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Commentaire de Albert

sur Programme de Ségolène Royal : vœux pieux et contraintes du réel


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Albert (---.---.102.41) 15 février 2007 17:45

Je ne pensepas trahir quiconque en vous citant cet extrait des mémoires d’un ancien Président de la République

La politique et l’économie sont liées l’une à l’autre comme le sont l’action et la vie ,

Si l’oeuvre nationale que j’entreprends exige l’adhésion des esprits, elle implique évidemment que le pays en ait les moyens

ce qu’il gagne grâce à ses ressources et à son travail ;

ce que, sur ce revenu total il prélève par ses budgets, soit pour financer le fonctionnement de l’État qui le conduit, l’administre, lui rend la justice, le fait à instruire, le défend,

soit pour entretenir et développer par des investissements les instruments de son activité,

soit pour assister ses enfants dans les épreuves que l’évolution fait subir à la condition humaine

Enfin ce qu’il vaut au sens physique du terme et, par conséquent, ce qu’il pèse par rapport aux autres, telles sont les bases sur lesquelles se fonde nécessairement la puissance, l’influence, la grandeur, aussi bien que ce degré relatif de bien-être et de sécurité que pour un peuple, ici-bas, on est convenu d’appeler le bonheur

Cela fut vrai de tous temps. Ce l’est aujourd’hui plus que jamais, parce que tout individu est constamment en proie au désir de posséder les biens nouveaux créés par l’époque moderne ;

parce qu’il sait qu’à cet égard son sort dépend d’une manière directe de ce qui se passe globalement et de ce qui se décide au sommet ;

Parce que la rapidité et l’étendue de l’information font que chaque homme et que chaque peuple peuvent à tout instant comparer ce qu’ils ont relativement à leurs semblables

Il n’y a pas de gouvernement qui tienne en dehors de ces réalités.

L’efficacité et l’ambition de la politique sont conjugués avec la force et l’espérance de l’économie

Mémoires Charles de Gaulle La Pléiade page 994


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