Bonjour Delorca.
Vous semblez donner aux enseignants un pouvoir plus que considérable et
dont l’essence est aussi vraie que la fin du monde en 2012 (c’est juste un euphémisme).
J’ignore sur quoi vous fondez vos péremptoires assertions et d’où vous
tenez vos fallacieuses exégèses. Mais, permettez-moi de vous le rappeler, vos informations sont tout bonnement erronées.
En suivant le lien ci-dessous, vous apprendrez que la réforme des rythmes
scolaires, dixit le décret entre autres, « permettra une meilleure articulation des temps scolaire et périscolaire
et s’accompagnera d’une prise en charge des élèves jusqu’à 16h30 au
moins. », que la durée de la pause méridienne, encore une
fois selon ce même décret, ne saurait être inférieure à 1 h 30.
http://www.education.gouv.fr/cid66696/la-reforme-des-rythmes-a-l-ecole-primaire.html#L’essentiel_sur
la réforme des rythmes à l’école primaire
Alors, eu égard à ces considérations, comment faites-vous pour soutenir
et véhiculez des contre-vérités, telles « Le deuxième manquement consiste à ne pas avoir indiqué dans le décret
que la journée d’enseignement se termine à 16h30. De ce fait, certains (en
réalité, de très nombreux) enseignants ont saisis l’occasion de voir leur
journée se terminer à 15h15, et se sont donc battus, souvent avec acharnement,
afin d’éviter à tout prix d’allonger la pause méridienne des élèves.
Instrumentalisant au passage les parents d’élèves, et méprisant totalement
l’intérêt des élèves. »
Prenant acte du fait qu’aucune révolution n’a jusqu’au jour d’aujourd’hui
permis aux enseignants, de par leur statut de fonctionnaire, de passer outre
les instructions officielles, et que le cadre légal régissant ce statut de
fonctionnaire autorise des sanctions drastiques, pouvant aller jusqu’à la
révocation, à titre d’exemple et non pas des moindres, en cas de manquement à
ses obligations statutaires, je vous laisse apprécier l’invraisemblable fadaise
que constituent la teneur de vos assertions.
Mais, au passage, laissez-moi vous inviter humblement à prendre garde d’une certaine
insoutenable légèreté de la plume « internetistique » et considérer
les sujets les plus graves avec un minimum de rigueur intellectuelle.
Cordialement.