A lire les documents sur le sort des frères Tsarnaev, soudain je suis tombé sur une fort étrange remarque, qui nous ramènait d'un coup au 11 Septembre 2001. C'est à propos du corps de Tamerlan Tsarnaev (qui présente de bien bizarres traces * en plus des impacts de balles qui l'on atteint), que personne ne veut, visiblement, aujourd'hui enterrer sur le sol américain. Une phrase étrange, qui disait ceci, dans le Los Angeles Times : "l'Amérique n'enterre pas facilement ses criminels les moins populaires. Des années après le 11 septembre 2001, les restes des pirates - du moins ceux qui pourraient être identifiés - croupissent dans des lieux tenus secrets alors que personne ne les a demandés". Etonnant parallèle, et surtout étrange aveu. Alors comme ça, des pirates de l'air, on en aurait retrouvé ? Oui, mais lesquels, et en quel état ? Pour tout vous dire, je suis bien incapable de vous répondre : mais je ne suis pas le seul. Aux USA non plus, on ne sait pas trop bien... car depuis 2001, c'est fou le nombre de fois où les chiffres ont changé... concernant les fameux pirates de l'air ou ce qu'il en resterait !
Cela commence dès 2001 par une requête légitime, celle des familes de disparus du WTC : "Des groupes familiaux nous l'ont demandé, une fois et nous leur avons dit que nous avions des restes des terroristes identifiés et que nous les avons séparé des restes des victimes et que nous ne les avons pas gardés dans le même endroit", a déclaré Ellen Borakove (*), le porte-parole médical de la ville de New York, qui a supervisé la collecte et l'identification des restes là. Les restes de 13 des 19 pirates de l'air ont été identifiés. Bien, si elle l'a dit, voilà donc 13 corps identifiés... à part que quelque temps plus tard, la dame va se dédire.
Car déjà rien n'est trop sûr sur les prétendus restes retrouvés, problème que l'on retrouve cinq ans après : pour Charles Goyette lors d'une émission de radio, le 23 août 2006, avec David Coburn, de Popular Mechanics, ce magazine très droitier et partisan de la version officielle, c'est en effet une question qui n'a jamais vraiment été abordée : "CG : Je veux savoir, même si nous supposons que vous avez raison, qu'ils aient récupéré l'ADN des 19 pirates de l'air des décombres, où ont-ils obtenu leur ADN original pour le comparer ? Où ont-ils l'ADN original d'une bande de fous islamiques du Moyen-Orient ? D'où ont-ils l'ADN ? Avaient-ils soumis à l'ADN avant, euh ... je veux dire, où diable ont-ils pu l'obtenir ? Vous n'êtes même pas capable de parler intelligemment avec moi. PM : Avec toute ma tête, je ne connais pas la réponse à cette question.CG : Bien sûr, vous ne l'avez pas." La réponse était pourtant déjà venue, le 28 février 2003 d'Ellen Borakove, justement, toujours la même porte-parole du bureau des médecins légistes de New York, qui avait déclaré "que les identfications avaient été faites en utilisant des échantillons d'ADN fournis par le Federal Bureau of Investigation (FBI). Le FBI avait recueilli l'ADN à partir de minuscules traces de la peau sur les volants de véhicules loués par les pirates de l'air et des échantillons de cheveux récupérés dans leurs chambres d'hôtel. Plus tôt ce mois-ci, le FBI a fourni des profils de l'ensemble des 10 pirates de l'air, y compris le meneur présumé Mohammed Atta, de sorte que leurs restes ont pu être séparés de ceux des victimes". La dame, sûre d'elle, ajoutant : "aucun nom n'a été attaché à ces profils. Nous les avons comparés et nous avons identifié que deux de ces profils correspondant aux restes que nous avons », a dit Mme Borakove."Nous n'avons pas fini notre travail, de sorte qu'il y en aura peut-être plus", avait-elle ajouté. A part quel la dame avait clamé en avoir trouvé 13 sur 19 en 2001, et seulement plus que... deux en 2003, dont celui du prétendu leader de l'opération, voilà qui tombait plutôt bien dans le scénario officiel de l'organisation des attentats. La dame précisant alors qu'à ce jour 1 465 des 2 790 corps présents sur les lieux avaient été retrouvés. Entiers ou en morceaux, elle n'avait semble-t-il pas précisé : on pouvait effectivement supposer... incomplets.
La saga des corps perdus n'en était pas finie pour autant : en 2009, c'est au tour de CBS News de s'attaquer au macabre décompte.
