Les mythes de l’entrepreneur-héros et du salarié-coût
Depuis l'élection de François Hollande se fait entendre, dans le grand patronat comme dans une certaine « presse » (1), une plainte lancinante : les entrepreneurs, ces héros des temps modernes, seraient martyrisés par la fiscalité confiscatoire de ce bolchevik de Hollande et grèvés par un coût du travail exhorbitant. Laissons de côté la fiscalité proprement soviétique instauré par le Lénine en puissance qu'est évidemment « pépère », et intéressons-nous plutôt à deux figures, deux mythes que nous offre, via ses chantres habituels, le libéralisme : l'entrepreneur-héros et le salarié-coût.
Commençons par ce surhomme qu'est l'entrepreneur : comme l'a inlassablement répété Laurence Parisot, cet individu exceptionnel est celui qui, contre les vents du matraquage fiscal et les marées du racisme anti-entrepreneur, crée emplois et croissance. Autrement dit, un héros mal-aimé.
De l'autre côté, voyons le salarié : le tableau est bien moins glorieux. En effet, il coûte trop cher. Rien d'autre : il n'est jamais évoqué que pour évoquer combien il est nécessaire, vital de baisser le coût du travail en France ( notamment pour faire comme ce cher Schroder, qui soit dit en passant a bien plus fragilisé le fameux "modèle allemand" qu'il ne l'a créé (2) ). Pour résumer, face au héros-mal aimé qu'est l'entrepreneur, on a le salarié-coût.
Après la mythologie, place au monde des hommes : ces deux figures se retrouvent-elles dans la réalité économique ?
1) L'entrepreneur n'est pas un héros mal-aimé
Revenons tout d'abord à la défintion de cette figure mythique qu'est l'entrepreneur-héros : la plus célèbre présentation de cette figure est celle de Joseph Schumpeter dans son Capitalisme, Socialisme et Démocratie en 1942. L'économiste autrichien y fait de l'entrepreneur l'élément principal du moteur du capitalisme qu'est la « destruction créatrice » : via l'innovation ( nouveau produit, nouveau mode de production, etc ), il rend obsolètes les anciennes entreprises et les supplante, ce mouvement continu de destruction d'entreprises rendues obsolètes-création de nouvelles entreprises constituant la « destruction crétrice » qui est la « roue d'entraînement » du capitalisme.
Or, dans ce même ouvrage, Schumpeter prédit la disparition de cette figure face aux poids que prendront les grosse firmes qui seront devenues indétrônables : il a en effet diagnostiqué, tout comme Marx avant lui, un mouvement de concentration du capital. Autrement dit, au fur et à mesure que le temps avance, les entrepreneurs-héros se font de plus en plus rares : on aura de plus en plus affaire à des managers, d'ailleurs ce remplacement des entrepreneurs propriétaires par le couple manager-actionnaire est un des symptômes les plus criants de la fin de l'entrepreneur-héros. L'entrepreneur-héros apparaît donc comme une figure d'un autre âge.
Selon, entre autres, notre chère Parisot, l'entrepreneur créerait la croissance : autrement dit, il influerait directement sur la conjoncture économique. Ce beau mythe ne résiste malheureusement pas à l'épreuve des faits : c'est la conjoncture qui permet à l'entrepreneur de réaliser son projet.
Imaginez par exemple Steve Jobs, illustration parfaite de l'entrepreneur-héros, en pleine Grande Dépression : il est clair que d'une part il n'aurait jamais pu fonder Apple pour des raisons technologiques, mais que d'autre part sa façon de faire du marketing, qui a beaucoup contribué à son succès, n'aurait pas convenu aux esprits de cette époque. Enfin, un tel contexte économique rendait évidemment impossible un succès aussi fulgurant, voire tout succès, de quelque entrepreneur que ce soit. Autrement dit, il a fallu à Steve Jobs une certain niveau technologique, un certain contexte permettant l'expression de ses talents ( ici le marketing ) et une conjoncture économique propice. Ainsi, il apparaît clairement que la conjoncture économique des dernières années doit moins à Steve Jobs que l'inverse : plus généralement, c'est la conjoncture ( économique, mais aussi culturelle, historique, etc ) qui fait l'entrepreneur, pas l'inverse.
Une petite précision pour terminer cette première partie : il ne s'agit pas de dire que l'entrepreneur est un parasite inutile, seulement de rappeler qu'il n'est pas un demi-dieu qui créerait ex nihilo emplois et croissance. D'ailleurs, le fantasme du « racisme anti-entrepreneur » qu'a évoqué Laurence Parisot n'est qu'une pure ineptie : les gens n'iront jamais stigmatiser un maçon qui monte son affaire dans son village. Par contre, le patron du CAC 40 qui licencie tout en s'augmentant son salaire, je confirme qu'il n'est pas assuré de l'amour de ses compatriotes. Or, qui des deux est le plus proche du mythe de l'entrepreneur-héros, si ce n'est le premier ?
Passons maintenant à une « légende noire » : celle du salarié-coût.
2) Le salarié n'est pas un coût
Ce mythe ne résiste pas à une vérité économique connue depuis Adam Smith et ses Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations ( 1776 ) : seul le travailleur crée de la richesse ( l'entrepreneur, le « capitaliste » dans le vocabulaire de Smith, ne créant lui aucune richesse ). Que cela soit dans l'agriculture ( l'agriculteur ), l'industrie ( l'ouvrier ) ou les services ( le coiffeur, le cuisinier, etc ), seul le travailleur crée de la valeur. Les cadres ou l'entrepreneur, eux, ne servent « qu'à » rendre plus efficace cette production de richesse ( en la coordonnant, en trouvant des méthodes plus efficaces par la recherche, en recherchant de meilleures matières premières, etc ) : ils ne créent pour leur part aucune valeur ajoutée, il ne font « que » permettre aux travailleurs de produire une plus forte valeur ajoutée. Ce qui n'est évidemment absolument pas honteux : il ne s'agit pas ici de faire de tout ce qui n'est pas un travailleur une sangsue inutile, mais de rappeler une réalité, qui est que seul le travail productif crée la richesse.
Non seulement le travailleur est le seul à créer de la richesse, mais il produit plus que ce qu'il ne coûte à son entreprise : le coût du capital incorporé au coût du produit étant affecté au remboursement de l'investissement réalisé, le profit, la plus-value ( pour reprendre un terme de Marx ), ne s'effectue que sur le travail ( du moins le temps que l'investissement ait été remboursé, ce qui prend un certain temps). Même si cet état de fait est nécessaire, dans une certaine mesure, à l'entreprise et donc au salarié, il n'empêche qu'il ne faut pas oublier que le travailleur produit plus que ce qu'on lui restitue : il n'est donc absolument pas réductible à un coût, mais plutôt à un profit.
Tout comme celle de l'entrepreneur-héros, la figure du salarié-coût que nous présente le libéralisme ne résiste pas à l'épreuve des faits.
Je le répète, le propos de cette article n'était pas de pointer du doigt les entrepreneurs : d'une part parce que ce terme désigne des réalités beaucoup trop variées pour être traitées ensemble ( comme l'oublie souvent ce cher MEDEF qui peut ainsi se poser en noble défenseur des intérêts de tous les entrepreneurs, alors qu'il ne défend que ceux des grandes entreprises ), et d'autre part parce qu'il est évident que tous les entrepreneurs ne sont pas tous d'ignobles individus assoiffés de milliards. Il ne s'agissait que de briser deux mythes qui saturent bien des médias et bien des discours politiques, car il me semble évident que cela n'est pas par la croyance à des légendes absurdes que nous sortirons du désastreux dogme néo-libéral ou que nous trouverons ne serait-ce qu'un début de solutions aux problèmes économiques de notre pays.
(1) sur l'objectivité de la presse, lire Les Nouveaux chiens de garde de Serge Halimi ( rédacteur en chef du Monde Diplomatique ) et/ou voir l'adaptation de ce livre par Gilles Balbastre et Yannick Kergoat apparaît comme quasi-indispensable. Voir aussi les excellents travaux de la fondation Acrimed ( http://www.acrimed.org/ ) ou bien mon article agoravox sur la réception de la mort de Chavez par la presse française ( http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/mort-d-hugo-chavez-et-independance-132108 )
(2) voir à ce sujet l'excellent et très didactique livre de Guillaume Duval ( le rédacteur en chef d'Alternatives Economiques ) : Made in Germany. Le modèle allemand au-delà des mythes.
103 réactions à cet article
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Une petite précision pour terminer cette première partie : il ne s’agit pas de dire que l’entrepreneur est un parasite inutile,
il s’ agit de s’ agiter utilement donc .Victor Hugo a dit :Carambar donne lui quand-même un carambar .-
nos politiques et nos « zentrepreneurs » sont des ZEROS
-l-un evite de payer ses charges sociales et grace a des conseillers fiscaux truande LE FISC
- l ’autre est cumulard et lobbyiste des grands groupes
Loréal...pfizer ET APPUYE LA FRAUDE L AUTRE comme conseiller.....donc en conflits d’intéretsIL FAUT SOUTENIR LES PME ET NON LES GRANDS GROUPES MONDIAUX
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@haddock
Ca y est, dès qu’on parle d’entrepreneurs, haddock sort du bois.
Le pire c’est qu’il se prend pour un entrepreneur avec sa boulangerie à deux balles qui a existé grâce aux ouvriers qui allaient chercher le pain.
J’espère qu’il était bon au moins et que la farine était de bonne qualité, si tu vois ce que je veux dire.Il se trouve que je bosse l’établi à côté d’un pote du boulot qui est un ancien boulanger, père boulanger etc.... Donc je connais très bien les magouilles en ce qui concerne la rentabilité maxi, le pain soit-disant au levain qui est pris dans de gros pots industriels. Des farines coupées avec toutes sortes de saloperies plus rentables. Les gâteaux acheté chez les industriels. Etc...
Dis tois bien Haddock que les gros industriels te méprise au plus haut point et qu’ils doivent bien rire quand tu les défends bec et ongle. Ils ne font pas et ne feront jamais parti de ton monde....
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T’ en fais pas Proudhon ,
Un con c ’est comme un mort , il ne sait pas qu’ il est mort . -
@haddock
Faut bien que je te taquine un peu. Entre ouvriers manuels...
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Non seulement le travailleur est le seul à créer de la richesse, mais il produit plus que ce qu’il ne coûte à son entreprise
Il suffirait donc juste d’ être travailleur .A bas l’ entreprise .Merci Auteur de cet éclairage intéressant .-
@ rocla
Il faut tout lire avant de penser comprendre et de critiquer : je dis de la plus-value que « cet état de fait est nécessaire, dans une certaine mesure, à l’entreprise et donc au salarié »=> votre « à bas l’entreprise » est donc une interprétation éminemment fausse de mon propos, puisque je fais ici un lien direct entre ce qui est nécessaire à l’entreprise ( la fameuse plus-value ) et ce qui est nécessaire au travailleur. Autrement dit, je ne les oppose en aucune manière. -
Il suffirait donc juste d’ être travailleur
le conditionnel utilisé autorise de dires’ il suffit juste d’ être travailleur :suffire = être une condition suffisantejuste = seulementêtre = avoir une réalitétravailleur = qui exerce une activité -
Entre cet article, complètement à coté de la plaque parce que partant d’un postulat faux et aberrant,et l’autre « Entreprise et entrepreneur, mythe ou réalité ? », long développement complètement imaginairelui aussi basé sur une vision (et pas sur la réalité, donc)du genre « Jésus a dit que l’entreprise c’est le diable »,on est pas sorti de l’auberge des raisonnement tordus !-
@ voxagora
Allez au delà-de l’injure et sortez du dogme religieux que vous reprochez aux autres : détaillez un tant soit peu peu votre critique . Quel est ce « postulat faux et aberrant » ? Quelles sont les failles de mon raisonnement « tordu » ? Et à quel moment me voyez-vous dire que « l’entreprise c’est le diable » ? -
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daniel paul 9 mai 2013 12:27-10 personnes survivent à la bonne grosse qui arrive, vous la sentez venir ?? et oui le business est le responsable de la guerre, mais ça ils n’aiment pas en parler..car la guerre c’est comme la lune,c’est là et bien pas du tout..ça a des racines qui toutes sont dans l’appât du gain....le vol, l’enrichissement...ah zut !! je ne savais pas
Donc ces 10 personnes font quoi. ? Elles élisent un chef qui va dire quoi faire,car il sait tout sur tout bien sur et surtout encaisser tout ce qu’il peut si on le laisse faire..donc refaire ce qui a amené à la destruction , ou alors elles travaillent ensemble et mettent en pot commun leur savoirs, partagent , vivent pacifiquement ,tenant compte des talents et gouts de chacun bien sur...etc etc...etc etc..l’horreur absolu pour le « maisdefoncetoialargent » car là plus de « maisdefoncetoialargent »,plus de château en Espagne,de vacances chez les pauvres....et tout le reste..enfin si chacun peut avoir un château..bien sur ,au contraire c’est joli un château ..mais le génie sans qui les humains ne survivraient pas ,qu’il dit, ce génie va le faire tout seul son château...au prix de la vie actuelle et du talent 100 000 fois supérieur aux autres c’est pas un probleme..il suffit d’avoir de l’argent et le château oh miracle va se construire tout seul..
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Car aujourd’hui le chef c’est joe dalton de la banque Joe Dalton et frères et ses amis ,car presque tout le monde a un prix......finalement qui a besoin de l’autre, les moutons ou le berger... ?? grave question !
