Cinéma : l’effarante invasion des « fils et filles de »
Alors que le Festival de Cannes vient d’ouvrir ses portes et de déployer son tapis rouge, coup de projecteur sur l’une des caractéristiques du cinéma français : les « fils et filles de » y sont de plus en plus nombreux. Certes, le phénomène n’est pas nouveau, mais il prend désormais une ampleur jamais connue dans le passé...
Tout le monde connaît le lien de filiation entre l’acteur Bernard Blier et le réalisateur Bertrand Blier, entre le dialoguiste Michel Audiard et le réalisateur Jacques Audiard, ou bien encore entre Thomas Langmann, acteur puis producteur, et le réalisateur Claude Berri.
Très connue également, et nettement plus spectaculaire, la dynastie des Gélin, depuis les grands-parents Daniel Gélin et Danièle Delorme jusqu’à leur petit-fils Hugo Gélin, en passant par le père de ce dernier, Xavier Gélin et sa sœur Fiona Gélin, tous acteurs. Sans oublier l’actrice Maria Schneider, également fille de Daniel Gélin.
Une autre dynastie d’acteurs célèbres a marqué l’histoire du cinéma : celle des Brasseur, depuis Pierre Brasseur et son épouse Odette Joyeux jusqu’à leur petit-fils Alexandre Brasseur, fils de Claude Brasseur.
Belle brochette d’acteurs également dans la famille Depardieu, entre le père, Gérard Depardieu, la mère, Élisabeth Depardieu, et les enfants, Julie Depardieu et son regretté frère Guillaume Depardieu, trop tôt disparu.
Plus complexe est la situation de la famille Berry. On trouve là l’actrice Joséphine Berry, fille des acteurs Richard Berry et Jessica Forde. Lequel Richard Berry partage également la parentalité de l’actrice Coline Berry avec la comédienne Catherine Hiégel. Un Richard Berry par ailleurs oncle d’une autre actrice, Marylou Berry, elle-même fille de Josiane Balasko. Ouf !
Beaucoup de monde cinématographique également du côté de la nébuleuse familiale Gainsbourg-Birkin-Doillon. Quand on ne chante pas chez ces gens-là, on joue, et parfois les deux en même temps. Si tout le monde connaît Charlotte Gainsbourg, fille de Serge Gainsbourg et Jane Birkin, moindre est la notoriété de Kate Barry, fille de Jane Birkin, au contraire de Lou Doillon, fille de Jane Birkin et du réalisateur Jacques Doillon.
Si les actrices Agathe Bonitzer, fille du réalisateur Pascal Bonitzer, Lola Dewaere, fille de Patrick Dewaere, ou Lolita Chammah, fille d’Isabelle Huppert et de l’acteur britannique Ronald Chammah, sont peu connues du grand public, tel n’est pas le cas de Romane Bohringer, la célèbre fille de Richard Bohringer.
Impossible évidemment de passer sous silence la filiation entre Laura Smet et ses parents Nathalie Baye et l’acteur occasionnel Johnny Halliday. Ou celle qui unit Thomas Chabrol à ses géniteurs Claude Chabrol et Stéphane Audran.
Un couple de parents acteurs d’un rejeton également comédien, rien de bien original. La preuve encore avec Bernard Giraudeau et Anny Duperey, parents de Sara Giraudeau. Idem pour Hippolyte Girardot et Isabel Otero et leur fille Ana Girardot, et pour Daniel Auteuil et Anne Jousset, parents d’Aurore Auteuil.
Autres cas intéressants : d’une part, celui de Salomé Lelouch ; fille de Claude Lelouch et Evelyne Bouix, c’est par sa mère et Pierre Arditi qu’elle a été élevée ; d’autre part, celui de Sagamore Stévenin et Robinson Stévenin, tous les deux acteurs comme leur père Jean-François Stévenin.
Reste la pléthore de comédiens, fils et filles d’un acteur ou d’une actrice célèbre : Nicolas Bedos, fils de Guy Bedos ; Vincent Cassel, fils de Jean-Pierre Cassel ; Emma de Caunes, fille d’Antoine de Caunes ; Michel Colucci, fils de Coluche ; Clovis Cornillac, fils de Myriam Boyer ; Lola Creton, fille de Michel Creton ; Anouchka Delon, fille d’Alain Delon ; Louis Garrel, fils de Philippe Garrel ; Izia Higelin, fille de Jacques Higelin ; Arthur Jugnot, fils de Gérard Jugnot ; Léo Lanvin, fils de Gérard Lanvin ; Delphine Rich, fille de Claude Rich ; Lambert Wilson, fils de Georges Wilson. Sans oublier les regrettées Marie Trintignant, fille de Jean-Louis Trintignant, et Pauline Lafont, fille de Bernadette Lafont.
Avoir un parent puissant, même s’il n’appartient pas au milieu, ne peut évidemment pas être un handicap. Cela n’a pas nui à Léa Seydoux, fille de l’industriel et financier Jérôme Seydoux. De même, avoir un père producteur ou metteur en scène célèbre, ne peut être un frein à une ambition cinématographique ; n’est-ce pas, MM. Romain Gavras, fils de Costa-Gavras, et Félix Moati, fils de Serge Moati ?
Un oncle célèbre, c’est bien aussi, et Lucie Boujenah, nièce de Michel Boujenah, doit en convenir. Et à défaut d’oncle ou de tante, il arrive que l’on puisse s’appuyer sur un frère ou une sœur : aux fratries déjà évoquées plus haut, ajoutons Catherine Frot, sœur de Dominique Frot, et Armelle Deutsch, sœur de Lorànt Deutsch.
On l’a compris en prenant connaissance de cette liste bien loin d’être exhaustive, l’industrie cinématographique est une affaire de famille. À chaque festival, des récipiendaires de prix se plaisent d’ailleurs à évoquer la « Grande famille du Cinéma ». Une grande famille constituée en l’occurrence d’une nébuleuse de petites familles parfois très imbriquées les unes dans les autres.
Faut-il voir dans cette prolifération de « fils et filles de » une anomalie ? Pas sûr, car les recrutements de rejetons existent également dans nombre de secteurs d’activités très éloignés du 7e Art. Mais ces pratiques, aux relents parfois népotiques, sont partout en sévère régression. Sauf au cinéma ! Et c’est ainsi que l’on ressent comme une gêne à constater toujours plus de noms connus, accompagnés de prénoms qui le sont moins, au générique des films.
N’en déduisons pourtant pas que les producteurs sont prompts à céder aux « amicales pressions » de leurs acteurs et actrices vedettes pour faire jouer des baltringues dont la plus grande qualité se trouve dans le patronyme. Ce serait prendre les producteurs pour des personnes capables de privilégier l’amitié au portefeuille, ce qui n’est que très rarement le cas comme chacun sait. Et pour cause : ces gens-là ont besoin de bonnes critiques pour booster les entrées en salle : pas question pour eux de voir éreinter un comédien ou une comédienne dont il s’avèrerait que, fils ou fille de pur-sang, il ou elle ne serait qu’un minable canasson, une improbable haridelle.
Il faut s’y faire : les « fils et filles de » sont de bons professionnels, parfois même d’excellents acteurs et actrices. Mais on ne pourra pas s’empêcher de penser, surtout si l’on connaît soi-même des laissés-pour-compte, que cet évident favoritisme barre la route à de grands talents, injustement réduits à des rôles sans importance, voire confinés dans une figuration alimentaire, faute de carnet d’adresse ou de parents membres de la Jet Set ou du Show-Biz.
161 réactions à cet article
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Bonjour, DLSL.
Je comprends ce que vous voulez exprimer, mais je ne vois pourtant pas les choses comme vous.
Ainsi, je ne parlerais pas d’un esprit « mafieux », mais plutôt clanique, et parfois même communautaire. Mais je reconnais que, les mots mis à part, cela conduit de fait au népotisme.
Vous écrivez « le fils a toute chance d’être plus talentueux qu’un autre » ? Qu’est-ce qui le prouve ? Le talent de comédien serait-il génétique ? Ce n’est, à mes yeux, qu’un fantasme, comme l’est la transmission des qualités athlétiques chez les champions qui se vérifie très rarement.
Quant aux fils de Bach, que je connais bien, étant passionné de musique classique, c’est avant tout à leur éducation musicale (on était musicien dans la famille depuis 3 trois générations) qu’ils ont dû de devenir des compositeurs de talent. Mais pas tous : si cette éducation a porté ses fruits pour Johan-Christian et Carl-Philip-Emmanuel (un peu moins pour Wilhelm-Fridemann), elle a été un échec pour d’autres. Ajoutez à cela qu’il y a très peu d’autres exemples de compositeurs « fils de » ayant réussi à s’imposer, exception faite de WA Mozart, fils de Léopold, ou des Stamitz père et fils, tous deux de grands compositeurs, piliers de l’Ecole de Mannheim. Plus près de nous, les Strauss. Mais à part eux, rien ou presque.
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Je crois surtout qu’on peut pas comparer le talent d’acteur et de musicien, c’est pas le même niveau dans l’art, dans la création. Tout le monde peut jouer dans un film avec des années de formation, tout le monde peut jouer de la guitare comme un chef après des années de formation mais peu de monde peut créer des oeuvres musicales majeures !
Les musiciens qui ont marqué l’histoire de la musique sont certainement nés dans des familles de musiciens mais ne sont pas des fils de musiciens qui ont eux aussi marqué l’histoire de la musique. -
Bonjour, Jeff.
Vous avez raison en ce qui concerne les grands compositeurs : presque tous sont nés dans un milieu musical ou ont eu la chance de recevoir une solide éducation musicale après que leurs dispositions aient été détectées. Très peu ont eu des parents de grand talent.
Quant au cinéma, non seulement on peut jouer après des années de formation, mais le cinéma fourmille de cas d’acteurs ou d’actrices venues de nulle part et qui ont réussi à être imposés par des metteurs en scène atypiques, à l’image d’Emilie Dequenne que j’évoque un peu plus loin.
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Oui mais n’oubliez pas que les enfants n’ont que rarement le talent des parents et beaucoup vont donc, contraints et forcés, prendre un bon gadin, auquel, ils ne sont pas préparés. La sélection naturel se fait sur le tard mais elle se fait et ce n’est pas un mal.