"Parmi les restes humains soigneusement triés du Pentagone et du sites de crash de Pennsylvanie le 11 septembre, il y a ceux de neuf des pirates de l'air. Le FBI s'en est occupé pendant des mois, et personne ne semble savoir ce qu'il faut faire avec eux. C'est une question politiquement et émotionnellement chargée pour le gouvernement, qui doit finalement décider comment se débarrasser de certains des hommes les plus méprisés de l'histoire américaine." Oui, vous avez bien lu, trois ans plus tard, le chiffre a changé : il n'y en a maintenant plus que 9 au lieu de 13, ou 2, et pas encore 19 non plus (le nombre complet des pirates pour les 4 avions).... Et parmi les 9, aucun ne provient du WTC précise CBS de façon assez étonante : "
A New York, où la tâche monumentale d'identifier les restes des 2 823 victimes se poursuit, aucun reste n'a été liés aux 10 pirates de l'air qui se sont écrasés dans deux avions sur le World Trade Center. Environ la moitié les familles des victimes attendent toujours que leurs proches soient identifiés, mais il est probable que beaucoup ne le seront jamais parce que tellement ce site a été fortement incendié" . Exit donc... les restes ou le corps de Mohammed Atta, pourtant "reconnu" en 2003 par la responsable des légistes Ellen Borakove... remarquez, on a mis aussi dix ans pour
retrouver sa voix. Ce qu'on sait fabriquer avec 5 secondes d'enregistrement ("de sampling" avec un Vocoder datant de l'après guerre : vous noterez combien l'appel est court, et est noyé dans un bruit de fond
qui le rend difficilement audible. Bref, nous sommes alors en 2009 et on ne sait plus très bien où on en est sur les morceaux de corps de pirates de l'air retrouvés. Atta, n'existe plus.
On a rien retrouvé non plus, remarquez, de Satam al-Suqami, mais on peut toujours enterrer à défaut son passeport : la façon dont on l'a retrouvé mérite aussi qu'on la rappelle. Car il y a là aussi plusieurs versions : Barry Mawn, le directeur du le bureau du FBI de New York , dira que la police et le FBI l'ont trouvé au cours d'une « recherche point par point" de tout le secteur. (CNN, 9/18/2001).Toutefois, un avocat principal de la Commission 11/9 indiquera que le passeport a en fait été découvert par un passant et donné à un policier du New York City Police Department, "
peu de temps avant les tours du World Trade Center ne s' effondrent ». Les veinards quelle chance inouïe dites-moi ! ! En fait il faudra attendre encore un peu et la
série documentaire "F.B.I." : de David Carr-Brown et Fabrizio Calvi pour avoir le fin mot de la "découverte" : l'agent du FBI Dan Coleman y raconteen effet la façon dont on lui a remis le fameux passeport de Satam Al-Suqami retrouvé intact au pied du World Trade Center.
«
Quelqu’un avait tendu le passeport [à l’inspecteur de police du quartier], et quand il a relevé la tête, le type s’était enfui », relate Dan Coleman. « Dans n’importe quelle investigation, on aurait cherché à en savoir plus sur la personne qui aurait trouvée le passeport », s’étonne le journaliste David Carr-Brown. « Toute l’enquête se base ensuite sur ce passeport donné par on ne sait qui », fait remarquer le journaliste à Bakchich, « c’est totalement fortuit ! ». A corps volatilisé, passeport vite retrouvé ? En voilà un excellent slogan pour expliquer le retour du passeport mystérieux... un vrai scénario de film d'aventures !
En 2009, vous avais-je dis, CBS avait dénombré 9 corps. Dans un autre journal,
Express.co, anglais celui là, on racontera autre chose encore, en y ajoutant des choses qui méritent le détour... tant elles sont sidérantes :
- Premièrement, que les pirates avaient sérieusement réduit à la cuisson, mais il étaient bien 13, là ou CBS en comptait toujours 9 : "La recherche à coûté 30 millions de livres et a pris sept ans. La chair ou les os de 13 des 19 terroristes d'Al-Qaïda qui ont piloté des avions de ligne dans les tours jumelles de New York et le Pentagone à Washington ont maintenant été identifiés. Dans l'enquête sur la plus intense scène de crime de 'histoire, les scientifiques ont passé au crible une montagne de poussière de béton, de morceaux de fer et de verre brisé pour trouver ce qui restait des terroristes. Le décompte final était de 24 livres (un peu plus de 10 kilos) de chair brûlée et d'os brisé."
