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Accueil du site > Tribune Libre > Le tabou de la mort ou l’erreur fondamentale

Le tabou de la mort ou l’erreur fondamentale

La mort crisatllise bien des angoisses et des souffrances. Pourtant elle est à la fois inéluctable, parfaitement naturelle et absolument indispensable. C'est notre méconnaissance de la mort, entretenue par un tabou sociétal très puissant, qui nous incite à la redouter et à l'associer à la douleur. J'amerais ici proposer un changement de regard pour nous puissions nous libérer de nos conditionnements sur celle que l'on nomme "la grande faucheuse", et pourquoi pas nous permettre de l'apprivoiser...

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Un jour, la mère d'une femme de mon entourage est morte. Elle était en très bonne santé et est partie d'un coup, sans crier gare. Alors que je tentais maladroitement de réconforter cette femme en proie au chagrin et à la douleur, elle m'a dit : "tu sais, on est jamais préparé à vivre ça". Je suis resté interloqué. Comment était-il possible que nous ne soyons pas préparés au seul événement qui arrivera de façon absolument certaine à chacun d'entre nous ?
 
Un peu plus tard j'ai entendu une autre mère de famille se demander comment elle allait annoncer à ses enfants la mort du chat de la famille, écrasé par une voiture. Elle a finalement choisi de leur dire qu'il était parti et s'était perdu. Le chat est mort mais il ne faut pas le dire aux enfants.
 
J'ai alors pris conscience que le "tabou de la mort" dans notre société n'était pas qu'un concept abstrait. Ce tabou c'est l'absence de communication, de réflexion, l'absence de partage d'expérience, c'est le règne de la loi du silence sur cette question, et il nous est imposé dès le plus jeune âge. Ce silence, loin de réconforter, implique une posture de méfiance voire de crainte vis-à-vis de la mort, exactement comme l'ennemi d'Harry Potter, tellement craint que l'on n'a pas le doit pas prononcer son nom. D'ailleurs il s'appelle Voldemort....
 
C'est en grande partie de ce tabou que naissent toutes les idées confuses que nous entretenons sur la mort, de lui aussi que découlent la tristesse et de la douleur que nous éprouvons face à elle.
 
En préférant taire la mort du chat, la mère de famille pense protéger ses enfants, mais en réalité elle ne fait que repousser le moment inéluctable de leur confrontation avec la mort, qui arrivera tôt ou tard. De plus, cette stratégie ne permet pas d'apaiser la douleur du manque lié à la mort, pire, elle laisse subsister un espoir (que le chat revienne) qu'on sait parfaitement vain. En bref cette stratégie entretient ce tabou de la mort si malsain, et accessoirement elle nous fait mentir à nos enfants.
 
N'oublions pas qu'un enfant n'a pas d'idée préconçue de ce qu'est la mort, ni aucune émotion à lui associer, avant que nous ne lui imposions le silence ou lui montrions par notre comportement que la mort est une injustice et une source de douleur. Grâce à cette virginité de jugement, qu'un enfant possède pour toute expérience quelle qu'elle soit, il est possible de proposer aux enfants une vision de la mort libérée de la crainte et de la douleur. Mais pour ce faire, il convient avant tout de faire évoluer notre propre vision.
 
Qu'est-ce que la mort ? D'abord, c'est un phénomne inéluctable : il n'est rien qui ne naisse qui ne meure un jour. C'est déjà suffisant pour en faire un événement parfaitement naturel, voire banal, absolument intégré dans le cours des choses. Mais bien plus que cela, la mort est indispensable à la vie. En effet sans la mort notre planète serait surpeuplée depuis des millions d'années, déjà étouffée par une végétation irrégulée, ne laissant pa s de place pour l'émergence des animaux ni de l'Homme. En fait sans la mort, notre planètre entière serait... condamnée à mort ! Notre corps même ne pourrait pas survivre si nos vieilles cellules ne mourraient pas un jour pour laisser place à de nouvelles cellules saines. Donc sans la mort pas d'évolution possible : tout ce qui vit serait figé dans une forme fixe et rigide. Sans la mort pas de créativité, pas de découverte, pas d'émerveillement et pas de spontanéité.
 
En un mot sans la mort, la vie, et toutes les expériences qu'elle propose, serait impossible.
 
La mort n'est donc pas l'opposé de la vie, comme on le croit volontiers, puisqu'elle lui est indispensable. Elle est en réalité l'opposé de la naissance. La mort et la naissance sont les deux faces, absolument indissociables et totalement complémentaires, de la vie. Elles sont irrémédiablement unies dans le continuum de la vie qui n'a ni commencement ni fin.
 
Dans cette optique, la mort devient un miracle au même titre que la naissance. Elle perd son caractère tragique pour devenir une étape indispensable du processus d'évolution formé de cycles ininterrompus de naissances et de morts.
 
En effet, la conscience n'apparaît pas au moment de la naissance ni ne disparaît au moment de la mort. La conscience est éternelle. Pour exister dans le monde matériel, elle se matérialise sous des formes diverses, délimitées dans le temps et l'espace par les deux miracles que sont la naissance et la mort, avec entre les deux la possibilité d'expérimenter et d'évoluer dans des conditions particulières. Ces formes temporaires apparaissent et disparaissent, entretenant ainsi l'illusion d'une création ex-nihilo et d'un retour au néant pour celui qui ne croit que ce qu'il voit.
 
Je ne peux pas prouver ce que je viens d'écrire, mais j'ai découvert ces dernières années un faisceau d'indices cohérents, aussi bien scientifiques que spirituels, les deux tendant d'ailleurs à se rapprocher inexorablement, qui mènent vers cette conclusion. Peut-être d'ailleurs est-ce totalement faux, mais qu'importe finalement si ce que je crois me permet d'envisager la mort dans la sérénité et la joie ?
 
Si nous parvenons à nous libérer et à libérer nos enfants de la peur de la mort, si nous parvenons à l'apprivoiser pour l'envisager avec respect comme une déesse créatrice et non comme une calamité destrcutrice, qui sait quel monde nous serons alors capables de construire ?

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81 réactions à cet article    


  • Sortirducadre Sortirducadre 7 mai 2013 11:49

    Merci pour votre contribution.


    Votre réflexion sur le suicide est intéressante mais je ne suis pas totalement vos arguments. Je ne crois pas que le suicide soit illégal, et même s’il l’est je ne vois pas en quoi cela empêche qui que ce soit de se suicider. Il est impossible d’interdire à quelqu’un de se suicider, d’ailleurs que fait-on si quelqu’un enfreint la loi et se suicide quand même ? On le met en prison ? Il paye une amende ? Ceux qui se ratent ne sont pas mis en prison pour avoir tenté de se suicider, ou alors je ne suis pas au courant.

    Non, le suicide est toujours possible, cette liberté n’est pas dépendante de la loi.

    Se pose ensuite la question de pourquoi se suicider, et là c’est un autre débat, fort intéressant aussi au demeurant mais que je n’aborde pas dans cet article.


  • appoline appoline 7 mai 2013 19:34

    Si la vie devient intolérable pour certains, c’est à eux et à eux seuls de régler leurs problèmes avec la vie, s’ils décident de lui tourner le dos c’est leur droit.


    Par contre, aider les personnes âgées ou en phase terminale ou atteinte d’une maladie incurable devrait être un devoir avec l’euthanasie. Il est terrible de voir ces personnes se consumer avec une telle tristesse.


  • daniel paul 7 mai 2013 08:51

     Salut à l’auteur

    sujet passionnant

    tu dis ceci : En effet sans la mort notre planète serait surpeuplée depuis des millions d’années,

    ceci ne me semble pas juste , juste un avis , sans la mort la vie n’est pas , en naissant la mort est là aussi...un début implique une fin.....

    Pour faire court,très court ,trop court...les enfants humains à partir du moment ou leur cerveau n’a pas atteint la capacité de vouloir donner une continuation a un futur possible ,les enfants n’ont pas ce rejet de la mort...à partir du moment ou le désir de continuité de ce que j’aime et de la fin de ce que je déteste existe...à ce moment précis ou je projette un futur souhaité , je le souhaite forcement conforme à mon désir puissant, ça devient un projet absolu , pour lequel je vais alors chercher à sécuriser ce futur , mais mais à chaque fois tout raisonnement de futur glorieux vient butter sur le fait que le corps va disparaitre très bientôt car ça peut être là de suite en fait...je peux avoir 20ans et être hors statistiques...

    Ainsi dans une partie non consciente du cerveau, non consciente seulement pour la partie du cerveau qui essaye de tout diriger comme un dictateur, dans cette partie non consciente donc se joue en fait le destin d’une personne et de l’humanité qui est que cet inconscient tel que je l’ai vu et voit est beaucoup plus puissant que le dit conscient ..ainsi tous mes rêves de gloire futur ,de futur radieux ,de bonheur sans fin et de sécurité absolue sont alors enfouies mais totalement opérationnels donc actif,très actifs même...
    Ceci fait que je ne sais pas du tout quels sont mes vrais motifs car ils sont cachés, je pense vouloir le pouvoir, le pognon mais en fait au très fond du cerveau se cache le fait que je veux que mon plaisir continu à jamais, à jamais et en même temps ,toujours non conscient pour la partie superficielle du cerveau dans laquelle l’humain est coincé depuis des milliers d’années...

    Superficiellement la mort me fait peur ,du moins je le crois, mais dans cet inconscient , inconscient pour l’analyse superficielle dictateur du cerveau il s’agit en fait du puissant désir de continuité qui est perçu comme une proposition fausse..
    Le cerveau superficiel ne le sait pas et continuera à penser toute sa vie que la mort du corps est ce qui est un probleme...il va alors passer sa « vie, mais est ce une vie , à nier l’absolu ,par tous les moyens....

    c’est là que l’humain est coincé.....dans cet inconscient ,encore une fois pas du tout inconscient en absolu ,mais inconscient pour l’analyse intellectuelle toujours superficielle,dans cet inconscient se cache non seulement toute une zone ou sont stockés et toujours à l’œuvre tous les désirs binaires oui/non,genre je t’aime/je te tue, mais aussi une sorte d’autre programme qui lui n’analyse pas du tout , n’est pas binaire oui/non....regarde tout ce qui est fait de toutes natures dans avis ,donc en connait toute la profondeur...la partie de notre cerveau qui ne marche plus depuis quelques milliers d’années est en panne...celle ou le SENS se trouve ,enfin peut nous »toucher"...

    Bref la peut de la mort est en fait tout autre chose, et même un raisonnement parfait ne changera rien,car le raisonnement ne peut rien du tout quand ’l’absolu est concerné..

    c’est pour ça que l’analyse ne marche pas, ne marchera jamais pour ce qui est de soigner le malaise mental profond.
    c’est pour ça que la science n’apportera jamais la paix aux humains, car le cerveau qui analyse est un outil...il nous manque le cerveau intelligent...celui qui peut être touché par Le Grand Tout..Un outil ne sera jamais le sens...or on continue à penser que.....on est dans une impasse totale....il n’y a aucun dialogue possible avec la mort,l’absolu ne se négocie pas...mais pour nous la mort fait des profits..

    Quel monde construire dis tu en conclusion ? je ne sais pas,mais en tous les cas pas le notre ça c’est sur..
    Merci de se sujet qui cache.....des trésors..et pour le moment dont la fuite et l’ incompréhension est un malheur collectif sanglant ..sans cesse reproduit..il est des choses que l’on ne peut nier, la mort en est une, et d’autres qu’y n’existent pas dont la continuité absolue, la sécurité absolu...là aussi on a encore tout inverser comme le font si bien les neo cons..et amis..un changent radical est à opérer dans chaque cerveau ....c’est pas gagné du tout smiley


    • Sortirducadre Sortirducadre 7 mai 2013 12:04

      Merci pour ta contribution.


      Je comprends dans ton post que selon toi le cerveau est tout-puissant, conscient et non-conscient se trouvent en lui, et c’est grâce à lui qu’on est vivant et que l’on sait que l’on est vivant.

      Sais-tu que la conscience existe sans le cerveau ? Des millions de personnes ont pu rapporter des faits tangibles (conversations, situations, décors, etc.) et vérifiés comme justes a posteriori alors qu’ils étaient en état de mort clinique (cœur arrêté et électroencéphalogramme plat=aucune activité du cerveau).

