Les coopératives,mutuelles, et autres entreprises auto-gérées ont prouvé depuis toujours qu’une entreprise n’a pas besoin d’un « patron » (entrepreneur), alors qu’elle ne peut exister sans ses travailleurs.
Par ailleurs, l’état peut également remplir avec succès le rôle de l’entrepreneur, dans tous les exemples d’entreprises d’état largement rentables
Effectivement, le travail n’a pas un « coût » : il est producteur de richesses, son « coût » étant inclus, avec le bénéfice, dans le prix de vente. Ce n’est pas un coût, mais un rendement.
Le coût qui pèse le plus sur le prix d’un objet, ou d’un service, est, évidemment, la part du bénéfice reversé aux actionnaires, plus tous les frais des intermédiaires, qui ne sont pas des travailleurs. Un i-phone vendu 600€ en magasin, coûte, sorti d’usine, 20€ !
Vue, la différence entre le réel coût du travail, et le coût des inutiles quine font que profiter de ce travail ?
Il est donc évident que la litanie sur le « coût trop élevé du travail » n’est qu’un des éléments de la propagande libérale, pour augmenter les bénéfices de ses profiteurs (actionnaires, hedge funds, patrons grassement payés) sur le dos des vrais producteurs de richesses.
Ça s’appelle très précisément du racket : à preuve tous les liens que j’ai posté plus haut sur les entreprises largement bénéficiaires, qui licencient ; un rappel ici !
Racket exercé de plus en plus férocement par le capitalisme libéral où, en 30 ans, 10% du PIB sont passés du travail au capital !
Ce n’est pas le travail qui coûte cher, ce sont tous les parasites qui en vivent, sans rien foutre, et qui volent aux producteurs de richesse le fruit de leur travail. Ça s’appelle le capitalisme.