Je parles d’auto discipline et ce dans le but de se donner les moyens d’atteindre ses rêves ou du moins ses désirs.
Parler de responsabilité dans un monde où celle ci est le parent pauvre sinon absent est perdu d’avance. Pour eux, votre discours est celui de la servitude volontaire, de la soumission, bref, irrecevable à cet âge où l’exemple est donné par ceux qui possèdent l’objet du désir face à ceux qui n’y ont pas accès. Où le sentiment de révolte l’emporte surtout et sur tout.
Or, parler de discipline intérieure consiste à donner un moyen efficace d’accéder aux « biens » désirés (relation humaine et matériel). Pas dans l’immédiateté, mais dans un futur plus ou moins proche. C’est expliquer que la discipline intérieure n’est pas un fardeau, une entrave à sa liberté mais bien au contraire l’expression même de sa propre liberté face aux autres. Que tous les codes sociaux sont basé sur une discipline, mais extérieure. La discipline donne la capacité à la maîtrise de soi, ensuite, chacun doit choisir si l’important est la relation humaine ou les biens matériels. Ils apprendrons alors qu’une relation humaine saine, exige une bien plus grande discipline intérieure que l’accès aux biens matériels.
De mon point de vue, la responsabilité se définit par « la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui’ » Si vous revendiquez que des droits, vous êtes au niveau d’un enfant, si vous revendiquez que vos devoirs vous êtes au niveau d’une machine. Donc, dans les deux cas vous êtes irresponsable.
Enfin comme dit Jean Philippe, la vie ne s’arrête pas à 16 ans, toutefois, ce que vous pourrez leur dire aujourd’hui est comme un bougie que vous allumez dans leur cerveau, une graine qui peut germer à tout moment... Et j’en suis sûr, il y en a toujours qui germes dont je vous souhaite voir le ou les fruits...