      Tu dis ceci : « le raisonnement ne peut rien du tout quand ’l’absolu est concerné.. »
      Je suis d’accord avec toi, mais contrairement à toi je crois que la perception de cet absolu est accessible aux êtres humains, mais bien entendu pas avec leur cerveau.

      Au moment de la mort, l’être s’affranchit des limites de son corps, et donc de son cerveau, l’absolu est alors accessible. Je crois que l’absolu est accessible aussi alors que le corps est en vie, cela s’appelle l’illumination.

      La mort n’est qu’un changement d’état, elle ne saurait être un fin et ne devrait donc pas faire peur à qui que ce soit ;) Notre finitude n’est qu’une illusion, seule la vie existe de toute éternité.

    • kemilein 7 mai 2013 12:12

      la mort n’a rien d’indispensable
      nous devrions vous dispenser plus d’intelligence peut être ?

      si nous ne mourrions pas nous serions nombreux, nous consommerions beaucoup, beaucoup au point qu’on se poserait la question d’une limite et d’un équilibre a avoir.
      la question n’est jamais uniquement la consommation, mais la consommation rapporter au nombre de consommant.

      il est a noter que les espèce d’ôter d’une longue vie on soit par la méthode de reproduction, soit par une forme de stérilité ont une limite a leur croissance.

      « l’immortalité » relative que nous visons, et que nous atteindrons posera ces questions.

      au vue des capacités intellectuelles de la masse celle ci n’y sera jamais prête, autrement dit, seuls ceux qui auront le temps d’y penser, penseront.
      nous aurons une « purge » castratrice, deux mondes seront clairement distinct, celui des Immortels et celui des Mortels, les uns maintiendront les autres et limiteront leur masse alors qu’eux même seront probablement stérile (afin d’éviter que les mortels n’aspirent au même sort d’immortalité)

      la mort est dispensable, si nous n’étions pas si primitif dans l’organisation de nos sociétés certainement que nous y serions déjà.


    • daniel paul 7 mai 2013 13:54

       re salut sortir du cadre

      tu dis : Je crois que l’absolu est accessible aussi alors que le corps est en vie, cela s’appelle l’illumination.

      oui j’ai vécu ça et pas mal de gens en fait....mais comme c’est un état qui n’est pas comparatif et qui ne se donne ni aucune qualité , ni aucun « moi-je » et qui ne se vie s’en se posséder ,certains n"en parle jamais..car c’est vrai que ce monde au le mode + est le seul motif, à quoi bon ??
      je parle bien de faits ici, pas de théories.

      encore merci

      Salut.


    • Sortirducadre Sortirducadre 7 mai 2013 14:08
      @kemilein Vous n’avez pas appréhendé le concept de la mort dans sa globalité. Vous la réduisez à la fin de la vie d’un être, mais même un immortel a besoin de la mort pour vivre. Sans la mort il n’y aurait pas eu d’évolution qui lui permette de voir le jour, et sans la mort son corps ne pourrait pas survivre, comme je l’explique dans l’article.

      Vous ne réalisez pas que la mort existe au niveau cellulaire, que lorsque vous vous nourrissez vous tuez, comme le font les animaux et les végétaux aussi. La mort est indispensable à la vie, que vous l’ayez compris ou pas.

    • daniel paul 7 mai 2013 14:14

       et puis aussi : tu dis :

      Je suis d’accord avec toi, mais contrairement à toi je crois que la perception de cet absolu est accessible aux êtres humains, mais bien entendu pas avec leur cerveau.

      oui elle est perceptible, je me suis mal expliqué mais comme je n’aime pas écrire et encore moins sur un ordi je fais très vite et un peu bâclé,désolé..c’est aussi du vécu,mais dans ce cas le cerveau est très clairement « touché » mais pas le cerveau tel qu’on le connait ,mais une autre partie endormie l’est et se réveille ou est réveillée..en tous les cas c’est une expérience que je connais..

      ce cerveau sert de récepteur mais aussi d’émetteur,ça aussi je l’ai vécu....la tête dans l’univers smiley....après un tel moment il est profondément senti que TOUT est possible, je ne parle pas bien sur des sucés techniques et guerriers des humains...mais d’une autre dimension que nous avons sans doute perdue....en clair le sens donc !

      ce que je voulais dire est que la partie du cerveau de l’homme actuel (et passé jusqu’à un moment X non défini ) telle que je l’ai vue est une partie seulement de ce cerveau mais elle n’a pas cette capacité à vivre l’absolu mais le relatif de nos opinions au travers entre autre de la mémoire ....et tous nos problèmes viennent de là car systématiquement nous tournons le relatif en absolu..ce qui est une fausse proposition. c’est du a l’absence de cette partie du cerveau qui elle n’émets pas de choix mais « regarde »

      elle est en panne, nous aussi..sauf « miracles » ou savoir faire de certains peut être..
      Re merci smiley


    • Sortirducadre Sortirducadre 7 mai 2013 16:57

      Oui je comprends, je trouve aussi l’exercice d’écrire difficile et périlleux pour l’intégrité des idées transmises smiley


      Le cerveau est un émetteur/récepteur, c’est pour moi acquis et je crois que ça sera bientôt prouvé scientifiquement. Qu’il existe des parties de notre cerveau que nous n’utilisons pas, je n’en doute pas. Mais je suis convaincu que nous n’avons pas besoin du cerveau pour être conscient, et il semble d’ailleurs plus facile de l’être quand le cerveau ne fonctionne pas.

      La « partie du cerveau » dont tu parles qui ne vit que le relatif et est incapable de vivre l’absolu, c’est à mon avis ce que l’on appelle l’« ego ». Il s’agit d’une construction mentale personnelle remplie de mémoires, de jugements et d’idées qui tournent en boucle. Ce n’est donc pas une partie du cerveau.

      En calmant le mental, on cesse d’écouter l’ego et on laisse la conscience pure émerger, celle qui ne porte pas de jugement, qui ne s’identifie pas, qui ne fait qu’être. C’est là que l’on peut ressentir une connexion avec l’Univers et comprendre qui on est vraiment, c’est à dire un être spirituel, qui ne fait qu’un avec tout le vivant, et non pas un individu faible et isolé obligé de se battre pour survivre.

      Merci à toi smiley

    • kemilein 7 mai 2013 18:05

      j’appréhende la réalité bien au delà de ce que vous pourriez jamais imaginez
      pour autant je ne dis pas tout ce que je pense tout le temps partout.

      la mort est un processus qui a pour effet la disparition d’un patrimoine physique (génétique par exemple) mais aussi mental (par exemple comportemental)
      ce qui au cour de l’histoire a permis par exemple la mort naturelle de personne conservatrice et réactionnaire et a libéré l’avenir du poids de traditions obsolètes contre-productives et stupides.
      ce qui permets au générations suivante d’apprendre a leur tour, de tenter d’autre chose.

      la mort s’insère dans une réalité « individualiste », c’est a dire au chacun, même sans avoir conscience de lui même, va expérimenter et vivre en conséquence (de même pour tout animal sur cette terre)

      seulement, encore une fois cela n’est pas un impératif, moins de bêtise permettrait l’éviction de la mort et du perpétuel réapprentissage.

      ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autre.

      par ailleurs vous faites une grossière erreur « naturaliste » (au sens péjoratif de ceux qui croient que la nature ceci ou cela) la mort n’est pas la base de la vie, quand bien même elle en est sa fin.
      un arbre peut se nourrir (ces cellules) de tas de chose qui ne requière pas de matière organique préexistante, un autre exemple est l’algue. ces organismes se nourrissent avant tout de molécules « organique » (c’est a dire carbonée) qu’on peut trouvé par exemple dans des minéraux.

      la vie n’est pas ce que vous en penser, la mort non plus et son existence n’est pas nécessairement souhaitable (ni de l’une ni de l’autre)


    • daniel paul 7 mai 2013 19:49

       je plussoie « sortirducadre »..

      amicalement...
      et merci... smiley


    • Sortirducadre Sortirducadre 8 mai 2013 10:36

      @kemileinje crois que notre point de vue sur cette question est définitivement inconciliable smiley


      Je précise juste que, comme vous l’écrivez, le végétal a besoin de la mort du minéral pour vivre, et que d’autre part je n’ai jamais dit que la mort était la base de la vie, simplement une de ses facette, au même titre que la naissance.

    • daniel paul 7 mai 2013 09:09

      au lieu de : regarde tout ce qui est fait de toutes natures dans avis

      il faut lire : regarde tout ce qui est du domaine des faits de toutes natures, sans avis


      • MKT 7 mai 2013 09:21

        Comme Daniel Paul, je ne peux vous suivre dans l’idée d’une planète végétalement étouffée si la mort n’existait pas.

        En fait des êtres vivants immortels empêcheraient toute autre vie que la leur mais un équilibre se ferait. Nous aurions par contre un monde totalement figé un peu comme le jardin de pierre qui est au Mont St Michel, un monde « mort ».
        Il convient de noter que des lignées immortelles existent déjà avec les souris de laboratoires clonées.

        Quant à notre rapport avec la mort, Epicure a bien résumé la question. La mort ne concerne pas les vivants et il n’y a pas a en avoir peur.


        • Sortirducadre Sortirducadre 7 mai 2013 12:17

          Mon article est un peu rapide sur ce passage qui mériterait d’être un peu plus creusé... Déjà, avant le végétal, il y a le minéral. Sans la « mort » du minéral, le végétal ne peut exister puisqu’il s’en nourrit. Donc on voit que la mort est indispensable, dès la moindre tentative de création de la vie.


          De même chez les êtres « immortels », la mort existe au niveau de leurs cellules qui doivent mourir régulièrement pour le bon fcontionnement du corps. J’ai lu un jour que nous avions un corps entièrement « neuf » tous les six ans...

          Le fait est qu’aucune forme de vie ne peut exister sur notre planète sans la mort d’une autre. La même phrase en moins de mots : aucune vie n’existe sans la mort.

          Quant à Epicure, je le trouve un peu léger sur ce coup, la mort concerne tout le monde tout le temps, même si ce n’est pas toujours de sa propre mort qu’il s’agit ;) La mort est bien plus large que notre propre finitude physique.

        • voxagora voxagora 7 mai 2013 16:38

          sortirducadre,

          Le fait est qu’aucune forme de vie ne peut exister sans la mort d’une autre .. en moins de mots : aucune vie n’existe sans la mort.
          Et en moins de mots encore : « pulsion de mort ».
          Freud n’ayant écrit qu’en allemand, et les traductions en français étant souvent approximatives alors que l’allemand apporte des nuances qu’on ne retrouve pas en français,
          La « pulsion de mort » freudienne n’a rien à voir avec l’impulsion de tuer comme on le croit souvent,
          elle signifie en fait la capacité que nous avons, nous humains par rapport aux animaux (jusqu’à plus ample information) de nous penser en termes de générations successives, c’est à dire de savoir, même si nous n’y pensons pas constamment, qu’en tant que maillon de la chaîne des générations, nous venons après des morts et qu’après notre mort la vie, en d’autres, continue.
          D’ailleurs l’expression « tuer le père » passée dans le langage courant ne veut pas dire non plus liquider la personne, cela veut dire que tout père qui donne la vie transmet son nom, et qu’ayant transmis son nom, il est « mort » (symboliquement). Le « Père mort » de la théorie freudienne n’est pas un père qui a été liquidé, c’est simplement un homme qui a transmis son nom en donnant la vie.
          .



        • Sortirducadre Sortirducadre 7 mai 2013 17:14
          Alors là pour le coup, cher @voxagora, je ne vois pas ce que vient faire la vision freudienne dans ce débat.

          Passer de « aucune vie n’existe sans la mort » à « pulsion de mort », ce n’est pas dire la même chose en moins de mots, c’est ajouter un mot et modifier la phrase, ce qui en modifie également le sens, donc ça ne colle pas pour moi.

          La psychologie, comme la philosophie d’ailleurs, ne peuvent dépasser les limites du mental/ego. Elles ne peuvent donc pas appréhender le monde dans sa globalité, se limitant à un seul aspect des choses.

          La libération ne peut venir que de notre affranchissement de ce mental/ego, de la pure conscience, au niveau de laquelle vie, mort, temps, pulsion, psyché, jugements ou limites n’existent pas.