Le berger bien sur......nous pouvons totalement nous passer du berger qui serait indispensable, là aussi tout est inversé....l’humain disparu, les moutons seront toujours là....
Mais je dis ça , mais je rigole chacun sait bien que vivre c’est écraser les autres et ne jamais rien assumer des conséquences,rien !! c’est pas moi...c’est les autres...
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@l’auteur
« il produit plus que ce qu’il ne coûte à son entreprise »
Si le produit final est vendu à un prix suffisant, et avec une qualité qui limite les couts de non qualité, c’est en effet le cas.
Sinon, ce n’est pas vrai.Et toute la finesse se trouve là : « produit final est vendu à un prix suffisant, et avec une qualité qui limite les couts de non qualité »
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« prix suffisant »
oui il y a une subtilité ici
qu’est ce qu’un prix suffisant ?
actuellement c’est considéré comme le prix qui permet d’atteindre la marge maximum .....
et c’est là que les choses se corsent
la recherche de la marge maximum impose des contraintes toujours plus élevées sur l’ ensemble de ce qu’on peut appeler le « milieu de production »
et ces contraintes deviennent la première cause d’effondrement de la rentabilité de la production
le « manager » structurellement incapable de sortir de son paradigme de départ n’a ensuite pas d’autres moyens que d’accuser : la concurrence, la crise, les salariés, la météo, les ponts, .......bref tout sauf lui ( forcément c’est lui le chef et , article un et suivants, le chef a toujours raison )exemple :
la politique zéro défaut
derrière l’objectif louable d’amélioration de la qualité on construit tout un discours théorique qui va générer une activité « non productive ».
on n’oublie juste dans le discours de prendre en compte que le cout de l’opération est exponentiel
( chasser de plus en plus de « défauts » pour de moins en moins de gain effectifs ......etc ) -
« actuellement c’est considéré comme le prix qui permet d’atteindre la marge maximum »
C’est totalement faux.
Avez vous déjà participé à l’élaboration d’un nouveau produit ?La première question que l’on se pose c’est « combien » et « à combien ».
Combien c’est combien on estime le nombre d’exemplaire que l’on va écouler.
A combien c’est le prix que l’on estime être un prix marché.A ce stade on ne sait même pas si on gagnera d’argent.
On le sait à la fin lorsque toute la démarche projet a eu lieu.Il y a dans les bureaux d’étude des tas de projets qui avortent car ils sont finalement non viables.
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Notre époque et le système actuel ont transformé une situation naturelle où l’entrepreneur est au service de ses clients, en une situation aberrante où il n’est qu’un parasite. Confiscation de la richesse produite au prix de l’appauvrissement général de la société, altération de la qualité du produit afin d’améliorer le rendement, pollution, lutte contre l’intérêt général représenté par l’État etc...
Il est une chance que cette définition ne concerne qu’une petite minorité des « entrepreneurs », ceux des grosses boites en général, la majorité étant toujours bénéfique à la société et non néfaste. Malheureusement leur intelligence politique est encore trop souvent biaisée par les discours de syndicats genre MEDEF et d’un droite manipulatrice leur faisant croire qu’elle leur est favorable.
Le jour où une majorité comprendra qu’il ne peut y avoir d’économie prospère où les entreprises sont en guerre contre leurs clients, c’est à dire leurs employés, alors l’économie sera prête à reprendre le chemin du progrès, et non plus celui de la croissance absurde.
Le FdG est celui qui a le programme le plus favorable aux PME, mais il faut bien admettre que sa communication à ce sujet laisse à désirer. C’est pourtant là que se jouera le basculement, quand on les aura convaincu. C’est à ce moment seulement que le FdG deviendra le Front du Peuple et paraitra enfin comme une force pour une nouvelle société et non contre l’ordre établi.
Tout est déjà dans le programme mais si les troupes sont déjà relativement variées, elles ne le sont pas encore assez.
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Scual,
Viviane Reding, Vice Présidente de la Commission européenne, reçue à
l’ Assemblée Nationale :« Il n’y a plus de politiques intérieures nationales, il n’y a plus que des politiques européennes dans une souveraineté partagée. »
Vous ajoutez l’article 63 du TFUE qui interdit tout contrôle des capitaux.
L’article 63 permet de délocaliser sans l’avis du Ministre des Finances et de Bercy, comme c’était le cas avant l’ UE.Il permet aux fonds de pension d’investir dans des entreprises françaises, et de les ruiner.
Il permet au Qatar d’acheter ce qu’il veut, et à Mittal d’acheter Arcelor.
Vous ajoutez tout ça, et vous avez la marge de manoeuvre dont dispose n’importe quel gouvernement européen = 0.
Mais je vois mal Mélenchon sortir de l’ UE et de l’euro, lui qui traite ceux qui veulent en sortir de « maréchalistes »... , alors il fera comment ?
Et ne me racontez pas que les Traités, c’est fait pour être violés...
Si le FDG arrive au pouvoir, il fera des Lois, personne ne les appliquera, puisque le Droit est fait pour être violé...Regardez plutôt les vidéos de François Asselineau :
« Pourquoi l’ Europe est comme elle est ? »
« La tragédie de l’euro »
« Où est passée la République française ? » -
Et bien si vous ne voulez pas accepter la réponse, inutile de poser la question. Enfermez vous dans vos certitudes.
Les citoyens violent déjà massivement les lois qu’ils trouvent injustes comme l’interdiction du téléchargement ou du cannabis et ils acceptent déjà celles qu’ils trouvent justes comme l’interdiction des meurtres ou des viols. Si les peuples sont d’accord avec la désobéissance, ils résisteront aux lois européennes et d’autant plus s’il s’agit simplement d’accepter que leur gouvernement enfreigne de telles règles en leur nom.
On ne peut pas être anti-européen ou plutôt anti-UE, sans être nationaliste effectivement (et pas « marechaliste »...). On peut être contre les lois actuelles qui régissent l’UE ou l’eurogroupe, du traité de Lisbonne au marché transatlantique en passant par la concurrence libre et non faussée et autres mais être contre l’UE est effectivement une attitude de repli sur soi et de reddition face à l’adversité. En fait c’est même la mise sur le dos des autres de griefs dont nous sommes au moins aussi coupables qu’eux, et même bien souvent encore plus de par notre rôle dans la création du monstre.
De toute façon un tel raisonnement est débile car les lois et les règles sont évidement changeables, sinon tout parti politique serait contre la France des qu’il veut faire une réforme, et l’histoire le prouve sinon nous appliquerions encore le droit romain. Absurde. D’abord on doit essayer de réformer avant de vouloir faire sécession et encore plus quand il est évident que nous somme largement en mesure de le faire.
Pourtant bien qu’il soit impossible que sa réforme de l’Euro ne soit pas acceptée, qu’il soit encore plus impossible de l’empêcher de faire une politique de désobéissance vis à vis de la BCE dans une stratégie du fait accompli, en cas de tentative d’intimidation et de résistance des autres gouvernements de l’UE, et bien le FdG n’a jamais caché que sortir de l’Euro ne l’effrayerait pas. Cela ressemblerait probablement à une sorte d’Euro-sud plutôt qu’à une retour crétin au Franc, mais cela n’effraie pas le FdG. Il en va de même de la politique de cavalier seul qui obligerait forcément le reste de l’Europe à négocier car la seule autre option est de tout perdre puisque nous sommes trop forts pour qu’on nous oblige à quoi que ce soit.
J’aimerais que vous me disiez quel élément que je ne sais pas pourrait changer le fait que la France a bel et bien une dette de type « too big to fail » financièrement et la dissuasion militaire empêchant qui que ce soit de nous contraindre par la force à la payer sans notre consentement... le résultat, il n’y en a qu’UN, c’est qu’avec nous soit on négocie, soit on nous laisse faire ce qu’on veut, soit on se suicide ce qui ne peut donc pas arriver. Ceci est un fait, et c’est pour cela que vous vouliez que je vous l’épargne dans votre commentaire.
Mais bon je ne réponds qu’à ceux qui veulent comprendre, ce qui ne semble pas être votre cas, ça irait bousculer vos dogmes anti-européens basé sur la toute puissance inamovible d’une UE tellement incommensurable que nous devrions fuir. En tout cas si le FdG arrive au pouvoir j’espère que vous ne deviendrez pas antifrançais parce que les nouvelles règles ne vous plairont pas, puisque c’est exactement l’attitude que vous avez vis à vis de l’Europe, on peut s’inquiéter.
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Bonjour Scual,
vous dites :
« être contre l’UE est effectivement une attitude de repli sur soi »Je pensais comme vous il y a moins d’1 an.
Je crois plus aujourd’hui que c’est l’UE qui nous enchaîne dans un repli sur soi. Et un soi qui n’est même pas le nôtre.
Qui n’est pas celui des allemands ou des anglais, des espagnols, des italiens, des lettons et des irlandais, des slovaques et des portugais, des grecs, des polonais, etc, etc.
Tous ces « soi » niés et fondus dans un même « soi » de consommateur-producteur fabriqué de toute pièce dans une uniformisation culturelle de masse.
Somme nous vraiment plus ouverts sur le monde avec l’UE ?
Le fédéralisme est-il plus garant d’ouverture que l’internationalisme ?
Quid du reste du monde ? devons nous passer par le filtre UE pour partager et échanger avec le reste de la planète ?
n’est-ce pas plutôt un espace économique défendu par ceux qui le tiennent ?
une mise en coupe des peuples à l’échelle continentale ?
Vive l’europe ! disent-ils, et ils regardent les états unis dans leurs tv malaysiennes, et ils achètent des jouets chinois, ils mangent de l’huile de palme d’indonésie et d’afrique, du soja d’amérique du sud...
Vive l’europe ! et le reste du monde peut bien crever, c’est en somme ce que je vois plus maintenant dans cette « construction » européenne.Vous dites plus bas :
"D’abord on doit essayer de réformer avant de vouloir faire sécession et encore plus quand il est évident que nous somme largement en mesure de le faire.«Le fakir de ce trimestre se penche justement sur les tergiversations de Miterrand en 83.
Il avait pourtant lui aussi beaucoup en main pour pouvoir essayer de changer, ou à tout le moins s’opposer au dogme libéral de l’UE.
On sait tous ce qu’il en est 30ans plus tard.
On a essayé.
Et dans quelle mesure sommes nous largement en mesure de »le" faire plus aujourd’hui ?
En 2005, si beaucoup de peuples étaient contre le traité constitutionnel, peu se sont vu offrir le luxe du référendum. Ceux qui ont eu cet insigne honneur l’ont bafoué allègrement et qu’a-ton vu ?
Un mépris total de la parole du peuple. Ils se sont tout bonnement assis dessus il y a 8ans déjà...
Aujourd’hui les grecs crèvent dans la rue. L’UE les y a mis proprement et ne les aidera pas.
Va-t-on encore essayer de la changer pendant 30ans ?
Attendre gentiment notre tour ?Je crois aujourd’hui qu’il faut sortir de cette entreprise mortifère qu’est la construction européenne et se rapprocher de tous les pays qui voudront travailler avec nous pour un autre monde, plus juste que celui là, dans l’intérêt des peuples et non des créanciers.
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Scual,
Le plus convaincant serait que le FDG fasse le tour des capitales européennes, pour savoir si les projets de changements de l’ UE remportent leur adhésion.
Je vous rappelle l’ article 443-3 « Un seul Etat peut s’opposer à toute modification des Traités. »
Il faut donc que les 27 Etats soient d’accord.A commencer par le Gouvernement Français. Est-il d’accord avec les propositions du FDG pour ces modifications ?
En clair, vous saurez quand s’il faut en sortir ou pas ?C’est un peu facile de dire tout et son contraire. Vous insistez beaucoup sur le contenu du programme du FDG. C’est sur sa mise en oeuvre que j’ai des doutes. Aucune de ces mesures n’est compatible avec les Traités européens.
Donc ma question précise : vous saurez quand s’il faut sortir de l’ UE et de l’euro ?
Quand le FDG publiera-t-il les réponses des 27 Etats ?PS : A propos du Droit :
Le fait de nier le résultat du referendum de 2005, est une violation de la Constitution, vous approuvez ? Je suppose que non.Le Droit est un acte de civilisation. Ce sont les délinquants et les dictateurs qui violent le Droit. La Constitution de l’ URSS était excellente, sauf qu’elle n’a jamais été appliquée.
Nous avons effectivement un grosse divergence sur ce sujet.
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Vous avez une vision figée et légaliste de la situation, ce qui ne peut que vous induire en erreur. Chaque réforme prouve qu’on peut réformer, chaque changement de gouvernement, voir de ligne politique crée une situation nouvelle qui vous oblige à revoir votre raisonnement sur la situation actuelle qui vient de changer.
De toute façon je le répète vos arguments ne sont que du papier. Nous n’avons besoin que d’une seule chose pour qu’ils n’aient plus de valeur, qu’un gouvernement en ayant les moyens comme la France les rejette. Quand à votre vision du droit, le fait qu’elle soit déconnectée de sa légitimité et elle aussi figée est complètement contradictoire. Dites moi donc qui est dans son bon droit ? UN nouveau gouvernement élu pour désobéir et changer l’Europe, le tout en ayant rejeté les base du droit européen par réferendum dans une nouvelle constitution, ou les traité antérieurs qui viennent d’être rejetée démocratiquement ?
