« Concernant la question de l’Uranium réutilisable, c’est en fait ce qui était préconisé pour la centrale Super Phoenix qui a été un gouffre à denier public et finalement mis à l’arrêt du fait d’une redondance de difficultés techniques. »
Plusieurs choses erronées là-dedans.
De un Superphénix était un prototype, le premier du genre à ce niveau de puissance. Il est absolument normal dans ce cadre qu’il dut être mis au point et essuyer les plâtres.
De deux Superphénix, s’il a subit en effet de longues périodes d’arrêt, la majorité l’ont été non pas pour raisons techniques, mais pour raisons politiques et administratives qui ont tout à voir avec le chantage électoral de nos écologistes à l’attention des majorités socialistes d’alors. Je vous invite à vous renseigner de manière précise sur les durées d’arrêts et leurs causes.
De trois à chaque fois que Superphénix eu l’autorisation administrative de fonctionner, hors période de pannes (encore une fois normales), il dégagea d’importants volumes d’électricité dont le produit d’exploitation aurait pu garantir d’amortir les coûts du projet (au moins de construction) s’il n’avait connu précisément les périodes d’arrêt forcé pour raison de basse politique politicienne. C’est donc pour le moins fallacieux de renverser la charge de la preuve en accusant les faux responsables et en exonérant à bon compte les vrais coupables de cette situation.