Quand on voit des Bedos, Dutronc et autres connards de ce genre, qui se prennent pour des stars alors qu’ils ont de la merde plein leurs souliers et ne valent rien, je me dis que certains milieux ramassent vraiment les déchets des anciens, heureusement que la médecine ça ne marche pas comme ça, sinon nous n’aurions plus de cheveux à nous faire pour nos retraites -
Bonsoir, Appoline.
Bien que je ne les apprécie pas particulièrement, je vous trouve bien dure avec des artistes comme les fils Bedos et Dutronc. Dans la longue litanie des « fils et filles de », ils ne sont pas les pires.
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Leopold Mozart était simplement prof. de musique, pas compositeur me semble-t-il. Mais outre son génie absolu de fils, il a eu aussi une fille musicienne plus que douée. La soeur de Mendelsohn a composé des oeuvres originales, très personnelles, qui passent parfois à la radio. Le fils de Niels Bohr fut aussi lauréat du Nobel de physique. Le talent a certainement une forte composante culturelle, mais peut-être aussi génétique (on ne le saura jamais).
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Bonjour, Fanny.
Si, Leopold Mozart était un compositeur de bon niveau. Quant à Nannerl, la sœur de Wolfgang, elle était elle-même une brillante musicienne, et sans doute eût-elle pu faire carrière dans la composition si les temps avaient été plus favorables à l’émancipation des femmes. Fanny Mendelssohn, la surdouée, malgré une plus grande opiniâtreté, a dû elle-même se plier à la volonté paternelle et la passivité coupable de son frère Felix. Si cela vous intéresse, j’ai raconté l’histoire de cette femme dans un article intitulé L’injuste destin de Fanny Mendelssohn.
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@ FERGUS
Beaucoup de compétences sont héréditaires par apprentissage. Être comédien peut bien en être une. Pas de doute, en tous cas, quant au talent à convaincre qu’on en a... Et tellement plus rassurant pour Lambda de penser qu’il est quidam, lui, parce que Dieu l’a mis dans ses gênes plutôt que par sa propre faute, qu’il apprend vite à le croire sans le dire...Et ca ne vaut pas qu’au théâtre... Un consensus large est à se coaguler contre la démocratie et donc pour bâtir des dynasties . On n’est jamais loin de cherc’her un roi. Un roi du stade, des planches... ou un Roi, tout simplement. Au point où l’on es est, on ferait peut ètre une bonne affaire, d’ailleurs, en se choisisssant des chefs dont on pourrait esperer au moins qu’ils ont été bien élevés.....PJCA -
Bonsoir, Pierre.
Se chercher des rois, autrement dit avoir besoin de héros, est un signe de faiblesse. Tous les individus ont des qualités, et les talents révélés des uns ne sont peut-être pas plus admirables que les talents cachés ou non révélés des autres. On peut féliciter l’excellence de certains sans les placer sur un piédestal pour autant.
Cordialement.
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Et oui, il ont le mauvais goût de se reproduire et de nous refiler leurs rejetons qui persistent à nous casser les oreilles, à bredouiller des âneries. Ils forment en effet, avec les sportifs et les « people » en général, une aristocratie napoléonienne qui rencontre et fréquente l’aristocratie politique. Cette quasi consanguinité de classe occupe l’écran de télévision et nous est arbitrairement imposée via l’écran. Désormais, les émissions grand public des Drucker, Ruquier et autres Ardisson, mêlent les uns et les autres. Ils viennent promouvoir qui un album, qui un film, qui un livre. C’est le même monde, le Tout-Paris des arrivistes qui se croisent et s’entrecroisent. Ils font la une des magazines et polluent notre vie de leur indécrottable présence..........
voir : LE PETIT MONDE DU SCHOW BIZZ
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Bonjour, Robert Gil.
Entièrement d’accord avec votre commentaire. Vous parlez de « consanguinité de classe », et c’est bien de cela qu’il s’agit de plus en plus, le pire étant que tous ces gens-là parviennent à faire des audiences en jouant sur la naïveté d’un public passif qui reçoit image et son sans le moindre esprit critique. C’est à la fois fascinant et pathétique !
Merci pour le lien.
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Je serais pas aussi radical, mais il y a une part de vrai dans ce que vous dites, Robert Gil.
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Bonjour, Cocasse.
Si ce n’était qu’une part...
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En somme je dirais : ils nous bassinent avec leurs avortons, nous avons toutes les difficultés du monde à nous débarrasser de leurs vieux, loupé, nous héritons des lardons dont les capacités sont moindres à voir même inexistantes
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Salut Fergus,
Concept déjà énoncé par Marx dans « Le Capital » : reproduction des classes sociales : le fils d’acteur a beaucoup plus de chances de faire l’acteur, que d’aller à la chaîne monter des bagnoles chez Renault (d’autant plus que les usines ne sont plus en France, mais c’est un autre débat) !
Dans le domaine des affaires, le « big business », le phénomène se vérifie aussi, exemple Lagardère !
Tendance lourde et historique dans les milieux de domination donc.
Quant au fils de l’ouvrier automobile, il y a 30 piges, il avait toutes les chances de remplacer son paternel sur la chaîne ! De nos jours, ça sera Pôle Emploi, pour la raison évoquée ci-dessus, entre les parenthèses...à moins qu’il soit d’accord pour gagner 300 euros par mois en Roumanie !
Cette variante bien entendu, ne touchera pas les filles de/ fils de, qui eux, toucheront autant de pognon que leurs parents, voire plus, même s’ils n’ont pas leur talent !
De toute façon, le cinéma français, d’une nullité aussi exceptionnelle à 95 % que son caractère « culturel », alimentée par de somptueuses subventions publiques, permet de faire vivre tous ses parasites, avec la joyeuse complicité du public, qui accepte de se soulager le portefeuille pour aller voir les films !
Il est facile de se débarrasser de ces inutiles, en cessant de voir les productions lamentables, où ils exercent leurs piètres talents !
Pour ma part, je n’ai plus mis les pieds dans un cinéma depuis plus de 20 piges : je ne cautionne donc pas la « notoriété » et la prospérité de tous ces amuseurs !
Be seeing you
H/
Be seeing you
H/
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Salut, Hunter.
Le constat de Marx a cela d’inquiétant qu’il a gardé son caractère intemporel, même si l’on a pu croire un temps (notamment dans les années 70) que la société pourrait s’affranchir de ces schémas sociaux. Rien n’y fait, ou presque, tant les corporatismes et les comportements de classe ont la peau dure. C’est évidemment navrant.
Sur le cinéma français, je ne partage pas votre point de vue. Certes, on peut penser que sa qualité a baissé depuis 10 ou 20 ans. Je continue pourtant de prendre beaucoup de plaisir à regarder des films d’excellente facture tels (pour les 3 dernières années) « Poupoupidou », « The Artist », « Polisse », « Le cochon de Gaza », « Les adieux à la reine », « Du vent dans mes mollets », « L’exercice du pouvoir », « Dans la maison », « Populaire », « Alceste à bicyclette » ou « Au bout du conte », pour ne citer que ceux-là.
Bonne journée.
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Ils se reproduisent entre eux , c’est comme les politiques ce sont des dynasties de privilégiés qui n’ont cure des Français , seuls leur égo compte.
Cela bride le renouveau et la diversité , même si de nouveaux talents sortent , les fils de et fille de ... ont des facilités pour entrer dans ce milieu.Philippe-
Bonjour, Devphil.
Un constat partagé par nombre de nos concitoyens. Et ce que l’on constate dans le cinéma est encore pire dans la chanson. Au point d’en arriver à décerner des récompenses à des chanteurs et chanteuses sans voix et sans talent d’écriture, à l’image de Charlotte Gainsbourg ou Carla Bruni.
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Bonjour Fergus
Vous avez raison de signaler une certaine similitude familiale entre le cinéma et d’autres corporations. Bon sang ne saurait mentir paraît-il, ce qui vous en convenez n’est pas toujours vérifié, le talent n’est pas forcément un don génétique. Vous soulignez aussi l’injustice de ce système ce qui est vrai, et comme je ne suis pas un cinéphile attentif, je me demande si ce système du nom en haut de l’affiche est autant à la mode dans les autres pays ?En tout cas l’idée de l’article est excellente, elle dénonce un copinage qui n’a que trop duré.-
Bonjour, Gruni.
La question de l’existence de telles pratiques à caractère népotique à l’étranger se pose, et j’avoue ne pas avoir la réponse. Certes, on peut mettre en avant le cas des Douglas et, plus ancien encore, celui des Hepburn. Mais il ne semble pas que ce phénomène ait pris aux Etats-Unis l’ampleur qu’il connaît chez nous. Il est vrai que les Etasuniens sont sans doute plus pragmatiques et préfèrent privilégier un talent avéré anonyme (mais potentiellement appelé à se faire un nom) qu’un talent quelconque labellisé par un patronyme connu.
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Le plus « marrant » est que dans les interviews on entend systématiquement raconter qu’ils (ou elles) se sont lancés presque par hasard, qu’en fait ils ( elles) révaient d’être aide-soignante et qu’ils ont eu la chance d’être remarqués lors d’une audition anonyme...véritable injure à ceux qui galèrent et triment pour émerger
Je n’ai jamais entendu la vérité ( mon père a décroché son téléphone et m’a obtenu un rôle en trente secondes, et un passage télé en deux minutes supplémentaires de « travail » dans un talk show couru)
Amis contributeurs fuyez ces âneries de festivals, césars, oscars, et autres distribution de congratulations larmoyantes entre copains !!!!-
Bonjour, Jymb.
Les parcours de vie des stars du cinéma sont devenus de purs produits de communication, très largement bâtis par des experts du story-telling. Comme vous, je fuis tout ce qui est festivals et manifestations médiatiques très largement « consanguines » pour reprendre un terme évoqué plus haut par Robert Gil.
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Tout a fait jymb !!!
Chaque fois que j’entends l’interview d’une célébrité ou d’un riche ils étaient tous presque clochard avec 2 sous en poche et ont réussi grâce « a un talent formidable pour les célébrité » ou « un travail acharné pour les devenus riches ».
Je suis désolé mais je connais beaucoup de gens qui travaillent dur tout les jours et ils ne deviennent pas riche tout au plus de petits artisans qui ont du mal à boucler les fins de mois.
Faut arreter de prendre les gens pour des cons.