        • MKT 8 mai 2013 09:57

          Epicure, tout léger qu’il vous paraisse touche pourtant à l’essentiel.

          Tant que vous n’êtes pas mort, vous n’êtes en rien concerné par cette question.
          Pensez plutôt à vivre ! Tel est le message qu’Epicure nous délivre.

          Maintenant libre à vous de spéculer sur l’existence ou non d’un « après » et de la forme qu’il pourrait révétir.

          Bien à vous.


        • Sortirducadre Sortirducadre 8 mai 2013 10:43

          @MKT, je dis simplement que la mort nous concerne en permanence, ne serait-ce que celles de gens qu’on connaît, d’animaux avec qui nous partageons notre vie, voire de végétaux qui « décorent » notre lieu de vie ou encore de nos propres cellules. La mort se manifeste à chaque instant autour de nous et dans notre corps, elle est omniprésente et essentielle à la vie.


          Ceci dit je suis d’accord que notre propre mort, celle qui concerne la fin de notre être en tant que corps physique, ne nous concerne pas encore. Je crois que nos idées se rejoignent puisque nous pensons tous les deux qu’il ne faut pas craindre la mort, et c’est bien là l’essentiel.

        • gaijin gaijin 7 mai 2013 10:20

          oui tabou de la mort !
          et l’image de la planète étouffée est très juste. n’est t’il pas étonnant qu’ ’une de nos plus pire maladies « modernes » soit le cancer ? et le cancer c’est quoi : c’est au final des cellules qui ne veulent pas mourir et qui « décident » d’échapper au plan de construction global de l’organisme .....

          la mort est ce qui donne un sens a la vie et qui permet de mettre nos actes en perspective. ( si on nous annonce qu’elle est pour demain que deviennent nos petites mesquineries futiles ? )
          et pourtant elle viendra et a ce moment on se demandera enfin
          « c’est quoi la vie » ?
          « j’ai fais quoi ici » ?
          « pourquoi » ?
          « ou est passée cette vie que j’ai vécue comme dans un rêve ? il y a tant de choses que j’aurais voulu faire ..... »
          ce contact nous oblige a nous pencher sur une poignée de questions fondamentales que nous n’avons fait qu’éluder, aveuglés par savoir si défois on ne pourrait monter plus haut sur notre foutue échelle sociale, et pourquoi le voisin il a une plus grosse voiture et comment faire pour garder mes sous ........
          et puis voilà l’évènement c’est que demain n’existe plus !
          mais maintenant c’est quoi ? et je suis qui ?
          « quel dommage au moment ou je commence a comprendre, ce n’est pas juste »

          et après ?
          je dirais : ce qui est vivant ne peut pas mourir
          je vois bien aussi qu’il y a un avant et un après ( mais sans référence a aucune croyance ) mais je n’ai fait que soulever un petit coin du voile et même du peu que j’ai aperçu je ne dirais pas tout ....

          le sage a dit : « celui qui ignore la mort ignorera la vie aussi »


          • Sortirducadre Sortirducadre 7 mai 2013 12:22

            D’accord avec votre vision, sachant qu’il n’est jamais trop tard pour se poser des questions, comprendre et évoluer. La mort n’étant pas une fin, le processus d’évolution continue par-delà l’identité et le corps que nous laissons au moment de notre mort.


          • gaijin gaijin 7 mai 2013 18:31

            oui jamais trop tard dans cette perspective bien sur
            mais il n’est jamais trop tôt non plus ...... smiley


          • lambda 7 mai 2013 10:27

            @ l’auteur

            Merci pour cette belle réflexion sur la mort

            Il y manque un élément que certains d’entre nous connaissent et qui permet d’approcher la mort avec sérénité, hors de tout tabou c’est la NDE ou EMI (expérience de mort imminente) et nous serions en France près de 2 millions de personnes à avoir connu cette expérience

            Il est certain qu’après une NDE la mort ne fait plus peur

             Cette expérience est générale, donc indépendante du fait que vous soyez , hindou, musulman, chrétien ou incroyant ; elle est également indépendante de votre âge ou de votre statut socio-économique. Car il s’agit d’un événement purement humain, comme le processus normal d’une naissance est un événement purement humain.

            L’expérience de la mort est presque identique à celle de la naissance. C’est une naissance dans une autre existence
            . Pendant deux mille ans on vous a invités à « croire » aux choses de l’au-delà. Pour moi ce n’est plus une affaire de croyance mais une affaire de connaissance.

             Nous pouvons nous comparer au moment de la mort physique au le papillon qui quitte le cocon. Le cocon et sa larve sont le corps humain . Mourir est tout simplement déménager dans une autre dimension et liberer l’énergie psychique appelée aussi « âme »

            Cette expérience n’est en rien un traumatisme, mais tout le contraire qui permet de penser la mort avec sérénité

            http://www.graal.org/articles-par-theme/la-mort-et-lau-dela/la-conscience-existe-en-dehors-du-corps-dr-pim-van-lommel


            http://jean-jacques.charbonier.fr/v2/qui-suis-je/videos-sur-les-experiences-de-mort-imminente-nde.htm





            • daniel paul 7 mai 2013 10:56

               Salut Lamda

              merci de partager...je vais aller vir les liens avec un intérêt certain..
              il se trouve que « à l’état d’éveil habituel » il m’a été ,comme à d’autres,donné de vivre un moment ,enfin des moments « anormaux » de « conscience »...enfin autre chose de totalement en dehors de ce que nous connaissons...là ou les mots ne disent plus rien...là ou la question du sens de la vie ne se pose plus,car seul un esprit en souffance pose cette question..
              Il se trouve que en en parlant beaucoup , j’ai un jours rencontré une personne qui avait vécu la même chose , mais lui était en état de coma profond.....alors il est possible que certains moments au delà de la vie normale puisse être ce qui en fait manque à notre vie..et ne soient pas seulement des « expériences » d’un au delà la vie du corps( si on peu appeler cela vivre d’ailleurs...combattre serait plus exact..) mais le chainon manquant de notre psyché , ce qui ferait que nous passons mais alors totalement à coté de ce que la vie d’un humain aurait du etre..

              Je pense que une partie de notre cerveau est en panne....

              Merci....et bonne route smiley


            • Sortirducadre Sortirducadre 7 mai 2013 12:25

              A vrai dire je n’aborde pas le phénomène NDE dans mon article car ce n’est pas le propos, mais il fait bien partie du « faisceau d’indices cohérents » dont je parle qui me font dire que la vie n’a pas de fin et que la mort est en réalité l’opposée de la naissance.


              Merci en tout cas pour ces précisions ;)

            • cubrad 7 mai 2013 11:21

              La vie après la mort n’existe pas d’après nos scientifiques, du moins c’est l’opinion dominante. Nous pouvons accepter cela à l’âge adulte, on se fait une raison comme on dit, et encore seul les plus « philosophes » d’entre nous y parviennent. Ou alors il faut attendre le grand âge ; on se résigne, on désire même la mort, par dépit et lassitude. Mais pour les enfants, comment peut-on expliquer à un enfant qu’il ne restera rien de lui un jour ? On ne peut pas reprocher aux parents d’éluder cette question, pas dans le contexte social actuel.


              • Sortirducadre Sortirducadre 7 mai 2013 12:37

                Tu pars dans ton post du postulat qu’un jour il ne restera rien de nous. Que lorsque nous serons morts, ce sera la fin, le néant. Il est vrai que l’opinion des scientifiques est aujourd’hui majoritairement matérialiste, mais ce n’est pas parce que la majorité dit quelque chose qu’elle a raison. Nos scientifiques se sont beaucoup trompés au cours de l’Histoire, apprend à ne pas trop leur faire confiance smiley En réalité on ne sait pas, donc il faudrait que les scientifiques disent « on ne sait pas ». C’est simple, ça demande juste un peu d’humilité, ce qui ne semble pas être leur fort.


                Ceci dit, il existe de multiples indices qui montrent aujourd’hui que la conscience ne s’arrête pas à la mort. Les scientifiques ne veulent pas le voir car ça rentre en conflit avec l’idée du monde qu’ils se sont fabriquée.

                Et même si ce n’est pas vrai, même si effectivement tu vas disparaître à jamais, c’est ce que tu crois qui compte. Tu peux te dire à toi-même que ta conscience perdurera après ta mort, et le dire aussi à ton enfant. Si tu te trompes, au moins tu auras vécu une vie agréable et dénuée de peur, c’est bien le but non ? Mais je te rassure, tu ne te tromperas pas en pensant ça smiley

              • appoline appoline 7 mai 2013 19:45

                Mais si mais si, beaucoup de scientifiques s’y penchent, bien au contraire notamment les médecins réanimateurs qui recueillent tout comme les anesthésistes, des situations vraiment surprenantes donc les recherches ont commencé déjà depuis longtemps, mais on en parle peu.


                Je fréquente certains milieux et je peux vous assurer qu’il y a bien une « forme de vie », car vous vous doutez bien que la vie telle que vous la concevez, n’existera plus mais elle sera plus satisfaisante je vous assure.
                Beaucoup de physiciens, notamment sur la mécanique quantique, des mathématiciens mais aussi des parapsychologues s’unissent pour trouver des réponses à tous les phénomènes curieux qui se produisent sur notre planète et il y en a. On ne peut les quantifier et les reproduire en laboratoire, mais ils sont là parfois très près de nous ; il ne faut pas en avoir peur, juste prendre quelques précautions.

              • voxpopuli voxpopuli 9 mai 2013 00:11

                Les scientifiques qui affirment sans aucune nuance l’absence de vie après la mort en viennent tout simplement à renier le fondement même de l’analyse scientifique à savoir l’expérience empirique qui veut que toute vérité scientifique soit le fruit de constatations logiques et irréfutables . Or , ce raisonnement pour aboutir à la preuve de l’existence ou non d’une vie après la mort suppose pour faire simple de ressusciter un individu pour qu’il puisse faire part de son expérience , ce qu’aucun scientifique n’a jamais mis en oeuvre à ce jour . Comme l’auteur l’a dit très justement l’humilité impose donc à la science de dire qu’aujourd’hui elle ne sait pas et que cela reste l’affaire des croyances de chacun . 


              • foufouille foufouille 7 mai 2013 11:34

                le probleme, est qu’il y a pas d’essai
                une NDE n’est pas une vraie mort


                • gaijin gaijin 7 mai 2013 11:46

                  c’est un point de vue purement sémantique
                  il est évident qu’une fois qu’on définit la mort comme étant la fin de la vie il n’ y a pas de vie après la mort ( dans un contexte aristotélicien de la chose )
                  mais les question a poser c’est d’où sort la définition ?
                  et c’est quoi la vie ?


                • foufouille foufouille 7 mai 2013 11:50

                  quand tu seras presque mort, tu te sentiras crever, ton corps te lachera morceau par morceau
                  mourrir d’un seul coup, est plutot rare
                  le cas d’un AVC
                  et encore
                  ton cerveau mettant 15 mn a mourrir
                  c’est tres differend


                • Sortirducadre Sortirducadre 7 mai 2013 14:27

                  Les gens qui ont fait une NDE ne sont pas morts, c’est un fait. Ceci dit la mort est difficilement définissable aujourd’hui, à tel point que régulièrement des personnes sont déclarées mortes par des médecins pourtant compétents, puis reviennent à la vie.


                  Mais là n’est pas la question, les personnes qui ont vécu des NDE ont été capables de perceptions, souvent accrues par rapport aux perceptions habituelles, puis de se souvenir de ces perceptions pour les raconter par la suite, alors que leur cerveau ne fonctionnait pas pendant ce laps de temps (encéphalogramme plat).

                  Moins que « la vie après la mort » qui est une erreur de formulation, c’est la question de la conscience sans support physique qui se pose. Les NDE montrent que la conscience existe sans le cerveau, et qu’elle est même plus raffinée dans ce cas (vision à 360° par exemple). L’au-delà ne serait que la vie sans le support du corps, donc de la matière, et est donc une réalité tangible.

                  Plus d’infos dans ce très bon livre : http://bit.ly/10DVOCA.

