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Commentaire de averoes

sur Les enseignants ont détourné la réforme des rythmes scolaires


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averoes 7 mai 2013 16:47

Bonjour Delorca.

Vous semblez donner aux enseignants un pouvoir plus que considérable et dont l’essence est aussi vraie que la fin du monde en 2012 (c’est juste un euphémisme).

J’ignore sur quoi vous fondez vos péremptoires assertions et d’où vous tenez vos fallacieuses exégèses. Mais, permettez-moi de vous le rappeler, vos informations sont tout bonnement erronées. En suivant le lien ci-dessous, vous apprendrez que la réforme des rythmes scolaires, dixit le décret entre autres, « permettra une meilleure articulation des temps scolaire et périscolaire et s’accompagnera d’une prise en charge des élèves jusqu’à 16h30 au moins. », que la durée de la pause méridienne, encore une fois selon ce même décret, ne saurait être inférieure à 1 h 30.

http://www.education.gouv.fr/cid66696/la-reforme-des-rythmes-a-l-ecole-primaire.html#L’essentiel_sur la réforme des rythmes à l’école primaire

Alors, eu égard à ces considérations, comment faites-vous pour soutenir et véhiculez des contre-vérités, telles « Le deuxième manquement consiste à ne pas avoir indiqué dans le décret que la journée d’enseignement se termine à 16h30. De ce fait, certains (en réalité, de très nombreux) enseignants ont saisis l’occasion de voir leur journée se terminer à 15h15, et se sont donc battus, souvent avec acharnement, afin d’éviter à tout prix d’allonger la pause méridienne des élèves. Instrumentalisant au passage les parents d’élèves, et méprisant totalement l’intérêt des élèves. »

Prenant acte du fait qu’aucune révolution n’a jusqu’au jour d’aujourd’hui permis aux enseignants, de par leur statut de fonctionnaire, de passer outre les instructions officielles, et que le cadre légal régissant ce statut de fonctionnaire autorise des sanctions drastiques, pouvant aller jusqu’à la révocation, à titre d’exemple et non pas des moindres, en cas de manquement à ses obligations statutaires, je vous laisse apprécier l’invraisemblable fadaise que constituent la teneur de vos assertions.

Mais, au passage, laissez-moi vous inviter humblement à prendre garde d’une certaine insoutenable légèreté de la plume « internetistique » et considérer les sujets les plus graves avec un minimum de rigueur intellectuelle.

Cordialement.


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