Ce qui me frappe, en tant que petit inventeur, c’est la difficulté qu’il y a à déposer un brevet en France. Il parait que dans la plupart des pays étrangers, c’est facile.
Ici, c’est le parcours du combattant, et l’INPI ne semble avoir d’autre ambition que de vous mettre des bâtons dans les roues, de vous décourager jusqu’à, ce que finalement vous abandonniez.
Par ailleurs, je suis consterné de voir les orientations désastreuses de grands pans de la recherche.
Ainsi, on continue à miser sur les vaccins, qui sont une impasse monstrueuse, un vestige des siècles passés, une entreprise criminelle qui perdure.
Ainsi, le projet ITER est un gouffre financier et une utopie sans avenir aucun, pour qui suit l’affaire de près.
Par contre, d’autres secteurs qui promettent énormément sont laissés de côté.
Ainsi, la fusion froide est extrêmement avancée aux USA, au Japon, et même en Italie et en Grèce. Ici, personne n’en a entendu parler.
D’autres secteurs d’avenir, comme la magnéto-hydro-dynamique (MHD) où nous étions pionniers avec les travaux de JP Petit, sont ignorés, quand la NASA ou les Russes ont pris des années d’avance sur le sujet.
Les choix de Renault en matière de voiture électrique sont absurdes tant que les systèmes de batteries en sont à ce point mort : c’est Général Motors, avec la Volt (formule reprise par l’Opel Ampera pour l’Europe), qui détenait la solution (pour l’instant du moins), avec 60 kms d’autonomie électrique (trajets quotidiens) et un générateur à essence pour les trajets plus longs (vacances).
Bref, où que je tourne mes regards, je ne vois que mauvais choix et occasions manquées.
Mauvais choix, et inventeurs découragés obligés de s’expatrier sont ce qui finira de tuer notre industrie.
@l’auteur
Vous dites que le pétrole est limité. Rien n’est moins sur, et il est probable que le pétrole est d’origine abiotique, qu’il se renouvelle en permanence, et que les réserves réelles sont de dizaines de milliers d’années, le pic étant promis tous les ans mais sans cesse reculé. Raréfier l’offre pour augmenter le prix du baril, tel est le principe. Mais peu importe le pétrole, dans dix ans, vingt au plus, l’énergie du vide sera disponible, avec ou sans nous. Propre, infinie, non polluante, quasi gratuite. C’est le train qu’il ne fallait pas manquer.