- Deuxièment que c'était un peu normal vu l'enfer sur place
: "les températures élevées générées comme le kérosène explosé signifiait que beaucoup des 2 974 victimes et certains de leurs tueurs ont été littéralement "atomisés" dans les attentats. Seuls 300 corps entiers ont été déjà récupérés. Lorsque les sauveteurs sont entrés d'abord les ruines de la 110 étages du World Trade Center à New York, ils ont été confrontés à deux millions de tonnes de gravats qui avaient été incinérés par 11 000 gallons de carburant d'aviation flamboyant à 200°C." "
Trois cent corps entiers", sur 1 465 personnes répertoriées par Ellen Borakove parli des 2 790 tués ce jour-là... décidément, entre les "entiers" et les morceaux... diffcile à comptabiliser. Restent quand même 10,8 kilos de matière de pirate, selon Express.co... "Flambants à 200°C : tout le monde s'était aperçu pourtant qu'une grande partie du carburant des avions
avait été volatilisé à l'impact, le second touchant la tour Sud surtout, la boule de feu étant bien visible à l'extérieur du bâtiment.
- troisièment, qu'ils errent depuis dans des bâtiments "secrets" et dans des boîtes de conserve, ou tout comme :
"les débris ont été envoyés sur un site de spécial à State Island pour examen médico-légal" ajoute le journal, qui nous plonge aussitôt dans un véritable scénario à la Hollywood. Les 10 kilos restants des corps de pirates sont gardés comme les lingots de Fort Knox, apprend-on avec surprise : "
Quelque part au fond d'un complexe FBI en Virginie, un congélateur verrouillé par une port en acier contient tout ce qui reste des neuf pirates de l'air qui ont perpétré l'attentat contre le Pentagone et le vol 93, ramenés de Pennsylvannie." Ce bâtiment, je vous l'avais déjà présenté, sans savoir que nos bouts de pirates de l'air y étaient : c'est la
ville souterraine située sous le mont Weather. "Des camps en cas d’émeutes graves, ce à quoi on peut ajouter en effet une bonne soixantaine de quasi-villes souterraines (pour mettre à l’abri les seuls dirigeants !), les américains ne faisant rien dans le détail. Devraient y accéder en priorité en effet le gouvernement, les réserves fédérales d’or, et les documents gouvernementaux.
Parmi ces quasi-villes sous terre, l’une d’entre elles avait déjà retenu notre attention lors d’un reportage télévisuel de WSLS-TV,une filiale virginienne de NBC, assez sidérant où on avait pu apercevoir des clichés de Marylin Monroe enfermés dans des bacs refrigérés, voisinant les résidus et les débris du Wolrd Trade Center (qui n’avaient pas été montrés pour l’occasion !). Les coffres-forts d’état révèlent parfois d’étranges choses. Le secret entretenu à propos du centre de Mount Weather (**), visible dans le reportage, est tel que le dernier journaliste qui avait alors enquêté dans la ville la plus proche s’était fait rabrouer de partout, les gens ayant été visiblement sévèrement brieffés depuis deux générations pour ne pas piper mot des activités du lieu. FEMA et secret vont en effet parfaitement ensemble. Mount Weather végétait depuis la fin de la guerre froide ou depuis l’ère Reagan : W.Bush l’a entièrement remis à neuf." Des morceaux de terroristes aux côtés de photos de Marylin, il n'y a pas, les américains ont toujours une notion du goût qui m'étonnera (***). Mount Weather, gardien hypergardé des secrets inavouables de l'Amérique, détiendrait donc les preuves de l'implication des pirates cités dans les attentats. Oui, mais de 9 d'entre eux seulement.
Ah tiens, me suis-je dit, en relisant l'article, à propos "des dix kilos de pirates" restants, ils ne contiennent donc pas les restes de ceux du WTC ? Si, nous dit le journal en continuant son exposé façon "Bones" : "un autre bâtiment secret à New York détient les fragments d'os carbonisés de quatre des fanatiques qui ont attaqué le World Trade Center". Ah tiens, ils n'étaient que quatre alors, deux par avion seulement ? Et pourquoi donc cette séparation entre ceux du WTC et les autres ? Rien ne l'explique ! Voilà qui est nouveau, à vrai dire. Officiellement, ils me semblaient un peu plus nombreux :
- Tour Nord, vol 11, il y en aurait eu 5 : Mohamed Atta, Abdulaziz al-Omari, Waleed al-Shehri, Wail al-Shehri, et Satam al-Suqami.
