Bonjour alias Henri Francois,
Mais peut-être la nature humaine est une sorte de sas de transition à jamais instable..... à mi-chemin entre la dépendance totale aux contradictions et au temps qui efface tout, et à l’infinie conscience intemporelle instantannée (hypothèse, cela va sans dire !).
Si on commence à circuler dans ce sas (un vécu purement personnel et intérieur), on y découvre par endroits une joie ludique, non possessive, qui ne se laisse plus aussi facilement déstabiliser par l’idée de la disparition (je=possession), ni hypnotiser par des espoirs lointains, un état interne mobile et sans discrimination des instants.
L’emmerdement est une des formes de la contradiction tout simplement, qui contient beaucoup d’auto-complaisance,
Peut-être y aura-t’il toujours des humains dans toutes les situations de ce sas qui s’appelle la vie ? La perception de la réalité étant fort différente en fonction des positions ou l’on se met, la question du sens elle même change : la perception de son propre espace dans l’instant est sens alors que dans une autre position, le sens est dans une dépendance à un résultat dans le temps. Toucher du doigt cette possibilité donne une méta-direction, et ne pousse pas à l’inaction, mais plutôt a soutenir tout ce qui reflète cette possibilité et cherche à enlever ce qui en bloque l’accès, comme par exemple la violence, la répression sexuelle et l’exploitation.
Cela soulève un défi intéressant : le sens donné aux combats bloque la porte du sas intérieur. Pour cette raison le sens que nous inspire le combat est à double tranchant.
Amicalement.