@ Politzer.
Puisque la question vous interesse, je vous invite à consulter une longue réflexion de G Gastaud, Philosophe et secrétaire du PRCF (28p) que je ne peux donc reproduire ici mais dont voici un court extrait qui répond directement à votre interpellation.
G Gastaud :dec 2012) : Quelques réflexions préliminaires sur les questions sociétales
"a)Dans le cadre d’une futre
alternative populaire, patriotique, progressiste, il ne sera nullement question
de « libre marché de la main-d’œuvre ». Sans
aller jusqu’à défendre l’immigration zéro,
que défendait maladroitement G. Marchais à la fin des années 70 (il faut
permettre à ceux qui le souhaitent de « voir du pays » et pas
seulement d’émigrer, comme aujourd’hui, parce qu’ils y font forcés par la
misère ; en outre, la France ne peut ignorer le fait que ses ex-colonies
ne seront pas immédiatement en état de résorber leur énorme taux de chômage,
largement hérité du sous-développement colonial). Pour
cela, il faut, non pas rejeter mais rectifier le slogan de G. Marchais : « produire
français » (le PRCF dit bien plus clairement : « produire en France avec tous ceux qui y
vivent »), il est clair que les communistes
que nous sommes veulent construire le socialisme, c’est-à-dire une société où
l’économie sera démocratiquement et scientifiquement planifiée en fonction des
besoins populaires et où, conséquemment, les échanges internationaux seront eux
aussi planifiés et coordonnés, et non pas livrés à la guerre économique
permanente (il
n’y a pas de socialisme tant qu’il n’y a pas de socialisation des grands moyens
d’échange et de production, ce qui implique aussi la nationalisation intégrale
du commerce extérieur : donc la planification des flux de main-d’œuvre)."