Je veux juste rappeler après la lecture de ce texte que l’activité économique humaine nécessite d’abord et avant tout des ressources naturelles gratuites aisément accessibles et à coût abordables pour pouvoir être transformées en biens et services utiles aux membres de la société. Elle nécessite ensuite des producteurs, entreprises avec ou sans salariés et enfin que des consommateurs aient le pouvoir d’achat pour absorber le potentiel de production. Or en amont des ressouces naturelles majeures sont en passe de raréfaction préoccupante et en aval on a de plus en plus d’improductifs (chômeurs, jeunes à études longues et âgés) et d’actifs au pouvoir d’achat limité (les salaires étant considérés comme du coût avant d’être du pouvoir d’achat). Comme on porte au pinacle les activités les plus prédatrices vis à vis de nos stocks finis de ressources naturelles et que le travail humain est considéré comme un boulet et non une force motrice importante de l’activité économique on a la recette idéale du tapage dans le mur à vitesse léthale.
L’économie humaine de bulle qui est la nôtre (sans dotations aux amortissements ni provisions pour risques) qui ignore royalement le pic pétrolier comme l’évolution du climat, le volume maximal de terres agricoles disponibles comme la variation des effectifs de l’espèce, est essentiellement une entreprise de Shaddocks ou la casquette de celui qui pédale dans le vide (salarié comme chef d’entreprise) est anecdotique. Pour les mêmes raisons, l’humanité croît en un mode de développement typique de la tumeur cancéreuse, elle en paiera je le crains un prix élevé. Le jour où les océans seront vides de poisson nous verrons qui du pâtron ou du salariés sur le bâteau est le plus créateur de richesses...