2013, un programme S devenu plus généraliste, plus facile et moins axé sciences pures.
Donc :
-conséquence
d’un dénigrement des classes non-S. On ne va pas en S pour être un
scientifique, on va en S pour avoir un avenir. Et ce n’est certainement
pas le taux de chômage qui rassure les élèves et les parents pour
envisager une L, une ES ou une technique. Par conséquent il est plus ou
moins naturel de laisser un peu tomber les mathématiques pures et
d’offrir un bagage en sciences plus général, de même que la contraction
des heures pour faire place a des matières complémentaires. De toute
façon, les élèves qui veulent vraiment faire carrière en sciences,
devront aller a l’université ou en prépa et verront a ce moment les
notions soulignées dans l’article. Ce n’est pas comme si les jeunes
rentraient sur le marché de l’emploi d’ingénieur sans avoir vu les
« choses » disparues que critique l’auteur.
-volonté assez incompréhensible depuis des dizaines
d’années de simplifier le programme du secondaire. De meilleurs
pourcentages de réussite au bacc ne crée pas plus d’emplois pour les
bacheliers ! Je ne comprends pas le but de cette mascarade. Peut être y-a-t-il des pressions extérieures pour aligner nos pourcentage de
réussite de fin de secondaire a ceux des autres pays... qui ne sont pas
dans une meilleure situation de toute façon. Donc peut être n’est ce pas
un échec français mais un échec mondial.
Mais, je comprend la tristesse de
l’auteur, qui voudrait enseigner des sciences pures et sérieuses a ses élèves, de vouloir les voir aspirer à être ingénieurs ou chercheurs.
Mais voila, il a aussi dans sa classe de futurs banquiers, comptables,
médecins et journalistes. Un bon médecin n’a pas besoin de savoir que Q
est dense dans R ou la définition rigoureuse d’une limite en
mathématiques... ni le banquier, ni le comptable, ni le journaliste.