Vous croyez à la fois que le droit est immuable, et que désobéir n’est pas bien, même si c’est légitime et moral... comme si vous étiez incapable de juger une situation pour ce qu’elle est c’est à dire concrète et non pas légale, que vous niez les évolutions et la réalité des rapports de force. Vous évoluez dans un univers fictif. TOUT les Etats de l’UE violent allègrement les règles de l’UE en permanence sans en être inquiétés par l’UE, sauf si les gros États y trouvent un intérêt particulier. Au quel cas ils n’hésitent pas à violer encore plus ces fameuses règles pour faire payer les petits. Le droit est une chose mais la vraie règle qui est appliquée concrètement c’est la loi du plus fort. Ouvrez un peu les yeux sur les agissements des États de l’UE ou pire de l’Eurogroupe, tout est illégal selon le droit de l’UE.
A la question quand le FdG saura ? La réponse est quand il aura essayé. Nous vous y trompez pas les chances de réussites de ce plan sont de 99,99%, mais tant qu’on ne l’a pas fait on ne pas pas dire qu’on l’a fait. Cela dit la simple question posée en dit long, comme si vous saviez déjà qu’il faut sortir de l’Euro et de l’UE, alors que VOUS n’en savez strictement rien. Bon après sur l’utilité de la faire exploser ou disparaitre, je crois avoir déjà tout expliqué.
Sincèrement je crois que vous avez de gros problèmes dans votre raisonnement, votre légalisme qui n’est pas vu comme un moyen mais comme une fin, votre court-termisme qui voit la situation figée et non pas évolutive, votre incapacité a évaluer les rapports de force et les impératifs réels des États, votre nationalisme qui vous empêche de comprendre la situation dans sa globalité.
Sur ce dernier point les structures supranationales n’existent pas comme le fruit d’un rêve utopique mais comme une nécessite concrète, de part le fait de l’existence même d’autres États. Si on n’a pas de structure et des règles communes, on ne discute pas et alors c’est la guerre. Bref sortir de l’UE nous entrainerait soit à la guerre soit à la création nécessaire d’une... UE différente, dans ce cas autant ne pas perdre de temps et le risque d’une guerre et directement réformer celle qui est déjà là... surtout quand on a un rapport de force aussi favorable. C’est exactement pour cela que si la France dit on négocie de nouvelles règles ou alors on fait ce qu’on veut, c’est à dire que c’est quasiment la guerre, alors les autres États discuteront tout simplement parce qu’il n’y a pas le choix, il FAUT des règles et la désobéissance totale de la France les rendrait de fait caduques... raison pour laquelle la France n’aurait pas besoin de désobéir, la menace de le faire suffit à déclencher des négociations. La France a les moyens en terme de puissance d’obtenir ce qu’elle veut en négociant, alors pourquoi fuir ?
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En somme, « La france a les moyens de négocier ce qu’elle veut », comprendre imposer sa vision de l’europe à nos partenaires.
Après les 11% du FdG (pour qui j’ai voté au premier tour), votre raisonnement ne s’encombre pas des 40% de français qui seraient nécessaires pour une majorité en France, a minima.
Ensuite, imposer nos volontés aux autres pays européens par notre puissance et la menace... excusez du peu, mais si c’est ça le front de gauche, je ne suis pas près de revoter pour eux. -
daniel paul 9 mai 2013 13:18Sans collectif rien ne se fera jamais,donc le collectif est au dessus de tout.....
mais notre opiniâtreté à être quelqu’un de spécial qui vaut des fois jusqu’à 100 000 fois mieux voir beaucoup plus qu’un autre humain, ne veut rien lâcher..d’un coté on nous dit : ce gars est un génie sans lui ou en serais tu ? ce à quoi le gars va répondre : j’en serais que avec des « amis » nous sommes en train de préparer les récoltes au lieu de bavasser..
Vous savez que la société actuelle a commencé avec l’agriculture un peu organisée et le vol des paysans ?? vous le savez ?toute notre société marchande de profit est basée sur le mensonge de l’homme providentiel genre bill gates disons ou parisot pour la femme providentielle, qu’est celui qui entreprend, oui mais quoi ? des guerres ? là aussi il y a des entrepreneurs non ? comme si les autres n’entreprenaient rien , or si on fou la paix aux humains ils ont la sale manie de collaborer et de toujours s’en tirer.... mais il existe une catégorie de personne ,hélas majoritaires qui a besoin du travail collectif des autres pour s’auto promouvoir tel un dieu sur cette planète.....le but est simpliste,,château,grosses voitures, etc...sans les effets morbides de cela, je n’y verrais personnellement strictement aucun inconvénient..or TOUTES guerres est amené par ces mêmes motifs de business pour le profit....donc ça ne va pas....mais là bien sur au menteur de dire : c’est pas moi !!!
quand a l’idée de profiter des autres, quand a ses motivations..ça n’est pas la peine d’en parler....pour raison d’ignorance profonde et totale..-
Article intéressant qui rappelle quelques bases économiques pré-industrialisation et surtout pré-financiarisation.
Cette période a de beaux restes mais ce ne sont que des restes. Un pêcheur prend un poisson dans la mer, le vend au resto du coin qui le cuisine et vous le sert dans votre assiette. Vous payez l’addition : 30€. 5€ vont au pêcheur, 15 au restaurateur, 10 à l’Etat. L’argent circule, le produit est consommé et digéré. Où est la richesse produite ? Uniquement dans le transfert des € d’une poche à une autre pour rémunéré un travail, un service et la société dont font partie le pêcheur, le restaurateur, le consommateur qui ne peuvent prospérer que s’ils sont organisés et protégés.
Aujourd’hui, vous achetez un vêtement en coton fabriqué par de quasi esclaves au Bengladesh ou ailleurs. Vos € ne circuleront pas et ne permettront pas à d’autres de vivre, mais iront gonfler le patrimoine d’ultra riches, actionnaires de la multinationales importatrices, qui les investirons dans des Hedge-funds situés dans des paradis fiscaux et qui spéculent sur le prix du coton.
Ce paradigme est source d’un profond désordre dont la conséquence est la paupérisation d’un nombre croissant de la population des pays développés socialement. Cette régression ne compense pas, socialement parlant, l’exploitation outrancière des peuples des pays dit « en développement ».
Le MEDEF, comme le PS (ne parlons même pas de l’UMP) défendent un modèle sans issue. Le premier pour maintenir ses privilèges, le second parce qu’il est inimaginable de changer de modèle et que même s’il le voulait, il pense qu’il ne le pourrait pas (voir l’hystérie « Tea Partique » de la droite).
Le PS n’a pas tout à fait tort. La majorité des Français ont déjà oublié les catastrophes causés par Sarkozy et sa clique et se déclarent prêts à revoter pour eux.
Une telle stupidité est extrêmement désolante mais c’est ainsi. Je crains qu’il ne faille attendre que le système financier international ne s’effondre, réduisant la majorité à la misère ou presque, pour rechercher un chemin plus humaniste.
Comme disait à peu près Buffet (un investisseur plutôt chanceux) : Les ultra riches ont gagné la guerre qu’ils mènent contre le reste de l’humanité.
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Les ultra riches ont gagné la guerre qu’ils mènent contre le reste de l’humanité.....
Non, ils ne font que scier l’arbre sur lequel il sont assis, et plus leur position est haute, plus dure sera leur chute.....
On est riche que de connaissance, pas de billets de banque, bientôt sans aucune valeur.....
C’est la seule richesse qui vaille, le savoir.....le seul objectif de notre vie sur terre !! -
Un texte « pas pour pointer du doigt » juste pour mépriser et ostraciser.
Un beau texte de racisme anti entrepreneur.Un beau racisme « sélectif », y’a les bons et les moins bons. Un racisme à géométrie variable en quelque sorte.Pour info voici ce que paye en France un entrepreneur sur la mobilisation de son argent dans son outils de travail, quand il revend avec les stupides impôts de Hollande :Lien de téléchargement : excel open office (fichier excel ou open office).-
spartacus et son objectivité légendaire .. retirez vos lunettes dogmatiques, votre mauvaise foi paraîtrait alors un peu moins évidente.
L’auteur part du constat qu’on déifie « l’entrepreneur » et qu’on méprise le salarié uniquement résumé à un coût. Bon, hé ben il remet les pendules à l’heure. Pas besoin d’aller chercher le point Godwin juste parce que vous n’êtes pas content. -
@ spartacus
1 - A quel moment de mon raisonnement suis-je méprisant ?2 - Sur le « racisme anti-entrepreneur », je me permet de rappeler que les entrepreneurs ne sont pas une race : doucement sur les grands mots sans aucun rapport avec la réalité et qui, pour le coup, « méprise et ostracise » toute personne qui n’est pas de votre avis -
On déifie l’entrepreneur et on méprise l’employé ? Ce n’est pas un constat, c’est juste le postulat subjectif de l’auteur qui rend son analyse quelque peu erronée. C’est sur ce type d’analyse que Moi Président est rentré dans le lard des entrepreneurs, en chargeant la mule sur les droits de cession, en supprimant la défiscalisation des heures sup foutant dans la merde de nombreux salariés au passage, etc...
Depuis, il a remis le poing dans sa poche en découvrant que les entreprises étaient utiles. Bah, il apprend le métier Culbuto... -
@ par LF
Déjà le mot « parasite » est bien raciste, et dans la même phrase on y voit un « par contre »...suggérant que « quand même » ....qu’un racisme serait normal !Le patron du CAC 40 licencie et s’augmente...Peut aussi mange t-il ses employés aussi ?Je ne méprise pas les gens qui ne sont pas de mon avis. Et les salariés ne sont des « coûts », ce sont des salariés. Leur salaire est un coût.Quand à votre analyse, vous qui devriez vous mettre en situation et vous rendre libre. Prendre des risques en créant une entreprise, des emplois, en payant chaque mois et chaque trimestre des impôts et des charges sociales, et cela va de soi, sans faire appel à l’argent public ou l’argent des contribuables...Mais n’est pas héros qui veut ?En plus vous exposerez vos théories sur le partage des plus values, et le jour ou vous aurez un bilan négatif on vous laissera seul expliquer à vos salariés que s’ils sont la plus value ils sont aussi la moins value....Et qu’ils doivent de l’argent à l’entreprise. -
Par spartacus (---.---.---.157) 9 mai 23:36
Le patron du CAC 40 licencie et s’augmente...Peut aussi mange t-il ses employés aussi ?Pour la deuxième proposition, il n’y a aucun élément tangible.
Palmarès : le salaire des patrons du CAC 40 ne connaît pas la crise Malgré une hausse de ses bénéfices de 79%, El Al licencie 200 employés ! Malgré ses bénéfices records, Total licencie
Pour la première, en revanche, c’est pas ce qui manque :
Novartis licencie malgré des bénéficesAlors, on comprend bien qu’il a mieux à manger que ses employés, pas vrai, spartacucus ?
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@Sam Turlupine
Que dites vous des entreprises qui ont fait des pertes et qui embauchent ? Doivent elles débaucher parce qu’elle ont fait des pertes l’année dernière ?On imagine que vous ignorez que le bénéfice n’a rien a voir avec le nombre de personne d’une entreprise.Le bénéfice est un état d’un exercice « passé ». Il sort souvent 3 mois après clôture de Bilan.L’embauche ou la débauche est fonction de perspectives « futures ».Vus n’avez que des « exemples étranger »....Ce qui montre la pauvreté réelle de la caricature qui vous donne bonne conscience dans la haine ambiante raciste anti entrepreneur.Vous n’avez trouvé que Total qui a licencié sur la fabrication du Diesel.....Bien entendu le volume de diesel vendu baisse, vous imaginez que ces groupes doive,t payer des gens à rien faire ? -
@ spartacus
Non : j’imagine seulement qu’une entreprise qui fait des bénéfices (année après année ; votre argumentation sur le bilan passé est une totale fumisterie ; la paie aussi arrive en fin de mois), ne doit pas « payer des gens à rien foutre » (ils travaillent, ces « gens » ; ce qui permet,justement, à l’entreprise de faire des bénéfices) ; mais devrait, en toute logique, garder ses salariés, et REPARTIR EQUITABLEMENT SES BÉNÉFICES. En tout cas, d’aucune manière, licencier ; ce devrait être interdit.
Comme devraient être interdites les augmentations des salaires des patrons, quand ceux des ouvriers sont baissés, ou bloqués, ou supprimés (licenciements).
Vous êtes un défenseur de la loi des oppresseurs, des voleurs, des exploiteurs ; normal, d’après ce que vous dites, vous en êtes un vous-même. Ne venez pas vous étonner si un jour le boomerang vous revient en pleine gueule ; ce ne sera que justice.
Vous savez ce qu’est un joueur de boomerang ? C’est un joueur de freesbee qu’a pas de copain !
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Répartir équitablement les bénéfices ?
Et ceux a qui ont réparti équitablement les bénéfices ont leur envoie aussi équitablement les pertes ?On leur demande de rembourser ? -
Non, mais tu te fous de la gueule de qui, spartacucus avec ton lien ?
Et d’une Peugeot n’a, que je sache, lors de toutes ses années d’exercices largement bénéficiaires JAMAIS réparti les bénéfices envers les salariés ; JAMAIS.
Et de deux, en lisant bien ton lien, il ne s’agit que d’enlever 4 milliards sur 15 ; provisoirement ; simple opération comptable, qui n’enlève rien ni aux actionnaires, ni aux patrons ; tu vas nous faire pleurer sur la famille Peugeot, une des plus grosses richesses de France ?
Troisio ; de combien de milliards l’ETAT (c’est à dire les citoyens) a-t-il subventionné Peugeot , depuis des années et des années ? Tiens, pour t’aider un peu...