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Tout le monde connaît les : Brasseur de père en fils, les quand Gélin j’ai l’autre, les Depardieu deux par trois, les Berri-Berri et les Berry-Berry, sans oublier Blier.
Mais en France les citoyens naissent libres et égaux et n’accèdent aux postes qu’en fonction de leurs talents. C’est encore ce que j’entendais dire l’autre dimanche chez Michel Drucker qui recevait Léa Drucker, juste avant le JT de Marie Drucker.
On pourrait faire un autre article du même type sur la chanson ou dans l’édition, montrant que l’égalité des droits est un principe bien partagé dans notre pays...
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Salut, Taverne.
Les émissions de Drucker sont un exemple type de ce que notre pays produit de pire en matière d’abrutissement des populations, appelées à admirer béatement des élites autoproclamées et assurant notoriété et fortune en circuit verrouillé.
Il en va de même, en effet, pour la chanson. Idem pour l’édition, où le nombre de bouquins indigents de personnalités publiés chaque année est ilmpressionnat, et cela au détriment de réels talents rejetés.
Bonne journée.
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C’est la même chose dans tous les milieux : journalisme, littérature.... On peut les appeler les « entre-nous ». Ils ont en commun d’être certains de leurs talents supérieurs et indispensables. Ils se connaissent tous et se critiquent par en-dessous mais offrent un front uni, eux les dieux de l’Olympe face aux simples mortels. Ils ont adooooré tourner avec machin ou truc qu’ils souhaiteraient pourtant pendre à un crochet de boucher.
On voit paraître des bouquins sans intérêt aucun , mais mal écrit par un nom célèbre, celui-là se fera publier sans aucun problème alors que de jeunes talents galèrent, des manuscrits plein leur tiroir.
En journalisme, PPDA s’est vu attribuer des talents qu’il ne possède pas. Tout est faux en lui, même son nom. Pourtant son fils a une émission à lui tout seul. Emission banale à pleurer et ennuyeuse au possible, mal montée et présentée par un animateur falot et sans charisme aucun. J’imagine que des tas de jeunes journalistes aussi talentueux qu’anonymes piaffent à la porte... Mais eux n’ont pas la clef !
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Bonjour, Subliminette.
C’est la même chose, en effet, dans tous les milieux appartenant à ces élites autoproclamées et encensées dans des médias appartenant au même microcosme. Sur les bouquins, je viens, avant de vous lire, aller dans le même sens en réponse à Taverne.
Mais, hélas ! rien ne changera tant que nos compatriotes continueront, par passivité ou paresse intellectuelle, d’assurer le succès des ces gens.
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Bonjour Fergus,
C’est la première fois qu’un de vos articles me laisse un peu perplexe, raison pour laquelle je choisis de ne pas le voter : je n’arrive pas à déterminer si je suis d’accord ou pas. A la fois oui, et à la fois non, sans doute.
En effet, cela peut être agaçant de voir les « fils de » et « filles de » s’emparer de l’écran, mais d’un autre côté, du moment que le « fils de » ou la « fille de » a du talent, peu m’importe. Parmi tous ces fils de et filles de, il y en a des très bons, et des « moins » bons.
J’aime passionnément le cinéma, et en conséquence je ne supporte pas un film mal joué, un acteur mauvais, et peu m’importe qu’il soit le « fils de » ou pas.
Je dirai même que ce doit être plus dur à vivre d’être mauvais si l’on est le « fils de » plutôt qu’une personne anonyme au départ. Etre tout le temps comparé à ses parents, scruté pour voir si oui ou non le rejeton sera à la hauteur, ça doit pas être tous les jours facile à vivre. Si l’on me rétorque que je ne vais tout de même pas les plaindre, je répondrai que s’ils ne sont pas à plaindre, c’est uniquement en raison de l’épaisseur de leur portefeuille, mais à part ça, on sait bien que l’argent, s’il ne fait pas le talent, ne fait pas le bonheur non plus.Donc, ce qui m’importe, finalement, c’est si oui ou non le rejeton a du talent. Et des fois, ça donne des trucs pas mal du tout : regardez le film « Buffet Froid ». Un bon exemple je pense.
Pour moi, il est également évident qu’un enfant d’acteur a plus de chances de devenir acteur car il a baigné dans ce milieu depuis sa naissance. On peut juste regretter que ces personnes utilisent leur nom pour percer à coup sûr, peut être devraient-ils avoir la modestie de choisir un nom de scène, j’en sais rien. De toute façon ça se saurait immédiatement qu’il / elle est le rejeton de... ça changerait donc pas grand chose dans les facilités qu’ils auraient dès le départ, le tapis rouge déroulé devant eux dès le début etc etc... mais au moins ça donnerait l’impression qu’ils choisissent l’idée d’un départ de zéro, au moins symbolique.
Si l’on scrute le problème vu du côté des parents, pourquoi ces parents acteurs n’aideraient-ils pas leurs gamins à devenir eux aussi acteurs, si telle est leur envie ? On peut penser que c’est comme une sorte d’héritage à transmettre, ou alors sinon abolissons toute forme d’héritage. Je crois que Depardieu (oui, je sais, le nom à ne pas défendre en ce moment) en a bavé à ses débuts, il me semble qu’il a galéré avant de percer, après il est devenu ce qu’il est devenu, mais si donc on reproche à ses enfants d’être devenus trop facilement des acteurs (et ça se comprend, évidemment, quand on pense à tous les autres, qui galèrent car totalement inconnus et fauchés), c’est un peu comme reprocher à quelqu’un de transmettre ses économies à ses enfants.
Je suis plus choquée par les subventions astronomiques au cinéma évoquées plus haut, qui proviennent de la poche des spectateurs, cette « exception culturelle française » dont nous sommes si fiers.
Mais peut être tout cela forme un tout ?Est-ce une spécificité française, ces « fils de » et « filles de » ?
Et puis, il n’y en a peut être pas que dans le monde du cinéma ou du show biz. Et là, ce n’est même plus le simple talent qui serait mis en jeu, mais bien les compétences. Et c’est là que je rejoins votre point de vue : d’un point de vue général, ce n’est pas PARCE QUE on est le fils de ou la fille de que l’on est FORCEMENT prédisposé à avoir le talent ou la compétence. Ce n’est pas génétique, que je sache. Et peut être y a-t-il des gens qui se trompent et le pensent. En réalité, c’est comme pour tout, il faut toujours accepter de passer par un apprentissage long et sérieux. Sinon, milieu du cinéma ou pas, on est un fumiste.Sinon, à part ça, la seule critique que j’émettrai par rapport à votre article est l’usage, à deux reprises, de l’expression « ces gens là ».
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Bonjour, Surya.
Vous écrivez « Parmi tous ces fils de et filles de, il y en a des très bons, et des « moins » bons », et vous avez raison. C’est très exactement ce que j’ai écrit en fin d’article. Ce qui me gêne, c’est qu’il y ait des acteurs formidables qui ne feront jamais la carrière qu’ils méritent parce que les castings sont en partie phagocytés par les dynasties cinématographiques. Cela n’enlève rien aux mérites bien réels de certains « fils et filles de », même s’ils ont bénéficié d’un évident coup de pouce.
Pour ce qui est du cinéma français et de la manière, sujette à critiques justifiées, dont il fonctionne, gageons que les débats engagés par des gens comme Maraval, Hazanavicius ou Attal vont amener la profession à revoir son organisation.
Sur la génétique, vous rejoignez le point de vue que j’ai exprimé un peu plus haut sur ce fil.
Enfin, je regrette que l’usage de la formule « ces gens-là » puisse donner lieu à une interprétation condescendante car ce n’était pas mon intention. Il est vrai que l’expression est souvent connotée ; j’aurais par c onséquent dû écrire « ces personnes-là ».
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Je suis assez dans l’analyse de Surya, partagé en raison d’une plus grande complexité du sujet qu’il semble au départ.
S’il n’y a pas de transmission de talent au plan génétique, force est de reconnaître qu’une personne qui est au contact d’un art depuis sa plus tendre enfance a plus de chance d’y être sensible et imprègner. Un enfant qui a vu son père façonner des meubles et oeuvres en bois des heures durant a plus de chance de pouvoir réussir dans cette voix qu’un autre. Il ne faut pas sous-estimer non plus le pouvoir de la transmission. Un bon acteur a plus de chance d’accompagner son rejeton dans son apprentissage du 7ème art qu’un boulanger. Donc quelque part, il y a une certaine logique. Ce qui est tout d’bord embêtant est la force du carnet d’adresse dans la réussite, du piston, mais qui se retrouve partout. Un étudiant voulant faire son stage à la Poste aura plus de chance d’en obtenir un s’il a dans son entourage quelqu’un bossant à la Poste. Donc ce n’est pas propre au 7ème art.
Non, ce qui met mal à l’aise, quand on regarde les génériques (car les liens familiaux apparaissent aussi fortement dans des postes qui ne sont pas visibles), et j’avoue un certain malaise aussi, c’est quand on prend en compte l’importance sociale du secteur, du métier. Le métier d’ébéniste, de comptable est important, mais il n’influence pas la société. Or, notre société d’images a donné un très grande place au cinéma, à la Tv, bref au Show-biz dans l’influence sur elle. Par l’argent car notre société est fondé sur le Dieu argent, mais aussi sur l’influence psychologique. Nombre de gens sont influencés par les dires de tel ou tel star. On les interrogent d’ailleurs sur tous les sujets, surtout depuis que les émissions globales type Ruquier, Drucker, Denisot, se sont imposés.
Ce qui me gène aussi se situe justement plus au niveau du média TV, où un clan du style Drucker me paraît plus dangereux que le clan Blier ou Berry.Le pouvoir d’influence est bcp plus grand.
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Bonjour, Demosoluce.
Je ne conteste évidemment pas le fait que la proximité familiale chez les professionnels du cinéma puisse être un avantage naturel pour les « fils et filles de ». Comme vous le soulignez, on retrouve cela dans d’autres milieux. Ce qui me semble préoccupant, mais peut-être suis dans l’erreur, vient du fait que ce phénomène prenne de l’ampleur. Une tendance forcément négative pour tous les jeunes acteurs talentueux qui essaient de percer dans le cinéma et voient ainsi leurs chances diminuer d’autant.