- Tour Sud, vol 175 ; il y en aurait eu 5 aussi : Marwan al-Shehhi, Fayez Banihammad, Hamza al-Ghamdi, Ahmed al-Ghamdi, et Mohand al-Shehri. Ce qui fait 10 au total...
Les voilà donc réduits à 4 de retrouvés, (et donc 6 de perdus, il est temps de faire appel à Jacques Pradel il me semble !) sous forme "d'os carbonisés"... qui n'ont pas droit eux à un coffre d'acier, mais à de simples bocaux :
"les récipients en verre sont sous garde armée 24 heures sur 24, alors que l'Amérique essaie toujours de se réconcilier avec l'énormité des atrocités de 2001 et ses ramifications pour garder la main sur les parties du corps des tueurs salués à travers le Moyen-Orient comme des martyrs. Le FBI et le personnel du bureau du coroner s'accrochent aux restes tandis que le l'enquête sur le 11/9 reste ouverte, mais finalement, il peut être laissé au président élu Barack Obama de décider de leur sort." On reste coi devant une telle littérature mêlant séries américaines à succès, décors de films d'horreur... et bêtise humaine. Si en prime Obama met autant de temps à se décider qu'à arrêter la saga du film hollywoodien sur Ben Laden, qui a bien duré pourtant, ou autant que pour fermer Guantanamo, on est pas rendu là...
Et ce n'est pas fini, car le journal décidément très en verve rajoute à la fin un autre élément massue :
"bien que le FB ait pu mettre un nom sous les photographies de tous les terroristes, l'agence refuse de révéler de qui sont les restes des hommes qu'elle a recouvré". Ah tiens, on sait qui mais on ne veut pas le dire ? Les "4" ne sont pas ceux que l'on a dit ? Effectivement, puisque comme le dit le journal anglais, même le plus célèbre d'entre eux, le leader de toutes les équipes... n'est plus certain de faire partie du lot : "
sur les 10 ayant participé à l'attaque de New York, le meneur Mohammed Atta est le plus reconnaissable, mais on ne sait pas si il est un de ceux dont les parties du corps ont été récupérés" conclut l'article, remettant pour la énième fois en cause la parole d' Ellen Borakove, le porte-parole médical de la ville de New York, qui n'aura
jamais vraiment réussi à convaincre, dans cette affaire plus que ténébreuse.
Des doutes sur les noms des participants aux attentats, on en a eu très tôt à vrai dire. A peine les deux tours retombées, on découvre que
7 d'entre ceux cités offciellement comme ayant participé sont encore vivants. Reste plus que 12 donc de possibles, nombre assez proche des fameux "13" souvent revenus le long de l'enquête.
La BCC en annonce 4 de découverts vivants dès le 23 septembre 2001 : le pilote saoudien de Boeing prétendu pirate, Waleed Al Shehri fait une interview au Maroc pour le confirmer. Abdulaziz Al Omari, autre pilote de Saudi Arabian Airlines lui, déclare qu'effectivement il s'est fait voler sa carte d'identité quelques semaines auparavant. En quelques jours, les pilotes confirmés de Boeing dénoncés comme pirate font place à des pilotes amateurs entraînés sur de petits Cessna, dont un réussira paraît-il à foncer en rase mottes sur le Pentagone à la vitesse phénoménale de 843 km/h, le maximum que l'avion sait faire à cette "altitude". Les autorités US auraient fait des excuses à Waleed Al-Shehri, qui se trouvait à Marrakech au moment des faits, mais n'ont même pas daigné
l'interroger davantage.
Des méprises, il y en a eu à la pelle dans cette enquête du FBI. Idem en effet pour le pauvre .