Faudrait quand même pas penser que tout le monde est aussi con que ceux à qui tu peux faire gober tes arguments foireux, mon gars.
De toutes façons, tes arguments ne peuvent être QUE foireux, puisque tu défends une position objectivement indéfendable.
T’es content de faire partie des crapules ? Grand bien te fasse ; je te l’ai dit, faudra pas venir pleurer quand ça te retombera sur la gueule ; le plus vite possible, j’espère ! -
Juste pour avoir le plaisir de me faire « moinser » : pour créer des emplois il faut des employeurs. Avant de devenir employeur, il faut entreprendre : trouver du financement, une idée, un business model, un business plan voire réaliser en tout ou partie le projet seul et sans moyen.
Ça s’appelle du travail (beaucoup) et ce serait illégal au regard du Code de travail en tant que salarié compte tenu de la charge.Après si les choses démarrent, des emplois peuvent être créés mais dire que c’est le salarié qui crée toute la valeur ajoutée est totalement faux. Ironiquement c’est la capitalisation (non financière) du travail initial de l’entrepreneur qui permet la création d’emploi, mais visiblement ce point ne figure pas dans les ouvrages des « grands » « économistes ».
Maintenant si on ne regarde, comme d’habitude, que du côté de 40 multinationales dirigées par des héritiers et du MEDEF sans rien connaître de la vie réelle d’un vrai entrepreneur, de plus en France où la surcharge pondérale en matière réglementaire et législative n’aide pas, bah ça donne ce genre d’article.
C’est pas grave, c’est une tradition sur AV.
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@ fb
Comme je l’ai maintes fois répété dans l’article, je ne considère absolument pas l’entrepreneur comme une inutile larve collée au dos des travailleurs. Ce n’est pas parce qu’on ne fait pas de l’entrepreneur un demi-dieu qu’on le dévalorise.Evidemment créer et gérer une entreprise demande du travail, mais il ne s’agit pas d’un travail productif : c’est le travail productif effectué par les salariés, mais aussi par l’entrepreneur dans certains cas ( TPE par exemple ) ce qui fait alors de lui un travailleur en plus d’être l’entrepreneur, qui va créer la valeur ajoutée.Cependant, le travail préalable de l’entrepreneur, ainsi que celui qu’il continue à faire une fois que l’entreprise a « décollé », est nécessaire pour permettre aux travailleurs d’être en situation de créer de la valeur. L’entrepreneur est donc évidement nécessaire à la création de richesse, mais il n’est pas pour autant le créateur de cette richesse : de même que Gustave Eiffel fut nécessaire à l’existence de la Tour Eiffel sans l’avoir pour autant réellement construite.Après, sur le « pour des créer des emplois il faut des employeurs », on pourrait vous répondre « pour que l’employeur gagne sa vie il lui faut des employés » : la dépendance est à double sensEnfin, à propos du mépris de la fin du commentaire, je me permettrais juste de dire que c’est le genre de chose qui dévalorise complètement l’argumentation qui précède en faisant apparaît le commentaire comme une simple réaction dogmatique outragée, un peu comme celle d’un Inquisiteur à qui on démontrerait l’inexistence de Dieu. A éviter donc, selon moi. -
daniel paul 9 mai 2013 17:48Au début était le ciel et la terre et dieu créa des employeurs qui employaient...comme une sorte de surhomme ,formidable quelle chance nous avons..une sorte de monde de shadoks ..
et l’employeur il entreprends tout seul ? JAMAIS..c’est impossible ...si l’employeur n’est pas,les autres ils attendent..non pas si con, ils s’organisent..
De quoi a t’ on un besoin vital ? de nourriture...de logements ,vêtements et quelques autres choses pour ce faire...et vous pensez que les gens sont trop cons pour ne pas penser à fabriquer ensemble les nécessitées vitales..bien sur que non, la coopération est un état naturel mais aussi INCONTOURNABLE qui a été dévoyé par des malfrats..
Seul puis je assumer ? Pas du tout..seul je ne peux survivre..
Ainsi le groupe collectif vient avant toute fabrication vitale,et c’est un préalable nécessaire à toute collaboration qu’ il y ai un groupe d’accord sur un projet..on produit quelle nourriture,comment ,comment s’organiser et tout çà .....on partage bien sur ? etc etc..sympa donc..ça l’employeur ou le dieu , il déteste.....
Mais voila certains humains ont comme programme de vie de s’en mettre plein les fouilles ,alors ils se disent : comment faire ?..au début voler le collectif fut simple mais risqué ,trop risqué,ce fut par l’usage de la violence pure, il y a déjà longtemps..
.le vol de nourriture fut bien sur la préhistoire du néo con de l’époque..et puis il y eu bien sur cette remarquable idée de forcer le travail par la violence de l’esclavage pas si derrière nous que cela....certains nostalgiques adoreraient retourner à cette formule si on les laisse faire.Puis l’argent fut inventé , mais par qui donc ? Voler devint plus intellectuel , plus rusé, plus mensongé aussi et de fils en aiguilles on est arrivé avec une caste de demi dieux à qui on doit tout....sans eux nous serions morts si on écoutait leurs conneries...or la mort est justement la spécialité des affaires aussi , une guerre pour rire ça n’existe pas, une guerre pour voler les voisins ou vendre de belles armes en masse ça c’est du lourd , du profit de la joie dans les coffres forts..
Mais le but reste le même .
Quand le vol se faisait avec violence, il s’agit de voler tout (esclavage ,vol pur) ou partie (salaire inégaux alors que le collectif est vital) du travail collectif pour assurer une fortune personnelle (en soi pas de problèmes, je vais donc faire fortune sur mon seul travail hors collectif donc ,sans rien prendre à ce qui est collectif de fabrication donc sans rien prendre sur le travail des autres et pour ce faire il faut donc crier fort que l’univers a évolué pour créer les conditions nécessaires à un monde violent , injuste , destructeur ,criminel ,spoliateur,guerrier( et oui la guerre n’existe que pour le profit) il faut essayer bien de justifier ce qui est injustifiable bien sur..
sans ces formidables entrepreneurs ,des dieux vivant devant qui on devraient se prosterner ne sont que des arrivistes vénaux attirés par le pognon et le pouvoir mais qui refusent absolument de le dire , non ils sont là pour nous....et pour ça seul comme c’est impossible il faut donc voler ceux qui bossent, Là l’ entourloupe est fantastique ,la quasi totalité de la planète croit que l’argent fabrique quelque chose, est vital a la survie...pas du tout...A chaque fois que je rencontre disons un architecte ,il me dit j’ai construit ces maisons et ce pont et je lui dis ,non c’est encore un mensonge, tu n’a rien construit du tout..tu as dessiné des plans ,sur une feuille fabriqué par des personnes, sur une table fabriquée par des personnes, etc etc...la maison fut construite par des maçons, etc etc...alors pourquoi serais tu favorisé ?...il me dit sans moi pas de maison..là je dis : encore faux , au mieux sans toi et tous les ouvriers pas de maisons certes, mais de qui peut on se passer de l’architecte ou des ouvriers ?
de l’architecte ?..bonne réponse...
La société actuelle et passée des humains ,basée sur des échanges de marchandise pour le profit ,mais aussi sur les guerres pour le profit etc etc..est une aliénation des hommes de cette planète pour la satisfaction superficielle et vénale d’une ultra minorité qui ne travaille jamais,et même si ils travaillent et alors ? tout le monde ne demande qu’a assumer sa survivance selon ses moyens et sa convenance mais le capital nous en empêche car il sait que si on laisse les humains faire en collectif soudé ,bien sur ils vont créer un monde sans compétition et de paix...
Le collectif de production étant incontournable ,le partage doit être égalitaire........il est possible que cela n’arrive jamais certes , mais la victoire totale décrite par buffet est elle aussi un autre mensonge, sinon nous n’aurions pas le plaisir sans cesse renouvelé d’être...... néo-cons-trollés..ici et ailleurs..nos aurions disparu......
Moi je dis ça mais je m’en fou ..c’est juste pour parler...
Dans un monde intelligent donc autre que le notre ,le talent de celui qui sait organiser est un talent parmi d’autres,ce qui est le cas en absolu d’ailleurs ,et qui donc saura aussi bien sur s’exprimer car il est utile comme d’autres, utile mais pas du tout indispensable car sa perte est largement compensée par l’intelligence du groupe mais en égalité car seul ce talent ne vaut rien...
Voila ,nous allons devoir mettre au rancard cette horreur neo con....qui date de milliers d’années en fait..ça n’a strictement rien de nouveau..same old bulshit .. -
vous avez raison de ne pas penser que l’ entrepreneur serait une
inutile larve car je ne pense pas non plus qu’ un travailleur seraitun bondissant morpion . -
MARMOR 9 mai 2013 18:12A daniel paul
Quand tu manges un saucisson, tu dis merci à qui ? au charcutier ou au cochon ?Quand tu lis un livre, tu dis merci à Guttemberg ou au typographe ? -
Cher L.F.,
C’est peut être la lassitude de voir des articles sur le sujet entrepreneurial sur AV qui fait que je ne suis pas forcément tendre avec les rédacteurs de ce type d’article (sans parler de certains commentateurs). Mais là j’ai été particulièrement soft.
Dans votre commentaire vous insinuez que le travail réalisé par un entrepreneur en prélude à son entreprise ne serait pas productif. Travail non productif qui permettra d’embaucher une personne chargée du travail administratif - travail non productif par excellence -. On est plus au 18ème siècle, quel sens cela a de parler de travail productif alors que la majorité des biens matériels sont produits de façon automatisée, et que les biens immatériels ne nécessitent par définition aucune matière autre que de la matière grise ?
Concernant la dépendance à double sens, vous faites une erreur magistrale : c’est un graphe orienté. Vous discutez de situations établies où un état d’équilibre a été atteint, c’est-à-dire qu’il y a un patron et des employés (note : patron ne signifie pas forcément entrepreneur, cf. le CAC 40).
Mon commentaire porte sur l’initiation du processus, il n’y a donc pas de bijection. L’impulsion initiale permettant la création d’une entreprise indépendante viable est un boulot considérable et le fait d’un entrepreneur. Ce n’est pas un héros, juste un gros bosseur qui a eu, en plus, pas mal de chance, mais au moins qu’on ne le confonde pas avec les dirigeants des multinationales et que l’on ne l’associe pas au MEDEF quand on parle vraiment d’entrepreneuriat. -
@ fb
Certes vous avez été soft, mais c’est assez fatiguant de se voir ranger au rayon gaucho-lénino-marxiste obtus et dogmatique dès qu’on parle d’entreprise autrement que comme un libéral. Mais passons.Quand vous définissez l’entrepreneur comme n’étant « pas un héros, juste un gros bosseur qui a eu, en plus, pas mal de chance, mais au moins qu’on ne le confonde pas avec les dirigeants des multinationales et que l’on ne l’associe pas au MEDEF quand on parle vraiment d’entrepreneuriat. », je suis assez d’accord avec vous. L’un des problèmes est d’ailleurs que ce sont toujours les dirigeants de multinationale ( du genre Mittal, Yahoo, etc ) qui sont présentés comme « les » entrepreneurs.Sur la productivité ou non du « travail entrepreneurial », le fait est que ce travail n’est justement réalisé que dans le but de permettre de produire : encore une fois, il est une condition. Mais sans une production à la clé ( si l’entreprise n’est pas lancée pour X ou Y raison ) , il « disparaît » et donc ne constitue pas une richesse. -
Juste pour vous rassurer je ne suis pas très rangement
Maintenant sur le travail dit productif, là je suis en total désaccord car vous omettez complètement le cas des immatériels comme un logiciel ou un service. Quel sens a le mot production dans ce contexte ?
Quel sens a le mot production quand Foxconn (qui fabrique des gadgets électroniques type iTruc) prévoit de virer 1 million d’employés pour entièrement automatiser ses chaînes d’assemblage (qui le sont déjà pas mal) ?Aujourd’hui la valeur réside plus dans la conception que dans la production au sens où vous l’entendez, aucun projet industriel nouveau ne peut voir le jour sans être optimisé (comprendre le moins de personnes possible). Et on arrive à des situations où des productions industrielles gigantesques peuvent être assurées par des équipes de quelques personnes. La valeur ajoutée des personnes assurant la production est énorme selon les calculs classiques mais le mérite revient à une écrasante majorité aux concepteurs de la logistique de fonctionnement.
Donc cette notion de travail productif continue à me perturber : dans une entreprise tout le monde travaille, et si possible en bonne intelligence. Il y a un ensemble de contraintes qui font que certains emplois pourraient être qualifiés d’improductifs mais en aucune façon d’inutiles car ils sont nécessaires au fonctionnement de l’entreprise. Typiquement en R&D on met 99,9% du boulot à la poubelle mais le 0,1% restant a une valeur considérable ; productif ou pas productif ?
À mon sens la valeur est créée par le mouvement ce qui semble un peu antinomique avec la production qui est elle statique. Mais nul doute qu’il y a matière à débattre sur ce sujet pendant des heures.
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@ fb
En effet, on pourrait débattre bien longtemps de cette notion, et il est clair qu’elle est à préciser.A creuser donc, avis à un éventuel courageux ( car la critique sera sûrement houleuse ) pour un article sur le sujet ! -
FB, juste pour le plaisir de vous contredire et faire ressortir votre simplisme.
pour créer des emplois il faut des employeurs.
Non, pour créer des emplois il faut des besoins. Les employeurs auquel vous pensez ne font qu’essayer de provoquer ce besoin par ce qu’on appelle du marketing. Un employeur moderne est un vendeur. S’il est bon, il vendra, s’il est mauvais il ne vendra pas, l’objet vendu est presque sans importance.
