Merci de cette analyse.
La fusion, l’interpénétration du capital industriel (c’est-à-dire réel), du capital bancaire au sein du capital financier ( pour sa part essentielle aujourd’hui virtuel, bien que ses bulles soient bien réelles) et du pouvoir étatique, forment la base, la substance de l’impérialisme.
Il est bien vrai qu’après l’affrontement mondial (deux guerres) des impérialismes rivaux dans la première moitié du XXe siècle, a émergé un impérialisme dominant qui tient ce qu’il subsiste des autres sous sa coupe, à la fois économique ( le Traité transatlantique à venir n’est que le symptôme le plus voyant), militaire (l’OTAN) et politique, dans le fonctionnement de l’ONU.
Une des lois de la dialectique étant que un se divise en deux, il convient de noter que simultanément du sein même de l’impérialisme (multiple au début), surgissait une puissance qui en contestait le principe sous la forme de l’Etat prolétarien de ce qui allait devenir l’URSS, relayée aujourd’hui par la Chine dont le statut est si contesté par ceux qui se sentent théoriciens.
En tous cas la tentative d’organisation des BRIC atteste la vitalité d’un courant qui échappe au moins pour partie à l’hégémonie de l’impérialisme US.
09/05 23:38 - Dwaabala
Merci de cette analyse. La fusion, l’interpénétration du capital industriel (...)
09/05 13:10 - Razzara
Voila un article qui constitue assurément une très bonne synthèse de l’ouvrage de John (...)
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