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Commentaire de Nut’

sur Prozac : autorisation de castrer dès 8 ans


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Nut’ 4 mai 2013 01:10

Les antidépresseurs et les neuroleptiques (qui sont encore pire) sont des merdes chimiques qui détruisent le cerveau.

Comme c’est écrit dans l’article même, ils servent à enrichir l’industrie pharmaceutique !
C’est comme pour les clopes : c’est très mauvais pour la santé, mais on les vend quand même et on les vendra toujours.
Pourquoi ? Pour le FRIC !

J’ai 18 ans. Je souffre de dépression depuis l’âge de 13 ans... Et j’ai eu affaire à de nombreuses reprises aux psychiatres et aux hôpitaux psychiatriques...
A l’âge de treize ans seulement, on me bourrait de Tercian, un neuroleptique de merde (je m’étais endormie sur mon épreuve de brevet blanc à cause de ça !), on m’en donnait TROIS fois par jour —’ 

Mais ma pire expérience restera celle que j’ai vécu en décembre dernier. J’allais très mal, j’ai voulu me tuer... J’ai menacé de me tuer sur le Net, quelqu’un a prévenu les flics.
Résultat : ils sont venus me chercher chez moi et j’ai été embarquée de force à l’hôpital.

Aux urgences, j’entends encore la psychiatre me hurler dessus : « On va la contentionner ! On va la contentionner ! » (contentionner signifie attacher...)
Je la hais. Je lui arracherai les yeux à cette pouffiasse, si je le pouvais.

J’ai tenté de me sauver, elle m’a rattrapé. Elle m’a enlevé le haut de mes vêtements, elle a vu mes seins, elle m’a mis une espèce de blouse à la place et elle m’a attachée sur le bras, sanglée sur un lit. Un pure horreur.

Je suis restée 20 minutes comme ça (et il parait que je n’ai pas vécu le pire, une amie qui va mal aussi est restée elle, TROIS JOURS sanglée sur un lit et elle devait faire ses besoins dans un seau !!!)

Vous croyez que les méthodes barbares des hôpitaux psychiatriques datent du moyen-âge ? Vous vous trompez lourdement : et oui, malheureusement, elles sont TOUJOURS d’actualité.

Après, ils m’ont transféré dans le service de psychiatrie adulte. Car je suis majeure, et ces cons considèrent que dès 18 ans, nous sommes des adultes.
Vous vous en doutez, dans le putain de service où ils m’ont amené, il n’y avait aucune adolescentes de mon âge. Que des personnes âgées entre 30 et 80 ans !

Mais bon, le pire, ce n’était même pas ça... C’est surtout qu’elles avaient l’air complètement cinglées ! La plupart ne semblaient pas lucides, ne parlaient pas, ou alors, ne comprenaient rien à ce qu’on leur disait. Des vieilles venaient me demander à ce que je leur enlève leurs vêtement. Un handicapé en fauteuil roulant bavait et était incapable de manger seul.
Ils me faisaient peur, extrêmement peur... J’avais très peur...
Il y a eu un reportage sur cet hôpital, et il parait qu’il y a déjà eu un meurtre dans le service voisin ! 

Les lieux étaient hyper sinistres, lugubres et EXTREMEMENT sales. Nous étions de plus enfermées du MATIN AU SOIR et il n’y avait strictement AUCUNE activité.
Mon problème : la dépendance affective, être obsédée par une personne.
Super, en m’enfermant toute la journée et en me droguant, je vais moins penser à elle et je vais guérir, lol

C’est comme les anorexiques que l’on fout en chambre d’isolement : plus elles sont isolées, PLUS elles sont obsédées par leur poids et PLUS elles vont mal !

Ils m’ont de plus drogué, drogué aux médicaments. Ils m’ont donné CINQUANTES gouttes de Tercian. Je ne mens pas, cinquante.

Ce sont des tarés, des malades, des fous. Les fous, c’est EUX.