Alors on distingues les besoins primaires, les besoins secondaires et même tertiaires. On peut créditer les employeurs de créer des emplois uniquement au niveau des besoins tertiaires, puisque ces derniers ne sont ni nécessaires, ni primordiaux, mais relatifs car concernant le domaine des besoins accessoires.
Dans une société qui s’est donné les moyens d’assurer ses besoins primaires et secondaires tout en diminuant sa charge de travail affectés à ces derniers, elle place en effet tout son effort sur les besoins tertiaires. Toutefois, dans une démocratie véritable, cela implique que chacun ait un accès garanti aux besoins primaires et secondaires, puisque l’offre est égale ou supérieure à la demande, mais pas forcément aux besoins tertiaires. Donc, une société qui peine ou est déficiente à fournir à toute sa population l’intégralité des besoins primaires et secondaires alors qu’elle le peut, est une société en crise, non pas économique, mais en crise du contrat social, ou autrement dit en crise sur son modèle socio-économique.
Dans ce contexte, parler de la nécessité de l’employeur pour créer des emplois afin qu’il n’y ait pas de gens en difficultés pour avoir accès aux besoins primaires et secondaire ne tient pas. Pour la bonne et simple raison, qu’il n’y a pas nécessité de création d’emploi, mais de répartition de celui ci pour répartir non pas les besoins, mais... La dignité !
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Merci pour le simplisme, deux de mes devises préférées sont « small is beautiful » et « keep it simply, stupid » même si j’imagine que ce n’est pas le sens dans lequel vous l’entendez.
Je ne suis pas certain d’avoir tout compris à votre commentaire mais vous avez écrit quelque chose d’intéressant :
« Pour créer des emplois il faut des besoins »
Condition nécessaire mais non suffisante, que je me permets de reformuler ainsi :
« Un besoin latent mais non satisfait peut être à l’origine du travail d’un entrepreneur qui, s’il réussit créera des emplois ».
Le marketing est une composante nécessaire du travail d’une entreprise, sous sa forme moderne on utilise les 4P et les 4C que l’on peut résumer par la célèbre analogie de la perceuse : « vous fabriquez des perceuses, mais vos clients achètent des trous ».
Le marketing c’est de l’avant vente et c’est une stratégie fondamentale de l’entreprise avant la sortie d’un produit, ce n’est pas du commercial. Maintenant résumer un bon entrepreneur à un commercial c’est vraiment très réducteur, il y a deux trois petites choses à connaître en plus, enfin faut mieux. Je vous épargne la liste (et j’ai la flemme de taper).
Pour le reste de votre commentaire vous avez oublié juste un petit truc qui s’appelle l’innovation (de rupture de préférence), bref le progrès.
Alors ne faisons rien puisque l’on est dans le meilleur des mondes.
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@ FB, je retire le simplisme ou je dois me l’appliquer ! Mon commentaire est aussi pas mal simpliste, mais comme vous, j’ai la flemme de développer. Comme de ne pas parler de l’innovation par exemple.
Vous dites n’avoir pas tout compris dans mon commentaire. Je vais reformuler.
Si on s’en tient aux besoins primaires et secondaires (incontournables), les besoins crées l’emploi. Sauf dans le cas des besoins tertiaires, pour ce dernier, c’est l’emploi qui crée le besoin autrement dit, c’est l’idée novatrice qui va établir un plan marketing, une campagne publicitaire (ce peut être juste des tracts sur un marché local) pour créer le marché. En d’autres termes, attirer le consommateur pour un produit accessoire dont il peut se passer mais que l’employeur va s’employer (!) à rendre important voir carrément indispensable.
Donc, il n’y a que dans les besoins tertiaires que « pour créer des emplois il faut des employeurs » car ils créent le besoin par une opération marketing.
Ensuite, votre analogie est incomplète car elle oubli un détail, il n’y a pas un seul fabriquant de perceuse, aussi il faut persuader celui qui achète des trous que votre perceuse fait les plus ronds, les plus profond, le plus rapidement possible, etc. Bref, que vos trous sont pas les mêmes que ceux des autres !!! Et cela, c’est savoir vendre et c’est ce qui fait la différence entre les chefs d’entreprises. Bien sûr, c’est réducteur, j’en conviens, mais au final c’est ce qui compte car si vous ne vendez pas...
Bonne fin de soirée
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« Non, pour créer des emplois il faut des besoins »
Exactement.
Mais il faut encore compléter... « pour créer des emplois il faut des besoins pour lesquels les consommateur est prêt à payer suffisamment pour financer la satisfaction de ce besoin »
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Hervé, j’apprécie que vous n’ayez pas pris mal mon commentaire et que vous ayez le sens de l’humour.
Même dans ce que vous qualifiez de besoins primaires ou secondaires il y a besoin d’entrepreneurs. Cloisonner uniquement l’entrepreneur dans le secteur du gadget superfétatoire vendu à à coup de marketing, c’est vraiment très réducteur, même si effectivement il y en a.
Beaucoup de progrès ne passent pas par du marketing grand public avec de la pub télé ou du tractage sur les marchés (ça c’est plutôt les politiques) ; énormément d’activités sont liées à du B2B (d’entreprise à entreprise) : le petit entrepreneur qui est fournisseur d’une pièce optimisée à un gros fabricant connu. Bref le consommateur n’est pas forcément dans la boucle directe.
C’est la pire des conditions pour ces entrepreneurs car ils dépendent souvent en totalité d’un seul client et de son carnet de commande ou de production, mais quand ça marche bien ils embauchent. Néanmoins - et pour le plaisir de taquiner L.F. - le travail initial a été prépondérant pour se trouver dans cette situation.Omettre la sous-traitance en ne considérant que ce que perçoit de façon déformée le grand public de l’entrepreneuriat n’est pas très représentatif de la situation réelle. Au delà du CAC 40 et des entreprises capables de payer 100000 € pour 20 secondes de pub pour faire du matraquage, il y a aussi des petits plus discrets qui sont obligés d’innover pour exister (contrairement aux multinationales qui disposent d’une inertie considérable).
Pour l’analogie de la perceuse, déjà je récuse la paternité que vous m’attribuez ! C’est un exemple anglo-saxon classique pour expliquer de façon marquante le marketing moderne (et je vois que vous n’y avez pas été insensible ). Au départ il y a les 4P : product, price, place, promotion c’est le point de vue du fabricant, puis les 4P ont été complétés par les 4C : consumer need, cost, communication, convenience to buy c’est le point de vue du consommateur. Il faut bien sûr que les deux se rejoignent, et ce n’est pas si facile et c’est ce qui fait la différence en avant vente et qui même se fait en amont du produit.
Bien sûr qu’il faut vendre, mais ce n’est pas le travail que d’un commercial mais plutôt d’une entreprise. Ensuite (et heureusement) un produit mauvais a tendance à ne pas se vendre très longtemps, il y a malgré tout un peu de darwinisme dans ce monde de brutes, même si dans ce cas ce sont les salariés qui pâtissent des erreurs de « management ».
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Bonjour FB, on est pas là pour se foutre sur la gueule, mais juste pour en avoir !!!
Pour tourner court à notre conversation sans pour autant continuer à polémiquer et tourner en rond dans la cour et ne pas se faire des cours l’un l’autre, je dirai que vous, vous tournez dans un sens et moi dans l’autre.
Autrement dit, vous partez de la réalité telle qu’elle est aujourd’hui, moi je part de la réalité telle qu’elle pourrait être. C’est à dire où l’employeur est réduit ou plutôt recadré dans ce qu’il devrait être, un porteur et chef de projet et non plus d’entreprise au sens statique c’est à dire possesseur de l’outil de production. C’est du moins dans ce sens que je fais ma critique et analyse. Donc, il n’est pas question pour moi d’éliminer la dynamique du mouvement (suivant votre propre référence), mais de la faire entrer dans une structure où la production (conceptuelle et manuelle) reste la base commune de la société et non plus une masse « esclave » d’une minorité.
Bon, c’est extrêmement réducteur, mais l’idée est là. Car on peut distinguer deux type d’entrepreneurs, le créateur et le vendeur. Le premier base sa dynamique sur le défi de son travail, le second sur le profit de sa vente. Seul le premier porte l’innovation, le second ne fait que plagier le premier. Le premier attend que son travail porte ses fruits, le second que ses
fruits porte son profit. Etc...Et pour finir ces deux petits aphorismes :
Le moteur du progrès et de la science n’est pas la concurrence, mais les défis qu’une personne ou/et une société se propose de relever et d’atteindre.
Les plus grands génies scientifiques de l’histoire étaient et sont motivés par le principe de l’émulation, non de la concurrence.
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Désolé : mon post était une réponse à celui de Marmor : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-mythes-de-l-entrepreneur-heros-135528#forum3713486
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La nécessité d’un chef n’est vrai que dans le seul cas de la guerre, que celle ci soit d’ordre militaire ou économique, en temps de paix le chef est l’ennemi.
En temps de guerre le chef est l’unificateur, en temps de paix il est le diviseur.
Autrement dit, le capitalisme ou ce qu’on appelle faussement le libéralisme, ne se porte jamais aussi bien que dans une conjoncture conflictuelle.
Le monde est en guerre économique ? Vénérez les chefs d’entreprises.
En guerre contre le terrorisme ? Priez le gouvernent.Faites leurs confiances et restez soumis en soutenant la guerre pour soutenir vos chefs !
Que du bonheur pour les chefs !!!
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Hervé, je vous corrige. En temps de guerre, on est dans une variante de capitalisme particulière.http://www.alternatives-economiques.fr/l-economie-de-guerre-des-etats-unis_fr_art_186_21019.html Une forme d’économie interventionniste qui est la plus efficace de toutes, que tous les pays ont adopté dans les deux conflits mondiaux, pour de simples et impératives raisons d’efficacité. Evidemment, les doctrines à la Hayek n’en font pas partie. Peut-être tout simplement que l’on n’allait pas perdre la guerre pour des choses aussi stupides que l’idéologie.
En période comme aujourd’hui, qui est différente, je vous rejoins totalement. -
France terre d’islam, mon propos consiste simplement à montrer qu’un chef trouve sa pleine fonction et nécessité en temps de guerre et se perd en temps de paix. L’histoire humaine est une suite ininterrompu d’exemples.
Puisque votre pseudo fait référence à une religion je formulerai la chose ainsi :
Satan est le nom invoqué en temps de paix et Dieu en temps de guerre !!!
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Un chef d’orchestre ne fait que diviser, c’est bien connu !!!
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daniel paul 10 mai 2013 12:54des orchestres sans chef....ça existe évidemment
c’est ici -
daniel paul 10 mai 2013 12:56c’est ici en fait...loughing out loud !
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Et ça prouve QUOI ???!!!???
Vous avez le même genre de raisonnements que l’auteur.
Il y a des orchestres sans chef, donc un chef d’orchestre n’apporte rien.
On a de vrai entrepreneurs ici ! MDR (en français).
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Merci Daniel Paul pour le lien, j’ai lu vite fait et oh miracle, ce que dit le musicien est exactement ce que je dit sur la notion du chef !!!
@ tfgoupie, vous dites Un chef d’orchestre ne fait que diviser, c’est bien connu !!!
C’est toujours vrai ici, le rôle du chef ’orchestre est d’harmoniser les différents éléments divisés entre eux, pour les rendre synchrone. Mais un trio, un quatuor et jusqu’à un petit orchestre comme celui présenté par Daniel Paul, peuvent très bien se passer de chef. Comme le dit le musicien dans l’interview, cela dépend de la difficulté de l’oeuvre. Mais même pour un orchestre symphonique ils pourraient se passer de chef d’orchestre, en ayant des chefs de rangs par instruments (méthode utilisé dans l’entreprise). La dernière remarque importante que donne le musicien c’est la nécessité absolu que chaque musicien s’investisse dans l’oeuvre pour jouer sa propre partition dans le rythme juste car il ne peut pas se contenter de suivre le chef d’orchestre, il doit connaître très précisément sa place dans l’oeuvre. Donc, être auto-discipliné.
Il faut enfin considérer un autre élément important, c’est la réactivité et le temps. Le chef d’orchestre est celui qui donne le rythme général et est soumis à l’impératif absolu du temps, le moindre contre temps, moindre erreur est fatale. Il est donc avant tout un coordinateur... Il a donc un rôle de gestionnaire, mais il ne compose pas et ne joue pas (forcément). En d’autres termes, il ne produit rien !!!
Ce qui n’invalide pas ma phrase car en temps de guerre le temps, le rythme, est une donnée stratégique fondamentale pouvant seul décider du sort de la victoire, alors qu’en temps de paix le temps est relativement libre. Cqfd !
Bien, continuez donc ainsi tfgoupie, plus vous essaierez de me mettre en défaut, plus vous me donnez des arguments !
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@ Parkway
"Autrement dit, le capitalisme ou ce qu’on appelle faussement le libéralisme, ne se porte jamais aussi bien que dans une conjoncture conflictuelle."
HUM !
et l’humanisme dans tout ça ???
vous le placez où ?
Dans l’amour de son prochain, en tout les cas, c’est comme cela qu’il est défini !
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Ah dernière chose, les japonais ont crée un bras robot chef d’orchestre que l’on peur voir sur youtube, c’est dire !
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« En d’autres termes, il ne produit rien !!! »
A partir du moment où VOUS avez décidé que l’on appelle production le fait de sortir des sons et uniquement cela, alors effectivement un chef d’orchestre ne produit rien.