                • foufouille foufouille 7 mai 2013 16:36

                  en spiritisme ou magie, etc, on dit que l’esprit est relie au corps par un fil brillant lorsque l’on sort de son corps
                  tant que ce fils n’est pas casse ou que le corps n’est pas mort, on est vivant
                  la question est donc de savoir ce qui se passe apres


                • voxagora voxagora 7 mai 2013 16:44

                  Foufouille,

                  Tout dépend si c’est un fil brillant, ou un fils brillant, auquel cas il fera des études et aura un bon boulot


                • Sortirducadre Sortirducadre 7 mai 2013 17:22
                  @foufouille je n’en ai aucune idée smiley Peut-être que tant que le fil n’est pas rompu tu peux réintégrer le corps et quand il se rompt tu ne peux plus, mais l’expérience pourrait être la même dans les deux cas.

                  Quoi qu’il en soit ce n’est pas le sujet de mon article.

                • appoline appoline 7 mai 2013 19:49

                  Il s’agit de la conscience universelle ou mémoire universelle, tout le monde y a accès, prenez l’exemple des oiseaux, vous seriez capable vous de parcourir 8000 kms en sachant oû vous allez sans jamais y être allé, sans être relier à cette mémoire. Pour les hommes c’est idem tout simplement


                • foufouille foufouille 7 mai 2013 21:56

                  c’est le sujet quand meme
                  en NDE, tu es pas mort du tout
                  ton corps est vivant mais a l’arret
                  certaines se sont bien mal passees ?


                • Jicé Jicé 8 mai 2013 19:22

                  « Il s’agit de la conscience universelle ou mémoire universelle, tout le monde y a accès, prenez l’exemple des oiseaux... »

                  Sur cette « conscience universelle » ou intuition que l’esprit ne se borne pas aux limites physiques de la boîte crânienne, quelque chose à découvrir et à creuser, la théorie des champs morphiques...

                • Phi ka Sō Nathael Dunevy 7 mai 2013 12:53

                  Certains choisissent de connaître le sexe de leur enfant avant la naissance, d’autres non.
                  Certains choisissent de mourir avant l’heure, d’autre voudraient repousser l’heure de leur mort.

                  Beaucoup refusent, vivent dans le dénis de cette mort inévitable.

                  « ...si ce que je crois me permet d’envisager la mort dans la sérénité et la joie » :

                  Je rejoins l’auteur, et y adjoins mon vécu, sachant la mienne (mort) approchée,
                  je la regarde en face un peu plus chaque jour, et lui parle la nuit,
                  sachant qu’il me faudra bientôt en connaître une date approximative.

                  Cette idée renforce toutes mes convictions, cette idée rend fort, plus fort encore que la mort.

                  Chaque instant me sépare d’elle, autant qu’il m’en approche, et alors, j’écris,
                  et j’écris un peu mieux chaque instant, je décris au mieux ces instants.

                  J’écris chaque jour passant, que je passe de beaux jours, sachant chaque jour,
                  que je suis en vie, et pas encore mort.


                  • Sortirducadre Sortirducadre 7 mai 2013 14:32

                    Tu ne seras jamais mort. Tu vas mourir mais tu ne seras jamais mort car c’est impossible. Mourir est seulement une étape, un passage, un changement de plan, mais pas une fin.


                    Croire que tu ne mourras pas peut te permettre de vivre plus serein comme tu le sais déjà, et saches que cela a été prouvé par des études fort sérieuses.

                    Merci pour ta participation Nathael smiley.

                  • appoline appoline 7 mai 2013 19:51

                    Ce qui me turlupine le plus c’est le vieillissement, la vieillesse mais pas la mort. 


                  • soi même 7 mai 2013 13:22

                    Merci pour c’est article, la mort cette grande inconnus de notre époque, il est intéresant où justement la mort est un tabou, où il n’est plus question de préparer sa mort, la vieillesse à se rôle de se préparer à la mort, c’est pour cela qu’il y a un renoncement et une réconciliation possible avec son passé, et antinomie avec cette volonté de plus en plus affirmé du droit aux suicides.
                    Il est évident pour certain la mort est un néant , un rien, un trou où plus rien se passe.
                    Et bien même dans un néant , il y a toujours quelque chose, et les expériences de morts éminentes le prouvent,que c’est un monde qui est beaucoup plus riche que l’on suppose. Ce qui avalide le droit au suicide, pour une raison simple, c’est ce rajouté une soufrance supplémentaire à son âme et son esprit de rompre brutalement avec son corps physique qui n’a pas fait le travail de se détacher de la vie physique.

                    Vous parlé de se sujet brûlant, il conviendraient aussi d’inclure immatalité, cette vie qui est avant la naissance, car il y a un corollaire évident entre cette superstition que la mort, il y a plus rien et avant la conception , il y a rien non plus, ce qui permet à notre société de légitimé pour différente raison l’embryonticide , une forme déguisé de l’eugénisme.
                     
                     Il ne faut pas se trompé de sujet quand on parle de la Mort, elle est l’inverse de la naissance, qui est une mort au monde Spirituelle et la mort est une naissance au monde Spirituel.

                    Ce n’est en réalité très ressassement que l’idée de la mort, est juste une formalité administrative qui n’a jamais été le cas avant, qui avaient une idée bien plus claire du liens que le vivant entretenaient avec les morts, on en trouve encore la trace dans les cultes des morts, et l’idée de la réincarnation qui a été beaucoup plus répondu dans le monde que l’on le suppose.

                    Il ne faut pas se faire d’illusion, si pour certain c’est une superstition, en réalité, il ne perçois pas que toute l’idéologie scientifique qui spécule sur le déterminisme génétique n’est rien d’autre que le masque de la manifestation de la réincarnation, et il est vrai le dire d’une manière abrupt va soulevé un taule, et pourtant si y a bien un mystère c’est bien la vie qui ne se contente pas d’existé uniquement sur le plan physique qui est une maya, mais que sa véritable patrie est le monde spirituel.

                    Ps , à ceux qui s’oppose à ce que je dis, je souhaitais qu’il dise le pourquoi.

                      


                    • Sortirducadre Sortirducadre 7 mai 2013 14:43

                      Je suis d’accord avec toi. Je dis d’ailleurs dans l’article que la vie n’a ni commencement ni fin, elle existe donc avant la naissance et continue après la mort.


                      J’aime aussi ton idée que la naissance est une mort et la mort une naissance, inversées dans les mondes spirituels et matériels.

                      Pour ajouter une info à ce que tu dis, j’ai lu qu’il y a aujourd’hui plus de gens qui croient en la réincarnation que de gens qui n’y croient pas. Ceci dit ça ne prouve rien.

                      Mais le problème vient de la position « scientifique » qui veut que tant que la réincarnation n’est pas prouvée, on considère que c’est faux, ce qui est une aberration au niveau scientifique. Cette posture est matérialiste, pas scientifique, et prendre position aujourd’hui sur ce sujet dans un sens ou dans un autre est une croyance, l’une n’étant pas plus rationnelle que l’autre.

                    • appoline appoline 7 mai 2013 19:58

                      Nous voyons bien toutes les expériences qui sont menées par les uns et les autres. Certains sont dérangés par cela, tout simplement parce qu’ils ne comprennent pas, si on se donne de leur expliquer cela démystifie beaucoup d’incertitudes.


                      Comme disait l’auteur : la vie ne m’a jamais appartenu elle était tracée bien avant ma naissance, bon ce n’est peut-être pas exactement cela, mais rien ne disparaît, tout se transforme

                    • soi même 8 mai 2013 03:17

                      En réalité peut de gens font véritablement attentions comment leurs journées se déroulent, dans des faits appariements anodins sont en réalité d’une grande importance pour celui qui en l’habitude de le voir.

                      Heureusement que les hommes ne sont plus clairvoyantes naturellement, car peut en réalité seraient en mesure avec l’état d’esprit qui sévis aujourd’hui à supporté la visions et beaucoup en seraient épouvantés de ce qu’ils persévéraient.

                      Il eux un temps qui est relaté dans les Mythe Grègues, les hommes étaient torturer par les Erynes.

                      http://www.cosmovisions.com/$Erinyes.htm

                      Il est évident que maintenant se monde c’est retirer de notre vue, car nous étions pas libre qui n’est plus le cas aujourd’hui, aujourd’hui ce coutoie toute forme de croyance cela va du mystique nébuleux jusqu’à cette croyant matérialiste que seul ce qui est visible dans sa forme physique à une réalité.

                      Pourquoi cette idée est si bien réfuté, c’est qu’en réalité, l’expérience de la mort ne peut que se vivre intérieurement, et comme toute extérieure intèrieur elle ne peut pas être mise sur une table d’observation de laboratoire, par contre le vécus intérieur est bien une réalité, et même il y a des gens qui vivent consciemment avec des morts, pour eux c’est une réalité que les morts continuent leurs vies en nous coutoyant journellement. Car contrairement que l’on pense le mort ne quitte pas la sphère terrestre immédiatement, et pendant un las de temps qui est équivalent à un tiers de sa vie, il coutoie en réalité notre monde, et les morts ont besoin de nos pensés les plus spirituelles car pour eux c’est l’équivalent de notre nourriture terrestre, ils se nourrisse de nos pensés, et ceux qui pratiquent cette chose d’une manière assidue, savent par expérience comment les morts sont une réalité tangible même si cela ne peut se démontré physiquement.
                       


                    • Phi ka Sō Nathael Dunevy 7 mai 2013 13:48

                      Âpre est l’âme hors, après la mort

                       

                       

                      Mon âme y repose

                       

                      Mon ami re-pause

                       

                      Mon ami re-pose

                       

                      Mon âme repose

                       

                      Mon ami repose

                       

                      A mon mi-repos

                       

                      On a mit repose

                       

                      Mon ami repos

                       

                      On a mit roses

                       

                      On a mit rose

                       

                      Ami repose

                       

                      A mi-repos

                       

                      On repose

                       

                      Mi-repos

                       

                      Y repose

                       

                      A repos

                       

                      repose

                       

                      Repos

                       

                      Prose

                       

                      Rose

                       

                      Pose

                       

                      Peau

                       

                      Ose

                       

                      Pot

                       

                      Os

                       

                      P

                       

                      p

                       

                      ,

                       

                      .


                      http://larmecitoyenne.wordpress.com/apre-est-lame-hors-apres-la-mort/


                      • herbe herbe 7 mai 2013 15:49

                        Merci pour cette réflexion et merci aussi les commentateurs...


                        Je me suis rappelé ceci que j’avais reçu par mail un jour :
                        C’est assez subtil et montre la borne de l’autre coté par flèche du temps inversé




                        • Karash 7 mai 2013 16:44

                          Vous parlez d’affronter le tabou de la mort, mais au final, vous fuyez comme tous les autres.


                          L’immortalité de l’âme, c’est le remède antique à une angoisse vieille comme le monde. Une idée impossible à prouver, et donc inutile sinon pour manipuler des faibles d’esprits. Le seul moyen connu, concrètement, d’accéder à une certaine forme d’immortalité, c’est par la transmission de nos gènes, et de nos connaissances, à notre descendance. Combattre la mort, c’est possible, c’est même et surtout l’objet d’attention de chaque instant de chaque être vivant non humain, gardé du fait de son infériorité intellectuelle d’être sensible à l’imagination perverse dont son capables les êtres humains pour tenter de dominer leurs semblables. Combattre la mort, c’est se battre pour s’assurer, autant que faire se peut, d’une descendance pérenne. Et malgré toute les déviances dont peuvent être victimes les hommes, pour la plupart, à moins de mourir brutalement, ils finissent par être ramenés, tôt ou (trop) tard, dans le droit chemin par leurs tripes.

                          Au final, ce qui est a craindre, ce n’est pas la mort. C’est l’égarement. D’où le danger qu’il y a à rejeter mentalement l’idée de la mort, car la mort est au final un genre de boussole intellectuelle. C’est normal que certains vicelards poussent leurs congénères vers l’égarement, les poussent à sacrifier l’avenir de leurs enfants au confort présent, tout en restant, eux, sur leurs gardes, envisageant le futur après eux, organisant la transmission, etc. Ce qui l’est beaucoup moins, c’est l’énormité de l’anomalie actuelle, avec des occidentaux « de souche » en pleine apocalypse démographique, à une échelle jamais connue en période de paix. Ce ne serait encore pas si grave si ce n’était couplé à un grand remplacement par des populations immigrées qui, s’il se prolonge, mènera inéluctablement au retour des guerres civiles en occident.