100 % d’accord avec vous le deuxième point : je suis personnellement stupéfait qu’autant de gens puissent assurer les audiences d’émissions qui ne visent qu’à encenser des élites autoproclamées et qui vivent en circuit fermé. Cette réalité est un vrai problème car elle contribue à la démobilisation des téléspectateurs, anesthésiés par des grand-messes aux recettes éprouvées. Drucker est, à cet égard, infiniment plus pernicieux qu’un clan Berry ou un clan Blier dont les talents sont bien réels.
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Bonjour à tous,
Et dire que les bons Français bien-pensants montrent du doigt en toutes occasions le système des castes qui prévaut encore en Inde ! Les acteurs, chanteurs, présentateurs, etc, feraient donc partie des « intouchables »... ?Fergus, vous avez oublié les Lamy. Alexandra, devenue célèbre, a fait entrer sa soeur dans le métier.Pour le talent, j’ignore s’il se transmet de père en fils. Peut-être après tout. Ma mère savait coudre, tricoter, cuisiner, faire de la broderie, du crochet. Moi aussi...Pour ce qui est du festival, j’évite en ce moment d’écouter FR Inter. Cette dichotomie entre ce que vivent les Français modestes et ces « feux d’artifice » me dérange.Bonne journée.-
Bonjour, Cevennevive.
J’ai oublié Lamy et, n’étant pas spécialiste du people cinématographique, sans doute quelques autres cas.
Merci pour votre commentaire que j’approuve très largement. J’évite moi aussi d’écouter les émissions consacrées à Cannes tant elles me semblent décalées, comme vous le soulignez.
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Pour ce qui est des filles LAMY, elles étaient filles d’un couple vendant des tissus dans une petite rue d’Alès.
Un couple charmant d’ailleurs.Ce n’était donc pas des filles de... L’exception existe.Alexandra avait certainement du talent et de l’opiniâtreté pour avoir percé dans ce métier. Mais elle vient « d’ouvrir » la chaîne des Lamy (et peut-être des Dujardin). -
@ Cevennevive.
Merci pour ces précisions. J’avoue ne quasiment pas connaître Alexandra Lamy. Un peu miuex Dujardin depuis « The Artist »
Bonne journée..
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Comment, Isabelle Adjani n’a pas propulsé ses rejetons ? Sophie Marceau ? Sandrine Bonnaire ? Philippe Noiret, et toute la bande...Bon, mes « vedettes » datent un peu.. c’est que, je ne suis pas très cinéphile !
Les Brasseurs ont une ressemblance physique incroyable et il me semblait que le rejeton n’avait que de moyens rôles à la télé ! Je crois surtout, que, peut-être à cause de cela, il n’y a plus de vrais grands noms au cinéma ! Au fond, ça ne doit pas être aussi facile de passer derrière un « monstre » comme Depardieu !-
Bonjour, Alinea.
Le fait est qu’il peut être difficile de faire carrière dans le sillage d’une star du cinéma. Dommage que Guillaume Depardieu soit décédé car il avait un réel potentiel. Même si je l’aime bien pour son côté lunaire, je n’en dirais pas autant de sa soeur.
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C’est vrai qu’être « fils de » ou « fille de », ne garanti pas le statut du parent au rang de star.
Il y a des « fils ou filles de » qui ont tenté et échoué.
Je pense que ça rejoint les propos au dessus sur l’influence culturelle, la transmission, en grandissant dans le milieu, ils acquiert des connaissances et savoir faire qui leur permet de devenir un artiste acceptable, voire bon, sans forcément avoir le génie du ou des parents qui sont sortis de nulle part.
De plus comme dit aussi au dessus, le métier d’acteur n’est pas un art de création brute, mais repose avant tout sur un certain savoir faire, que les meilleurs ont naturellement.
La créativité, en général ça n’est pas héréditaire, donc il est plus difficile de s’imposer comme compositeur par exemple que comme acteur en étant « enfant de ». -
Bonjour, Epicure.
« La créativité, en général ça n’est pas héréditaire », écrivez-vous. Entièrement d’accord. Idem, à mon avis, pour les talents de comédien qui nécessitent un minimum de créativité dans l’expression.
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« cet évident favoritisme barre la route à de grands talents »
C’est la même chose au niveau des autres « élites ». Tous des fils à papa. Après faut pas s’étonner.
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Même Bruel fait du cinéma, c’est dire...
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Bonjour, 6ber.
Effectivement, et il est plutôt bon acteur, à mon avis. Biolley est moins convaincant !
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eh oui regarde quand il a commencé à tourner des films et quand il a commencé à avoir du succés dans la chanson.
Il tourne son premier film en 1978 « le coup de siroco », alors que son premier succés en chanson c’est dans les années 80 avec « marre de cette nana ».
Donc en fait c’est un acteur qui est passé à la chanson avec succés, il a fait plus de films que d’albums.
C’était un mauvais exemple. :) -
Mais ces pratiques, aux relents parfois népotiques, sont partout en sévère régression.
FAUX ! elles survivent dans tous les domaines ou il y a du fric à se faire
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Bonjour, Jef88.
Vous avez raison, mais j’avais élargi à tous les secteurs d’activité. Et le fait est que le phénomène familial s’est nettement raréfié dans les embauches de la fonction publique, des services publics et même de nombreuses boîtes privées où l’on embauchait plus facilement un fils ou une fille d’employé(e). Encore faut-il nuancer : à haut niveau d’encadrement, le phénomène perdure.
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Le talent est d’or a Cannes ...La fête au slip de la communauté ...
Un cinéma français trop petit pour des réseaux au trop grand ventre ...
Mais qui s’intéresse à Cannes ?
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Bonjour, Alainminc.
« Qui s’intéresse à Cannes ? ». Détrompez-vous, même si un nombre croisssant de Français s’en détournent, beaucoup de personnes restent à l’écoute de ce qui se dit sur le Festival. Ancien administrateur d’un cinéma d’Art et d’Essai, membre de divers réseaux, j’ai même connu des passionnés de ce Festival qui économisaient pour le vivre au moins une fois dans leur existence.
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Heureusement le milieu politique est épargné par ce phénomène, la preuve !...
Ségolène Royal n’est pas le femme de Mr Royal
Martine Aubry n’est pas le fille de Mr Aubry
Les époux Balkany me diriez vous !...euh non désolé , eux c’est dans la mafia qu’ils exercent,
de la politique ils en ont jamais fait, juste du bizness-
Boujour, Berkano.
Ne tirons pas sur l’ambulance politique. Les problèmes posés par ce milieu et la manière dont les élus exercent le pouvoir qui leur délégué sont tellement nombreux qu’il faudra encore de longues années pour voir la profession être assainie.
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Fergus
Je ne suis pas choquée par ce système, on dit bien de père en fils. Il y a aussi le revers de la médaille, ils ne peuvent pas tout jouer, (on leur donne plutôt des rôles sur mesure), alors là on fait appel vers l’extérieur.
J’avoue que j’aime bien Cornillac, et contrairement à toi j’aime bien la fille Depardieu un peu victime de son curieux look.
La fille de Balasko ne fera pas une énorme carrière ainsi que Laura Smet. Le fils Delon doit surement payer de sa poche pour passer quelque part.
Le fils Dutronc, est assez bon, et c’est un bosseur.
Ce qui est plus déprimant, c’est que le cinéma français malgré les aides monumentales de l’Etat est en chute libre.
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Bonjour, Cathy.
Au risque d’afficher un avis divergent de la majorité, je maintiens ce que j’ai répondu à Hunter concernant le cinéma français qui est loin d’être aussi médiocre qu’on le prétend. Qu’il y ait en revanche des réformes à apporter au système est une évidence. Cela dit, il convient de tordre le cou à une fausse information : l’essentiel des moyens du CNC affectés à l’aide à la création cinématographique ne vient en aucun cas de fonds publics mais d’un prélèvement sur les entrées.
Même si je la trouve limitée, j’aime bien, moi aussi, Julie Depardieu. Quant à Marylou Berry, excellente dans « Comme une image », je crains pour elle qu’elle ne reste cantonnée dans un certain type de rôles.
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Ca ne me gêne pas qu’ils soit fis ou fille de, mais ce qui m’agace au plus haut point c’est qu’ils font comme si ils étaient la que grace à un formidable coupe de chance du destin et qu’avant de réussir ils vivaient de 2 sous qu’ils grattaient dans des cabarets avant d’étre remarqué par un réalisateur.
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Ils n’ont qu’a dire tout simplement : oui , j’ai de la chance, mon père faisait du cinéma et j’ai baigné dans ce milieu depuis petit, grace à ses relations j’ai pu obtenir un role, etc...
Mais bon on aime faire croire au péquin moyen que lui aussi aurait pu etre une star ou un milliardaire si il avait eu du talent ou l’envie de travailler dur, en même temps ça leur permet de te remettre à ta place toit le petit qui n’a pas « réussi ».-
Bonjour, Mr Mimose.
Vous avez raison, le plus énervant chez les « fils et filles de » est cette manière de se payer notre tête sur leurs conditions d’accès au métier.
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Propulser un fils, une fille ou un parent, en haut de l’affiche, demande une certaine discrétion. Assurez vous que vous n’êtes pas vous même une tête de série, sous les feux des projecteurs. Souvenez vous d’un certain « fils de » que son papa avait essayé de mettre à la tête d’un établissement public. Résultat : la cata !
Ce qui me fait sourire, c’est que les noms cités portent le cachet d’une réussite passée et vu par les commanditaires comme une garantie de recette assurée. Pourquoi, alors, adopter un nom de scène ou de plume qui les ferait passer dans le monde des inconnus ?
Le patronyme chez ces gens là est devenu une marque. C’est un film, un livre, une chanson, etc.. « de » ou « avec ». Certains se distraient comme ils s’habillent. Le principal est que ce soit de la marque !-
Bonjour, Luc.
Vous touchez un point évidemment essentiel : un patronyme connu dans le milieu est en effet, dans notre monde entièrement régi par le marketing, une « marque ». D’où sans doute l’augmentation du nombre des « fils et filles de », censés être plus bankable que des quasi-inconnus.
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Bonjour Fergus
Hélas, oui. Combien de fois avons nous entendu : « untel a su imposer sa marque sur.... » Aujourd’hui il serait plus « in » de dire : « untel a apposé sa marque sur... ». -
EN fait même dans les médias, au sujet des « enfants de », ils disent souvent que le plus dur c’est de se faire un prénom, ne pas être juste « l’enfant de »
Pour « l’enfant de » la vrai réussite c’est de se faire un prénom, et cela ne peut venir que de ses qualités personelles.
