L’Empereur Mélenchon joue si bien de la flûte !
Jean-Luc Mélenchon, Président du Bureau National du Parti de Gauche semble être la seule voix audible du Front de Gauche, qui jusqu'à preuve du contraire est une coalition des partis politiques suivants :
Parti communiste français,
Parti de gauche ,
Gauche unitaire ,
Fédération pour une alternative sociale et écologique ,
République et socialisme ,
Convergences et alternative ,
Parti communiste des ouvriers de France ,
Gauche anticapitaliste ,
Les Alternatifs
Cela est autant un fait médiatique que programmatique, puisque les deux grandes publications (outre les livres de Jacques Généreux) qu'a édité le Front de Gauche sont respectivement "le programme du Front de Gauche et de son candidat commun Jean-Luc Mélenchon", et "qu'ils s'en aillent tous", toujours de Jean-Luc Mélenchon.
Pierre Laurent, Marie-Georges Buffet, Rachel Lafontaine, Myriam Martin, Lucien Jallamion, Yves Salesse, Christian Picquet sont quasiment, pour ne pas dire totalement absents de la sphère médiatique. Et il est assez amusant que certains des partis croupions composant le Front de Gauche n'aient même pas de représentants. A se demander si ce sont des partis de figuration pour inventer un grand Front de Gauche, quand ce mouvement est en vérité la coalition de trois grandes composantes : Les communistes à la botte du P.S, les Anti-Capitalistes (et pro-rien-du-tout) déçus du N.P.A, et les Socialistes Républicains suivant la ligne de Chevènement.
Rassemblement de partis oui, mais l'autorité légitime unique, c'est Jean-Luc Mélenchon. Un programme oui, mais uniquement celui de Jean-Luc Mélenchon donc.
On me rétorquera que cela n'est pas vrai, que le Front de Gauche a le culte du débat, de l'horizontalité de la réflexion collective, ce à quoi je rétorquerais que j'ai quelques doutes là dessus. Des doutes notamment étayés par un témoignage plutôt précis d'un ancien militant, ou encore sur le débat concernant l'euro et même de l'appartenance à l'Union Européenne puisque plus d'un tiers des sympathisants de la coalition semblent réellement eurosceptiques, comme le montre l'étude Ifop suivante. Ces derniers ne semblent pourtant pas entendus.
Tout du moins, si l'on entend souvent parler des querelles de clocher entre le PCF et le Parti de Gauche, des débats sur l'euro où les partisans et les opposants se crêperaient le chignon cordialement, cela semble moins digne d'intérêt à colporter que les questions de boutiques. Pour aller jusqu'au bout de l'argument, il est notable de constater que dans une coalition rassemblant des communistes et des socialistes, le Mpep, le P.R.C.F et le P.O.I, ne soient pas invités ou du moins cités. Ces partis politiques défendant globalement les mêmes points de vue sociaux que le Front de Gauche, ont été jusqu'au bout de l'analyse critique de l'U.E et l'euro en proposant de démanteler l'Union Européenne. Position peut être trop "maréchaliste" pour Sieur Mélenchon comme précisé à la 25 ème minute sur ce lien.
Monsieur Mélenchon expliquait dans cette interview, que le Front National en proposant de sortir de l'euro tout en acceptant la dévaluation de notre monnaie nationale, ne redresserait pas les salaires pour contrebalancer la baisse du pouvoir d'achat induite par la dévaluation (forcément liée à de l'inflation par des emprunts directs à notre Banque Centrale). Je ne suis pas et ne serais jamais électeur du Front National, en revanche, j'ai vérifié directement sur leur site :
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La revalorisation des revenus des salariés des sociétés privées
L’impôt sur les sociétés sera modulé pour inciter les entreprises à adopter une politique salariale plus généreuse et distribuer davantage de leurs profits à leurs salariés.
Une réserve légale de titres sera instaurée. Elle sera un moyen de reconnaître au personnel une part de propriété dans l’entreprise, sans droit de vote, mais permettant le versement de dividendes.
Rétablissement de l’échelle mobile des salaires : les salaires devront être indexés sur l’inflation, pour éviter des pertes de pouvoir d’achat annuelles parfois égales à 3%.