                          • Sortirducadre Sortirducadre 7 mai 2013 17:37

                            Là Karash je reste bouche bée... Je ne pensais pas que mon article puisse mener à une telle argumentation. Je vous trouve totalement hors sujet, ou alors je ne vous ai pas compris.


                            Je ne parle pas d’affronter le tabou de la mort, je dis seulement qu’il est préjudiciable et qu’on vivrait mieux si on avait une autre idée de la mort.

                            Je crois à l’immortalité de l’âme parce que nous savons aujourd’hui que l’esprit définit la matière et que la conscience existe sans le support du corps. Je suis persuadé que cette réalité scientifique sera prouvée d’ici peu, mais même si je me trompe la croyance en ce fait suffit à se dégager de certaines peurs et je crois que c’est tout à fait bénéfique.

                            « Combattre la mort » ça n’existe pas, c’est simpliste et représente une vision étroite du phénomène.

                            Quant à l’égarement, je crois que vous en êtes un excellent exemple en imaginant que les occidentaux « de souche » (invention humaine qui n’a aucune réalité objective), et les populations immigrées sont opposés en quoi que ce soit.

                            Je vous souhaite de réaliser que l’Humanité est Une car c’est là que cessera votre égarement.

                          • daniel paul 7 mai 2013 19:18

                             re salut

                            à propos du poste au dessus il a dit : C’est l’équilibre entre la destruction et la création d’entreprises qui fait le plein emploi ou le chomage de masse. Charger les entreprises, c’est forcément déplacer cet équilibre dans le sens du chômage.

                            c’est juste un troll neo con.....agressif a souhait..à ne pas "nourrir donc..


                          • Karash 7 mai 2013 21:05

                            A l’auteur : 


                            Je concède volontiers le fait d’être un peu HS, mais pas tant que ça.
                            Moi aussi, j’ai tenté d’expliquer pourquoi ne pas affronter le tabou de la mort est préjudiciable. C’est préjudiciable parce que cela égare les gens des enjeux réellement importants de leur vie, et à l’échelle d’une civilisation, ça pose énormément de problèmes.

                            Cela ne me pose pas vraiment de problème d’être meprisé par une personne qui dit le plus sérieusement du monde « nous savons aujourd’hui que l’esprit définit la matière et que la conscience existe sans le support du corps » car ceci est soit un mensonge éhonté, soit une idiotie totale. Il n’existe aucune preuve de ce que vous avancez. La crainte de la mort est légitime. Vous ne pourrez jamais changer ça. 

                            Tout comme affirmer que « l’Humanité est Une » ou que les occidentaux de souche sont une invention est d’une naïveté confondante, achève de montrer que vous n’avez ni culture scientifique, ni culture historique, que vous êtes complètement hermétique à la réalité, dans le déni le plus total.

                            Vous voudriez vivre dans le monde des bisounours, et lorsque la réalité persiste à vous rappeler les règles du monde présent, qu’à celà ne tienne, vous imaginez une parade pour rendre intellectuellement confortable le déni.

                            Si la confrontation avec une pensée matérialiste et rationaliste vous perturbe, ce n’est pas grave, vous n’avez qu’à faire comme d’habitude : ne pas regarder.

                          • Karash 7 mai 2013 21:12

                            A daniel paul


                            Si vous ne comprenez pas la bêtise qui consiste à imposer le fait de produire des richesses, je ne peux rien pour vous. J’ai de mon côté Maurice Allais, qui était lui aussi en faveur d’une fiscalité basée sur la possession individuelle de capital (via l’ISF), et sur la consommation individuelle (via la TVA), pas sur l’imposition des revenus du travail, ou des entreprises. Ca n’empêche pas de faire de la redistribution, ou de continuer à avoir des services publics. Il s’agit seulement de faire en sorte que la fiscalité détruise le moins possible la base sur laquelle elle porte.

                          • gaijin gaijin 8 mai 2013 08:22

                            " « nous savons aujourd’hui que l’esprit définit la matière et que la conscience existe sans le support du corps » car ceci est soit un mensonge éhonté, soit une idiotie totale. Il n’existe aucune preuve de ce que vous avancez."
                            il n’existe non plus aucune preuve que vous existiez et pourtant je vous répond ne trouvez vous pas ça étonnant ?
                            le domaine scientifique est incapable d’ apréhender la vie et par conséquent la mort se placer sur ce terrain est inepte dans ce genre de sujets
                            d’autant que peut être que certaines personnes ont vécu ce dont il est question ?


                          • Sortirducadre Sortirducadre 8 mai 2013 11:26

                            @Karash, je ne vous méprise pas et je suis navré si mes propos ont pu vous le faire croire. La pensée matérialiste ne me gêne pas, j’ai moi-même pensé comme ça pendant longtemps, c’est juste qu’elle est fausse. Je suis ravi de débattre avec vous, ça ne me pose aucun problème.


                            La pensée matérialiste, qui stipule que la matière est la source de la vie et de la conscience, n’est qu’un postulat. C’est un point de vue, basé sur une observation limitée du réel. Le matérialiste contemporain est soit ignorant, il n’a pas eu accès aux bonnes informations, soit de mauvaise foi, il continue à nier les faits pourtant indéniables.

                            Cela fait un siècle que la physique quantique nous apprend que la matière, qui est constituée de vide en tout état de cause, n’a aucune caractéristique physique définie tant qu’une acte d’observation conscient n’a pas eu lieu. Cela veut dire que la conscience crée les caractéristiques de la matière. Ca ne carde pas avec vos certitudes mais c’est ainsi, et le temps et bientôt venu pour que cette vérité soit admise par la pensée scientifique dominante. Savez-vous que l’idée que la Terre est ronde a mis 200 ans avant d’être acceptée comme une vérité par la science de l’époque ?

                            La Physique quantique démontre également que tout est lié au niveau le plus profond de la réalité. Nous faisons tous partie d’un vaste champ de conscience unifié et avons tous une influence sur tout le reste, de même que nous subissons l’influence de tout le reste. La séparation apparente des choses et des êtres est une illusion.

                            Ci-dessous une liste d’ouvrages qui démontrent ce que j’explique plus haut. Je ne nourris que peu d’espoir que vous les lisiez, ce serait pourtant la moindre des choses si vous voulez vous faire une idée sérieuse sur ce vaste sujet, mais peut-être suis-je mauvaise langue smiley

                            D’autre part, je réaffirme ici que la conscience existe sans le support du corps, voici à nouveau quelques ouvrages que je vous invite à lire :
                            Je précise que tous ces ouvrages ont été écrits par des scientifiques.

                            Maintenant que vous avez les informations qui démontrent votre erreur, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas, alors allez-vous maintenant être de mauvaise foi et continuer à nier l’évidence ?

                            Sur le reste je trouve que l’Histoire, qui nous enseigne les luttes incessantes des différents peuples, cultures, religions, etc. a bon dos. Je me demande toujours jusqu’où on remonte dans l’Histoire pour affirmer « je suis français », ou « je suis européen », ou même je suis « occidental ».

                            Remontez d’abord de quelques siècles, puis de quelques millénaires, puis de plusieurs millénaires, puis de dizaines de milliers d’années, puis de millions d’années, car c’est bien de là que vous venez, et vous verrez que la Terre n’a pas de frontière, qu’elle n’est pas séparée en deux zones puisqu’elle est ronde, que tous les Hommes font partie d’une seule et même espèce et ont pour ancêtre commun une bactérie.

                            Prenez donc un peu de recul, enlevez les oeillères qu’on vous a placées au cours de votre éducation, réapprenez à envisager la vie sans toutes les couches cumulées des erreurs humaines et peut-être commencerez-vous à envisager que la paix, dans tous les sens du terme, est possible.

                          • Karash 9 mai 2013 00:55
                            « Cela fait un siècle que la physique quantique nous apprend que la matière, qui est constituée de vide en tout état de cause, n’a aucune caractéristique physique définie tant qu’une acte d’observation conscient n’a pas eu lieu. »

                            Navré de devoir repétér ce mot, puique vous avez fait preuve de fair play en m’accordant cette longue réponse, mais ceci est l’idiotie qui corrompt toute votre argumentation.

                            1/ La matière n’est pas « constituée » de vide, c’est l’univers qui est essentiellement constitué d’espace vide, y compris à l’échelle atomique.

                            2/ La décohérence quantique ne nécessite absolument pas l’intervention d’un observateur humain pour se produire. Si cette proposition était vrai, comment expliquer les innombrables obervations montrant que notre émergence est un épiphénomène à l’échelle l’univers, qui a évolué pendant des milliards d’années sans nous ?

                            3/ Quand vous dites « la conscience crée les caractéristiques de la matière » vous énoncez de travers ce qu’on appelle le principe anthropique, largement dépouillé de tout ésotérisme par un physicien célèbre, justement spécialiste en physique quantique (et en astronomie), nommé Stephen Hawking dans de nombreux ouvrages.

                            4/ « Nous faisons tous partie d’un vaste champ de conscience unifié et avons tous une influence sur tout le reste, de même que nous subissons l’influence de tout le reste » ceci est un truisme. Et comme tous les truismes, cette proposition n’a aucun intérêt. Nous faisons partie de l’univers, et sommes donc reliés, via l’univers, à tous les autres constituants de l’univers, ne serait ce que par l’action de la gravité. Ca nous fait une belle jambe. Ce n’est pas ça qui va nous dire si notre conscience est autre chose qu’un phénomène d’émergence du à l’énorme densité de connexion interneuronales dans notre cerveau (Un autre exemple d’émergence est l’allumage d’une étoile, qui se produit automatiquement quand est présent du gaz interstellaire en quantité suffisante. Il suffit juste de laisser le temps à la gravité de faire son boulot)

                            D’autre part, j’ai consulté les synopsis de livres que vous avez indiqué sur la conscience « sans support corporel ». Il s’agit essentiellement, si je ne m’abuse, de travaux censés démontre la persistence de la conscience après la mort clinique. Ma foi, pourquoi pas, mais tout comme pour les ovnis, avant de passer aux hypothèses « fantastiques », il faut écarter toute possibilité d’explication moins complexes (principe du rasoir d’ockham, un des principes scientifiques de base), comme la possibilité d’une méconception de la mort clinique par la médecine actuelle. La mort clinique est déclaré, je crois, après que l’activité cardiaque, et l’activité électrique cérébrale soient au point mort depuis X secondes. Mais l’essentiel des synapses utilisent des liaisons chimiques, et il est possible, par exemple, qu’une activité chimique impossible à mesurer avec les moyens actuels continue à se dérouler pendant une brève période malgré la « mort clinique » apparente.

                            A propos des livres de « philosophie de la physique quantique », malgré vos 6 titres, il me semble qu’un seul, celui sur le tao de la physique, supporte vos affirmations, et le fait est que celui ci a été démonté par de nombreux sites rationnalistes (charlatans.info, les sceptiques du quebec, AFIS) Avez vous seulement consulté ces critiques, ne serait ce que pour les réfuter, avant de répéter ce qui est écrit dans vos bouquins d’ésotérisme quantique ?

                            Sur le reste, vous me dites de prendre du recul, surement pour mieux percevoir le « bon chemin » sur lequel vous suivre. Le fait est qu’on a toutes les raisons de penser que cette voie alternative, c’est la voie de la déchéance à court terme ; de la mort personnelle par ingestion excessive de psychotropes ou par suicide, ou de la mort génétique par négligeance de votre descendance. Je ne vous le souhaite pas, mais c’est pourtant si vous pouviez prendre un peu de recul sur votre situation, je suis sur que vous diriez la même chose.

                            Bonne continuation.

                          • Sortirducadre Sortirducadre 9 mai 2013 22:50

                            Je m’étonne toujours du fait que les matérialistes ressassent sans cesse qu’il n’existe pas de preuve de l’existence de la conscience en dehors du cerveau, alors qu’eux-même n’ont aucune preuve que la conscience est produite par le cerveau et en est donc forcément tributaire. A moins que cette preuve n’existe mais alors on ne me l’a jamais donnée. Pourquoi la charge de le preuve n’irait-elle que dans un seul sens, justement celui des matérialistes ?

