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Commentaire de Antoine Diederick

sur Hannah Arendt : la banalité du mal


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Antoine Diederick 15 mai 2013 01:19

Bonsoir Ariane,

Ce que j’apprécie chez vous c’est votre grand idéalisme bien nécessaire aujourd’hui.

De la banalité du mal ?

Voici ce que Bernanos met dans la bouche d’un de ses protagonistes :

Le monde du Mal échappe tellement ....à la prise de notre esprit ! D’ailleurs, je ne réussis pas toujours à l’imaginer comme un monde un univers. Il est, il ne sera toujours qu’une ébauche, l’ébauche d’une création hideuse, avortée, à l’extrême limite de l’être. Mais l’historien, le moraliste, le philosophe même, ne veulent voir que le criminel, ils refont le mal à l’image et à la ressemblance de l’homme. Ils ne se forment aucune idée du mal lui-même, cette énorme aspiration du vide, du néant.

Et donc Eichmann, banal tortionnaire ne peut montrer la nature du mal, car la présence du mal n’est pas banal....et la créatura imparfaite....(toutefois ce n’est pas l’explication d’une excuse).

Il faudrait aller dans cette métaphysique du mal et dans la métaphysique pour chercher des réponses....vaste tâche.

Le mal comme pensée, écrit plus haut un des intervenant dans ce fil, oui, je suis assez d’accord...

Mais comme dit Bernanos, le mal serait-il impensé dans le comportement humain .


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