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Commentaire de Mmarvinbear

sur La saga des corps perdus du WTC


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Mmarvinbear Mmarvinbear 9 mai 2013 12:55

L’explication renversante proposée par XXXX s’inscrit dans le cadre d’une quête militaire acharnée,


Cela commence mal. XXXX ? Qui est-ce ? Pourquoi ne nous donne t-il pas son nom ? A t-il peur pour sa vie ? Ou pour sa crédibilité ? 

Le temps ou l’on pouvait éliminer une information discrètement en éliminant son porteur est révolu depuis que le moindre arbre cache un répétiteur wifi pour se connecter au net. Un tel silence n’est pas vraiment justifié.


La Bombe nucléaire “parfaite”, exempte de toutes retombées radioactives nocives permanentes, serait maintenant sortie des cartons de l’armée américaine pour devenir réalité !


La course aux armements a fait montre d’un grand « progrès » dans l’efficacité. Mais elle se heurte aux lois de la physique qui sont incontournables. Une bombe nucléaire « propre », cela n’existe pas.


Mais en quoi consisterait au juste cette fameuse arme nucléaire idéale, capable de changer de manière irréversible le cours naturel de l’Histoire ? Pas aisé de vulgariser ; mais, tentons un timide essai. Initialement, il faut savoir ce qu’est une bombe à neutrons.


La bombe a Neutron ?

C’est encore moins discret qu’une bombe H relachée en pleine ville ! 

Si son pouvoir de destruction ne s’exprime pas par le souffle, les radiation font des ravages en revanche. Si véritablement une bombe à neutron avait été utilisée, la moitié de New York serait morte dans les semaines qui ont suivi le 11/9.


Un parcours de la littérature spécialisée nous apprends qu’il existe plusieurs générations de bombes à neutrons, chacune apportant son inovation technique. 


Si les innovations sont réelles, les lois de la Physique sont des entraves infranchissables. Il n’est pas possible de concevoir des mini-bombes agissant sur une surface aussi petite, faute de matière fissible suffisante pour amorcer la réaction.


La recette n’est évidemment pas sur le Web, mais gageons qu’une nouvelle configuration, couplée à des matériaux et des explosifs issus des nanotechnologies, figurent parmi les ingrédients secrets.


La recette physique est disponible : pour enclencher une réaction de fusion, il faut vaincre la répulsion nucléaire qui éloigne les protons entre eux. Cette opération se réalise à chaque seconde au coeur du soleil. Hormis une bombe A, la seule chose capable de réaliser cette opération serait un laser assez puissant. Mais cet élément n’existe pas encore. Ce qui s’en rapproche le plus c’est un réacteur Tokamak, un appareil absolument intransportable et impossible à miniaturiser faute de moyens technologique nécessaire.


Oubliez ces mauvais souvenirs du temps de la Guerre froide, quelques molécules volatiles de Tritium à peine après l’explosion ; vous pouvez par la suite respirer à grands poumons, dans les jours qui suivent ! N’est-ce pas extraordinaire ?


C’est illusoire. La force de l’explosion se disperse soit de façon énergétique, soit par le biais des radiations. C’est fromage ou dessert, mais forcément l’un des deux. Si l’énergie s’était dispersée par les radiations, Manhattan serait un désert radioactif. Par une explosion, la ville aurait été rasée.



Le miracle ne s’arrêterait pas là ; la puissante cascade de neutrons rapides, à l’instar des rayonnements électromagnétiques, pourrait être dirigée en un faisceau étroit, de manière à concentrer la presque totalité de l’énergie de la bombe dans une direction donnée.


La on a atteint le stade du « rayon de la mort »...

Si techniquement rien ne s’oppose à cela, il y a loin des plans à la réalisation. Comment empêcher la dispersion des particules sur une grande distance ? Il faudrait un champ de force assez puissant pour cela, un truc que l’on ne possède même pas.

On aura plus vite fait de construire un sabre laser avant. Au moins, ce truc fait un son cool quand on se bat avec.


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