                            La vérité c’est que le matérialisme est une hypothèse comme une autre. Le drame de la science contemporaine c’est sa suffisance. De simples hypothèses sont devenus des vérités scientifiques indiscutables. La démarche scientifique devrait au contraire être ouverte, curieuse, et chaque scientifique devrait pouvoir dire « je ne sais pas », et il ajouterait « mais je vais chercher ». ;) Les mécanismes du cerveau sont encore très mal connus et pourtant on est absolument certain qu’il produit la conscience.

                            Une hypothèse doit être soumise à l’évaluation par les faits. Des faits viennent-ils confirmer ou infirmer cette hypothèse ? Là aussi la science se met en faute puisqu’elle nie simplement l’existence des faits qui invalident son hypothèse. Dans le cas du matérialisme, on dénombre beaucoup de faits « pour », mais on peut citer quelques faits « contre », par exemple : télépathie, vision à distance, prémonitions, dialogue avec des défunts (dans le cas bien sûr où les informations reçues sont vérifiées et que l’hypothèse de la tricherie est écartée, comme c’est le cas dans de multiples expériences récentes), ressentis instantanés d’une personne lorsqu’il arrive quelque chose à une autre (les jumeaux expérimentent cela souvent), et bien sûr les NDE, entre autres. Ces faits, vérifiables et vérifiés depuis longtemps, sont tout bonnement écartés d’un revers de main par la science officielle. Voici un ouvrage très documenté qui traite de ces sujets : http://amzn.to/10vVknW.

                            D’ailleurs, votre explication des NDE n’est pas satisfaisante sous plusieurs aspects. Nous mesurons aujourd’hui l’activité cérébrale grâce à un électroencéphalogramme. Nous connaissons les mécanismes de la perception des sens, les zones du cerveau concernées, etc. Dans le cas des NDE, les personnes ont des perceptions (visions, audition de conversations, etc.) alors que leur électroencéphalogramme est plat à ce moment-là. Nos connaissances sur le fonctionnement du cerveau sont donc fausses, au moins en partie. Nous ignorons des choses essentielles sur le fonctionnement de nos perceptions. Il faudrait admettre dans votre hypothèse « des activités chimiques indétectables » qu’elles seraient aussi efficace que le fonctionnement normal du cerveau pour avoir des perceptions, cela est peu crédibles d’autant que souvent les perceptions pendant les NDE sont plus aigües que la normale, comme une vision à 360° par exemple.

                            Ensuite, votre hypothèse n’explique pas non plus comment ces personnes ont pu percevoir des événements d’un point de vue qui se situe en dehors de leur corps, et parfois même dans des pièces distantes. Puis il conviendrait de vérifier votre hypothèse en mettant au point des appareils capables de mesurer cette activité chimique dont vous parlez, encore faut-il en avoir envie, mais en attendant on ne peut admettre que cette hypothèse soit exacte. Enfin, je suis ravi de constater que vous admettez que la science actuelle est incapable de définir correctement ce qu’est la mort, car c’est là un point fondamental. On en revient encore à notre ignorance, qui ne nous permet décidément pas d’affirmer que la conscience est le produit du cerveau.

                            J’ajoute que vous utilisez le mot « fantastique » pour qualifier le fait que la conscience existe sans le cerveau, voilà un bel exemple de conditionnement. Il est vrai que la science-fiction nous a déjà bien appris ce qui était « fantastique » et ce qui ne l’était pas. Même chose avec le « paranormal » et le « surnaturel », mots inventés pour décrire des phénomènes impossibles et farfelus. Mais ces phénomènes sont parfaitement « normaux » et « naturels », c’est seulement que nous sommes encore trop ignorants pour les inclure dans notre vision du naturel et du normal.

                            En ce qui concerne vos points précis, voici mes réponses :

                            1/ Pardonnez mon manque de rigueur dans les termes, mais c’est ce que j’ai voulu dire. L’Univers est constitué de « vide », à tous les niveaux, bien que nous sachions aujourd’hui que ce vide n’est pas vide du tout mais contient énormément d’énergie, et également de l’information. Mon idée était simplement de rappeler que notre perception grâce aux sens est très limitée et a toutes les caractéristique d’une hallucination puisque nous percevons de la matière solide là où il n’y a que du vide.

                            2/ Je n’ai pas parlé de la perception exclusive d’un être humain, mais d’acte d’observation consciente. L’humain n’est pas indispensable, seule la conscience l’est. Si l’on part du principe que l’Univers matériel est la projection d’une conscience omniprésente, alors l’existence et l’évolution de cet Univers est logique.

                            3/ Je n’ai pas fait mention d’un quelconque ésotérisme et je suis sans doute maladroit dans mes formulations, quoi qu’il en soit je ne comprend pas votre argument.

                            4/ Le « champ de conscience unifié » dont je parle n’est pas un champ de force physique comme la gravitation. Je parle bien de conscience, celle dont je parle dans le point 2/, qui induit que notre propre conscience n’est pas séparée de celle des autres, à l’image d’une goutte d’eau qui n’est pas séparée du reste de l’océan. Plusieurs expériences récentes prouvent que notre conscience n’est pas localisée dans le temps et dans l’espace, qu’elle est capable d’obtenir des informations à distance, dans le passé ou dans le futur, voire d’échanger des informations de conscience à conscience. Là encore, cette conscience unifiée explique beaucoup de phénomènes laissés de côté par les matérialistes.

                            L’Univers ne fonctionne pas uniquement sur des principes énergétiques. J’en veux pour preuve le principe d’exclusion, découvert par Paoli, qui stipule que dans un atome deux particules ayant le même spin ne peuvent pas se trouver sur la même orbite. Il n’y a aucun échange d’énergie pour que les particules changent d’orbite, c’est comme si les particules savaient qu’il ne fallait pas qu’elle se trouve là. Il y a certainement là un échange d’informations sans échange d’énergie, un échange qui se situe au niveau de la conscience dans laquelle « baigne » (comme les gouttes d’eau) tout ce qui existe.

                            J’ai entendu le scientifique Mario Beauregard dire un jour lors d’une conférence que le dogme matérialiste ne prendrait fin qu’à la mort de ses gardiens, tant leur ouverture d’esprit est impossible. Je me rends compte aujourd’hui en discutant avec vous, et avec toutes les matérialistes que je croise, qu’il a sans doute raison. Je ne souhaite bien évidemment pas la mort des gardiens du matérialisme, entendons-nous bien, mais je constate leur refus catégorique, systématique et a priori, de certaines idées. Ils ont basé leur réputation, leur position sociale et toute l’idée qu’il se font de la Vie et de l’Univers sur cette hypothèse. Ca fait beaucoup et dans un sens je comprends leur réticence ;)

                            Mais les faits sont têtus et une nouvelle génération de scientifiques a fort heureusement l’esprit plus ouvert que ses prédécesseurs. Sous leur impulsion nous changeons en ce moment même de paradigme scientifique, je vous invite à ne pas être le dernier à quitter le navire ;) Si ça vous dit, voici un événement qui pourrait vous intéresser : http://bit.ly/175P7BI.

                            Quant à votre conclusion, j’avoue que toute cette partie de votre discours m’échappe, comme dans votre premier post. Je ne vois vraiment pas ce que les psychotropes, le suicide et la mort génétique viennent faire ici. Tant pis pour moi ;)

                            Merci de m’avoir lu et merci pour tous vos messages. Bonne continuation ;)


                          • Karash 10 mai 2013 16:39
                            « Je m’étonne toujours du fait que les matérialistes ressassent sans 

                            cesse qu’il n’existe pas de preuve de l’existence de la conscience 

                            en dehors du cerveau, alors qu’eux-même n’ont aucune preuve 

                            que la conscience est produite par le cerveau »

                            Encore une idiotie ou un mensonge éhonté de plus. Vous ne 

                            confrontez visiblement pas assez souvent avec des personnes 

                            ayant une culture scientifique tenant un tant soit peu la route.

                            Du haut de votre ignorance et de votre arrogance, vous jetez à la 

                            poubelle des siècles d’études sur les conséquences sur la 

                            personnalité des traumas craniens et des expériences de 

                            stimulations cérébrales.

                            Comment voulez que je vous croie quand vous de faits « vérifiables 

                            et vérifiés » ?

                            Et quand bien même certains témoignages extraordinaires 

                            seraient authentiques, encore faudrait il démontrer que ce ne sont 

                            pas de simples curiosités statistiques, comme la souche ou la 

                            tache de moisi sur X milliards ressemblant vaguement à une vierge 

                            ou un barbu. Notre imagination étant concue pour coller au plus 

                            près du réel, il n’est pas étonnant que sur la quantité de récits de 

                            commateux émise partout dans le monde, certains tombent juste 

                            de temps en temps.

                            Sur vos réponses 

                            1/ Le vide n’est pas « rempli d’énergie ». Il est éventuellement 

                            rempli de particules à leur plus bas niveau d’énergie possible, 

                            indétectables, inertes, qui attendent que de l’énergie passe par la 

                            pour se « réveiller ». D’autre part, bien sur que nos sens sont 

                            limités, mais cela ne signifie par pour autant que nous hallucinons 

                            en permanence. Ca veut juste dire que notre perception est 

                            « moyenne », lissant toute une série de variations microscopiques à 

                            l’échelle spatiale et temporelle. Une hallucination est par définition 

                            la confusion mentale entre l’imaginaire et le contenu réellement 

                            percu par un individu. Il s’agit d’une couche supplémentaire de 

                            déconnexion entre l’individu et la réalité. Il serait déjà plus 

                            approprié de parler eventuellement de « mirage permanent » pour 

                            décrire une interprétation complètement trompeuse de la réalité 

                            due aux imperfections de nos sens.

                            2/ En fait, vous avez réiventé l’eau tiède. Dieu. Sauf que vous 

                            l’appelez « conscience unifiée de l’univers ». Et en fait vous pensez 

                            avoir trouvé dieu dans la physique quantique. Sans vous rendre 

                            compte que si votre Dieu existe et se cache dans le hasard 

                            quantique, son seul rôle est de passer son temps à jouer aux dés, 

                            sans changer quoi que ce soit à l’évolution macroscopique de 

                            l’univers. Un Dieu complètement impotent et inutile. L’évolution 

                            macroscopique de l’univers est déterminée par des lois connues et 

                            qui ne sont absolument par remises en cause par la physique 

                            quantique. 

                            3/ Vous ne faites pas mention de l’esoterisme, mais ça ne vous empêche pas de le pratiquer. Pour vous en débarrasser, je vous invite à ouvrir un dictionnaire, et à vous impregner de la pensée de Stephen Hawking.

                            4/ Avant de demander aux gens de souscrire à votre réinterprétation de la réalité à l’aune de ces « expériences », vous devriez déjà essayer de nous(me) convaincre de la réalité de ces résultats d’expérience. Un matérialiste qui jetterait aux orties des résultats d’expérience validés scientifiquement ne mériterait pas cette appelation.

                            Et par pitié, laissez tranquille Pauli. De nous deux, je suis celui qui a étudié les orbitales atomiques en prépa et ait été initié à la physique en école d’ingénieur. Bien sur qu’il faut qu’il y ait échange d’énergie pour qu’un électron change d’orbitale atomique ou moléculaire, la plupart du temps, puisque les niveaux d’énergie correspondant à ces diverses orbitales diffèrent. L’effet tunnel donne une chance, une chance calculable, à des particules de sortir d’un puit de potentiel pour se retrouver, à un niveau énergétique identique, de l’autre côté. 

                            Et jeter aux orties le matérialisme, quand c’est ce dogme rationnel qui a permis la création de l’ordinateur depuis lequel vous répandez vos âneries relève de l’indécence la plus totale.

                            Bref, avant d’avancer la signification de tel ou tel concet scientifique hors du champ matérialiste, vous devriez commencer par comprendre leur signification dans ce champ. Sinon, pour être clair, comme d’inombrables personnes avant vous, à force de penser sans se raccrocher au réel, vous allez tourner maboul. http://ki.se/ki/jsp/polopoly.jsp?d=130&a=151722&l=en&newsdep=130

                          • Sortirducadre Sortirducadre 12 mai 2013 11:50

                            Mon cher Karash, vous vous êtes perdu dans les détails, laissez-moi vous ramener à l’essentiel.