En clair, le Front National souhaitant bien rétablir l'adossement des salaires à l'inflation, à minima ne ferait perdre aucun pouvoir d'achat aux Français, par la reprise de contrôle de notre monnaie nationale. C'est donc un mensonge minable de la part d'un homme qui se montre pourtant bon pédagogue sur tant d'autres questions. Mais comme le P.S est un parti de copains libéraux et européïstes dont beaucoup fréquentent la même loge maçonnique que M. Mélenchon, on leur donne des voix. A l'inverse, le F.N, malgré de nombreuses de thèses sociétales clivantes est tout de même bien plus en phase avec la protection économique et sociale de la population, mais doit demeurer l'épouvantail sur lequel il faut focaliser les sympathisants de gauche, un petit mensonge glissé dans une interview ne fera pas de mal puisque très peu de Français vérifient les dires de leurs représentants.
Plus affolante est la contradiction émise par M. Mélenchon qui dans la même interview édicte qu'il faut faire baisser la valeur de l'euro par l'inflation, en laissant les pays emprunter directement à la B.C.E (vers la 15ème minute), et qui se contredit ensuite en disant (à propos de Mme Le Pen), "on sort de l'euro, avec une petite monnaie qui nous coûtera affreusement cher".
On ne peut pas d'un côté prôner la dévaluation de l'euro par l'inflation, et en même temps critiquer une monnaie perdant de sa valeur. A partir de là, il est intéressant de rentrer dans le dur, et plus seulement sur les déclarations de presse.
Je vais m'appuyer pour cela sur le programme du Front de Gauche (l'humain d'abord) car il est sensé être le programme de toutes les composantes du Front de Gauche, et non celui de Jean-Luc Mélenchon (ce qu'infirme pourtant le titre même du livre) :
Rappelons donc (bien que cela ne soit pas notifié dans le programme du FdG), que les pays du sud qui sont dans la zone euro ont besoin de dévaluer. Jacques Sapir a d'ailleurs fait une étude très instructive pour évaluer les dépréciations nécessaires pour chaque Etat-Membre de la zone euro recouvrant sa monnaie nationale. On notera que l'Allemagne appréciera au contraire sa monnaie.
Ceci semble parfaitement compris par le Front de Gauche, puisque page 74 du programme, il est écrit :
" Nous agirons pour la souveraineté monétaire et financière des peuples"
Dans ce cas, je suppose que M. Mélenchon et les partisans du Front de Gauche comprendront que cette Souveraineté Monétaire, est autant un droit pour les Africains qui sont sous l'empire du Franc C.F.A, que pour les Grecs et les Portugais qui sont sous l'empire de l'euro. Il parait naturel de laisser ces derniers quitter la zone euro et dévaluer en fonction de leurs besoins propres puisque leurs nécessités économiques sont très différentes d'un pays à l'autre.
Cependant, nous savons que M. Mélenchon tient visiblement à ce que la zone euro survive, ou à défaut se scinde en deux (ce qui ne changerait rien au problème de fond) et par voie de conséquence, n'autorise pas cette Souveraineté Monétaire. Car si la France récupérait sa monnaie nationale, elle dévaluerait jusqu'à être à peu près à parité avec le Dollar US, quand la Grèce se rapprocherait d'une monnaie s'échangeant à un taux de 1,65 Drachmes pour 1 $
L'Europe n'est pas homogène en matière économique, fiscale, salariale, et je fais confiance aux sympathisants du Front de Gauche pour comprendre ces questions de différences de valeurs des monnaies au sein du continent à partir de notions techniques et non idéologiques.
Donc, Souveraineté Monétaire pour les pays, oui, mais pas ceux de la Zone Euro et cela va même plus loin encore dans la contradiction puisque page 36 du programme, voila ce que nous pouvons lire :
"Simultanément à ces actions pour une autre utilisation de l'euro en France, en Europe et dans le Monde, nous prendrons des initiatives pour mettre fin à la domination des Etats-Unis sur le système monétaire international avec la création d'une monnaie commune mondiale alternative au dollar".
Une monnaie commune mondiale ? Les capitalistes et particulièrement aux U.S.A en rêvent, M. Mélenchon peut le faire !
Accordons lui le bénéfice du doute, et arguons qu'il souhaitait simplement dénoncer l'hégémonie du pétro-dollar. Mais dans ce cas, pourquoi avoir soutenu l'intervention militaire contre Kadhafi ? Les sympathisants du Front de Gauche un peu renseignés sauront que le "tyran" soutenait la création d'un dinar-or au bénéfice de toute l'Afrique, qui aurait brisé net l'hégémonie du pétro-dollar et amélioré très clairement le niveau de vie des Africains, peut être autant qu'en Libye sous l'ère Kadhafi justement.