Quand vous avez décidé d’avoir raison, vous trouverez bien les justifications nécessaires, je vous fait confiance.
Mais je pense que devez avoir du mal à comprendre les produits complexes ou non physiques, les prestations intellectuelles, tout ça.
Une idée par exemple n’a pas de valeur pour vous. -
Ah tf1goupie, mais l’exemple du chef d’orchestre c’est vous qui l’avez sorti, je n’ai fait que vous suivre benoîtement, enfin, presque. Un chef d’orchestre mène la baguette, mais c’est pas forcé qu’il soit compositeur et musicien lui même. Il ne produit rien, enfin, il brasse de l’air, surtout sans une composition à jouer et des musiciens pour l’interpréter. Par contre, eux, produiront toujours quelque chose sans chef d’orchestre. Et d’ailleurs, comment faisaient les Beatles et consort. Bon, c’est pas du grand classique, mais les gens aiment bien !!!
Mais je pense que devez avoir du mal à comprendre les produits complexes ou non physiques, les prestations intellectuelles, tout ça.
Mais je suis toute ouïe ! Mais pour ce que je m’en souvienne, je n’ai jamais vu un commentaire de vous parlant de ces choses complexes et intellectuelles. Tout ça quoi...
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MARMOR 9 mai 2013 18:02Dans notre beau pays, il n’est pas interdit de quitter sa situation de travailleur pour se transformer en entrepreneur, semble t-il .
Si vous arrivez à faire fonctionner une entreprise sans « les improductifs » que sont les comptables, gestionnaires, commerciaux, secrétaires, qui par définition ne produisent rien, alors vous avez réinventé l’entreprise !Définir comme un mythe le coût du travail ! Vous trouvez mythique de payer 55 à 70 % de charges sur un salaire ?? Ce « mythe » multiplie par deux le coût de revient d’une production ! Je parle de la pièce fabriquée au tour par le métallier qui la façonne, car le responsable de la logistique ou le commercial qui la vend ne produisent rien, mais coûtent aussi 55 à 70 % de charges. Je pense que les entrepreneurs -exploiteurs -fainéants, prefèreraient augmenter leurs salariés plutôt que remplir le tonneau des danaïdes des caisses de l’état.Que tous les « salariés -coût » forts de leur maîtrise se transforment en entrepreneurs -héros, ça vous évitera d’écrire des inepties qui prouvent que vous vivez sûrement d’un travail d’improductif.-
@ Marmor
« Définir comme un mythe le coût du travail » : j’ai défini comme un mythe le « salarié-coût ». Si d’emblée vous lisez mal le titre, ça commence mal.« ça vous évitera d’écrire des inepties qui prouvent que vous vivez sûrement d’un travail d’improductif. » => quand on écrit des choses d’une telle bassesse intellectuelle, on évite de qualifier un article « d’ineptie », et encore plus lorsqu’on est même pas capable de lire le titre correctement. -
MARMOR 9 mai 2013 21:01Mr LF précisez à quel niveau vous estimez votre hauteur intellectuelle par rapport à ma bassesse ! Car arriver à soutenir que le travail de création et de mise en oeuvre d’une entreprise est « improductif » c’est le degré zéro de la conscience sociale et intellectuelle. Alors plutôt que de tenter de m’apprendre à lire, tentez d’apprendre à réfléchir et à écrire, car les mots ont un sens. Et surtout, parlez donc de ce que vous connaissez.
« il vaut mieux se taire pour éviter de passer pour un con, plutôt que l’ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet » M. Audiard -
@ marmor« Car arriver à soutenir que le travail de création et de mise en oeuvre d’une entreprise est « improductif » c’est le degré zéro de la conscience sociale et intellectuelle » : le mot « improductif » n’apparaît nulle part dans l’article, et d’autre part ne pas être d’accord avec vous ne veut pas forcément dire être un inconscient.« plutôt que de tenter de m’apprendre à lire » : en même temps, vous faites dire à mon article ( et une deuxième fois dans ce commentaire ) des choses qui n’y figurent pas. A partir de là, soit vous lisez mal, soit vous mentez à dessein. A vous de choisir« Et surtout, parlez donc de ce que vous connaissez. » Vous m’avez parlé de mon travail sans même me connaître, donc dans ce domaine-là vous êtes très mal placé pour donner des leçons.« il vaut mieux se taire pour éviter de passer pour un con, plutôt que l’ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet » M. Audiard : vous m’ôtez les mots de la bouche ! -
MARMOR 10 mai 2013 00:26Evidemment créer et gérer une entreprise demande du travail, mais il ne s’agit pas d’un travail productif :
Voilà de que vous écrivez, effectivement vous n’avez pas dit improductif, vous avez dit « pas productif »Vous êtes de mauvaise foi, ce n’est pas très honnête, alors passez votre chemin. -
La formation n’est pas productive, la conception de nouveaux outils n’est pas productive
Va falloir que L.F. nous explique ce qu’il appelle être productif, parce que là on est en train de retourner à l’âge de pierre.
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MARMOR 9 mai 2013 18:34Evidemment créer et gérer une entreprise demande du travail, mais il ne s’agit pas d’un travail productif :
Ah bon ? pour vous le résultat du travail ne peut être que palpable ?La voiture que vous conduisez n’a de valeur que par les ouvriers qui l’ont assemblé ?Quid des designers, des ingenieurs qui ont conçu le moteur, la boîte de vitesses, les trains de roulements , des concepteurs des machines pour fabriquer les pièces, des services commerciaux pour la distribuer ?Je pense la voiture, je la dessine, je la construis, je la vend, et je recommence. Plus de patron, plus d’improductifs...... Bizarre !!-
daniel paul 9 mai 2013 19:15je répète pour les sourds..et ceux qui font exprès de ne pas comprendre : sans collectif coopératif rien ne se fait , surtout dans une société technique comme la notre ..donc il n’y a aucune raison,aucun motif de favoriser certains par rapport à d’autres c’est simple pourtant..car c’est le groupe qui fabrique le tout...
va falloir vous habituer ça commence à se propager que cette vérité...
bon je vous l’accorde elle est présentée d’une manière simpliste , mais juste ....on ôte le collectif ,nous n’existons plus...aucune raison de favoriser qui que ce soit...
vous êtes simplement en train de nier l’évidence que aucun humain ne fait rien du tout seul, sauf quelques broutilles personnelles et encore.....pourquoi le nier à ce point ? parce que c’est une des seules bases du conditionnement mensonger pour favoriser certains au détriment d’un travail qui ne peut être que collectif répété partout et tout le temps depuis l’école jusqu’à la morgue ou il va falloir banquer une dernière fois
le but est de voler le collectif....point barre...la société est dirigé par ds voleurs de ce collectif...qui pour ce faire va artificiellement créer des conflits permanents entre personnes pour éviter le réveil des masses..ceci est une necessité absolue alors la religion, le salaire, la valeur à un métier ,la couleur de peau, la pseudo race, la nationalité, l’age, la condition sociale et tout le reste,comme le chômage volontairement organisé etc etc tout ça est une création de ce monde compétitif pour générer des conflits nécessaires à sa survie...pour le profit personnel sur le dos de tous et malheureusement il se trouve que la guerre, la violence en général est aussi est la création de ce monde de compétition pour le profit..
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Tout ce que dit l’auteur est frappé au coin du bon sens. J’ajoute que dire que l’entreprise crée des emplois c’est prendre l’effet pour la cause. Il ne fait qu’embaucher, ce qui enlève un argument permanent du Medef. Remettre les choses à leur place, comme voudrait le faire l’auteur est une tâche longue et difficile. Je l’ai fait récemment dans un bouquin de 200 pages. Si cela vous tente...
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Mr Peretz, vous pouvez donner des coordonnées ? editeur ? titre ? cela m’interesse.
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daniel paul 9 mai 2013 19:45But to be honest I got those « truth » from another galaxy where they have solved all those problems long ago..they share everything , informations, discovery, the common work and so on..because they are not any more frightened to death by...death !!. As we have understood enough of the functioning of our brain mind , in order to radically transcend all those heavy mental sources of problems, all linked with mental suffering too..and when I suffer ,too often I really like somehow to make others suffer too..weird but true
They do not have wars any more ,because there are no more competition and all talents are seen for what they are which is : a part of the whole .this is the wholly life......They are not seeking the oblivion of sorrow ,because they now know what it is all about, it is about the illusory life they were seeking like us and which does not exist at all....but they have found that life is the meaning..to be alive is the meaning and what they were seeking does not exist at all so the pain, so the misery, so the sorrow ,so the violence and all of it...man has nothing to achieve and is a finish product, it won’t evolved mentally....but it may rather now reach the moment when it is now reversing this process because we only use the part of the brain which is computer like, it has no life but is a machine ....we actually are regressing more and more, well if more is possible at all...
life is the miracle and I am afraid that we all have missed that point !
cheers and kind regards to you all...
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Pour appuyer le point 2 de l’article :
Sur plusieurs points essentiels, Adam Smith est aux antipodes de ceux qui l’encensent aujourd’hui.[1]
Selon Adam Smith : « Le travail d’un ouvrier de manufacture ajoute en général, à la valeur de la matière sur laquelle il travaille, la valeur de sa subsistance et du profit du maître »[2].
Karl Marx et Adam Smith considèrent à des époques différentes que le patron ne produit pas de valeur. C’est l’ouvrier qui la produit. L’ouvrier crée donc de la valeur… sans qu’il n’en coûte au capitaliste : « Quoique le premier (l’ouvrier) reçoive des salaires que son maître lui avance, il ne lui coûte (au capitaliste), dans les faits, aucune dépense, la valeur de ces salaires se retrouvant en général avec un profit de plus dans l’augmentation de valeur du sujet auquel ce travail est appliqué »[3].
[1] Et comme le dit le proverbe : « L’encens noircit l’idole pour laquelle il fume. »
[2] Adam Smith, Livre I, p. 147.
[3] Adam Smith, Livre I, p. 147.Évidemment, cela nous amène à une deuxième étape de l’analyse. Depuis toujours, le maître (l’entrepreneur) cherche à réduire le coût des produits qu’il vend et accroître son rendement, ce qui se traduit notamment 1) par la volonté de payer le moins cher possible la main d’œuvre du travailleur 2) par l’acquisition de machines qui coûte beaucoup moins que les travailleurs, sont plus performantes et offrent de meilleurs rendements (ce qui est incontestable, car comme le dit Jean-Marc Jancovici invité à s’exprimer en commission à l’Assemblée nationale « Dans un litre d’essence, vous avez de l’ordre de 10 kilowatt/heure d’énergie, ce qui veut dire que ça vous permet d’avoir de l’énergie mécanique pour 1000 à 10000 fois moins cher que le coût du travail en occident. »).
Deux choses en conclusion à cette première étape de l’analyse :
1) à l’évidence, l’entrepreneur (le maître, comme disait Marx ou Adam Smith) n’est PAS créateur de richesse (Bernard Friot fait également une implacable démonstration que l’investissement du capitaliste n’en est pas un et que ce dernier est en réalité un parasite).
2) le travail humain est voué à être remplacé par le travail machine (automatisation) et donc les postes de travail vont aller en diminuant constamment >>> « plein emploi » = mythe. Le plein emploi, c’est fini, sauf bien sûr crise majeure, guerre, désindustrialisation, retour en arrière pour cause de manque d’énergie.
3) considérant cela, l’avenir entrepreneurial ne peut être fondé sur la création d’emploi, mais bien la destruction d’emplois (puisque les machines sont infiniment plus rentables que les humains).
4) si nous voulons maintenir notre niveau de vie, et même l’étendre à la planète tout entière (tout le monde), nous devons créer plus d’abondance et surtout, gérer beaucoup mieux la production et la distribution = abandon de la logique capitaliste MAIS AUSSI (c’est intimement lié) de la logique de l’économie basée sur la monnaie >>> il faut changer radicalement et adopter une économie basée sur les ressources.Cordialement,
Morpheus-
Encore une caricature d’article anti-entrepreneur ; la pseudo-demonstration par Steve Jobs est à mourir de rire, ainsi que l’histoire de ceux qui ne créent pas de valeur ajoutée mais permettent seulement d’en accélérer la création...
Très créatif, ma foi, comme vente de vessies à la place de lanternes
On peut quand même reconnaitre ce talent à l’auteur : dans un pays habituellement hostile à l’entrepreunariat (et c’est notoire) arriver à sortir un tel article que tant d’autres voudraient publier montre une fantastique capacité à sortir du lot, à se faire entendre au-dessus de la multitude.
Il ira loin ce petit !
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Et encore une caricature de commentaire totalement stérile où le manque d’arguments concrets débouche naturellement sur du pur sarcasme.
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Les entrepreneurs ne sont pas aidés et croulent les pauvres sous le poids des responsabilités !!
On croirait entendre les discours du Medef et de Parisot un comble d’indécence au moment ou des milliers d’ouvriers et de sans grade sont virés comme des malpropres dans ce pays ( en dehors des grands shows télévisés de certaines grandes entreprises ou on s’apitoie sur les cas les plus protégés de ce pays)...
Sans compter les fonds de la formation professionnelle détournés par certains cadres dans des grandes structures pour des stages très personnels qui n’ont plus rien à voir les domaines de compétence de l’entreprise...
Le problème c’est aussi qu’en France nombre de patrons commencent a penser au bien être de leurs employés avec vingt ans de retard sur d’autres pays... il a fallu des suicides pour remettre en cause des grands cadres ou des DRH barons de l’entreprise a la française oubliant que sans employés un minimum heureux et efficaces il n’y a plus d’entreprise !!!