                            Premier point essentiel.

                            Les matérialistes n’apportent pas le preuve que la conscience est produite par le cerveau. Pas plus que vous ne l’apportez dans vos différents commentaires postés ici.

                            Vous me parlez de traumas crâniens et d’expérience de stimulation cérébrale. Fort bien. Il est clair qu’un changement dans le cerveau provoque un changement dans le comportement, le cerveau et la conscience sont indubitablement liés, mais ces expériences n’apportent pas la preuve que la conscience est produite par le cerveau.Vous ne pouvez pas apporter cette preuve tout simplement parce qu’elle n’existe pas.

                            Deuxième point essentiel( je n’ai inclus que quelques liens, je vous laisse faire vos propres recherches).

                            - Télépathie,

                            - prémonition,

                            - vision à distance,

                            - dialogue avec des défunts,

                            - captation d’informations au travers d’objets,

                            - guérison spontanées de maladies incurables, parfois en phase terminale,

                            - guérison ou amélioration conséquente de l’état clinique par imposition des mains ou à distance,

                            - guérison ou amélioration conséquente de brûlures graves par récitation de formules au téléphone,

                            - corps incorruptible après la mort,

                            - personnes vivant sans manger, voire sans boire

                            - animaux manifestant des capacités incompréhensibles (http://bit.ly/YOcIEx)

                            - arbres qui se déplacent,

                            - plantes qui communiquent, (http://bit.ly/zpKfhC)

                            - NDE (http://bit.ly/nqaCTx)

                            - (liste non exhaustive)

                            Ces phénomènes se passent chaque jour, ils sont vécus et constatés par des millions de personnes partout sur la Terre, depuis des millénaires. Que voulez-vous de plus comme « validation scientifique » ? Se mettre dans un laboratoire permettrait de chercher des explications à ces phénomènes, mais ce n’est pas nécessaire pour en attester la véracité.

                            Il est clair que ces phénomènes liés à la conscience ne sont pas comparables aux phénomènes matériels. Par exemple on ne « voit » pas à distance aussi bien qu’avec ses yeux, mais un peu comme on « voit » un souvenir. On peut se tromper, déformer les choses à travers des interprétations, en tout cas on quitte le champ rassurant de l’incontestable cher aux matérialistes. Vos amis du site « sceptiques.qc.ca » font de cette erreur d’appréciation leur base argumentaire principale. Cela prouve leur méconnaissance de ces phénomènes et l’énorme travail qu’il reste à accomplir pour appréhender la réalité autrement.

                            Certains de ces phénomènes font l’objet d’études scientifiques, mais la plupart ne sont pas étudié parce que les scientifiques qui perçoivent des subventions, convaincus a priori par l’hypothèse matérialiste qui leur ôte tout esprit d’ouverture « ont autre chose à faire que de s’intéresser à ces inepties », exactement comme vous.

                            Les scientifiques « hérétiques », ceux qui osent remettre en cause le dogme matérialiste et qui sont les chercheurs authentiques, ont peu ou pas de subventions, ils se voient raillés par les scientifiques « officiels » qui ont pignon sur rue (dont Mr Hawking est une figure dominante), et leurs travaux sont très peu diffusés par les médias de masse.

                            C’est sûr que si on ne cherche pas, on ne trouve pas. Et si on en parle pas, la majorité des gens n’est pas au courant. Votre ignorance et votre opiniâtreté à nier ces fait en est le parfait exemple. Ceci dit l’espoir est permis si je m’en tiens aux votes sur cet article qui montrent que les gens sont très majoritairement d’accord avec mon point de vue.

                            Comme vous le constatez, ces phénomènes ne sont pas, comme vous les résumez avec tant d’ironie, des apparitions de la vierge, d’un barbu ou des curiosités statistiques.

                            Ces phénomènes sont interdits par l’hypothèse matérialiste, ces phénomènes se produisent pourtant et se répètent inlassablement, l’hypothèse matérialiste est donc fausse. C’est aussi simple que cela.

                            Alors bien sûr, vous avez le droit de qualifier tout cela de mensonges si ça vous chante, mais ça ne change pas grand-chose puisque le spectacle du réel continuera, même si vous vous obstinez à tourner la tête ;)

                            Cordialement.

                            P.S. J’ai lu ce que j’ai écrit sur le principe de Paoli dans un livre écrit par un astrophysicien. Il faut croire que sur ce point aussi les scientifiques ne sont pas d’accord entre eux, je considère donc qu’il n’existe pas de vérité établie sur ce point et vous laisse en débattre entre vous.


                          • Karash 12 mai 2013 22:57
                            Je reviens sur le rasoir d’ockham. En l’état actuel des connaissances, l’hypothèse la plus probable compte tenu de tous les résultats d’expérience scientifiques est que la conscience est une fonction émergente du cerveau de chaque individu.

                            Vous pouvez vous amuser à reconstruire des épicycles, considérer que le cerveau est la prison locale d’un morceau de conscience globale, grand bien vous fasse.

                            Mais n’en déplaise à vos arguments d’autorités, les phénomènes que vous énoncez ne sont pas démontrés. Ils ne sont pas démontrés non à cause du rejet dogmatique d’une certaine école de pensée, mais à cause de la non pertinence des « résultats » qui sont présentés à la face du monde.

                            Si vous voulez apporter votre pierre à cet « édifice », au lieu de geindre vous devriez vous concentrer sur la diffusion des meilleurs résultats dont vous disposez, ceux qui ont été réalisés avec la plus grande rigueur méthodique, dont les données sont publiques, et ainsi de suite. Par exemple, l’expérience avec les animaux domestiques est intéressante et mériterait une description plus complète. Mais si vous comptez renverser ma conception de l’univers, ou celle de qui que ce soit d’autres, avec la description sommaire d’une expérience sur internet, vous méritez de prendre une pause.

                            Il n’y a pas de scientifiques « hérétiques ». Il y a ceux qui énoncent des propositions scientifiquement valides, et les autres. Oui la science est constamment remise en question, non ça ne veut pas donne pas pour autant de crédit a priori aux interprétations marginales.

                            Sur Pauli, il n’y a pas de polémique. Si ce que j’ai écrit semble entrer en contradiction avec ce que vous avez lu, ce n’est du qu’à vos manques de connaissances et/ou de travail.

                          • Sortirducadre Sortirducadre 14 mai 2013 20:48

                            Je savais bien qu’on allait finir par être d’accord ;) Ravi que vous reconnaissiez que la matérialisme n’est qu’une hypothèse. La plus probable selon vous, pas selon moi, mais c’est là qu’intervient le débat, naturel sur ces questions.


                            Beaucoup de scientifiques travaillent en ce moment sur les phénomènes que je cite plus haut, mais comme je vous l’expliquais ils ont peu de moyens et les médias ne s’intéressent que peu à leur travail. Ces faits sont démontrés puisqu’ils sont constatés chaque jour. Si vous voulez vous renseigner pour voir ce qui se fait au niveau scientifique, je vous conseille le visionnage des documentaires « Enquêtes extraordinaires », des infos ici : http://bit.ly/10Ful4L. Et puis je vous invite ensuite à chercher par vous-même, je ne vais pas vous mâcher tout le travail ;)

                            Les interprétations « marginales » ne le sont peut-être pas tant que ça, et ce sont souvent elles qui font avancer la science justement. Plutôt que de les rejeter a priori, je vous invite à bien écouter et lire ceux qui les font, vous apprendrez certainement beaucoup de choses.

                            J’ai lu de façon très claire que le principe d’exclusion de Paoli n’impliquait aucun échange d’énergie au niveau des particules, c’est même un argument fort du scientifique, auteur de ce livre, pour invalider l’hypothèse matérialiste. Si vous voulez lire ce livre : http://amzn.to/YTLsoi.

                            Même vos sarcasmes ne me font pas geindre, soyez rassurés ce n’est pas dans mes habitudes.

                            Sur ce, bonne nuit et merci pour ce débat.

                          • Karash 15 mai 2013 19:21

                            Le matérialisme n’est pas une hypothèse, c’est une méthode d’acquisition de connaissances.

                            Et un des principes matérialistes de base, c’est le rasoir d’Ockham. Quand plusieurs explications a une même phénomène sont possibles, il est plus raisonnables d’adopter la plus simple.

                            Entre la complexité des épicycles d’Aristote, qui marchent, et la simplicité de la loi d’attraction universelle de Newton, qui marche aussi, mais fourni des résultats de manière beaucoup plus directe, il est plus raisonnable d’adopter la seconde option.

                            Un autre principe matérialiste, c’est qu’une théorie n’est raisonnable que si elle est ouverte aux résultats d’expérience, permettant éventuellement de la réfuter.

                            Et le fondement du matérialisme, c’est que les faits d’observation priment sur toute construction théorique.

                            Quand vous prétendez que le matérialisme « s’oppose » à certains faits, c’est un non sens absolu.

                            Ce que vous reprochez en fait aux « matérialistes », c’est de ne pas être assez ouverts aux « témoignages » contant des phénomènes ne rentrant pas dans les théories conventionnelles. Mais le fait est qu’un témoignage n’est pas un résultat d’expérience. Quand les faits contés ne peuvent pas être reproduits par reconstitution, forcément, cela pose problème. Un problème non seulement de confiance, mais aussi un problème venant de l’unicité de l’observateur, qui peut avoir inconsciemment surinterprété ce qu’il a observé, ne pas avoir tenu compte des limitations de ses outils sensoriels et cognitifs (illusions d’optiques, entre autres). L’ouverture d’esprit d’un matérialiste à un témoignage est forcément limitée, et c’est un réflexe sain. L’absence de ce réflexe est ce qu’on appelle la naïveté, dont la connotation péjorative est justifiée par des millénaires d’empirisme.

                            C’est pour cela que la charge de la preuve incombe à celui ou celle qui soumet un témoignage à autrui. Vous qui prétendez que les phénomènes « surnaturels » sont constatés tous les jours, faites à minima un abus de langage. Ce sont les témoignages de phénomènes surnaturels qui sont quotidiens. Et avant de prétendre que ce sont des faits, VOUS devez m’expliquez pourquoi vous leur donnez du crédit. Et avant de hurler au deux poids deux mesures, sachez que je ne crois absolument pas tout ce qui sort des revues prétendument scientifiques. Énormément de travaux de recherche récents ne sont jamais reproduits, et ne sont revus qu’a minima par des « pairs » dans comités opaques à l’intégrité et à l’objectivité douteuse.

                            Donc je persiste et signe : vous geignez, alors qu’au lieu de vous lamenter de la fermeture d’esprit des matérialistes, si vous croyiez pleinement à ce que vous dites, vous devriez utiliser à fond, justement, les ressorts matérialistes, et ne devriez cesser de convaincre le public de la véracité des témoignages auxquels vous, vous croyez. Et pas de convaincre comme un vendeur de lessive ou comme un olivier cabanel, mais en personne mesurée, posée, et rigoureuse.

                            Sur ce, bonne continuation.

                          • Sortirducadre Sortirducadre 16 mai 2013 16:48
                            Mon cher Karash, vous avez définitivement sombré. Vous êtes passé du soutien indéfectible au matérialisme comme vérité absolue, pour ensuite admettre que ce n’était qu’une hypothèse, et maintenant vous me dites que ce n’est plus une hypothèse mais une « méthode d’acquisition des connaissances ». Je me demande où vous allez chercher tout ça...

                            Le matrérialisme, selon Larousse, c’est une « doctrine philosophique qui affirme le primat de la matière sur l’esprit ». En d’autres termes, le matérialisme affirme que la matière est la source de l’Univers, que ce dernier est né de mouvements aléatoires de cette matière et que de cette matière sont nés la conscience, les pensées, l’esprit, etc. D’après le matérialisme, sans la matière la conscience et les pensées n’existent pas. Ce n’est pas une méthode, c’est bien une doctrine.

