Dans les années 50, contrairement à la légende, il n’y avait pas le
plein emploi : dans les années 50 les femmes étaient très minoritaires
sur le marché du travail.
Un salaire d’ouvrier suffisait à nourrir une famille. Aujourd’hui, il faut deux salaires.
Cela veut dire que les gains de productivité ont servi à produire
plus de biens - aujourd’hui, pour éviter les surproductions, il y les
phénomènes de mode ou d’obsolescence accélérée -, et naturellement plus
de profit.
Dans les services, les gains de productivité sont négligeables.
Les seules considérations recevables en matière de limite à la
croissance sont les considérations écologiques. Les services sont des
activités soutenables : pas de ruine de la planète, pas de pollution.
L’enseignement en est un excellent exemple.
La seule cause du chômage, je l’ai indiquée dans mon premier post, c’est la privatisation des emplois.
Les projets de rentes universelles ont deux fonctions :
- empêcher les classes laborieuses de remettre en cause le Système
- proposer un leurre qui aura la vertu de faire croire que ’tout change afin que rien ne change’.
Les Services publics seront tous privatisés et tout l’emploi sera
privatisé et les gens sans patrimoine ni rentes convenables seront
obligés de travailler tout pareil que maintenant.