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Commentaire de Henrique Diaz

sur Nous vaincrons le travail, vive le chômage !


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Henrique Diaz Henrique Diaz 9 mai 2013 20:58

Cher Bur K,
Je ne crois qu’il soit possible de voter pour MM. Sintomer et Chouard aux élections.
Or aujourd’hui, il n’y a que deux façons de modifier le mouvement général de la société et donc ses règles fondamentales si on les juge injustes ou inefficaces : la révolution par les armes, nécessairement difficile à justifier comme légitime, et la révolution par les urnes en vue notamment d’une nouvelle constitution.

Pour éviter que le parlement et à plus forte raison l’exécutif ne confisquent au peuple sa souveraineté, il faut dit justement Rousseau dans le Contrat social (source principale de la révolution française), soit qu’il n’y ait pas de parti (rêve de Chouard) ce qu’il appelle des « associations partielles », soit, si on est un peu réaliste et donc conscient que les partis ne vont pas s’autodissoudre, permettre leur multiplication pour qu’ils soient contraints de s’allier pour permettre des décisions communes tout en ayant à se surveiller mutuellement afin que l’intérêt de la république prévale sur leur propre intérêt.

C’est justement ce que permettraient des élections à la proportionnelle comme le préconise le programme l’Humain d’abord. Je suis aussi favorable à une dose de tirage au sort dans toutes les assemblées, mais puisqu’il faut des représentants dans une société où coexistent des millions, et donc de fait une forme d’aristocratie, que ce soit par élection ou tirage au sort, la possibilité de choisir directement les idées qu’on veut voir favorisées reste essentielle, sinon il n’y a plus de volonté générale mais seulement règne du hasard.

Ce qu’il faut, c’est surtout faire en sorte que les représentants soient effectivement des serviteurs du peuple souverain et non ses maîtres : il y a là à s’inspirer (pour une fois) du rapport entre une assemblée d’actionnaires et les dirigeants d’une grande entreprise, ces derniers sont les ministres et non les maîtres des actionnaires car ceux-ci ont le pouvoir en assemblée annuelle ou bisannuelle, c’est-à-dire le jour du vote, de mettre à l’ordre du jour la révocation des dirigeants ou non. La seule organisation, elle-même composée de plusieurs partis, à proposer cela à des élections réelles, c’est le Front de gauche.
 ils restent redevables devant leurs électeurs des choix qu’ils font pour eux, ce que permettrait


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