Donc il faut se battre contre le Dollar, mais préconiser les bombes contre une Nation qui bâtissait une mesure technique et profondément sociale pour terrasser la dictature du billet vert ? Mais de qui se moque t'on ?
Les contradictions ne s'arrêtent cependant pas là. Page 32 du programme, nous pouvons lire ceci :
"Reprise du contrôle des capitaux aux frontières de l'Union Européenne"
S'il est vrai que des capitaux fuient des pays périphériques vers des destinations plus ou moins exotiques, du fait que l'article 63 du Traité de Lisbonne le permet, le problème de la fuite des capitaux est en vérité majoritairement intra-européen, comme le démontrent parfaitement les soldes Target 2 expliqués par Olivier Berruyer.
Mais encore une fois, arguons que M. Mélenchon réfléchit en considérant que la B.C.E pouvant réinjecter les liquidités sortantes automatiquement, le problème des créances entre Banques Centrales ne se poserait plus. Mais (car il y'a toujours un mais avec M. Mélenchon), lorsqu'on évoque l'idée d'une 6ème République et que l'on fait des grands discours sur la Souveraineté des Peuples, il y'a une contradiction flagrante entre faire de l'euro non plus une monnaie commune (ce qu'elle est aujourd'hui) pour la transformer en monnaie unique en réformant la politique de la B.C.E.
Car M. Mélenchon va très loin dans l'enfumage de ses partisans peux au fait de l'économie et des questions constitutionnelles. Si l'Union Européenne devient capable de battre monnaie cela reviendrait à dire que la Souveraineté Monétaire, notamment sur la question du droit de regard des citoyens concernant l'endettement public de leur propre pays, n'existerait plus.
Eh oui, lorsque la dette bien qu'émise en "euro" reste Française, Espagnole, ou Néerlandaise, cela signifie que les peuples ont encore un droit de regard et de gestion au niveau national de leur propres déficits. Si toutes ces dettes deviennent une seule, il faut un budget commun, une fiscalité commune, un très improbable SMIC commun, et l'abolition de l'idée même que nous aurions au sein de nos pays, un contrôle sur toutes ces questions. Tout se jouerait à l'échelon Européen. Et c'est ce que ces affreux "Maréchalistes" d'eurosceptiques ont bien compris contrairement aux sympathisants du Front de Gauche qui pensent militer pour la Souveraineté des Peuples, alors qu'ils militent en fait pour un véritable fédéralisme Européen.
Allez détricoter des dettes confondues en une seule émise par l'Union Européenne en cas de rupture (plus qu'annoncée) de l'U.E et décidez qui prend à sa charge quoi. Rien de mieux pour générer une bonne guerre entre pays qui n'auraient aucune vocation à se disputer en restant souverains sur leur dette publique. Je rappelle que l'article XIV de la Déclaration des droits de l'Homme de 1789 précise :
"Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée".
M. Mélenchon souhaite abolir la France en tant que pays. Et si j'adhère au principe de Constituante, la 6 ème République de M. Mélenchon est une énorme farce, puisque le programme du Front de Gauche impose sans en dire le nom, un fédéralisme Européen.
Mais pour les quelques fous qui ne comprennent toujours pas ce qu'est la réalité de l'Europe, sachez que les "États-Unis d'Europe" est un mythe qui a plus à voir avec le Mondialisme des ultra libéraux ou le Soviétisme de Staline. Les États-Unis d'Amérique ont une langue commune (qui devient peu à peu celle de l'U.E), et une Histoire commune si l'on veut éluder son passé Indien. Ce n'est absolument pas le cas de l'Europe. Voila pourquoi l'U.R.S.S s'est effondrée malgré une politique économique et une monnaie commune. Et voila pourquoi l'U.E finira démantelée aussi.
Évoquons enfin un dernier volet économique, à savoir la question du protectionnisme. Page 40 du programme, on peut lire :
"La France agira pour l'institution de protections et de normes sociales et environnementales communes aux Européens, face à la pression des capitaux et des productions à bas coût sur les marchés mondialisés"
Rappelons nous, il y'a quelques mois à peine, la marionnette Montebourg tempêtait auprès de la très libérale Commission Européenne non élue, contre les importations des véhicules Coréens menaçant notre industrie automobile nationale.
