MdeP @ clostra
Bonjour.
Quand un vent de folie meurtrière souffle sur un service hospitalier, je me demande avec effarement comment on a pu en arriver là. Car moi aussi j’ai connu l’hôpital des salles communes, l’hôpital qui soignait tout le monde, sans distinction du plus riche au plus pauvre. J’ai bien senti, enfant quand j’y allais visiter un proche, cet esprit bienveillant et plein d’humanité.
Rien à voir à ce que j’ai pu voir fin 2009, non pas depuis un lit de malade mais depuis l’intérieur du service. Un service divisé dans une guerre sans merci, de revanche (effectivement) des plus faibles sur les plus forts même si du personnel soignant participait aussi à cette cabale contre ce chirurgien dont j’ai parlé plus haut. Et les plus « faibles » ne tirent pas à blanc, je peux vous le dire. C’est d’une violence inouïe. Jamais je n’avais vu autant de violence sur un lieu de travail. C’est insoupçonnable pour les malades. Et lorsque j’ai écrit que cette chef cadre administrative mettait en péril la sécurité même du service, des malades très précisément, je n’exagérais pas du tout.
Ce que je veux vous dire, c’est que le personnel administratif doit sortir des services médicaux. Que l’accès leur en soit strictement interdit : qu’une séparation géographique soit opérée entre les services médicaux et les services administratifs. Pas même un bureau dans un couloir.
Deux ans plus tard, mal accueillie par des secrétaires pour une consultation, là, dans un autre service de ce même établissement, j’ai purement et simplement annulé une intervention bénigne programmée pour moi par le spécialiste : j’avais compris que dans ce service aussi, la sécurité, ma sécurité n’était pas assurée.
Alors laissons de côté la représentation nationale et ses 40 % dé députés médecins. Laissons de côté l’hypothèse de la faillite de l’hôpital, sans gestionnaires de secours .. !! Laissons de côté vos associations d’usagers qui ne voient rien depuis leur lit d’hôpital et ne se doutent pas une seconde qu’un danger plus grand les menace que celui qui les a amenés là, n’est-ce pas...
Il y a la guerre à l’Hôpital. Cela va jusqu’aux cachets restants, comptés et récupérés par le personnel administratif.