Bonjour Loup Rebel,
« Billet plein de bon sens ! »
Absolument de votre avis.
Je n’avais pas osé commenter cet article que j’avais plussé afin de ne pas le « polluer » dès lors qu’un certain troll, qui ne me pardonne décidément pas de mettre à jours ses stratégies perverses tout au long de mes articles, me suit à la trace. Mais puisque le sus-dit se permet de m’évoquer sans même que je ne le « provoque », je me permets de mettre mon grain de sel et pardon à l’auteur pour cette intervention, mais protéger sa dignité est le seul garant pour échapper à l’emprise tortionnaire de nos gouvernants dont l’état d’esprit est un copié/collé du cas d’école qui sévit sur ce site.
Vous dîtes : "Le comble de ce troll – mais ça, tout le monde l’a compris – c’est qu’en
s’attaquant aux personnes qui sont engagées dans la lutte contre le
système qu’il dénonce il se transformez en un idiot utile au système
qu’il combat."
Ce qui correspond à la définition de la perversité dans toute sa splendeur : se revendiquer de la morale pour mieux l’attaquer et la corrompre, on a pas inventer de meilleure tactique depuis l’art de la guerre de SUN TZU ou celui des 36 stratagèmes (pour une première approche, je vous conseillerais plutôt ce dernier que le traité de SUN TZU) dont je vous livre ici la philosophie directive :
« Le subterfuge qui traverse toute la réflexion chinoise de la
stratégie s’avère n’être en fin de compte que le corollaire de l’axiome selon lequel la guerre repose sur le mensonge
– mieux qu’elle est mensonge “ping, kouei tao ye”, ce qui, traduit
littéralement, donnerait : “La guerre est la voie du mensonge”, art qui
requiert justement de paraître le contraire de ce qu’on est et d’être le
contraire de ce qu’on paraît : “Capable, passez pour incapable ; prêt
au combat, ne le laissez pas voir, proche semblez donc loin ; loin semblez
donc proche. Attirez l’adversaire par la promesse d’un avantage ; prenez-le
au piège en feignant le désordre ; s’il se concentre, défendez-vous ;
s’il est fort évitez-le ». (« Les 36 stratagèmes, manuel secret de
l’art de la guerre », traduit du chinois, présenté et commenté par Jean
LEVI, éditions Petite Bibliothèque Payot, 2007, page 219).« L’art de la guerre se définit comme un art du mensonge… Dans le
contexte de la duperie généralisée, la proclamation de la vérité est encore un
mensonge. En raison du mécanisme pervers du renversement enclenché par le
postulat de base : “Ceci est un mensonge”, tout énoncé véridique devient,
du fait même de sa véracité, mensonger, de même que tout acte prétendument
trompeur, du fait même de son caractère trompeur ne peut excéder ce qu’il est
littéralement, c’est-à-dire l’énonciation pure et simple de la vérité, mais,
pour cette raison même, il se renverse en son contraire à cause de cette
transparence qui, grâce à l’effet de miroir par la répétition de principe que
tout est mensonger, se voit affectée d’un signe contraire. » (ibidem, page
259)
Cependant, si l’application d’un tel principe ne fait plus aucun doute chez notre « opposant » (que l’on ne peut même pas qualifier de « contradicteur » du fait même de la pauvreté de son argumentation et de ses affirmations péremptoires qui n’importent son adhésion ou celle de ceux qui ne veulent pas se donner la peine d’analyser sa rhétorique), je dois concéder que sa « conscience » en ses agissements me laisse quelque peu dubitatif dans la mesure où il ne semble effectivement pas, ou du moins pas tout le temps, conscient de ses propres exactions.
Là, j’avoue, pour avoir étudié nombre de cas similaires, cet handicap de « conscience » me laisse encore perplexe.
Bonne journée,