@MdeP
Vous le savez, ce terrain est glissant.
Entendre des médecins « confesser » sans culpabilité que dans le contexte hospitalier actuel ils sont « obligés » de multiplier les actes « qui rapportent » c’est mettre le patient en danger, comme si, justement c’étaient aux usagers de la santé de se débrouiller avec leur système hospitalier.
Sauf que avec le serment d’Hippocrate, ils sont tenus de n’en rien faire.
Imaginez le scénario selon lequel, les médecins continueraient à respecter ce serment, que l’hôpital fasse faillite : oui faillite car c’est aussi une façon de prouver que ce système ne peut pas fonctionner. C’est plutôt cette solution appliquée dans tous les établissements qui aurait pu être fructueuse dans la prise de conscience, tout en respectant leur serment.
Ceci ne dédouane pas les usagers potentiels (les actuels sont en demande d’aide) qui eux devraient souhaiter un système de santé à leur mesure.
Maintenant, autre chose : 40% des députés seraient des médecins. Nous sommes dans une démocratie représentative. Nous sommes donc représentés par des médecins.
Il faut prendre en compte cette chose-là qu’on retrouve dans l’éducation nationale : un médecin va vous dire qu’il est également un patient potentiel (sauf qu’ils ont souvent plus d’égards pour leurs congénères) alors qu’il y a un réel conflit d’intérêt.
Je pense vous avoir exposé le fond du problème.
Je soutiens que la santé ne souffre pas la représentation autre que de « même nature ».