Lotfi Raïssi comme je vous l'avais expliqué en 2010 déjà : "
les accusations, venons-y, justement : selon le FBI , l’ordinateur de Raïssi contenait une photo où il posait à côté d’Hani Hanjour, le terroriste pilote kamikaze du Pentagone. Selon le FBI, la photo aurait été prise lors d’un séjour de Raïssi chez une école de pilotage de l’Arizona. Celle du CRM Airline Training Center de Scottsdale. A 40 000 dollars l’entraînement, pour devenir pilote de ligne. Il est vrai que Raïssi avait dû s’y rendre, pour sa propre formation : mais l’homme à côté de lui sur le cliché n’était en aucun cas Mansour... mais un de ses cousins algériens, venu lui rendre visite ce jour-là. Raîssi et Hanjour n’ont jamais été à cet endroit aux mêmes dates. Hanjour y avait laissé un tout autre souvenir, qui n’était pas photographique : celui d’un très mauvais pilote de Cessna 172 ! Un souvenir laissé également à Sheri Baxter, l’instructeur du Freeway Airport de Bowie (dans le Maryland), à 20 miles à l’Ouest de Washington ". Manque de chance pour le FBI, Raïssi avait été le premier officiellement inculpé dans les attentats !! Une enquête menée par le FBI, dont le directeur Robert S. Mueller III fera une étrange réponse à une question posée par John Aschroft, lors des audition de l'enquête officielle sur l'indentité des pirates
et la liste officielle transmise juste après les attentats. Après avoir dit découvert la "véritable identité" des pirates le
3 octobre 2001, voilà qu'il se fait plus flou devant la commission qui va rédiger un pavé final digne de son prédécesseur, celui de la commission Warren sur la mort de Kennedy. A la question d'Aschcroft "
avez-vous encore un niveau élevé de certitude selon laquelle vous pouvez identifier avec précision les pirates de l'air ?", Mueller avait répondu évasivement :
"Je sais que je l'ai dit dès le départ que j'avais un niveau élevé de certitude sur l'identité des pirates de l'air. Nous avons plusieurs pirates de l'air dont les identités étaient ceux des noms figurant sur les inscrits à bord. Nous avons plusieurs autres qui sont toujours en question. Donc, c'est - l'enquête est en cours-, je n'en suis pas certain pour plusieurs autres". Bref, le FBI ne savait plus qui était à bord ou non.
Des pilotes évaporés, mais aussi des armes. Dans Slate, plutôt pro-américain, pourtant, en 2003, on trouvera cette perle sur les "choses fausses" à propos du 11 septembre :
"Qu'est-ce qui ne va pas avec l'histoire : elle est incomplète et trompeuse. Nous ne savons pas vraiment ce qui s'est passé dans les avions. L'enregistreur de conversations de poste de pilotage n'a pas a survécu dans l' accident de New York et a été endommagé au-delà de toute récupération dans le crash du Pentagone. L'enregistreur du vol 93 ne commence pas avant plusieurs minutes après que les pirates de l'air aient piraté l'avion. Le peu que nous savons sur les tactiques et les armes proviennent de téléphones appels effectués par les passagers et les agents de bord. Comme Edward Jay Epstein l'a souligné, la preuve est incroyablement dérisoire. Personne sur le vol United 175, qui s'est écrasé sur le World Trade Center, a rapporté quoi que ce soit à propos des armes ou tactiques. Un agent de bord sur le vol American Airlines 11, qui a également percuté le World Trade Center, aurait été désactivé par une pulvérisation de produits chimiques, tandis qu'un autre agent de bord a dit qu'un passager avait été poignardé ou abattu. Sur le plan du Pentagone, le vol 77 d'American Airliens, Barbara Olson a rapporté que les pirates de l'air étaient armés de couteaux et de cutters, mais n'a pas décrit comment ils ont pris le cockpit. Et sur le vol United 93, les passagers ont signalé des couteaux, mais aussi un pirate de l'air menaçant de faire exploser une bombe. La théorie des couteaux, l'histoire n'est pas manifestement fausse, mais elle sert à détourner l'attention des autres armes et à masquer le fait que nous n'avons pas la moindre idée comment les détournements se sont produits". Bref, les couteaux et les cutters ne semblent pas non plus avoir résisté aux impacts... quand ce qui est de "détourner" l'histoire, on se demande encore ce que Slate voulait dire ce jour-là.