Dans ma jeunesse par exemple , pour moi brasseur c’était claude et pas son père qui était plutôt connu de la génération des parents. Quand on citait son nom tout seul, c’était pour parler de claude.
On peut donc dire à son sujet qu’il s’était fait un prénom, en devenant la marque familiale, et non plus juste le fils de son père.
Par contre dans certaines familles ils sont tellemnt nombreux et de notoriété similaire, qu’il faut citer le prénom pour savoir de quiont parle.
Mais bon, depardieu, sans prènom désignera encore pour un certain temps notre gérard moins national maintenant. -
@ Epicure.
Claude Brasseur est l’exemple-type d’un « fils de » qui a réussi à atteindre les sommets. On n’en dira pas autant de son propre fils, Alexandre, qui est et restera un acteur médiocre.
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Rien de nouveau sous le soleil de France, cette famille du cinéma commence à ressembler à la famille « tuyaux de poêle » de cooptation en réseautage, on se retrouve avec une monarchie qui ne dit pas son nom ou qui n’a pas à le dire, la République commence à ressembler à un lointain souvenir..............
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Bonjour, Julius.
Et ce n’est pas en cette période de crise, possiblement porteuse des risque sociaux, que les élites vont se désunir. Au contraire, elles serrent d’autant plus les rangs qu’elles sont amenées à serrer les fesses !
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Bonjour, Lg.
L’important n’est pas de suivre la voie de papa ou maman, mais le chemln que l’on a choisi.
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@ Lg.
Eh oui, ceux-là ont effectivement la chance d’avoir un métier qu’ils aiment et qui leur assure un train de vie très confortable. Dommage que certains n’aient pas conscience de leur privilège !
Bonne soirée.
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Michael Douglas fils de Kirk , Kiefer Sutherland fils de Donald , Charlie Sheen fils de Martin
etc etc etc
pas mieux de l’autre coté de l’Atlantique ....-
Bonjour, Le Chat.
Peut-être. Encore qu’au niveau des noms réellement très connus, les exemples semblent moins nombreux.
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Michael Douglas fils de Kirk , Kiefer Sutherland fils de Donald , Charlie Sheen fils de Martin
Ca à beau être des « fils de », j’adore ces 3 acteurs ! -
Sans oublier la famille fonda.
Et maitenant la famille smith dont la fille joue déjà les stars à même pas 10 ans, ( une candidate à l’enfant star déchue à l’age adulte celle là ) .
Mais les états-unis sont un grand pays, il y a plusieurs pôles culturels, donc cela favorise la diversité, en plus de l’esprit du self made man , alors qu’en france, pays plus petit et centralisé, paris est le passage presque obligé pour faire carrière. En france c’est donc un milieu , plus réduit , où l’on a des chances de rencontrer les mêmes personnes, donc cela favorise ce népotisme. -
@ Epicure.
Entièrement d’accord sur la différence que vous notez entre les Etats-Unis et la France. C’est pourquoi, bien qu’il n’y soit pas absent, les USA sont probablement moins atteints par le népotisme que notre pays.
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Le piston - puisque c’est le sujet - marche mieux dans les milieux où il y a du fric à se faire, et dans les métiers dits « planqués ». Jamais encore entendu parler d’un agent de nettoyage ou une hôtesse de caisse qui chercherait à caser son rejeton - quoique, maintenant, avec le chômage galopant...
C’est vrai dans tous les pays aussi : les Douglas, Fonda, Sutherland, etc.
Ceci dit, le juge final, c’est le talent. Un fils ou fille de.. qui n’en a pas ne fera pas long feu au cinéma, même s’il a bénéficié d’un bon coup de pouce au départ. Certains rejetons sont aussi bons, voire meilleurs que leur parent : Vicent Cassel et Emmanuel Devos, tous deux impeccables dans Sur mes lèvres, par exemple, ou Charlotte Gainsbourg (chanteuse épouvantable mais meilleure actrice que sa mère) etc.
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Bonjour, Zenzoe.
Pas d’accord avec vous sur le premier point : durant très longtemps, notamment dans les services publics, le recrutement familial pour des semplois d’exécution était l’une des voies privilégiées lorsque les directions du Personnel ne s’appelaient pas encore Ressources humaines, et cela au motif que l’employeur courait moins de risque avec un fils ou une fille d’employé(e) sans histoire. Ce temps est très largement révolu.
D’accord avec vous sur Charlotte Gainsbourg, effectivement nulle comme chanteuse mais plutôt bonne actrice.
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Salut Fergus,
Ce qui est écrit dans l’article est vrai. Mais, et cela a été souligné par des commentaires, être acteur, c’est tout un ensemble de comportements qu’un enfant de comédien peut avoir très tôt car il baigne déjà dans le milieu, au contraire du candidat lambda.
Après, pour le casting, qui peut dire que le réalisateur lors du choix n’a pas été « influencé » par le nom porté, même s’il ne va jamais l’admettre. On peut toujours dire qu’il a choisi en fonction de l’adéquation, mais rien n’est plus subjective.
Ce n’est pas une course de marathon où tout le monde part d’une même ligne au départ, quelques-uns ont déjà quelques kilomètres d’avance.
C’est pour cela que l’égalité des chances est une fumisterie : les chances ne sont jamais égales, un enfant de prolo n’aura jamais autant de chances d’intégrer l’ENA -chance quasi-nulle ou l’X ou la rue d’Ulm qu’un énarque, un X ou un normalien, avec plus de « chances » dans les écoles « scientifiques » que les écoles du baratinage (quand son niveau de vocabulaire est celui des sms, faut pas espérer intégrer la rue d’Ulm en lettres).
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Bonjour, Leypanou.
Nous sommes d’accord.
Je note cependant que des réalisateurs en marge des circuits showbiz comme les Dardenne osent régulièrement tourner le dos aux stars pour faire jouer parfois de parfaits inconnus sans la moindre expérience d’un plateau de cinéma. C’est ainsi qu’ils ont donné à une adolescente de 17 ans, Emilie Dequenne, le rôle impressionnant de « Rosetta ». Or, des excellents acteurs, il n’y en a pas que chez les inconnus : on en trouve également dans des rôles subalternes du cinéma, au théâtre, et dans des films alimentaires destinés à la publicité ou aux entreprises.
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Merci Fergus pour ce récapitulatif, mais que je trouve sommes toute un peu trop timoré quant à la qualité du cinéma Français qui résulte de cette coucherie sèctariste, pour ne pas parler de caste.
Car il faut soit être un cinéphile souffrant de narcolepsie, soit un critique bien compatissant, pour ne pas reconnaitre que le cinéma Français est devenue de la merde en barre et comme par hasard plus les arbres généalogiques sus cités s’allonge et plus ce cinéma est à fuir, pour qui aime le 7 ème art.
Il faut rester logique et le constat se fait de lui même plus ces dynasties s’allongent et plus le cinéma devient miteux, ne pas faire le lien me semble être de la mauvaise foi.
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Bonjour, Wendigo.
Si je regrette cette dérive dynastique, à mon avis préjudiciable, je ne partage toutefois pas votre avis sur le cinéma français qui est loin d’être aussi médiocre que vous le dénoncez. Je vous invite à lire plus haut ma réponse à Hunter.
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Peut être n’avons nous pas les même goûts, perso les trucs fades, mélodramatiques à caractère nombrilistes ne m’attirent pas, pas plus que les films sur les années d’occupation ... pour sortir de la norme il faut un film sur le handicap qui ne casse pas des barres mais qui a l’avantage de nous sortir du ronron habituel, ou alors faire un film muet ....
Désolé, pour moi ce manque de créativité j’appel cela de la merde.
Laissez moi vous dire ce qu’il se passe dans le cinéma français et le pourquoi les fils de percent ?
c’est une histoire de frilosité financière, les producteurs n’ont pas de c...., ils veulent gagner sans prendre aucun risque, rien que mettre 1€ pour en faire rentrer 1 million leur fout des frayeurs d’enfant. Ils ne veulent investir que sur des coups sur, c’est à dire sur des scénar qui ont fait leur preuve et avec des noms sur l’affiche que tout le monde connait, ce qui donne un cinéma monotone et répétitif, ce que j’appel un cinéma de merde !Nous avons des acteurs fabuleux, mais juste fils de leurs parents méconnus, des scénaristes de competition, avec des idées que malheureusement on a jamais testé, des spécialistes en effets spéciaux qui partent aux usa, s’ils veulent faire autre chose que de la pub pour des yaourts et des réalisateurs qui partent de temps à autres aux USA pour faire des films que jamais en France ils ne pourront faire par frilosité des producteurs.
Un pays de pousses mégots, des frigides de l’innovation, mais rassurez vous ce qui est valable pour le ciné est valable pour tout type d’entreprise, les français veulent gagner du fric sans prendre de risque et on se retrouve avec des affiches de ciné qui ressemble à des paquet de pates, lustucru c’est plus vendeur que tartanpion.
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@ Wendigo.
Je suis d’accord avec vous sur certains points. Cela dit, malgré tous ses défauts, le cinéma français reste le 2e du monde, quoi qu’on en dise, alors que les cinémas italien, allemand, britannique et même espagnol (malgré Almodovar) ont disparu ou sont moribonds. Cette réalité montre de manière éclatante que, même décevant par rapport à certaines périodes plus créatives, le cinéma français reste au sommet.
Bonne fin de journée.
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Au sommet du cinéma que l’on vous laisse voir, c’est faire abstraction du cinéma russe, qui lui innove et ne manque pas d’imagination, du cinéma scandinave trop méconnus à mon sens (la trilogie des Millénium que les USA ont de suite tenté de piquer en est la preuve, comme d’autres films moins connus tel que « le chinois » parmis d’autres). Le cinéma Japonais est aussi très bon. Mais voila, ces cinéma ne sont pas commercialement intéressants pour l’empire de la connerie humaine dont la France est l’un des portes drapeau avec un niveau de propagande que la corée du nord nous envie !
