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Commentaire de Nathael Dunevy

sur Le tabou de la mort ou l'erreur fondamentale


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Phi ka Sō Nathael Dunevy 7 mai 2013 12:53

Certains choisissent de connaître le sexe de leur enfant avant la naissance, d’autres non.
Certains choisissent de mourir avant l’heure, d’autre voudraient repousser l’heure de leur mort.

Beaucoup refusent, vivent dans le dénis de cette mort inévitable.

« ...si ce que je crois me permet d’envisager la mort dans la sérénité et la joie » :

Je rejoins l’auteur, et y adjoins mon vécu, sachant la mienne (mort) approchée,
je la regarde en face un peu plus chaque jour, et lui parle la nuit,
sachant qu’il me faudra bientôt en connaître une date approximative.

Cette idée renforce toutes mes convictions, cette idée rend fort, plus fort encore que la mort.

Chaque instant me sépare d’elle, autant qu’il m’en approche, et alors, j’écris,
et j’écris un peu mieux chaque instant, je décris au mieux ces instants.

J’écris chaque jour passant, que je passe de beaux jours, sachant chaque jour,
que je suis en vie, et pas encore mort.


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