Sauf que c'est très justement que les autorités et constructeurs Coréens ont fait remarqué que le gros des importations de véhicules Coréens de la France, se faisait directement au sein de l'U.E. Puisque la plupart des usines de montage se trouvent dans les pays de l'Est comme la République Tchèque ou la Slovénie où le coût de la main d'oeuvre est bien moins élevé qu'en France.
La question du protectionnisme ne se pose donc à l'échelon Européen, mais bien à l'échelon National. Quant au SMIC Européen, outre que jamais les Allemands n'accepteront jamais une telle vue Franco-Française sur la question, quelle en serait sa valeur si malgré tout l'Empereur Mélenchon arrivait à l'imposer à 28 pays différents ?
La modeste Pologne devrait renier son atout compétitif en s'imposant une hausse brutale de son SMIC à 1500 € qui serait alors le même que celui de la France et de l'Espagne pour l'occasion ?
Car le salaire minimum d'un Polonais qui se situe autour de 400 € ne l'empêche pas de jouir d'un train de vie à peu près similaire à un Smicard Français qui touche 1200 €. Ce n'est pas le chiffre qui compte, c'est ce qu'on peut payer dans son pays avec ce chiffre. Voila pourquoi la plupart des pays de l'Est ne veulent pas augmenter fortement leurs salaires, tout comme la très libérale Allemagne considère que les salaires se négocient autrement. Les Français vivant à proximité de l'Allemagne et travaillant de l'autre côté du Rhin le font car ils sont mieux payés qu'en France. Tous ceux qui vivent en Alsace le savent bien. Il serait long d'expliquer ici les avantages et inconvénients du SMIC, d'autant que pour ma part, je milite pour un Salaire de Vie et la fin du Salariat. Mes vues sociales sont bien plus à gauche que M. Mélenchon, mais contrairement à lui, je ne souhaite pas imposer aux Allemands mes points de vue économiques. Je souhaite imposer ma part de Souveraineté à mes représentants en France.
Il ne faut pas oublier qu'un Traité d'inspiration Merkel ou d'inspiration Mélenchon, reste une doctrine économique unique et imposée à différents peuples. Où est la diversité et la richesse de l'Europe là dedans ? Où sont les exemples à prendre ? Car un pays réellement Souverain n'a aucun Traité pour lui imposer sa politique commerciale, monétaire et sociale en fonction de ses propres fondamentaux et de l'intelligence de ses dirigeants. Je préfère que la Grèce m'inspire par une innovation fiscale, monétaire ou douanière, que lui imposer une même monnaie et une même doctrine économique qui m'empêcherait de voir fleurir des initiatives intéressantes dans ce pays ou ailleurs en Europe.
M. Mélenchon n'est donc pas "Européen", c'est un Européïste, et je dirais même un pur Mondialiste. Pour valider cette thèse, je souhaite évoquer succinctement les propositions sur l'immigration du Programme de M. Mélenchon qui à travers une logorrhée Bisounours, vise clairement à détruire toujours un peu plus la France. Il n'y a en effet pas besoin de verser dans la xénophobie de certains partisans du F.Haine pour comprendre que la vision de l'immigration de M. Mélenchon est totalement antisociale tant pour les Français que pour les migrants qui succomberaient aux sirènes socialo-bobo-mondialistes de la France ouverte aux quatre vents.
Que M. Mélenchon dénonce le Franc C.F.A dans son programme (il n'en parle pas), qu'il évoque le projet Transaqua, la Grande Muraille Verte, le Micro-Crédit et les cultures vivrières à financer en Afrique, plutôt que de suggérer à des cerveaux et de la main d'oeuvre dont l'Afrique a besoin, de venir diluer encore et toujours plus notre unité nationale, en important des repères culturels qui aussi nobles et fascinants qu'ils puissent être, ne sont pas les nôtres.
Si je vais en Afrique, en Inde ou au Vénézuela, c'est pour m'imerger dans une culture différente de la mienne. Quand un étranger vient en France, c'est pour s'immerger dans une Culture qu'il ressentira comme Française. Et s'il faut sombrer dans la diffamation imbécile qui consiste à qualifier une personne souhaitant réguler l'immigration en France de raciste, de mon côté, moi homme élevé par un Tchadien, je considère que M. Mélenchon est un introphobe, pour ne pas dire un Francophobe.