Qu’eux chapeautent tout cela mais qu’un véhicule avec un volant mais sans roues ne va pas bien loin !!!Notons aussi le mépris enseigné dans nos grandes écoles ou nos grands corps pour la base ( les bœufs qui ne lisent pas les échos ou la Tribune...l’Usine Nouvelle...) qui fait que nous avons des autistes incapables de s’exprimer ou d’affronter un groupe, incapable de se remonter les manches et de venir sur le terrain parler en face des gens avec une certaine autorité qui n’est pas du pipeau...) ...
Je ma rappelle d’un grand ponte responsable de secteur issu de Centrale, ingénieur, qui lui convoquait tout le monde syndicats y compris des qu’il sentait un couac ou un problème dans la boite, tout en se plaignant devant nous du fait que la plupart des nouveaux cadres arrivants ne savaient pas faire une règle de trois et avaient bien du mal à prendre du recul sur des problèmes concrets tout en évitant le plus possible toute confrontation et explication frontale avec le personnel d’un secteur ou d’un service ( il faut avoir une stature et du charisme et ça c’est aussi la mission d’un dirigeant, une certaine stature, sinon le CV ou le diplôme, tant sanctifiés dans ce pays, ne servent a rien ou ne suffisent pas a se faire admettre)...
Quand on parle de problème de dirigeants, le Pb numéro un pour moi est le contact avec le personnel, la manière de communiquer, et le peu de possibilité de retour par rapport a une décision imposée et pas validée en concernant toutes les personnes impliquées, pas de manière scolaire mais de manière adulte...
L’exemple du gouvernement actuel est édifiant on pouvait reprocher des tas de choses a Sarkozy, mais la nous avons un exemple de ce qu’il ne faut pas faire en haut lieu, la communication molle et peu enthousiaste avec Hollande et son premier ministre encore plus austère que lui et froid dans ces propos assénés sans jamais un sourire ou un regard vivant !!!
Pour finir jamais les dirigeants et les cadres actuels n’ont eu autant de moyens, de conseils et de coachs ( et a quel prix pour les petites structures) jamais la plupart n’ont paru aussi mauvais pour communiquer... nous avons bcp d’héritiers et de rentiers et peu de nouveaux talents issus du travail ou du mérite... Lagardère ou Parisot sont nuls quand ils communiquent on ne s’invente pas chef d’entreprise, le diplôme n’est qu’un plus pour la gestion, on peut avoir un bon niveau intellectuel et être un orateur pitoyable...
Un petit chiffre enfin en Allemagne et dans de nombreux pays nordiques, les diplômes de l’enseignement supérieur montent des boites pour près de 80% d’entre eux... chez nous à peine 20% les gens diplomés préfèrent passer un concours grandes entreprises ou encadrement dans les ministères, resultat on fabrique des rentiers d’un système qui seront très rarement présidents, directeurs généraux, ou directeurs techniques d’une grosse industrie par la suite... et la plupart de nos ingénieurs n’arrivent pas a des fonctions de directions squattées maintenant par les écoles de commerce ou les masters rajoutés à un cursus autre... résultats de nombreuses boites ou il n’y a pas un ingénieur, un scientifique, un technicien de terrain, un chercheur ou développeur au niveau de la direction...
D’ou de nombreuses petites structures qui coulent suite aux décisions hasardeuses d’un ou deux individus qui se sont appropriés tous les pouvoirs sans etre forcément competents dans le secteur ou travaille l’entreprise !!! nous avons le meme problème en politique bcp de grands cerveaux totalement incompétents sur des problèmes techniques et pratiques ( il y a peu une ministre qui ne connait pas le prix d’un ticket de transport !!)...
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Encore faudrait il aussi dans ce pays une vraie concurrence saine et pas des arrangements entre anciens camarades d’études pour maintenir des prix faussés... entente maintes fois constatée et sanctionnée chez nous dans les domaines de la téléphonie, des transports et de l’énergie...
Le copinage de certains anciens potes au même niveau de management ayant fait un mal fou a certains secteurs de ce pays sans parler de l’intervention de l’état ou de la région avec un « ami » du pouvoir pour aboutir a un résultat pas très glorieux voir quelque fois a des fermetures de boites suite a des injections de moyens au mauvais endroit au mauvais moment avec un projet mal defini pour la suite...
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Je vois aussi une différence sur des dizaines d’années...
J’ai connu des petites structures ou les patrons bossaient et côtoyaient les employés en nous serrant la main tous les jours.. pas de familiarité mais une présence humaine e une autorité issu du terrain...
Sur la fin j’ai connu une boite rachetée par une multinationale canadienne ...
L’encadrement a un étage supérieur dominant la boite.. a peine un bonjour et une poignée de main... au revoir collectif le soir et sortie rapide sans discuter d’éventuels pb du jour (je suis pressé de sortir) DRQ jeune et aimable au début, virant les gens au bout de deux ans glacial et nous faisant perdre des clients important avec son aspect rigide et figé pas du tout a l’aise dans les contacts ( et dieu sait si les gens sont sensible à cela dans le milieu de la presse du prépresse et de l’imprimerie)...
Résultat avec ce diplômé autiste pas issu du secteur, je suis parti en 2007 nous étions 60 avec de nombreux clients comme Marianne et Marie Claire... et maintenant cette boite se meurt il reste a peine dix employé et ce creuseur de tombes a été muté en touchant un pactole dans une boite qui travaille plus sur internet maintenant...
Ce type avait exigé de plus des augmentations malgré des résultats calamiteux pour la boite...
Comment se fait il que le personnel et d’autres cadres la avant lui ne puissent rien dire devant le management catastrophique de ce type qui a fini DRQ et directeur technique malgré des chiffres et un bilan catastrophique, une méconnaissance technique évidente, nos fournisseurs étaient furax quand il bricolait le calibrage de nos systèmes d’épreuves... et pour couronner le tout une communication proche de l’autisme et une incapacité flagrante a se confronter aux maitrises et anciens de l’entreprise...
Et moi je suis vert car je me le suis pris de face et ce type qui avait déjà laissé un souvenir impérissable dans une grande imprimerie, licencié plus de 100 personnes...
Qui n’a été que quelques mois au chômage jamais tenu responsable de son bilan et repris par un ancien directeur de chez nous dans une structure équivalente réouverte ailleurs du coté de Lille... avec quels moyens ??? étant donné que nous sur Paris étions considérés comme soi disant non rentables après avoir pris des clients connus pendant des années
( escroquerie intellectuelle manifeste, j’ai démontré au prud hommes que le motif économique était totalement fallacieux...)...Pourquoi des gens qui ont participé de manière évidente au coulage d’un secteur ou d’une structure n’ont aucun ou très peu de comptes à rendre dans notre pays, nous avons eu deux visites d’inspecteurs du travail en cinq ans, malgré des problèmes visibles et des pressions sur certains cadres ou employés dont moi a partir du moment ou j’ai contesté des décisions imposées par ce nouveau directeur technique contre l’avis de la majorité du personnel et des maitrises....
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Christoff M, juste pour vous dire que j’ai bien apprécié votre commentaire.
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Les termes du débat sont posés depuis longtemps. Je ne voit pas que cet article y apporte grand chose de nouveau. A un détail important prêt.
Les positions des uns et des autres sont assez arrêtées. Tout au plus peut on remarquer que les gens qui adhèrent a la vision de l’auteur ont en général une connaissance de l’entreprise, de l’économie et du reste du monde qu’il serait charitable de qualifier de lacunaire.
Tout les chiffres disponibles établissent que la question principale n’est pas une répartition entre des entrepreneurs ou des gestionnaires d’entreprise trop ou pas assez payés, et des salariés couts ou seuls producteurs, qui était déjà dépasse quand Marx a écrit le capital, mais bien la répartition de l’argent entre l’État et les autres acteurs économiques.
A 56% de PIb dépensé par les pouvoirs publics, il est clair que n’importe quel progrès dans l’efficacité ou la justice dans l’utilisation de cet argent qui est le notre est a la fois plus facile et plus porteur de résultat que quoi que ce soit d’autre. On dispose de plus d’argent en faisant 10% d’efficacité sur la dépense publique qu’en nationalisant 100% des dividendes et des hauts salaires. Ce n’est meme pas un problème principalement moral, c’est un problème d’efficacité. Si on veut vraiment lutter contre la pauvreté, c’est a cela qu’il faut s’attaquer en priorité. Si on est plus sensible au fait que les 40 patrons du cac 40 gagnent plus ou moins d’un million, c’est qu’au fond on est assez indifférent aux problèmes sociaux.
Du reste la question du cout du travail n’est pas liée a des salaires trop élevés de « travailleurs couts » mais a des charges excessives par rapport aux pays comparables, sans que notre système social paraissent pour autant plus juste ou plus efficace.
Emmanuel Todd a amplement montre que le système social francais, c’est un vaste brassage d’argent au sein de la classe moyenne, assez largement au détriment du privé et en faveur du public, avec des aumones cientelistes et mal ciblées pour les plus défavorisés, mais surtout, un cout de gestion de 1 euro pour 1 euro redistribué.
Quand on sait qu’on a embauché de l’ordre de 2 millions d’agents publics ou apparentés depuis trente ans, avec des prélèvement en hausse sur un PIB en hausse pour en arriver au constat unanime des syndicats de la fonction publique, d’une dégradation généralisée du service rendu, il n’est pas complique de situer le cœur de nos difficultés.Bref, le discours tenu ici est celui qui sous tend l’action de l’actuel gouvernement. Compte tenu qu’il est compose de 70% de fonctionnaires, 40% de profs, cela n’étonne personne.
C’est un discours de classe justifiant leur prélèvement sur la société.Le point un peu nouveau, et qui a on avis temoigne de l’affaissement de la pensee de gauche, c’est qu’en considérant que cadres et entrepreneurs ne créent pas de richesse mais se contentent d’en faciliter la production, il integre de fait l’ensemble des salaries sur fond public dans la catégorie des « exploiteurs ». Dans la perspective de l’article, un prof, un medecin, un flic, ne créent pas de richesse mais facilitent simplement la production. Du reste, de facon logique, c’est la fonction publique qui a crée le plus grand nombre de postes de cadre depuis 30 ans.
L’étape suivant sera peut être de realiser qu’un cadre du marketing qui essaye de comprendre ce que veulent les clients pour que le « vrai travailleur » produise un truc qui sert a quelque chose est plus proche du « processus productif » que le contrôleur de la direction des plumes et duvets du ministère de l’agriculture charge de fixer les normes de tailles de plume, ou l’animateur createur de lien social a la RATP embauché a tour de bras au statu cadre, pendant qu’on manque de chauffeurs.
D’ici la, et tant qu’on a ce gouvernement, il existe néanmoins une solution pour les « vrais travailleurs »http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/avantages/territoire/index.html
Nb avec moins d’impôts, ils arrivent par exemple a avoir des creches pour tous le monde de bon services sociaux une école qui tient la route et meme le mariage PMN GPA pour tous.-
Les coopératives,mutuelles, et autres entreprises auto-gérées ont prouvé depuis toujours qu’une entreprise n’a pas besoin d’un « patron » (entrepreneur), alors qu’elle ne peut exister sans ses travailleurs.
Par ailleurs, l’état peut également remplir avec succès le rôle de l’entrepreneur, dans tous les exemples d’entreprises d’état largement rentables
Effectivement, le travail n’a pas un « coût » : il est producteur de richesses, son « coût » étant inclus, avec le bénéfice, dans le prix de vente. Ce n’est pas un coût, mais un rendement.
Le coût qui pèse le plus sur le prix d’un objet, ou d’un service, est, évidemment, la part du bénéfice reversé aux actionnaires, plus tous les frais des intermédiaires, qui ne sont pas des travailleurs. Un i-phone vendu 600€ en magasin, coûte, sorti d’usine, 20€ !
Vue, la différence entre le réel coût du travail, et le coût des inutiles quine font que profiter de ce travail ?Il est donc évident que la litanie sur le « coût trop élevé du travail » n’est qu’un des éléments de la propagande libérale, pour augmenter les bénéfices de ses profiteurs (actionnaires, hedge funds, patrons grassement payés) sur le dos des vrais producteurs de richesses.
Ça s’appelle très précisément du racket : à preuve tous les liens que j’ai posté plus haut sur les entreprises largement bénéficiaires, qui licencient ; un rappel ici !
Racket exercé de plus en plus férocement par le capitalisme libéral où, en 30 ans, 10% du PIB sont passés du travail au capital !
Ce n’est pas le travail qui coûte cher, ce sont tous les parasites qui en vivent, sans rien foutre, et qui volent aux producteurs de richesse le fruit de leur travail. Ça s’appelle le capitalisme.
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daniel paul 10 mai 2013 11:51Salut Sam...je cite :..Ce n’est pas le travail qui coûte cher, ce sont tous les parasites qui en vivent, sans rien foutre, et qui volent aux producteurs de richesse le fruit de leur travail. Ça s’appelle le capitalisme.
très bien résumé !
des voleurs-racketteurs dirigent cette planète il va falloir les déloger...ca il n’y aura pas d’autres choix..ils sont si malades qu’ils ne s’ arrêterons jamais...Mon avis, maintenant ils s’en prennent avec les même méthodes que pour le dit tiers monde dont ils ont d’abord soigneusement et avec méthode détruit les façons de vivre ancestrales pour les empêcher de survivre , puis ont tout piqué ce qu’ils voulaient...toujours en empêchant la solidarité naturelle de fonctionner....en créant des conflits partout et tout le temps,car il y a toujours des véreux dont le prix est bien bas et qui contre argent coopèrent avec le destructeur de leur propre monde ..
la tiers mondialisation de la planète essaye de se mettre en place, moi je ressens que ça peut être un échec total et la disparition prochaine de ce capitalisme criminel..mais mais....va falloir que ça « pète » quelque part... -
Oui, daniel ; entièrement d’accord.
