Bonjour, DLSL.
Je comprends ce que vous voulez exprimer, mais je ne vois pourtant pas les choses comme vous.
Ainsi, je ne parlerais pas d’un esprit « mafieux », mais plutôt clanique, et parfois même communautaire. Mais je reconnais que, les mots mis à part, cela conduit de fait au népotisme.
Vous écrivez « le fils a toute chance d’être plus talentueux qu’un autre » ? Qu’est-ce qui le prouve ? Le talent de comédien serait-il génétique ? Ce n’est, à mes yeux, qu’un fantasme, comme l’est la transmission des qualités athlétiques chez les champions qui se vérifie très rarement.
Quant aux fils de Bach, que je connais bien, étant passionné de musique classique, c’est avant tout à leur éducation musicale (on était musicien dans la famille depuis 3 trois générations) qu’ils ont dû de devenir des compositeurs de talent. Mais pas tous : si cette éducation a porté ses fruits pour Johan-Christian et Carl-Philip-Emmanuel (un peu moins pour Wilhelm-Fridemann), elle a été un échec pour d’autres. Ajoutez à cela qu’il y a très peu d’autres exemples de compositeurs « fils de » ayant réussi à s’imposer, exception faite de WA Mozart, fils de Léopold, ou des Stamitz père et fils, tous deux de grands compositeurs, piliers de l’Ecole de Mannheim. Plus près de nous, les Strauss. Mais à part eux, rien ou presque.