Notre Peuple est désormais assez riche de sa diversité ethnique et confessionnelle, pourquoi vouloir à tout prix le confronter constamment à des pertes de repères culturels par une immigration encensée comme doctrine inaliénable ?
Quand je vois un Africain qui a traversé la Méditerranée en prenant tous les risques, cela après avoir quitté sa famille, ses amis, pour atterrir en France et dormir sur un banc public en plein hiver, ce n'est certainement pas le Front National que je considère comme raciste et antisocial, c'est bien le P.S, l'UMP et le Front de Gauche qui sont main dans la main dans cette volonté acharnée de faire entrer toujours plus de migrants en France. Sans compter que l'on cultive indirectement le racisme des Français. Quand ils se rendent comptent le jour où ils connaissent des difficultés sociales graves, que la quasi totalité des places hébergement d'urgence ont été pourvues par le 115 aux 75 % de migrants illégaux vivant dans une grande précarité, ces derniers ne comprennent plus pourquoi la France ne les protège pas, mais accorde cette protection à des non nationaux. Pour chaque Français, peut importe son origine ethnique, qui se retrouve à la rue et qui voit un migrant obtenir une place dans un hôtel quand lui n'obtient rien, c'est de la frustration, de la colère et au final de la xénophobie que l'on fabrique.
Je ne pouvais éluder cette dernière partie du programme lisible sur la page 57 revendiquant que "l'immigration n'est pas un problème". Effectivement, une petite dose d'immigration n'en est pas un. Mais un flux massif et constant de migrants est au contraire un très gros problème. Et si dire cela fait de moi un "raciste", alors je souhaite savoir si le Peuple Suisse qui majoritairement pense comme moi est lui aussi raciste ? Est ce que ce même peuple qui n'est ni dans l'euro, ni dans l'U.E va mal socialement, économiquement, démocratiquement ? Est ce que deux cent ans de neutralité totale vis à vis du reste de l'Europe ont généré un seul Suisse mort au Front ou dans une chambre à gaz ?
C'est la question que devraient se poser tous les partisans du Front de Gauche, car je l'affirme haut et fort, M. Mélenchon vous ment ! Vous vous laissez embobiner par un Franc Maçon dont l'idéologie est totalement mondialiste qui ne prévoit d'ailleurs pas dans son projet de Constituante que ce qui peut se discuter dans les loges maçonniques comme d'autres groupes fermés où se côtoient des politiciens véreux, soient soumis à la connaissance du public.
Quand vous rentrez dans une église, une mosquée ou une synagogue, vous avez la possibilité de savoir ce qui est discuté. Une toute petite minorité de Français sont Francs Maçons, et vous ne savez pas quelles sont les doctrines "religieuses" qu'ils défendent. Nos politiciens sont ils représentatifs de la Nation quand la majorité d'entre eux sont Francs Maçons ?
Plutôt que de crier au conspirationisme chaque fois que la question est soulevée, ayez le courage d'exiger à votre icône qu'il justifie ses contradictions et vous invite dans sa loge pour constater à quel culte M. Mélenchon se livre exactement. Il ne s'agit pas d'interdire la Franc Maçonnerie, mais d'EXIGER la Transparence totale en Démocratie. Quand on réfléchit à une "6 ème République", on ne peut absolument pas éluder une telle question.
Que les partisans du Front de Gauche pour qui en dépit de la virulence de mon texte, j'ai énormément d'amitié et de zones de convergences, s'imposent le devoir de réflexion critique sur tous les thèmes abordés dans ce billet. Chaque sympathisant de Gauche est un individu doué d'un cerveau. Vous ne couchez pas avec Mélenchon, vous ne ferez pas votre vie avec, et très probablement, vous ne le rencontrerez jamais. Raisonnez avec votre esprit, pas avec les idéologies que l'on veut vous forcer à répéter comme des perroquets.
153 réactions à cet article
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On peut quand même avancer que l’auteur est moins grotesque que certains.
Dans l’échelle négative, il a fait un bel effort !Pour moi, le compte n’y est pas.
Un exemple : la visibilité des autres interlocuteurs du fdg. Savez-vous que ce sont les médiacrates qui font le programme et qui choisissent qui ils invitent (voir affaire Taddéï) ?
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Ce n’est pas une vue d’esprit étroite, c’est simplement un tissu d’inepties et de mensonges.
Un seul exemple la comparaison avec la Suisse, situation que je connais bien, j’habite proche de la frontière.
