                                                  inculture dans leur matière, inculture professionnelle.
                                                                                                  Ils méconnaissent,méprisent tout ce qui n’est pas pédagogie.
                                                                                                  On n’enseigne pas juste grâce la pédagogogie.
                                                                                                  Un peu de remise en question sur vos pratiques, votre estime de vous-mêmes et vous aurez des choses à dire à vos CE, dans vos CA, aux conseils de discipline.


                                                                                                  • robert 9 mai 2013 07:30

                                                                                                    qu’ils se rassurent, on n’en peux plus n’ont plus.


                                                                                                    • eric 9 mai 2013 10:04

                                                                                                      Des crédits des postes. Voila comment se conclue ce constat d’échec.

                                                                                                      Or
                                                                                                      Les crédits par enfant en termes réels ont double en trente ans
                                                                                                      Les effectifs par classe on considérablement diminues
                                                                                                      La formation des profs et en particulier des instits a fait l’objet d’un effort considérable.
                                                                                                      Le niveau des parents est beaucoup plus élevé : aujourd’hui, les enfants scolarises ont massivement des parents de la génération bac 80%
                                                                                                      Le nombre de primo migrants, dont les enfants pouvaient avoir besoin d’une mise a niveau compte tenu du fait qu’il n’avait pas le français comme langue maternelle par exemple, a diminue. (voir les années 60-70 par exemple). Le niveau scolaire dans les pays d’origine a également monté très considérablement.

                                                                                                      Tout devrait contribuer a une amélioration générale.

                                                                                                      Reste un facteur externe sans doute important. Toutes les reformes « sociétales »ont encourage les detricotages familiaux. Quand le divorce est plus facile, voir encouragé par la fiscalité comme ce fut le cas, quand des formes familiales « souples » façon PACS facilitent les ruptures a la moindre petite dissension au sein du couple, quand on peu briser sa famille avec facilite et certitude que le contribuable abondera le budget de la famille redecomposée, les cas se multiplient évidemment.

                                                                                                      On le savait par avance, parce que l’on avait l’exemple du système social américain, qui en finançant spécifiquement les femmes noires isolées avec enfants avait favorisé l’effondrement des familles. Au debut on divorce fiscalement. Face ou contrôles pour voir si les gens vivent ensemble pour éviter les abus, on de-cohabite, et a la fin il y a souvent une vraie séparation de fait.
                                                                                                      Ce système peut être très agréable pour des adultes a l’aise, souples, adaptées a la vie postmoderne qui voient ainsi la société financer leur mode de vie.
                                                                                                      Mais même pour leurs gosses a eux, ce n’est pas génial. Le nouvel Obs passe sont temps a publier des dossiers sur les difficultés de ses lecteurs avec leurs gosses. « Nos enfants ces tyrans ». Les profs savent désormais que les enfants a problèmes ne sont pas exclusivement des cas sociaux, et que les parents qui s’indignent si on dit quelque chose au petit cheri ne sont exclusivement, loin s’en faut, des prolétaires.
                                                                                                      Le divorce et le PACS aujourd’hui, c’est bien souvent une polygamie masculine étalée dans le temps. ( voir les chiffres sur le remariage).
                                                                                                      L’expérience historique, c’est que la polygamie, quelle que soit sa forme, est un sport de riche.
                                                                                                      Cela ne marche avec les gosses que quand elle est réelle, c’est a dire quand famille il y a. Moins avec la garde partagée.
                                                                                                      Cette instabilité familiale est donc encore beaucoup plus grave pour les gens qui n’en ont pas les moyens. Les pauvres. La, et en particulier pour les gosses, on cumule les problèmes.

                                                                                                      L’INED nous dit qu’il y aurait 25% des français qui seraient sans familles « traditionnelle » c’est a dire en réalité sans famille tout court.
                                                                                                      Les nouveaux pauvres sont des femmes avec enfants qui ont « librement »choisit la séparation, et « obtenu » la garde des enfants dans l’essentiel des cas. Grandes victoires féministes qui permettent a leurs ex « encore jeunes » de se recaser dans la plupart des cas et avec une plus jeune en moyenne et sans trop de souci pour les pensions et les gardes.
                                                                                                      A coup de subventions et de fiscalité, on a encourage ce modèle. Il est typé politiquement.
                                                                                                      Du reste ces catégories qui ne survivent que grâce a l’aide de l’État qui a délibérément encouragé ce qui est au final et le plus souvent l’irresponsabilité des pères le savent bien.
                                                                                                      Les femmes « parent isolée » votent plus qu’a peut prêt toutes les autres catégories pour les partis qui promettent d’augmenter les aides, en particulier PS. Et on les comprend. C’est une question de survie. On peut se demander si elles ont le recul nécessaire pour se rendre compte qu’elles ont affaire a des pompiers pyromanes.
                                                                                                      Le Monde, dont on connait le lectorat, se demande si les 20 minute de plus par jour que les enseignants consacrent a pousser scolairement leurs enfants par rapport aux cadres sup, pourrait expliquer leurs résultats de l’ordre de quelques pour-cents supérieurs. ( ils on l’air de ne pas savoir que c’est surtout lié au fait que les enfants de profs bénéficient de beaucoup plus de dispense a la carte scolaire pour être dans les bons établissements.). Il ne se demande pas si la « fille mère » trois enfants, deux emplois, dont un de caissière en supermarché a vraiment le temps d’apprendre l’effort et l’autorité a ses gosses, notamment en l’absence de père.

                                                                                                      De ce point de vue, l’EN a effectivement affaire a des difficultés nouvelles. Mais sa propre responsabilité est engagée.
                                                                                                      D’un point de vue politique, les prof ne sont pas les dernier a avoir approuvé ces réformes sociétale. Il suffit de voir avec quelle jubilation leurs organes se précipitent sur la théorie des genres et le mariage pour tous qui ne sont que de nouveaux épisode de cette tendance.

                                                                                                      Beaucoup pus grave, la réponse pédagogique. Pour faire bref, une réponse « maternante » a un problème « d’absence de père ».

                                                                                                      Ici, je demanderai aux enseignantes féministes de gauche de bien, bien réfléchir a ce terme avant de moinsser impulsivement.
                                                                                                      On a affaire, en particulier pour les petits a un personnel excessivement féminisé. Quand des Segolenes parlent de mettre la police dans les écoles, l’armée dans les banlieues il s’agit bien d’y faire entrer des hommes, presque au sens caricatural du terme.
                                                                                                      « Donner plus » credits, postes, etc... est aussi une réponse maternante.

                                                                                                      Bref, la profession a aussi a se poser des question, et cet article n’en prend pas le chemin.

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