Le cinéma américain quant à lui si on retire les flingues et les gros mots, vous avez le néant incarné que seuls de gros moyens donnent l’illusion d’être bien. -
@ Wendigo
« Au sommet du cinéma que l’on vous laisse voir », écrivez-vous, et vous avez en grande partie raison tant la distribution favorise les blockbusters américains et les comédies formatées pour le grand public. Par chance, il reste en France le réseau des salles classées « Art et Essai », voire « Recherche », souvent exploitées par des bénévoles. Et là, même dans des petites villes de province, on peut voir des petits bijoux de films, non seulement chinois ou russes, mais également argentins, urugayens, maliens ou iraniens.
Bonne soirée.
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Sur ce point nous sommes d’accord et certainement sur d’autres, malheureusement l’écrit limite les conversations.
Bonne soirée à vous aussi.
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Ma mère était prof de français en collège. Résultat sur trois enfants, un prof en FAC, un instite et un éduc-spé. Sommes nous illégitimes d’avoir perpétré ce que notre éducation nous a donné ? Pour ce qui concerne les « fils et filles de » dans le show-bizz, les ventes d’albums, les entrées cinoche ou de concerts finiront de creuser la tombe des médiocres, même si papa ou maman poussent au cul. Pas d’panique, le fils Dutronc est déjà dans l’ trou...... c’est un signe.
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Bonjour, Cubigaz.
La sélection des « fils et filles de » par la démonstration de ce qu’ils ont réellement dans les tripes aboutit effectivement à la mise à l’écart de quelques rejetons médiocres alors que d’autres réussissent fort justement à se faire un prénom. Ce processus est-il fiable à 100 %, j’en doute un peu.
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Le fils Dutronc est un excellent musicien ; il n’a pas fait comme papamaman ; fait-il aussi du cinéma ? Est-il mauvais ?
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Bonjour, Alinea.
Comparé à d’autres de sa génération, le fils Dutronc est effectivement un bon musicien. Dommage qu’à côté d’héritiers comme lui, des vrais talents ne puissent s’exprimer. Je pense par exemple à un groupe comme Trevidy, injustement méconnu.
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On retrouve aussi beaucoup d’ancien élèves ou descendants d’anciens élèves du lycée Carnot de Tunis.
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Bonjour, Viva.
Ce lycée d’excellente réputation a produit des personnalités célèbres dans différents domaines (exemple : Philippe Séguin), mais pas dans les milieux cinématographiques. Vérification faite, seul Moati et Boujenah y ont été élèves.
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@Fergus
Vous avez mal vérifié, allez sur le site de l’association des anciens élèves et vous allez retrouver des noms très connus ce sont leurs enfants qui sont célèbres.Comment ce fait qu’autant de personnes issus de cet établissement provinciale ait fournis autant de personnalité des médias, du cinéma et de la politique. Je parle de la descendance des anciens élèves. -
@ Viva.
Je n’ai pas consulté cet annuaire, mais la curiosité me poussant, je ne manquerai pas de le faire.
Bonne nuit.
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Bonjour Fergus,
Le cinéma est une affaire de famille.La politique, l’est aussi, du moins chez nous.Les entreprises familiales que l’on se passe par filiation...Je ne vais pas citer de noms, cela ne vous dirait rien.Le népotisme est de rigueur.-
Bonsoir, L’enfoiré.
Eh oui, le népotisme est toujours de rigueur. Merci pour ce lien.
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Hier, c’était Sardou et fils sur le plateau de France2. Le fils écrit. Le père est fier. Tout est pour le mieux.
C’est parfois très difficile de se faire un prénom. Les spectateurs ont la méchante habitude de comparer.Les fils De Funes l’ont bien compris...Le tallent d’acteur, le tallent tout court, ne se transmet pas entre générations. -
Bonjour, L’enfoiré.
Comme vous, je ne crois pas à l’hérédité du talent. J’en ai d’ailleurs un exemple avec mon propre cas : des parents et un fils nuls en dessin alors que je suis très à l’aise et plutôt habile dans ce domaine.
Pour ce qui est du fils Sardou, cela fait 10 ans qu’il joue sans avoir jamais rien prouvé de tangible sur scène. Durant cette décennie, l’amateur de théâtre que je suis a eu l’occasion de voir de superbes acteurs et actrices inconnus à qui l’on n’a pas donné leur chance sur une grande scène, pour cause de favoritisme au profit des pipoles qui remplissent les salles, et a fortiori au cinéma.
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jluc 16 mai 2013 20:23Bonsoir Fergus
Ce n’est vraiment pas surprenant : la grosse difficulté pour les artistes est de faire connaître et de faire connaître leurs œuvres. Pour cette caste de copains et de ’’fils de’’ pas de soucis, ils ont la télé pour faire toutes leurs promos. Dès qu’un de leur ’’produit’’ va sortir ils ont tous les plateaux télé à leur disposition, et même mieux le JT. Pas mieux comme pub.
Ce qui est vraiment dégouttant c’est qu’ils bénéficient de cette pub entièrement gratuitement... ils font même l’effort de ne pas se faire payer leur apparition pour l’occasion. Plus ils seront connu et plus ils seront subventionnés et surpayés. Tous les petits artistes, eux n’auront jamais cette chance, et resteront petits à courir le cachet.
Si tant d’artistes connus disent détester internet et déclarer ’’qu’Internet c’est de la merde’’ on comprend pourquoi.Ce qui est vraiment révoltant est que c’est le contribuable qui paye leur pub, avec la redevance télé.
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Bonsoir, Jluc.
Entièrement d’accord avec votre commentaire. Rien à ajouter.
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jluc 19 mai 2013 21:35Bingo !
Tout à l’heure au JT 20h de la télé nationale Antenne 2 : après un reportage de propagande où l’on faisait dire aux étrangers venus sur la Croisette « La crise ? Non ! c’est fini », pas loin de 15 mn de promotion pour Sardou fils qui joue dans une pièce de théâtre à Paris. Papa Sardou l’accompagnait, il fallait bien ça : personne ne connaît le fiston personne. Mais à n’en pas douter, une belle carrière s’offre à lui.
Ils auraient tort de ne pas en profiter, c’est le contribuable qui leur offre le plus bel espace de promo possible. -
Bonjour, Jluc.
Les Sardou sont une dynastie de bateleurs. Malgré son nom, le fils de Michel, Davy, galère depuis longtemps sans parvenir à percer, pour cause de talent par trop limité. Arrivera-t-il à se faire un prénom ? Je n’en sais rien, mais comme vous l’avez souligné, les médias lui donnent un coup de pouce qu’ils refusent à de nombreux autres, nettement plus talentueux.
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Il veut faire du cinéma sans être le fils de quelqu’un !-
Bonsoir, Legrind.
Merci pour le lien. Un pari pour le moins audacieux !
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Bernard Blier et Jacques Audiard sont incritiquables !
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Oui, mais aujourd’hui, ils ne seraient peut être jamais sorti, pas assez « politiquement correcte » et surtout bien trop éloignés des impératifs de propagande de l’empire qui préfère nous rendre con que critiques.
Pensez vous que cette scène du film « le président » puisse aujourd’hui être juste tournée ?http://www.youtube.com/watch?v=Dq8CyzMJNWY
J’en doute !
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@ Wendigo.
Merci d’avoir mis en lien cette scène d’anthologie. « Le Président » est l’un des meilleurs films qu’ait produit le cinéma français sur les arcanes de la politique.
Bonne nuit.
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À part cet extrait, on peut voir le film quelque part ? Ça fait tellement plaisir !!!
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Oui, je ne me mets pas , aucun d’entre nous je pense, mets tout le monde dans le même sac, ce que je leur demande : c’est un peu de pudeur, qu’ils nous évitent les "je suis un citoyen du monde-une carte d’identité pour tous les sans-papiers , je pense en particulier à Balasko-Berry/Bohringer l’Africain, dont l’autre fille fille Lou est réalisatrice...
*Lou Bohringer sans concession : ’’L’école ne m’intéressait pas’’ -
Bonjour, Legrind.
Comme vous, je trouve cet emballage marketing insupportable.
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J’avais tendance à penser comme l’auteur, jusqu’à ce qu’on me fasse remarquer que tout le monde trouve « normal » qu’un enfant de boucher, de boulanger, de restaurateur reprenne l’affaire de ses parents.
Dans ces métiers, comme dans d’autres d’ailleurs, on parle couramment d’« affaires familiales ».
Pourquoi montrer du doigt ceux-ci et pas ceux-là ?
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Parce que l’on parle de très gros revenus et de pouvoir, que les médias et le cinéma français ont atteint un tel niveau de médiocrité que l’état et les chaines de télé doivent subventionner massivement.
Cette industrie est le plus souvent incapable de produire des films de qualités ayant un public suffisant pour devenir rentable. -
Et donc, ça serait très différent s’il n’y avait pas de lien de parenté entre gens de cinéma ?
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@ Manu :
Ce serait peut-être différent, peut-être pas : mais ce serait plus juste.
De toutes façons, l’offre culturelle n’étant plus que la moyenne de la demande, au moins le beauf pourrait-il se contempler à loisir dans son propre affligeant miroir, au lieu de baver d’extase les yeux au ciel, vers le plafond de verre...
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Bonsoir, Manu.
On ne transmet pas une affaire commerciale ou artisanale comme une activité artistique. Je ne montre pas le monde du cinéma du doigt, mais l’amplification d’un phénomène. Qui plus est, je ne prétends pas que les « fils et filles de » soient nuls, mais assurément moins bons pour certains que des acteurs de grande qualité confinés dans l’ombre.
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Vous saviez que Marilou Berry ( qui avait déclaré chez Ruquier qu’elle se faisait chier à l’École..) gagnait plus par film que Joaquin Phoenix ? ( Il faut dire aussi que c’était dans le chef-d’oeuvre « La Croisière » Lol)
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@ LeGrind.
Incroyable ! Surtout pour un film considéré comme un navet par les critiques et le public. Quant à Joaquin Phoenix, j’en garde notamment le formidable souvenir de son interprétation de Johnny Cash.
Bonne soirée.
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Merci Fergus pour cet article.
La France est un pays de réseaux, ou la qualité n’a pas sa place.
Au contraire, plus on est nul et plus on montera !Salut Roger, y a mon fiston Paul qui foire ses études t’aurais pas une place pour lui ?
Roger étant un amis de longue date ne peut refuser ce service à Jean-Pierre.
Paul s’avère dramatiquement nul et pour cause il s’en contrebalance de ce poste si facilement acquis.
