Saleh a-t-il aidé la famille Guéant en affaires ? Le Point révèle qu’en 2009 l’homme d’affaires Jean-Charles Charki, gendre de Claude Guéant alors secrétaire général de l’Élysée, s’était occupé pour le compte du gouvernement tchadien de la privatisation de la société nationale de télécoms. L’entreprise sera rachetée l’année suivante par le Libyan African Portfolio, une filiale du fonds souverain libyen dirigé par... Bachir Saleh.
En 2010, le gendre de Guéant crée avec son épouse la société LBA holding. Une structure discrète enregistrée au domicile du couple, qui détient en poupées russes la société de consulting Iota, domiciliée elle au 34, avenue George-V à Paris, à deux pas des Champs-Élysées. Officiellement, cette micro-banque d’affaires joue l’intermédiaire entre les entreprises désireuses de s’implanter en Afrique et les autorités locales. Au 34 avenue George-V, on trouve aussi le cabinet d’avocats créé par Claude Guéant avec son fils François.
je ne regrette donc pas mes épisodes ici :
et la cerise
Jusqu’à l’élection de Nicolas Sarkozy, les contacts avec la France avaient donc lieu par voie diplomatique, notamment par les ambassadeurs ou les envoyés ministériels. Changement de décor en 2007, nous explique le Canard. Un homme, en France, prend les choses en main. Il s’appelle... Claude Guéant. "A partir de 2007, Saleh devient surtout l’interlocuteur privilégié de Claude Guéant, très assidu chez le colonel.
C’est d’ailleurs au retour d’une visite au Guide et à Saleh que son ami Takieddine (**) se fait pincer au Bourget, en 2011, avec une valise pleine de billets. De son côté, Saleh multiplie les virées à Paris, tentant même une médiation au début de la guerre entre la France et son patron". Une médiation qui a échoué, comme on le sait.