Commentaire de Henri Diacono alias Henri François
sur Vanité de l'écriture
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
- A Alinéa et à vous tous, je n’ai pas résisté, justement ici, de vous inviter à lire un texte écrit tout récemment par une personne âgée de 84 ans, ma sœur aînée, qui a quitté l’école,voilà très longtemps, à l’âge de 14 ans, qui a eu un vie débridée, souvent semée de malheurs et qui n’a cessé depuis des années de jeter sur du papier sans autre souci que se parler à elle même, par la plume uniquement et sans ratures, des phrases dont certaines sont d’une étonnante beauté car faites d’une simplicité naïve mais combien attendrissante.
- Le texte suivant est l’un de ceux-ci, une succession de mots que j’ai pris un plaisir fou à mettre sous la forme d’un poème sans rien y ajouter d’autre.
- Les feuilles d’automne sont tombées
- Nue et flamboyante est la forêt
- Sous mon pas léger
- Habillé de velours
- Le tapis devenu roux craque
- L’arbre règne sur toutes les chimères
- Il se dresse et franchit toutes les frontières
- Au milieu de nous il pousse à l’intérieur
- Il grandit respire puis arrive l’heure
- Sous le ciel de l’été indien
- Il ressemble au mien au tien
- La mémoire de l’homme sombre dans l’oubli
- Il ne sait plus que l’arbre et les oiseaux sont ses amis.
Derniers commentaires
-
20/06 22:14 - Alinea
-
20/06 21:54 - Yohan
-
20/06 21:47 - Alinea
-
20/06 19:29 - victoria
-
11/05 02:42 - soi même
-
09/05 21:26 - Alinea