                            Peut-être confondez-vous avec le scepticisme, dont Larousse nous dit que c’est un « système philosophique qui repose sur la suspension du jugement. » On peut appliquer ce système comme une méthode qui consisterait à douter avant de croire, pour mieux vérifier. Le scepticisme est sain à la base, mais pour les matérialistes le doute s’est peu à peu transformé en négation pure et simple. Votre idée de la science et des scientifiques est une idée naïve qui veut que tous les scientifiques sont des gens ouverts d’esprit, prêts à remettre leurs convictions en question. Ça devrait être vrai mais c’est malheureusement faux. Oui les scientifiques gardiens du dogme matérialiste sont fermés, ils refusent certaines hypothèse qu’ils jugent ridicules avant même de les étudier sérieusement. C’est un fait, malheureux mais avéré.

                            Vous faites la même chose, aplati que vous êtes sous le poids de vos préjugés sur la nature soit-disant « extraordinaire » ou « surnaturelle » de certains faits. Je vous ai déjà expliqué que ces préjugés vous empêchaient de raisonner convenablement mais vous vous entêtez lamentablement.

                            Pour en revenir à l’hypothèse matérialiste, elle ne « s’oppose » pas à certains faits comme vous le dites, elle les interdit. En d’autre mots ces faits sont impossibles selon l’hypothèse matérialiste. Mais vu que ces faits se produisent, l’hypothèse matérialiste est fausse.

                            Je ne sais plus comment vous expliquer que ces ces faits dont je parle sont étudiés de façon scientifique aujourd’hui et que nombre d’entre eux ont été reproduits maintes fois. Ces faits sont avérés. Les témoignages dont vous parlez sont également étudiés, une grande partie d’entre eux peuvent être expliqués scientifiquement ou sont de simples mensonges, mais un bon nombre d’entre eux sont considérés comme crédibles et restent des énigmes pour la science.

                            Notez tout de même que n’est pas parce qu’un fait ne se passe pas dans un laboratoire que ce n’est pas un fait réel ou crédible. Il est temps pour vous de sortir des laboratoires, de mettre votre mental sur pause et de sortir prendre l’air pour goûter la vraie vie ; de rencontrer de gens et de faire des expériences personnelles, lavé de tous vos préjugés réducteurs qui vous rendent si méfiant et médisant.

                            Avec ce dernier post vous avez perdu toute crédibilité à mes yeux, et soyez assuré que vous en aviez jusqu’ici sinon je n’aurais pas entretenu ce long débat avec vous. Ce débat est désormais clos de mon côté car je m’aperçois que vous vous contredisez en permanence et que vous n’écoutez pas les arguments de vos contradicteurs. Quoi qu’il en soit, la vérité vous trouvera un jour et ce jour-là vous ouvrirez enfin les yeux. Ça va piquer un peu au début mais vous verrez que ça vaut le coup. smiley

                          • Feste Feste 7 mai 2013 22:24

                            Merci à l’auteur pour cet excellent article et cette belle réflexion.


                            • Sortirducadre Sortirducadre 8 mai 2013 11:32

                              De rien, et merci à vous de l’écrire smiley


                            • Hervé Hum Hervé Hum 7 mai 2013 22:39

                              Cher auteur vous écrivez en réponse à un commentaire « Ceux qui se ratent ne sont pas mis en prison pour avoir tenté de se suicider, ou alors je ne suis pas au courant. »

                              Eh bien jusqu’au XIXème siècle le suicide était condamné ! On faisait subir au corps du mort une sorte de torture publique, mais surtout tout ses biens étaient saisis et confisqués. Donc, pas d’héritage pour les enfants. Si ce n’était qu’une tentative, on ne le condamnait pas à mort (bien qu’on pu le faire par la menace du supplice) mais jeté en prison ou aux galères avec toujours la saisie des biens. Faites une recherche sur internet et vous trouverez beaucoup d’informations, vous ne l’avez pas fait car cela n’a pas de sens pour vous, mais beaucoup de religions dont la chrétienne, interdisent le suicide car considéré comme un péché capital, un meurtre envers soi même.

                              Cela dit, je retrouve pas mal de mes propres convictions au travers de votre billet. 

                              Le but de la vie est donner sens à l’existant et s’oppose ainsi au néant. Comme vous l’écrivez, la mort fait partie intégrante de la vie sans laquelle en effet, tout serait figé et le monde serait celui du néant. Le néant fait peur car on pense que c’est le noir absolu, l’absence de toute chose, mais en fait, ce n’est « que » l’absence de sens de l’existant, sous entendant, l’absence de sens de toute chose. Autrement dit, l’être Est mais à deux solutions, donner sens à son existence ou non. La perte de sens fait donc plonger irrémédiablement dans le néant.

                              Je vous invite à lire ce billet qui devrait vous plaire... http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-dieu-d-herve-128149

                              Vous y trouverez la clef de la libération de la peur de la mort, mais la verrez vous ???
                               

                              Bonne soirée


                              • Sortirducadre Sortirducadre 8 mai 2013 11:29

                                Dans l’Histoire sans doute, mais le suicide n’est plus puni par la loi aujourd’hui. Je répondais juste à l’auteur du commentaire que légaliser le suicide n’avait pas beaucoup de sens.


                                Merci pour l’article, je vais le lire avec attention smiley

                              • Waspasien 8 mai 2013 01:27

                                Hello...

                                Avant d’être vivants, là... nous étions tous morts ! Tous morts car « pas encore vivants ».

                                La vie... Dans les brumes du rien, une idée en suspend ressent la nécessité impérieuse de se matérialiser.
                                La force de la vie, c’est cette volonté colossale qui fait osciller des micro-sites du grand champ universel, remplissant la soupe calme de nuages de vortex qui donnent l’apparence de solide.
                                La soupe donne ses vibrations, nous prenons des particules.

                                Notre être est rempli de vide sidéral dont les astres ne sont même pas des grains mais du vent.
                                Nous sommes vides, comme un nuage que l’oiseau traverse mais qui arrête le regard...
                                Quand nous mourons, le nuage s’évapore et l’idée retourne à son purgatoire.

                                Peut-être... ce que j’en dit...



                                • herbe herbe 8 mai 2013 10:17

                                  Pour prolonger ce que vous dites, il y a eu perversion du message chrétien des origines :

                                  Vie = don (gratuit.)

                                  L’instrumentalisation de la peur de la mort a donné naissance à la « monétisation » du salut et l’institution d’intermédiaires qui se servent au passage.

                                  Sinon une réflexion intéressante (attention, à analyser avec un esprit critique et retenir ce qui semble bon...) de traditions différentes (c’est assez proche aussi de Krishnamurti) :

                                • herbe herbe 8 mai 2013 14:01

                                  Vous me prêtez des intentions que je n’ai pas.


                                  Bon comme il serait de toutes façons trop long de rappeler ce que j’ai déjà dit et redit ici (répétition et radotage et pourtant toujours recommencer...), juste dire que je ne veux rien angéliser et surtout pas défendre les systèmes sociaux actuels d’autant plus qu’une nouvelle société est à venir...

                                  Juste noter l’énorme différence entre ce qu’on a attribué à l’objet d’un culte et ce que certains en ont fait et font encore en pratique, incohérences majeures...

                                  Mais au final il reste toujours l’énorme « pardonnez leur car ils ne savent pas ce qu’ils font... »

                                • babeuf babeuf 8 mai 2013 10:46

                                  salut sortir du cadre@

                                  je suis un non croyant profondément religieux , c est en quelque sorte une nouvelle forme de religion , einstein , avec sa fameuse thèse de la relativité a était conspué par le milieu scientifique le temps lui a donné raison ,il disait que les scientifiques travaillant sérieusement
                                  sont les seuls personnes profondément religieuses , la science ou une partie est également
                                  dogmatique , la terre fut plate pendant des millénaires , alors je reviens a la mort sujet tabou
                                  je pense que qu il faudra la développer plus grandement , elle permettrai mieux la peur qui nous étrangle tous les jours les phobies , les attaques de paniques , les névroses etc..... , il y a des approches scientifiques de la mort , mais , c est une idée neuve , mais je pense , pour quoi pas que , par le biais de la science le mystère de la vie dans sa complexité , nous fera découvrir l après vie ,avec un regard sur toute vie de notre planète , d ailleurs a la fin de sa vie eisntein voyais dans le bouddhisme cette ouverture d esprit


                                  • NOSMO NOSMO 8 mai 2013 11:05

                                    À midi, j’ai croisé la vie, j’ai croisé la mort.

                                    Comme deux lignes qui se croisent en moi,
                                    Je ne sais d’où vient l’une et où va l’autre,
                                    Ni quel tournant j’ai pris au midi de mes nuits.

                                    • Didier 8 mai 2013 14:29

                                      On nait toujours de l’eau-delà des autres, avant, ce qui était avant, aller de l’avant vers avant.

                                      Banaliser la mort apporte l’horreur, toujours.
                                      Se dire qu’elle est inéluctable !!!! nous en sommes là de cela.
                                      Quand au possible, Quand à l’espérance de vie elle n’est lié qu’au milieu culturel ou cultuel de notre environnement mais NO limites.
                                      Nos limites sont donnés par nos croyance, en une petite minute de temps nous pouvons vieillir de trente ans et réciproquement.
                                      Nous possédons tout en nous mais anhiler par tout ceux qui nous dirons que c’est ainsi, c’est la vie. Mettre au terme de la vie la mort est un problème de dyslexie.
                                      Ou c’est mettre la mort comme en-vie.
                                      Accepter la mort est diabolique.
                                      La mort est un meurtre, toujours

                                      • zomboid zomboid 8 mai 2013 16:05

                                        Il faut mettre la vie en cage fermer la porte a double tour en espérant que la mort n’entre pas.


                                        • 65beve 65beve 8 mai 2013 21:40

                                          Avec de la poésie, ça donne ça :
                                          http://www.youtube.com/watch?v=ebeibrd0J58

                                          cdlt.


                                          • Didier 8 mai 2013 22:19

                                            Oui, Ferré le dit bien, mais je persiste et signe, la mort est toujours un meurtre

                                            S’habituer à la mort, Oh-la-la, qu’ils se terre, dans la terre, se taire, ils n’ont rien à dire

                                            • soi même 9 mai 2013 01:12


                                              un petit lien sur un film qui parle de la mort,

                                              Le Septième sceau Ingmar Bergman

                                              http://www.youtube.com/watch?v=AtlRmHH3UxA


                                              • SamAgora95 SamAgora95 9 mai 2013 10:05

                                                Ce n’est pas notre propre mort qui est angoissante ou dramatique en soit, c’est celle de nos proche.


                                                Le vide que va laisser la personne disparue (valable pour un animal), le chagrin, l’impression que plus rien n’est comme avant, qu’il manque quelque chose qui ne sera jamais comblé, ces sentiments sont très difficiles voir impossible à rationaliser, mais heureusement que la nature a mis en place des mécanismes pour passer cette étape.

                                                Vous n’avez jamais connu ce sentiment ?


                                                • Jicé Jicé 9 mai 2013 11:04

                                                  Le plus dur c’est donner du sens à sa propre vie en l’absence de cette personne très proche disparue, car notre vie et notre univers personnel se sont construits autour et avec elle ; puis s’apercevoir que ce qui perdure de cette personne au-delà de la disparition physique ce sont ses souvenirs, ses peines, ses joies, ses actes et conseils que nous faisons nôtres lors de ce nécessaire processus qu’est le travail de deuil...


                                                • jack mandon jack mandon 10 mai 2013 12:04

                                                  sortirducadre,

                                                  dans ce climat d’interrogation il nous faut sortir du cadre en deux mots.
                                                  cet article est en phase avec votre pseudo.

                                                  J’ai pensé tout à coup à Théodore Monod, cette étoile du désert.

                                                  Il évoquait la vie :
                                                  « La vie n’est pas la joie. C’est la tension de l’effort continu ; c’est le labeur physique et le surmenage intellectuel ; c’est l’austère accomplissement du devoir ».

                                                  Il me plait alors, par effet de contraste, puisque notre logique humaine binaire
                                                  nous pousse à rencontrer l’autre, ou l’opposé, en miroir

                                                  Mêlons la poésie et la philosophie pour prendre un peu d’altitude
                                                  Au coeur de notre vie, la mort est un peu la fin du monde si l’on ne cultive pas
                                                  l’espérance, la confiance, la foi. Sous cet angle aux perspectives infinies,
                                                  il est intéressant de devenir comme un enfant et méditer sur cette métaphore :

                                                  « Ce que la chenille appelle la fin du monde, le sage l’appelle papillon »

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