Roger ne pouvant le virer ni le mettre dans un poste inférieur sans fâcher Jean-Pierre, il l’éloigne en le gratifiant d’un poste plus élevé ou Paul s’avérera tout aussi nul. Ce qui lui garantit une carrière florissante !
C’est ainsi qu’en France on fini par avoir comme président un pauvre type pathétique qui n’a jamais rien fait d’autre que de se contenter d’être nul.
Le domaine artistique n’est pas épargné et ne fonctionne que par réseautage pour sa plus grande médiocrité et les artistes de talent qui crève la dalle et cumulent leur vocation avec un boulot qui leur prend 8 heures par jour sont légion !
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Bonsoir, 1984.
La France est effectivement un pays de réseaux. Des réseaux qui peuvent être très utiles dans certaines circonstances, mais qui peuvent également être nuisibles car ils entretiennent les élites à rester entre elles, au prix (comme l’a écrit Robert Gil plus haut) d’une « consanguinité » néfaste.
Comme vous, je regrette que des artistes de talent, barrés par des acteurs et actrices au talent quelconque, voire médiocre, « crèvent la dalle » alors que leur place devrait être sur les affiches.
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@ Manu :
La seule différence, c’est que personne (ou presque) ne rêve sérieusement de reprendre le commerce de boucherie-charcuterie de ses parents : je veux dire qu’à choisir, tout le monde préfèrera les paillettes, le champagne, les Rolls et les demi-putes du showbiz...
Paillettes du showbiz inventées, comme l’indique leur nom, pour faire en quelque sorte du business, du travail et de l’exploitation, un aimable show philanthropique... Longtemps l’espoir de vivre en haut de l’affiche, celui que chante Aznavour dans « Je m’voyais déjà », permit (comme aujourd’hui l’euromillion) à quelques uns d’échapper à l’usine, contraignant implicitement la plupart des autres à s’y résigner, avec pour modeste consolation cette société du spectacle politiquement abjecte mais sans doute socialement nécessaire. Il faut bien faire rêver ceux qui n’ont pu réaliser leurs rêves. Il faut le spectacle pour faire admettre la société.
En fait, nous régressons de plus en plus à l’Ancien Régime, ou un fils de tapissier n’avait le choix que de devenir tapissier à son tour... ou bien Molière.
Sauf que, s’agissant de ces métiers incroyablement privilégiés (matériellement et symboliquement) qui permettaient jadis à un Gabin ou une Piaf de s’élever par la grâce à force de travail - d’échapper à l’usine par l’art et d’atteindre à la gloire par la grâce... le processus est inversé.En l’occurrence, ce n’est pas le prosaïque et laborieux milieu de la boulangerie qui coopte un apprenti prometteur tenté par la bohème, la fête et le parasitisme ; non, c’est la bohème incestueuse qui, réduite au parasitisme, coopte un fils à papa sans talent véritable (qui plus est dans des arts mineurs, c’est-à-dire éphémères) pour lui épargner d’aller bosser, lui de toutes façons n’aurait jamais su faire du bon pain !
Autrement dit : alors que, chez les artisans/prolos, il s’agissait de maintenir un individu au même niveau social, en le cooptant au sein d’une corporation de métier (apprentissage, épreuve du feu...), dans le showbiz on voit se perpétuer une caste sans savoir-faire objectif (un « jeune talent », c’est d’abord de la distribution, du réseau, des médias... seule l’épreuve du temps avère le talent). Avant il s’agissait d’éviter à un fils de mourir de faim ; aujourd’hui il s’agit de permettre à un « fils de » de faire fortune, vous saisissez la nuance ?
Les porcs incestueux du showbiz sont les nouveaux seigneurs de la Cour - les mêmes altesses imbues de pages people... La société à ordres a mal fini : dans le juste lit de Procuste de l’abolition des Privilèges et de la guillotine.
Perso, j’espère que ça s’en vient, car je trouve le temps long et tous ces bouffons sans talent, faute de me faire rêver, ne me le font perdre...
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Bonsoir, Guit’z.
Rien à ajouter à ce commentaire - ô combien pertinent ! - en forme de réquisitoire. Merci à vous.
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Je ne suis déjà pas d’accord avec votre prémisse : très sincèrement, les paillettes et le reste ne m’intéresse pas.
Ensuite, je pense qu’il y a une faille dans le raisonnement : à priori, des fils-à-papa voleraient à d’illustres inconnus talentueux leur place dans le monde du cinéma. Mais comment pouvez-vous le savoir puisque que ces malheureux sont par principe invisibles ?
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Bonjour, Manu.
Permettez-moi de rebondir sur votre commentaire à Guit’z. Non, tous ces acteurs évincés de facto par le népotisme ne sont pas invisibles : comme je l’ai indiqué ailleurs dans ce fil, ces acteurs sont visibles dans des petits rôles, dans des films publicitaires, dans des films d’entreprise et au théâtre. Nombre d’entre eux sont contraints pour vivre d’assurer des petits boulots en dehors de leur activité de comédiens.
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il me semble qu’un fils de tapissier pouvait devenir ministre jadis ....
et plus facilement que de nos jours !
de plus aujourd’hui cela vous conduit vous et vos chaussettes plissées à la rencontre de 2 cartouches pour cause de suicide.
ou deuxième choix : case prison après avoir été remercié pour vos talents d’escrocs ! (ça ne soigne pas, puisqu’un retour semble encore possible)sur une réaction lue plus haut :
"Bien que je ne les apprécie pas particulièrement, je vous trouve bien dure avec des artistes comme les fils Bedos et Dutronc. Dans la longue litanie des « fils et filles de », ils ne sont pas les pires."
je trouve les géniteurs tellement insupportable, que moi aussi pour le coup je serais plus modéré avec ces 2 la
la s’arrête les exceptions-
Bonsoir, Monstre.
De tous temps, il y a eu des exceptions, et c’est ainsi que l’on a pu voir jadis des roturiers se hisser jusqu’à côtoyer les sommets du pouvoir. De nos jours, cela reste possible, heureusement. Mais de plus en plus rare car les élites, rendues craintives par un climat social plus tendu, cadenassent les points d’entrée.
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Bonjour Fergus.J’ai envie de vous dire : oui et alors ? N’aideriez vous pas vos enfants à réussir au moins ce que vous avez réussi à devenir ?Naissent de fait comme vous le dites des familles musiciennes, comme les Chédid, les Gainsbourg... Des familles de comédiens, de notaires, de médecins, de curés (ah non, ça marche pas trop ça...), de pilotes automobile (les Prost, Panis...), de commerçants (les Leclerc), de connards (les Dassault), de politiques (pas les meilleurs les rejetons en général), de fonctionnaires, d’ouvriers...Et de temps à autre, des mecs sortent de nul part, comme Gérard Depardieu. Pas de cuillère d’argent dans la bouche, pas d’école, pas de piston. Juste du culot et du talent. Sa progéniture a suivi avec plus ou moins de bonheur la voie tracée par papa, avec certaines portes plus faciles à ouvrir, c’est sûr, mais aussi avec le poids de devoir se faire un prénom. D’autres malgré leur patronyme n’y arriveront jamais (le fils de Delon, comme acteur, on attend encore).Bref c’est la vie, mais ce n’est pas tellement sous cet angle que je la trouve effarante.-
Bonsoir, A. Nonyme.
Je ne suis pas choqué par des formes de favoritisme qui relèvent de l’humain et ont toujours existé. Mais il me semble que le phénomène est en voie d’augmentation dans les milieux du cinéma, et cela me pose problème pour une activité artistique, particulièrement en sachant que ce népotisme contribue à barrer la route à de vrais talents.
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Bonjour, Musima.
Le défilé interminable des bandes- annonce et des pubs est avant tout le fait des grands réseaux de distribution. Cette « nuisance » est nettement moindre, voire quasiment inexistante dans de nombreuses salles inédopendantes ou cinémas classés « Art et Essai ».
Pour ce qui est du prix, il est possible de voir des films à prix réduit, soit en bénéficiant d’avantages tarifaires (séniors, étudiants, chômeurs), soit en allant aux séances du matin à Paris ou de l’après-midi dans les petites villes, soit encore en prenant des carnets de tickets qui diminuent fortement le coût, soit enfin si l’on peut disposer d’accords comme celui d’Orange avec le code Cinéday pour les séances à moitié prix du mardi (disposant de ce code, je paie ma place 3 euros).
D’accord avec vous sur l’usage des nouveautés technologiques qui conduit parfois à des excès, mais chacun est libre après tout de trouver son plaisir où bon lui semble. qui plus est, les phénomènes de mode passent avec le temps, et l’usage devient plus raisonné.
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Les pommes ne tombes pas loin des pommiers. On retrouve le même phénomène au cirque, les enfants qui naissent sous un chapiteau ont un trapèze ou une ligne de dompteur dans les mains, ils savent dès 4 ans marcher sur une poutre ou jongler. Bref, les enfants de la balle reste dans le « clan ». Comment peuvent-ils faire autrement ?
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Bonjour, Blé.
Le phénomène du cirque est fondamentalement différent car les enfants sont effectivement formés dès leur plus âge, ce qui n’est pas le cas au cinéma : si les rejetons des acteurs gravitent autour des plateaux, il ne passent pas leur enfance devant les caméras alors que les gamins élevés à l’école du cirque sont très tôt en piste ; adultes, ils font le choix d’y rester ou d’en partir.
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C’est un excellent musicien mais un chanteur-compositeur assez médiocre même s’il dégage de la sympathie, lui.
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Bonjour Fergus,
Le phénomène dépasse les frontières (Nancy Sinatra, Sofia Coppola, ), il dépasse également les professions (voir par exemple les fils et filles de en politique ). Des pays nouvellement conquis au ’star system’ comme la Russie connaissent des phénomènes analogues (Alla Pougatcheva—> Kristina Orbakaïté).
En fait, en économie capitaliste, dès qu’un secteur de l’activité se révèle juteux, il se développe autour un système clanique de type mafieux et ’percer’ devient de plus en plus difficile dans des systèmes de plus en plus verrouillés. Si l’on ajoute à cela le formatage actuel des artistes allant de pair avec celui du goût du public, on peut faire des artistes avec n’importe quoi, le fait qu’ils n’aient peu ou pas de talent importe peu (cas de Charlotte Gainsbourg et autres ectoplasmes).-
Bonjour, Abou Antoun.