Effectivement, il y a en Suisse un mouvement contre les étrangers et contre les frontaliers français en particulier.
Mais il y a une différence flagrante avec la France, en Suisse, plus de 21 % d’étrangers (sans compter les quelques 300.000 frontaliers dont environ 150.000 français. Alors qu’en France, on entend hurler les ânes comme l’auteur, alors que la France n’a que 10,7 % d’étrangers, soit deux fois moins que la Suisse. Toute comparaison n’est pas raison.@l’auteur,
Croyez-vous qu’il soit drôle pour un français en Suisse d’entendre sans cesse des vannes sur les clowneries de Sarko, sur l’inertie de Hollande, sur la corruption des politiques français (d’autant moins drôle que certaines de ces remarques sont pertinentes ) ?
Croyez-vous qu’il soit drôle d’entendre de « fines » plaisanteries du genre : « pourquoi la Suisse n’aurait-elle pas un ministre de la marine, la France a bien un ministre des finances » ?
Croyez-vous qu’il soit drôle pour un français en Suisse, de se faire traiter de « frouze » (je pense que là, on peut ressentir ce que ressent un magrébin traité en France de bronzé ou de melon) ?
Alors, oui, certains Suisses sont xénophobes (plus que racistes d’ailleurs), tout comme vous, J.P. Basquiat, qui êtes non seulement xénophobe, mais terriblement raciste.
Au surplus, dernière remarque, si la Suisse expulsait les travailleurs français, établis ou frontaliers (en admettant qu’elle le pusse), il y aurait plus de 300.000 chômeurs de plus en France.
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ERREUR calamiteuse : l’auteur est Malthus et non pas , J.P. Basquiat !
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@ amiaplacidus
Sachez qu’en Suisse on n’obtient pas la nationalité par le droit du sol comme en France, cela signifie que si une famille italienne est né en Suisse depuis plusieurs générations, elle restera italienne et donc étrangère (sauf si elle en fait la demande et paye la prix exigé), en France celle-ci serait depuis longtemps française gratuitement et automatiquement.
Ainsi les « 21% » d’étrangers suisse ne sont pas comparable avec les « 10.7 » d’étrangers français. Toute comparaison nest pas raison comme vous dites.
Qu’il y est en Suisse un mouvement contre les français frontalier n’est pas choquant, car les frontaliers provoquent une baisse des salaires et une hausse de chômage en suisse, même si évidemment la Suisse n’est pas à plaindre.
Que les suisses défendent la Suisse, ne font pas d’eux des racistes. Si les suisses avaient ouvert leurs frontières, comme nous l’avons fait en France, elle n’existerait déjà plus.
Frontalier, comme vous, je reçois souvent des moqueries sur Hollande et Sarko, je le prend avec le sourire, car ces moqueries sont totalement justifiées. Ces marionnettes européistes font honte à la France et aux français. Ce sont des traitres que les français laissent gouverner depuis 40 ans. Il y a quelques années, on les aurait décapité pour moins que cela.
Malheureusement, Mélenchon, comme le démontre l’auteur ne vaut pas plus qu’eux.
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« Mais il y a une différence flagrante avec la France, en Suisse, plus de 21 % d’étrangers (sans compter les quelques 300.000 frontaliers dont environ 150.000 français. Alors qu’en France, on entend hurler les ânes comme l’auteur, alors que la France n’a que 10,7 % d’étrangers, soit deux fois moins que la Suisse. Toute comparaison n’est pas raison. »
Comme vous dites, comparaison n’est pas raison. Sans doute que la structure des populations immigrés en Suisse, leurs origines géographiques et culturelles, leur niveau de vie et bagage intellectuel originellement, n’est pas la même comparativement à un pays comme la France.D’autre part 12 millions d’immigrés et leurs descendants en France ce n’est plus 10% du total de la population, mais bien plus proche de 20% : -
A la différence que la Suisse ne récolte pas tous les traînes savates, ce qui n’est pas le cas de la France.
Que les suisses se moquent de nous, c’est normal, vu que nous ne sommes que des brêles qui ne savons que nous plaindre. -
Shade 15 mai 2013 19:53C’est un phénomène Européen, il faut bien le comprendre (l’exception ne fait pas la règle).
