MdeP @ clostra
Vous me répondez « vous simplifiez à l’extrême ». Si j’avais voulu simplifier, j’aurais écrit : « l’Hôpital est un bazar sans nom, rempli de fous furieux », ce qui n’aurait pas été totalement inexact mais pas le reflet de la réalité.
Les deux services cités plus haut ne constituent pas, en effet, un épiphénomène de cet établissement hospitalier : j’ai également « testé » les urgences pédiatriques ainsi que les urgences adultes. Idem. Accueil particulièrement revêche, à presque minuit, aux urgences pédiatriques où je conduisais mon petit-fils : il me fallait justifier d’abord de son identité avant de le soigner. Il était plié en deux de douleur ! Je suis en colère rien que d’y penser. Très mauvais soins aux urgences adultes où je suis restée toute la journée avec le malade, de 11h du matin à presque 18h ! Mauvais produit pour la douleur en perfusion. Réclamation du scanner car le malade avait été « oublié » dans le box. Transfert vers 18h vers une clinique. Heure à laquelle il nous a été finalement dit, tout de go, que le service traitant ce genre de pathologies n’existait pas chez eux.
Lorsque le Docteur Delépine écrit : « empêcheurs de soigner » pour qualifier le corps administratif, je pense que c’est effectivement la réalité à laquelle nous nous heurtons.
L’hôpital, effectivement, ne veut plus du malade.