Il n’y a qu’à voir, d’ailleurs, toutes ces entreprises qui, elles ne font pas de bénéfices ; c’est à dire qui sont soit mal gérées, soit obsolètes, soit qui tentent des coups de bourse foireux (on se souvient du Vivendi de Messier, et tant d’autres) ; les patrons (ou/et actionnaires) ne sont JAMAIS pénalisés : pour les patrons, on les licencie avec un parachute doré, plus des primes de licenciements qui permettent à n’importe quel citoyen de passer sa vie sans problème financier, pour les actionnaires, ils seront recapitalisés par les banques et organismes financiers,
alors qu’on licencie les salariés (plan social), sans dédommagement aucun de la part de l’entreprise, puisque le chômage, de même que les « reconversions » sont à la charge de l’état.Une entreprise, dans le monde capitaliste, même en cas de mauvais résultats ou/et de faillite, c’est privatisation des bénéfices, et socialisation des pertes, as usual...
Le progrès, c’est beau comme un étau qui se resserre...
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Ce collabo d’’auteur fait honte à la cause marxiste.
Les entrepreneurs ne sont pas des héros, ce sont des anti-héros, ce sont eux qui sont la CAUSE du chomage, et il faut donc les détruire, point barre.Quand le peuple aura compris qu’il suffit de signer un décret pour que le chomage disparaisse, il sera sauvé.-
C’est un commentaire particulièrement argumenté qui fait plaisir à lire. Pour les détruire vous avez une technique préférée ?
Pour le décret, euh... ce serait bien d’élaborer un peu parce que je reste sur ma faim (et que juridiquement par la voie réglementaire ça me semble osé, mais je suis attentif à tout ce qui est innovant). -
Ne faites pas attention.
J’ai poussé le réglage de mon émulateur de marxiste un peu trop sur la gauche. C’était pour tester la capacité de l’auteur à digérer des absurdités communistes, et en déduire si ça valait le coup de faire une réponse proprement argumentée à ce.. hum /*mode consensuel ON*/ ...cet article. -
A la lecture de cet article, je m’interroge sur le nombre de créations d’entreprises et d’emplois crées induits par son auteur ...mais je soupçonne la réponse !
C’est comme le nombre de nos élus qui n’ayant jamais été confronté à la création d’entreprise où à la vie dans une entreprise privée avec des problématiques d’expansion des marchés et des marges, tentent en vain depuis maintenant 40 ans sans aucun résultat, relancer notre tissu industriel .....Normal !
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@ l’auteur
Merci pour cet essai de vulgarisation. Je m’y suis essayé à mon arrivée sur AGORAVOX mais avec moins de succès que vous. Je n’ai pas lu toutes les réactions. J’ai vu celle de ce SPARTACUS qui, comme son pseudo l’indique, est un provocateur.
Concernant Schumpeter (que je ne suis donc pas le seul à citer parfois), je me permets une petite remarque. Dans Capitalisme, Socialisme et Démocratie (1942), il livre sa théorie la « destruction créatrice » (via l’innovation, etc...). Mais c’est dans ce livre aussi qu’il envisage avec chagrin l’avènement inéluctable du socialisme.
C’est dans un livre plus ancien Théorie de l’évolution économique (1911) qu’il se fait le chantre du MYTHE DE L’ENTREPRENEUR (et bien plus brillamment que ce pauvre Spartacus).
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Avant de blâmer les réactions des libéraux d’agoravox, vous devriez jeter un coup d’oeil aux réactions hyper agressives qui leurs sont systématiquement réservée quand ils produisent des articles de fond.
AV a muté en feuille gaucho-soraliste depuis un bon moment. Les mélenchonistes sont partout, devenant de plus en plus agressifs à mesure que l’incapacité de leur leader à toucher le peuple dont il se réclame se fait de plus en plus prégnante.Elle est bien loin la campagne électorale de 2007, où les rédacteurs d’AV étaient encore massivement bayroutistes. -
Les libéraux d’AV se sont toujours conduits de manière agressive, ordurière, ils ont sorti des choses qu’aucun gauchiste n’a jamais osé dire ici. Il faut vous ressortir les historiques des Yohan, péripate, Lucilio et d’un certain nombre ici ?
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Vu votre pseudo, je serais très intéressé de connaitre ce que vous considérez comme des provocations.
(Au cas ou ça ne serait pas clair, je ne considérerais pas comme une bonne chose que la France devienne un terrain favorable au développement de l’islam, ou de toute autre pratique religieuse rejetant le principe gouvernemental de la laïcité. Ce qui ne veut pas dire, au contraire, que je pense qu’il faille user de la violence pour faire en sorte que cela n’advienne pas. ) -
Touts les théories peuvent être contestées.
Tout argument admet son opposé.
Pourtant si l’on veut rester simple et pragmatique c’est bien le maçon qui construit la maison, le boulanger qui fait le pain, le paysan qui cultive, etc...
En quoi Monsieur Leclerc est il productif et ne pourrait on pas se passer de lui ? Est ce Monsieur Bouygues qui construit les maisons ?Du producteur au consommateur tout le monde sait que les intermédiaires sont des parasites et si les grosses sociétés ne visaient pas le flux tendu par la création du besoin en vue d’un profit toujours plus important, il n’y aurait pas besoin de marketing, de publicitaires, d’obsolescence des produits, de ces pseudo chefs intermédiaires qui eux alourdissent les coûts de productions.
L’exemple type ce sont les AMAP. Et ne me dites pas que cet exemple est simpliste. A quoi servent ces énormes structures mondiales du type carrefour ou autre, sinon à faire encore plus de profits et dégager des marges et des salaires prohibitifs dont ne profitent jamais les salariés du bas de l’échelle ?
Les entrepreneurs ? on ne sait plus quoi en faire de ces gens. 4000 PME disparaissent chaque année.
Un dernier mauvais exemple pour la route ; Dites moi combien va vous coûter votre plombier pour la fuite ridicule qu’il vous facturera une fortune, fuite qui sera réparée par son « petit jeune » en contrat d’alternance qui ne lui coute pas grand chose ?Ce qui est révoltant, ce n’est pas qu’il y ait des patrons ou des investisseurs, mais que ce soit le salarié qui serve toujours de variable d’ajustement au profit de ces gens.
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« En quoi Monsieur Leclerc est il productif et ne pourrait on pas se passer de lui ? »
Non vous ne pouvez pas.
Parce que Monsieur Leclerc grâce à ses acheteurs qui ont les dents qui raillent le parquet il vend le kilo de patate moins cher que ses concurrents.
Parce que Monsieur Leclerc emploie une armée de petites mains pour mettre en rayon, étiqueter, passer en caisse, et fait travailler nombres de transporteurs.Bref parce que les emplois intermédiaires c’est aussi de l’emploi.
Enfin parce que si Monsieur Leclerc n’avait pas fait construire un centre commercial regroupant tous les commerces vous feriez 100 km avec votre voiture pour aller de magasin en magasin.
« Est ce Monsieur Bouygues qui construit les maisons ? »
Non. Mais monsieur Bouygues effectue la commercialisation des maisons avant qu’elles ne soient construites. Lorsque les maçons, les électriciens, les plombiers viennent ils sont sûr d’être payés.« Dites moi combien va vous coûter votre plombier pour la fuite ridicule qu’il vous facturera une fortune, fuite qui sera réparée par son « petit jeune » en contrat d’alternance qui ne lui coute pas grand chose »
Et vous ? Combien coute votre heure de travail ? -
« L’exemple type ce sont les AMAP. Et ne me dites pas que cet exemple est simpliste. A quoi servent ces énormes structures mondiales du type carrefour ou autre, sinon à faire encore plus de profits et dégager des marges et des salaires prohibitifs dont ne profitent jamais les salariés du bas de l’échelle ? »
Le jour où tous les consommateurs iront dans les AMAP, les salariés des grands groupes n’auront plus à se plaindre de leur petit salaire : ils n’en auront plus.
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Je veux juste rappeler après la lecture de ce texte que l’activité économique humaine nécessite d’abord et avant tout des ressources naturelles gratuites aisément accessibles et à coût abordables pour pouvoir être transformées en biens et services utiles aux membres de la société. Elle nécessite ensuite des producteurs, entreprises avec ou sans salariés et enfin que des consommateurs aient le pouvoir d’achat pour absorber le potentiel de production. Or en amont des ressouces naturelles majeures sont en passe de raréfaction préoccupante et en aval on a de plus en plus d’improductifs (chômeurs, jeunes à études longues et âgés) et d’actifs au pouvoir d’achat limité (les salaires étant considérés comme du coût avant d’être du pouvoir d’achat). Comme on porte au pinacle les activités les plus prédatrices vis à vis de nos stocks finis de ressources naturelles et que le travail humain est considéré comme un boulet et non une force motrice importante de l’activité économique on a la recette idéale du tapage dans le mur à vitesse léthale.
L’économie humaine de bulle qui est la nôtre (sans dotations aux amortissements ni provisions pour risques) qui ignore royalement le pic pétrolier comme l’évolution du climat, le volume maximal de terres agricoles disponibles comme la variation des effectifs de l’espèce, est essentiellement une entreprise de Shaddocks ou la casquette de celui qui pédale dans le vide (salarié comme chef d’entreprise) est anecdotique. Pour les mêmes raisons, l’humanité croît en un mode de développement typique de la tumeur cancéreuse, elle en paiera je le crains un prix élevé. Le jour où les océans seront vides de poisson nous verrons qui du pâtron ou du salariés sur le bâteau est le plus créateur de richesses...-
Le capitalisme moderne se caractérise :
Le vendeur (producteur et-ou distributeur) ne veut plus distribuer de l’argent au consommateur (obligation de s’endetter).
Le salaire n’est plus vu comme un circuit de revenu mais comme une baisse du pouvoir d’achat des plus riches.
L’entrepreneur s’enrichit sans redistribuer de l’argetn au consommateur, comme pour l’environnement et le climat.
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L’entrepreneur pour s’enrichir doit faire du bénéfice.
Et pour faire du bénéfice, il faut faire du chiffre d’affaire.
Et pour faire du chiffre d’affaire il faut arriver à vendre au consommateur.
Or le consommateur , sauf sur certains produits de marque à forte valeur marketing, le consommateur ce qui l’intéresse c’est le prix.
Le consommateur aussi a sa part de responsabilité.
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Vu votre pseudo, je serais très intéressé de connaitre ce que vous considérez comme des provocations.
(Au cas ou ça ne serait pas clair, je ne considérerais pas comme une bonne chose que la France devienne un terrain favorable au développement de l’islam, ou de toute autre pratique religieuse rejetant le principe gouvernemental de la laïcité. Ce qui ne veut pas dire, au contraire, que je pense qu’il faille user de la violence pour faire en sorte que cela n’advienne pas. )-
MARMOR 11 mai 2013 22:00Tous ces commentaires, plus basiques les uns que les autres... c’est du gloubi boulga ! On mélange tout ! les petits entrepreneurs et les patrons du cac 40, les bénéfices, les dividendes, les pertes, quelle inculture !
Le petit patron, ce parasite, qui a investi du pognon, qui n’est souvent qu’emprunté auprès d’un banque avec en caution les biens perso de l’enprunteur, qui ne fait rien , malgré son savoir faire et ses compétences qui lui ont permis de creer une boîte et entre autre, donner du boulot à des employés, qui vit sur le dos de ses employés, qui sont quand même payés pour le travail qu’ils font, et qui ne seraient pas là sans les risques pris par l’entrepreneur, alors faudrait voir à ne pas inverser les rôles ! Sans entrepreneur, pas d’entreprise, pas de boulot et pas de salaire. Ils sont tellement indispensables les employés ! les chiffres du chômage en sont une preuve flagrante !!Les entreprises n’ont pas besoin de patron ! la preuve, les scop et les entreprises auto gérées ! Même pas 1% des entreprises, et 1 sur 10 qui arrive à survivre, le temps d’épuiser les fonds publics investis §Alors pas d’employés, pas de boîte, ce n’est pas sûr, pas sûr du tout, parce que s’ils ne veulent pas faire le boulot pour lequel ils sont payés, l’entrepreneur prédateur aura vite fait de les remplacer, ou de délocaliser, car pour la réciproque, pas d’employeur, pas de salariés.Si tu veux dormir tranquille, passer les soirées avec ta femme et tes gosses, partir en vacances et faire un crédit pour acheter ta maison, reste employé chez un patron qui te payes à ta juste valeur, et qui lui ne dort peut-être pas toutes les nuits en pensant aux problèmes de salaires, de charges, de trésorerie, de clients, de fournisseurs etc etc... et sinon, trouve une bonne idée, trouve du fric et installe toi !!-
Bonjour,
en Allemagne 2 sociétés dans le même domaine automobile Opel et Wolkswagen.
Une fait des profits , l’autre est quasiment en faillite.
Vous avez dit cout du travail ?
Boniments du Madef.... ce qui ne veut pas dire qu’il n’y ait pas de problème mais ce qui a fait le succès de Wolkswagen c’est la recherche et l’innovation
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