Le 3 avril dernier, à peine 12 jours avant les attentats de Boston, on
retrouvait encore ce qui semblait être des restes humains à l'emplacement du WTC. Sur la
zone de détritus au nom étonnant (Fresh Kills, à Staten Island, présenté partout comme une "zone de tri exemplaire"). Ne cherchez pas qui en avait fait l'annonce : c'était encore
Ellen Borakove bien entendu, qui assurait que l'on restait
vigilant sur la question. Un parent avait naguère retrouvé par hasard la base du pied de son fils portant encore sa chaussure, preuve que les recherches avaient été plus que baclées, mais on avait oublié depuis longtemps son incroyable récit. Le 1
7 avril, deux jours après l'attentat, on retrouvait 8 autres morceaux à la décharge de Fresh Kills. L'année précédente on avait retrouvé des restes humains s
ur le toit d'une banque (*****) qui n'avait jamais été complètement vérifié. On avait pourtant trouvé 74 morceaux au même endroit
en 2006... Et je ne parle même pas des morceaux de train d'atterrissage retrouvés avec la corde enroulée autour pour les y déposer... Non, il semble bien que la rigueur n'a pas été à l'œuvre lors de l'enquête. On s'est carrément fichu du monde... et des familles de victimes, surtout. Au pays des séries américaines où les laboratoires de médecins légistes sont devenus les annexes d'hollywood, on a beaucoup de mal à gérer de simples bocaux, semble-t-il. Comme on a toujours autant de mal à gérer des explications plausibles sur les pirates du 11 septembre. Faudra-t-il engager Leroy Jethro Gibbs (de NCIS) pour résoudre le cas et l'envoyer chercher les bocaux de Mount Weather ? Je ne vois en effet plus que les scénaristes d'hollywood pour remplir les cases vides de ce gigantesque
storytelling. Les mêmes que ceux venus à à la rescousse de Ben Laden avec
Zero Dark Thirty... Tout cela ne nous disant pas ce qu'on va faire du corps de Tamerlan Tsarnaev. Je propose de l'immerger à partir d'un porte-avions. Ça a déjà très bien marché, et personne au Etats-Unis n'a critiqué la formule.
(*) la découpe du torse ne peut provenir que de l'explosion d'un des "pipes bombes" à tuyaux coudé qu'il avait sur lui. On voit mal une voiture faire la même chose. Lors d'un premier texte signé du docteur qui l'avait reçu à l'hôpital, ce dernier avait parlé
"d'incision pour faire repartir le cœur" : jamais vu pareille charcuterie !
(**) la dame s'est illustrée récemment en déclarant Richard Descoings mort d'un crise cardiaque. De "
maladie cardiaque d’hypertension" selon elle. Remarquez, les légistes ça ne s'occupe pas des ordinateurs qui
volent sur 4 étages. C'est elle aussi qui annoncera les raisons du décès de l'acteur
Heath Ledger, mort après avoir ingurgité 6 médicaments différents selon les légistes.
(***) tiens à propos de bon goût, regardez donc ce que je vous ai trouvé dans l
e Telegraph sur les tronches des abonnés de la NRA. S'il y a bien un gamin de 12 ans dans le lot, c'est le numéro 8 qui a retenu mon attention. Oui, vous savez pourquoi. L'homme est inscrit à la NRA depuis 25 ans et possède... 25 armes différentes. Mais surtout, il porte un t-shirt qui m'intéresse : oui, vous l'avez reconnue, c'est bien la tête de mort avec la cible dans l'œil, celle du logo de la firme CRAFT. Celle censée être venue sur le site du Marathon de Boston pour le "sécuriser", notamment contre les possibles "radiations"....
(****) vous allez rire, mais dans le dernier épisode des X-Files (intitulé
"The Truth" !) écrit par le très droitier Chris Carter, l'agent
Fox Mulder pénètre au Mount Weather, où se trouve le "
shadow government" qui dirige le pays ! On apprend ce jour-là que les aliens devraient envahir la Terre le 22 décembre 2012, selon la prédiction Maya...
(*****) "Environ un an après que le programme officiel pour identifier les victimes ait été déclaré terminé, d'autres restes humains ont été retrouvés au sommet de l'immeuble de la Deutsche Bank, qui se situe à environ 400 mètres au sud de l'emplacement de l'ancienne tour sud. 7 Selon l'Associated Press, plus de 300 fragments d'os humains ont été récupérés sur le toit du gratte-ciel de 43 étages alors que des travailleurs retiraient des débris toxiques en préparation d'abattre l'immeuble étage par étage. La plupart des fragments ont moins de 1/16e de pouce en longueur et ont été trouvés dans le gravier ratissé aux côtés du toit de l'immeuble. La Lower Manhattan Development Corporation a acheté le bâtiment et envisage de commencer sa déconstruction en juin, après élimination des déchets toxiques - y compris l'amiante, le plomb et d'autres matériaux déposés sur elle par la destruction des Twin Towers. Les membres de la famille des victimes, indignées que les restes humains dans la Deutsche Bank sont restés inconnus pendant si longtemps, a déclaré que la destruction devrait être reportée jusqu'à ce que le bâtiment soit fouillé à fond pour d'autres vestiges. Selon le New York Daily Nouvelles, à partir de la deuxième semaine d'Avril 2006, 1 151 des 2 749 personnes tuées dans l'attaque n'ont pas été identifiés, et les médecins légistes détiennent plus de 9.000 restes humains non identifiés".