Tous cela est extrêmement juste. Depuis 30 ans, dans tous ces pays et on doit y rajouter la France, les états ponctionnent une part croissante d’un PIB croissant. Les investissements publics diminuent par rapport aux frais de fonctionnement. Le nombre de fonctionnaires augmente. le constat unanime de tous les syndicats de la fonction publique est celui d’une dégradation continue de la qualité du service public faute de moyens. Plus on paye, plus on est ponctionne, plus la qualité du service rendu diminue.
Et ce n’est pas une posture. Cela se vérifie dans les faits. Ainsi, la dépense réelle par élève dans l’Éducation nationale a doublée en 30 an avec pour principale résultat l’arrêt de l’ascenseur social, l’exclusion croissante des plus défavorisés, la baisse globale dans les études PISA.
Il y a trente an, on lançait des TGV, on construisait des routes. Aujourd’hui, on paye des agents et des agents retraites.
Quand on regarde les stats sur la « politique de la ville », on constate que les crédits de fonctionnement sont utilises a 100%, ceux d’intervention seulement en partie. Les agents responsables parviennent remarquablement bien a toucher leurs émoluments et embaucher, ils ont du mal a savoir quoi faire de l’argent prévu pour les pauvres.
Le principal changement social dans notre pays ? Exclusion croissante des pauvre et augmentation sans précédent du nombre de ménages propriétaires de leurs logements.
Comme les riches l’étaient déjà, que les pauvres sont toujours en HLM quand les pistonnes ne prennent pas leurs place, on peut en conclure que les « classes moyennes » sont devenues propriétaires. Mais avec la précarité récurrente liée au chômage, il est clair que dans l’accès au crédit, tous ne sont pas places a même enseigne.
Le formidable effort fiscal et d’endettement réalisé par notre état a donc 3 résultats évident. les pauvres sont plus exclus, notre économie est exsangue et les fonctionnaires sont devenus. propriétaires. Jusque la, on est dans des stat officielles et facilement vérifiables ( voir par exemple la répartition entre investissement et fonctionnement depuis 30 ans dans les documents budgétaires). Mon intuition,difficile a vérifier mais a la faveur de contacts avec de nombreux fonctionnaires, c’est qu’ils sont en général également propriétaires de résidences secondaires....
Il n’y a pas d’austérité en France pour ces catégories. Le rapport Askenazy vient encore une fois de le montrer.
Leur « lutte » contre ;« austérité » ne consiste pas par exemple a proposer de faire un effort sur la dépense publique, mais bien a augmenter les impots et les dépenses.
On veut bien leur accorder le bénéfice du doute, au moins pour la majorité d’entre eux. Ne connaissant pas grand chose au monde extérieur, ils sont peut être excusable de ne pas comprendre qu’ils sont, collectivement, le problème et non la solution. Comme a nouveau tous les chiffres sont disponibles, officiels, et calcules par eux, on ne peut s’empêcher de penser qu’ils mettent quand même une certaine mauvaise volonté a comprendre cette evidence.
Il y a des limites a ce qu’un corps bureaucratique, par ailleurs utile a la société, peut prélever sur elle sans la mettre en danger.