Résultat : je ne pouvais plus marcher, je ne pouvais plus tenir de bout, je voyais extrêmement floue, j’avais des maux de têtes horribles...

Impossible de tenir debout, je me suis carrément écroulé dans les couloirs à deux reprises !
Je n’avais JAMAIS fait de malaises aussi terribles de TOUTE MA VIE !! JAAAAAMAIIIS !!!!

Un enfer !!!

Franchement, moi je vous le dis, je serai restée là-bas, je serai devenue complètement cinglée. Ou alors, j’aurai trouvé un moyen de me suicider là-bas.

Moi, je vous le dis : MIEUX VAUT CREVER PLUTOT QUE D’ETRE DANS CET ESPECE D’ASILE DE CINGLES !!!

Cette société pourrie ne veut pas que vous alliez mal. Aller mal est crime punie de prison.
Et oui, je vis dorénavant comme une criminelle qui, si elle recommence ses crimes, retournera en prison ! (pour ça que si jamais j’ai à nouveau un jour des nouveaux suicidaires, là au moins je choisirai une méthode sûre et certaine).

J’ai même lu sur les forums, que des anciens détenus préféraient la prison à l’hôpital psychiatrique, vous vous rendez compte ?

Un conseil : si vous allez mal, n’allez JAMAIS voir de psychiatres.
C’est le premier conseil qu’on vous donnera : « va voir un psy, il va t’aider ».

Méfiez-vous... Si vous parlez de vos envies suicidaires à un psychiatre, il vous bourera de médocs et vous internera de force.

Conseil pour ceux qui sont internés : Laissez-vous faire. Ce sont des salauds, des monstres, mais malheureusement, plus on se rebelle, plus ils nous torturent.
Il faut se plier à leurs règles immondes.

Moi, je savais très bien que leurs 50 gouttes de Tercian me feraient tomber dans les pommes et me donneraient d’horribles malaises. Mais, avais-je un autre choix que celui de les avaler ?

Si j’avais refusé, ces enfoirés me l’auraient injecté de force et ils auraient carrément pu me mettre en chambre d’isolement et me sangler à nouveau sur un lit.

Cette expérience me traumatisera à vie. Rien que d’y penser et de relire ces lignes, j’ai envie de pleurer.

Je suis révoltée à un point que vous ne pouvez imaginer.

Quand les gens souffrent, ils ont besoin d’aide, d’affection, de soutien, de réconfort, d’amour...

Allez dans un hôpital psychiatrique, et vous récolterez UNIQUEMENT L’INVERSE de tout cela... Dans certains, on vous interdira carrément tout contact avec vos proches et vos amis pendant parfois plusieurs mois.
On vous enfermera, on vous bourrera de médocs jusqu’à ce que vous vous évanouissiez, bref en un mot on vous détruira.

Voici un témoignage très poignant : « Le Pavillon des enfants fous » de Valérie Valère, devenue best-seller à l’époque.

Je trouve que cette jeune fille, qui a écrit ce livre alors qu’elle était seulement âgée de 15 ans, décrit mieux que quiconque l’enfer de l’hôpital psychiatrique.
Je trouve même que ce livre parler SURTOUT de l’aversion et de la haine qu’elle ressent à l’égard des psychiatres plutôt que de ses souffrances à elle...

Elle s’est suicidée à l’âge de 21 ans. Qui sait, peut-être qu’elle serait toujours en vie, si les psychiatres ne l’avaient pas traité d’une façon aussi immonde ?

« Ils ne m’auront pas ! » est une phrase récurrente de son livre. 
Quand j’ai été internée de force, j’ai pensé : « Elle a eu de la chance, elle est morte, ils ne l’ont pas eu, elle a gagné... Je veux gagner moi aussi. »

Moi non plus, ces salauds ne m’auront jamais. Je les hais ! !!!!!!

Il n’y a même pas de mots pour décrire tout ce que je ressens à l’égard des psychiatres, et je me retiens de ne pas bondir de colère quand je dis que je me sens mal et que les gens me conseillent d’aller en voir !

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