Et quand on l’a constaté et bien compris, il ne reste que deux explications : a) le complot ou b) l’incurie politico-économique généralisée. -
Connaissant l’arrière-fond idéologique de nos chers z’élites mondialisées, j’opte volontiers pour le complot :http://french.ruvr.ru/2013_05_14/L-IMMIGRATION-DE-REMPLACEMENT-quand-l-ONU-et-l-UE-organisent-la-disparition-des-peuples/ -
Cet article est une énième manipulation cherchant à faire passer le FdG pour ce qu’il n’est pas.
On y trouve des attaques gratuites (à la botte du P.S, Anti-Capitalistes et pro-rien-du-tout...)
Des accusations sans fondement : « l’autorité légitime unique, c’est Jean-Luc Mélenchon. Un programme oui, mais uniquement celui de Jean-Luc Mélenchon ».
Des manipulations comme par exemple cette histoire d’euroscepticisme fourre tout qui irait à l’encontre de la stratégie européenne du FdG. Manipulation habituelle des Tina et du tout ou rien. En effet le programme européen du FdG voulant changer l’UE de fond en comble ça veut dire quoi, qu’on est pour ou contre l’UE ? Est-ce que ça ne vient pas en réalité PROUVER que le FdG est profondément eurosceptique ET pro-européen ? La réponse est oui. C’est parceque’on est pro-européen qu’on déteste l’UE actuelle, eurosceptique ça ne veut rien dire et essayer de créer une division fictive sur ce sujet montre une envie de nuire et une mauvaise foi absolue.
Mais ce n’est pas tout puisque c’est suivi de la méthode utilisation d’un exemple unique élevé en généralité, méthode d’une objectivité digne du niveau d’un JT de TF1... bon allez pas la peine de pousser plus loi, poubelle.
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"En effet le programme européen du FdG voulant changer l’UE de fond en comble ça veut dire quoi, qu’on est pour ou contre l’UE ? Est-ce que ça ne vient pas en réalité PROUVER que le FdG est profondément eurosceptique ET pro-européen ? La réponse est oui. C’est parceque’on est pro-européen qu’on déteste l’UE actuelle, eurosceptique ça ne veut rien dire et essayer de créer une division fictive sur ce sujet montre une envie de nuire et une mauvaise foi absolue.«
Vouloir appliquer un programme progressiste dans le cadre de l’UE c’est une escroquerie car l’UE est conçue depuis le traité de Rome (sacralisant l’inflation zéro et la suprématie en tout domaine du capital) pour écraser les travailleurs et mettre en concurence les peuples. Dire que vous la réformerez, c’est réver à voix haute : pour réformer les traités il faut l’unanimité des 27 pays, donc 27 pays (dont ceux du »nord") qui devraient être en même temps sur la même ligne progressiste que le FdG, et ce à court terme... Aussi probable que la révolution mondiale chere au trotskystes. Ne serait ce qu’en raison des calendrier électoraux...Qui plus est, c’est oublier de dire que réformer veut en fait dire révolutionner et repartir de zéro puisque tout est pourris depuis l’origine (bon, il faudrait que les sociales démocrates qui ont défendu l’UE depuis l’origine l’admette après avoir 20 ans plus tard admis que Maastricht était aussi funeste que le dénoncer le PC à l’époque...).
bref, cette question de la position vis à vis de l’UE est essentielle, et il ne s’agit pas de diviser.
Preuve en est, pour résoudre cette divergence d’analyse, le PRCF avait dans une lettre interroger Mélenchon, lui demandant si il était pret défendre qu’en cas de constat d’impossibilité de réforme à très courte échéance, entre la souveraineté du peuple et l’UE, il choisirait le peuple en sortant de l’UE et de l’euro dans le cas où le FdG arriverait au pouvoir. Aucune réponse autre que celle de Laurent affirmant que l’UE est notre monnaie. Le diviseur, sur cette question, c’est bien le FdG qui pour une adoration dogmatique du fédéralisme européen ou par l’opportunisme de quelques un de ses apparatchiks accrochés au PGE et aux alliances avec le PS, refuse d’adopter une position offensive et crédible sur la question européenne. Se faisant, il se prive du soutien d’une large partie de la gauche, et de la grande majorité de nos concitoyens qui rejettent cette europe qui les baillonne et les exploitent.Il faut sortir de l’UE par la porte de gauche, au risque d’y rester tout en ayant le chauvinisme xenophobe et fascisant du FN
https://www.facebook.com/SortonsDeLunionEuropeenneParLaGauche
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Mauvaise foi taktak : Mélenchon l’a dit lui-même à Bordeaux je crois ! Je ne l’ai, les ai jamais entendu dire : l’Europe à tout prix ! Oui pour l’Europe des peuples, sinon, rien ! Et ça ne date pas d’hier ; je n’arrive pas à comprendre qu’on en soit au même point des mois après ! On se croirait aux courses, au PMU ; chacun défend son poulain !