Merci pour ce commentaire. Vous utilisez des mots que j’ai moi-même employé au fil des commentaires, et notamment « clan », « verrouillé » et « formatage ». Des mots qui suffisent à décrire la situation de manière synthétique.
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d’où la déconfiture du cinéma frenchie ,et pour des deccenies
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Bonjour, Chmoll.
Malgré les défauts du cinéma français et le manque de grands films ces dernières années, on ne peut pas parler de « déconfiture ». Le cinéma français reste le 2e du monde alors qu’il a disparu dans les pays qui nous entourent. Je vous invite à lire plus haut mes commentaires en réponse à Hunter et Wendigo.
Bien que critique à l’égard du système en place, je ne comprends pas ce dénigrement en grande partie injustifié.
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c vrai le qualif est exagéré ,j’dirais donc la désertification des salles de cinéma
c vrai y a aussi le piratage en ligne
mais bon -
@ Chmoll.
La désertification est relative. Il y a 3 ans, année exceptionnelle en nombre d’entrées grâce à « Intouchables » et « Polisse ». Depuis, baisse sensible mais pas irréversible.
Le problème du cinéma français de nos jours vient du fait qu’il est principalement produit par les chaînes de télévision. Remplir les salles devient secondaire, l’objectif étant de disposer de films formatés pour le public TV et capables de supporter plusieurs diffusions.
Par chance, tous les films français ne sont pas soumis à cette obligation, les blockbusters permettant au CNC d’aider à la création d’oeuvres plus personnelles ou destinées à des publics plus restreints, notamment dans le réseau des salles labellisées « Art et Essai », voire « Recherche », un milieu que j’ai connu pendant quelques années comme administrateur d’une salle possédant, chose rarissime, les deux labels.
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perso pour moi voir un bon film avec des acteurs crédible qui ne récite pas leurs dialogues comme une récitation ,je dois remonter a raimu , louis jouvet , jule berry ,carrette
pour l’humour : louis de funes , fernandel quoi que lui il a collaboré avec les nazis en faisant de la propagande sur les tickets de rationnement ,depuis ça m’est difficile de revoir un film de luihttp://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/t11079-fernandel
et aussi un reportage passé sur la 5 ,ARTE là on voit bien fernandel faisant la propagande ,pour les nazis ,mais il était pas le seul
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Bonjour, Chmoll.
Je crains, à vous lire, que vous n’ayez pas été au cinéma depuis fort longtemps. Vous avez d’ailleurs oublié, en lien entre notre temps et celui des Raimu ou Fernandel, la grande époque des Marielle, Montand, Noiret, Piccoli, Schneider, Signoret et Ventura.
Mais aujourd’hui encore, il y a des artistes formidables. Je pense par exemple à des François Berléand, Vincent Cassel, Jean-Pierre Daroussin, Marina Foïs, Jacques Gamblin, Karine Viard, et même Fabrice Lucchini lorsqu’il oublie de cabotiner.
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sur que ça donnne du frais comme daroussin ,mais la plupart du temps c’est la routine auteuil, depardieu ect
on a l’impression d’avoir du recuit sur l’écran du cinéma surtout reno et auteuil c plat rien ne se dégage lorsqu’ils jouent un rôle , c de la récitation pure et simple -
Bonjour, Chmoll.
Vous avez raison concernant Auteuil et Depardieu, ces deux-là, malgré toutes leurs qualités de comédiens, sont mis à toutes les sauces et saturent les écrans. Personnellement, leur présence à l’affiche est également devenu pour moi un repoussoir.
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Je ne sais même pas si je devrais m’indigner ou pas, car de toute manière, pour moi le cinéma français est mort et enterré.
« Fils de » ou pas, la majorité des acteurs français sont des ringards en sur-jeu permanent, incapable de donner du relief et du réalisme à leurs personnages. Ils trépignent dans un jeu stéréotypé agaçant au possible, les stars comme les seconds rôles.J’ai toute une liste de gens, qui s’ils sont dans un film, m’alerte de ne pas perdre mon temps, même en téléchargement libre ou en stream. D’ailleurs je procède même plutôt par la courte liste des gens que je pourrais éventuellement avoir l’envie d’aller voir.-
Bonjour, Cocasse.
Je vous concède bien volontiers que certains acteurs ont un jeu plutôt stéréotypé, y compris chez les « stars » les mieux rémunérées comme Daniel Auteuil.
Mais, comme indiqué ci-dessus à Chmoll, tous les films ne sont pas soumis au formatage qui prévaut actuellement dans le cinéma français. A cet égard, je persiste à affirmer qu’il y a chaque année d’excellents films dont on parle malheureusement beaucoup moins que les grosses productions.
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Fergus
Un avantage considérable d’avoir un nom et de ne plus que se préoccuper de mettre en avant un prénom.Ce qui est injuste c’est que bien souvent de plus talentueux qu’eux restent en rade.-
Bonjouir, C’est Nabum.
C’est très exactement ce que j’ai voulu pointer dans cet article. Ce qui ne signifie pas, évidemment, que tous les « fils et filles de » sont moins bons que les laissés-pour-compte. Certains de ces hértitiers sont même d’excellents acteurs, mais comme aurait Gabin dans « Le Président », « ils ne constituent pas la majorité du genre » !
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Bonjour, Blacklisted.
Une faute de frappe que je commets régulièrement en raison de la proximité du u et du i sur le clavier. J’ai également tendance à taper simultanément un t et un y.
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comme koi , pas besoin d’aller loin pour trouver l’amour
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petite précision Lola Créton n’est pas la fille de Michel creton, . Fils ou fille de ne suffit pas pour être un bon comédien et si la possibilité s’ouvre peut être plus facilement encore faut il se faire un prénom par son travail et son talent et c’est alors le parcours et surtout la durée qui fait le trie.
Dans tous les métiers il y a des filles et fils de... des parent qui ouvrent des occasion de mettre un pied a l’etrier. Qui n’aiderai pas son enfant par une recommandation.A lui de faire sa route.-
Bonjour, Bleu.
Il est possible en effet que Lola Créton ne soit pas la fille de Michel Creton, les (rares) infos sont contradictoires sur le net.
Pour ce qui est du coup de main donné à ses enfants, cela semble en effet plutôt naturel, et en tous les cas inévitable dans de nombreux milieux. Ce qui pose problème, c’est lorsque, dans un casting, le talent incertain, voire médiocre, d’un « héritier » prend le pas sur le talent avéré (mais méconnu) d’un acteur anonyme
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Après il y a les « enfant de » malgrès eux : dans le cinéma emmanuelle béart fille d’un guy béart qui l’a quitté jeune, ou dans la musique jean-michel jarre fils de maurice jarre , qui a aussi quitté son enfant jeune. Ils ont su se faire un nom grâce à leur seul talent, sans l’aide du père célèbre.
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La France des héritiers dans toute sa splendeur !!!
Invasion dans la sphère mediatico politique, au niveau des directions et des conseils d’administration des grands groupes...
Ne parlons pas des mairies et des conseils représentatifs à tous les niveaux dans ce pays !!!
On se demande pourquoi cela va si mal dans ce pays et pourquoi ceux qui suivent un cursus et des etudes normales ont bien du mal à déboucher sur un emploi valable...
Ils ne sont pas présentés par ou pris en stage par un parent déjà bien placé dans la hiérarchie...
Par contre des gens tres moyens intellectuellement se retrouvent a la direction de boites ou élus, sans jamais avoir fait leurs preuves.... voir les cas Tapie, Fabius, Lagardère, Copé, Wauquiez, Pécresse, Bachelot, M et autres enfants Higelin ou autres, enfants Delon, enfant de Bebel... on peut multiplier les exemples à l’infini... enfants Hollande, Mitterrand, fille de Chirac, fils de Giscard...
Impression en 2013 d’être dans un pays relativement archaïque avec des enfants de et des héritiers, citons encore les héritiers producteurs dans le cinéma Langman fils de Claude Berri....
Resultat ce pays est un peu sclérosé intellectuellement parlant et c’est bien dommage...
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Bonjour, Christoff.
C’est effectivement un mal qui ronge notre pays car il contribue à cette sclérose que vous dénoncez à juste titre. Or, plus la crise dure, plus les « élites » se serrent les coudes et amplifient ce phénomène d’« entre-soi ». Un commentateur a parlé en début de fil de « consanguinité ». Ce mot, résume bien, me semble-t-il, la réalité que nous connaissons.
J’ai écrit plus haut que le favoristisme a diminué dans la fonction publique et les services publics. Je persiste à penser que c’est vrai (sauf à haut niveau). Une exception toutefois : les collectivités locales où le népotisme a encore de très beaux jours devant lui.
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Excellent ce recensement.
On a aussi un peu la même chose dans le monde de la musique.
Ceci dit ce n’est pas spécifiquement français
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Bonjour, Tf1Goupie.
Le fait est que le milieu de la variété est lui aussi très largement sujet à ce phénomène népotique.
Ce n’est effctivement pas spécifiquement français, mais il semble que le népotisme se soit amplifié depuis quelques années dans notre pays.
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Bonjour,
Juste deux précisions, si je puis me permettre ,le fils Colucci son prénom est Marius et dans la dynastie Stévenin il y a aussi une fille, excellente comédienne prénommée « Salomé »...une évidence, la multiplicité des « enfants de » dans cette branche d’activité comme dans tant d’autres ne facilite pas les débuts de ceux qui ne sont pas nés dans le sérail .-
Bonjour Mary.
Vous avez raison pour ce qui concerne Marius Colucci et Salomé Stévenin que j’ai oubliée.
Sur le deuxième point, je ne comprends même pas que ce fait, évident comme vous le soulignez, ne soit pas perçu par tous.
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Avant 1789 cela s’appelait la Caste de L’Aristocratie !
Enfin, cela vient jouer devant les Télés au BoBo fauché aux fins de mois difficile mais sans oublier la promo ou mieux un chèque, ensuite ça crache dans la soupe en jouant à l’anarchiste, communiste révolutionnaire - des fois que cela fasse monter leur box-office ...
Ils sont tous odieux non pas pour ce qu’ils sont, mais parce qu’ils n’assument pas ...
Qu’ils relisent attentivement l’Histoire de France.
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