Non, le Village existe depuis un peu plus de 30 ans et doit sa création à une initiative de la Reine Fabiola, relayée à la radio publique par Jean-Claude Ménessier qui ensuite... n’est pas resté aussi noble qu’il eut dû l’être..
Exemple cité dans toute la francophonie, le Village numéro un a pu se développer par des actions de grande envergure du genre du Télévie ou des campagnes de sensibilisation financière des médias qui, en leur temps, nous ont beaucoup aidé..
Malheureusement, certains dirigeants de l’ASBL qui chapeaute cette magnifique organisation se sont servis au passage et ont détourné une partie de l’argent public versé par la population. S’en est suivi une perte d’image de marque et l’assèchement des donations du grand public. Son Président qui était également celui du Standard de Liège et père d’un autiste ( Jean Wauters ) , a détourné des sommes colossales qu’il a si subtilement géré que rien n’est revenu à l’association.
Mon petit Nicolas ( 38 ans ) reçoit une allocation qui couvre ses besoins et est entièrement reversée au Village. Je lui ai offert les revenus locatifs d’un appartement et en ai parlé dans un article de Chalot sur le droit au logement pour tous parce que deux locataires sont partis sans lui payer un an de loyer. Parfois, les victimes se trouvent aussi du côté des propriétaires lui ai-je souligné et, dans son cas, ce fut dramatique. Je reste néanmoins d’accord avec ses conceptions en ce qui concerne ce fameux droit pour tous d’être logé décemment..
Vous lecteurs d’AGORAVOX qui me connaissez tous pour mes diatribes anti-flamingantes, je dois néanmoins préciser que c’est la Communauté flamande qui le subventionne ( il est domicilié dans la partie flamande du pays ) et la Communauté française qui le prend en charge. Je sais que la Flandre est ultra-nationaliste, mais dans le cas présent, elle s’est avérée correcte car, si on suivait les fers de lance de l’extrême-droite flamingante, il aurait dû aller dans une institution où on ne parlait pas sa langue.
Je clôture ici car, qu’on le veuille ou non, un tel article m’a fait mal. Non pas dans ses conclusions qui ne sont pas les miennes, mais parce qu’il a fait ressurgir un passé qui me marquera jusqu’à la fin de mon existence.
Parents d’autistes, nous savons tous la souffrance que cela représente.
Je m’excuse envers ceux envers qui j’ai été sans concessions mais il fallait qu’ils sachent qu’il n’y a pas de miracle.
Seulement de l’amour, beaucoup d’amour.