L’histoire est une fable convenue, et c’est d’autan plus vrai des historiens qui s’arrange avec les faits historiques.
Car si Robespierre à un rôle positif au début de la révolution, il est néanmoins bien co-responsable de la Terreur.
« PRAIRIAL AN II
LOI DU 22
(1794)
La loi du 22 prairial an II (10 juin 1794) est restée célèbre
dans l’histoire de la Révolution française pour avoir porté la Terreur à
son apogée. Deux jours après la fête de l’Être suprême qui a consacré
la domination de Robespierre et laissé croire qu’il allait fermer
« l’abîme de la Révolution », Couthon fait voter par la Convention une
loi qui renforce le système terroriste. Déjà un décret du 19 floréal
(8 mai) a supprimé les tribunaux d’exception dans les départements et le
Tribunal révolutionnaire demeure seul chargé des crimes politiques.
Mais, déclare Couthon, « le délai pour punir les ennemis de la patrie ne
doit être que le temps de les reconnaître, il s’agit moins de les punir
que de les anéantir ». Il est décidé que « le Tribunal révolutionnaire
est institué pour punir les ennemis du peuple ». La définition desdits
ennemis est large : « Ce sont ceux qui cherchent à anéantir la liberté
soit par la force, soit par la ruse. » La peine prévue ? La mort. Toutes
les garanties habituelles de la justice sont supprimées : « S’il existe
des preuves soit matérielles soit morales, il ne sera pas entendu de
témoins. La loi donne pour défenseurs aux patriotes calomniés des jurés
patriotes, elle n’en accorde point aux conspirateurs. »
Quelles raisons ont incité Robespierre à couvrir de son
autorité une loi accueillie avec tant de réticences par la Convention ?
L’attentat d’Admirat (ou Admiral) contre Collot d’Herbois, suivi d’un
projet d’assassinat de Robespierre par Cécile Renault, serait à
l’origine de la loi de Prairial. La « Grande Terreur » suivit. Elle
contribua à discréditer le gouvernement révolutionnaire dans l’opinion,
la prolongation de la Terreur ne se justifiant plus après la victoire de
Fleurus, le 26 juin ; elle aggrava la rivalité entre le Comité de salut
public et le Comité de sûreté générale ; elle inquiéta la Convention
qui crut y voir un moyen pour Robespierre d’accéder à la dictature.
Jean TULARD »
Il faut bien voir ce à conduit cette révolution, si y a eu au démarrage une grande idée qui est contenue dans l’acte de la Déclaration des Droit de l’Homme et du Citoyen, il ne faut pas oublié que tous ces beau principe on finie dans la Terreur.
Et de se fait, quel crédit peut ton encore attaché à la Liberté, Égalité, Fraternité si ces beaux principe ont baigné dans un bain de sang ?
Et l’histoire nous l’apprend,ces idéaux ne sont toujours pas compris,
Si vous voulez en avoir un échos que cela n’a pas encore été compris combien de personne connaisse les lettres sur l’Éducation Esthétique de l’homme de Schiller qui est le pure fruit de la pensé la plus haut .
« Les lettres ont été adressées et
dédiées au duc Chrétien-Frédéric
de Holstein-Augustenbourg, et parurent pour la première fois
dans Les Heures de 1795. Réimprimées en 1801. Dans les
Heures, la première lettre était
précédée de cette épigraphe
française : "Si c’est la raison qui fait l’homme, c’est le
sentiment qui le conduit". J.J. Rousseau.
Une thèse générale :
la beauté est le reflet,
en ce monde sensible, de la liberté. (On peut y entendre aussi un écho
platonicien). D’emblée, l’éducation esthétique
est pensée dans une perpective politique globale. Schiller
part de la Révolution française, qui a
été selon lui un échec. Parce que
l’humanité est divisée entre raison et instinct et que
ces deux dimensions de l’homme total s’affrontent, la liberté
ne peut s’épanouir. Le plaisir
esthétique seul peut réconcilier l’esprit et les sens,
et donner naissance à une société
harmonieuse, équilibrée, juste, accomplie.
Les artistes sont les meilleurs artisans du
progrès politique, comme du progrès tout
court. Schiller devient l’ami et l’allié de Goethe pour œuvrer
au service de l’art et de la culture : il s’agit de purifier le
goût, et de faire du théatre le "temple de la
beauté".
Une précision essentielle : l’éducation
esthétique n’est pas ici un « complément »
éducatif, qui viendrait après les autres : il s’agit
bien de dire - c’est le sens fort du titre - que seuls l’éducation esthétique, l’art,
éduquent pleinement, totalement, que seuls ils sont capables d’accomplir le destin complet
de l’homme, de le réaliser totalement dans toute sa richesse
et sa nature ou essence. »
Schiller démontre par son exposé que l’agitation politique est une impasse cruelle, et fait le lit de la violence et ne règle en rien l’amélioration de notre avenir.