Ça me gave d’une force, qu’aucune discussion sérieuse sur des faits, puisse se tenir ici ! -
Alinea, ne t’inquiètes pas, ça fait partie du jeu, c’est à nous de rester fermes, conscients et de maintenir le cap, tous ceux qui lâchent en route et basculent vers le « socialisme des imbéciles » sont des esprits faibles, et mieux vaut que les traitres se déclarent le plus tôt possible...la trajectoire d’un Sorel et autres gens de gauche basculant vers le fascisme dans les années trente sont là pour nous rappeler que la tâche est difficile.
Un conseil, dès qu’un urluberlu frustré trouve l’occasion de parler de l’appartenance à la franc maçonnerie, tu peux considérer que tu as affaire à un esprit faible incapable d’examiner un être dans sa singularité et un système dans sa complexité. ses fantasmes le dépassent et il n’a d’autre argument que les attaques ad hominem.
l’être humain est libre de prendre part à une association de débats politiques et d’éducation à l’argumentation, ceux qui en ont peur sont des lâches et des incapables. la France serait couverte de sociétés de débats comme en 1789, nous ne serions pas dans la même panade et les petits écrivaillons d’articles de vomissures auraient tôt fait de sombrer dans la dérision. -
Pour Alinea, faisons juste une observation factuelle :
Voix réunies par les eurosceptiques au premier tour des présidentielles :
Marine Le Pen => 6 421 426 (17,9%)
Nicolas Dupont Aignan => 643 907 (1,79 %)
Jacques Cheminade => 89 545 (0,25%)TOTAL => 7.154.878 (19,94%)
Voix réunies par les alter-européïstes :
Jean-Luc Mélenchon => 3 984 822 (11,10 %)
Philippe Poutoux => 411 160 (1,15 %)
Nathalie Arthaux => 202 548 (0,56 %)TOTAL => 4.598.530 (12,81 %)
Abstention + Votes Blancs => 10.145.333
Quelle génération vote massivement ?
L’Insee nous informe que le plus faible taux d’abstention se situe dans la génération des gens étant nés entre 1935 et 1965. Soit des gens qui ont respectivement entre 48 et 78 ans.
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1411
Hors, si tu t’amuses à observer la répartition des voix en fonction des couches socioprofessionnelles et des affinités politiques, tu constateras que le Front de Gauche a un « portefeuille » électoral bien diversifié (entre 10 et 12 % pour chaque tranche d’âge et chaque catégorie Socio-Prof.) alors que l’électorat des partis eurosceptiques réussit à réunir plus de 1/3 des voix autant chez les ouvriers que les jeunes.
A contrario, l’UMP et le Centre droit font le plein de voix chez les personnes relativement âgées, et le P.S est à peu près comme le FdG en terme d’électorat, quoi que réunissant beaucoup de professions intermédiaires et de fonctionnaires (merci les syndicats jaunes)
On peut déduire quelques observations :
La Jeunesse et les milieux ouvriers dénoncent massivement les traités européens et l’Euro. Ces C.S.P devraient se retrouver massivement au Front de Gauche, mais ce sont les partis eurosceptiques qui les récupèrent. On le constate aussi fermement à l’UPR puisque j’ai une sympathie distante pour ce parti, qui bien qu’invisible médiatiquement, bénéficie d’une bonne couverture sur les réseaux sociaux par ses sympathisants. La plupart sont jeunes, fauchés et plutôt intellectuels si l’on considère que se taper des conférences de 3 h sur les traités européens et la monnaie est une preuve de curiosité.
En ne dénonçant pas l’euro, le FdG se coupe donc d’une grande partie de son électorat naturel. La jeunesse qui pourtant est la plus abstentionniste (avec les personnes très âgées), a un petit avantage par rapport à des gens d’un âge intermédiaire :
Habituée aux études (donc à chercher de l’information et raisonner), et ayant grandi avec Internet au détriment de la télévision (beaucoup de jeunes gens n’ont même plus de télévision), elle est beaucoup plus critique du système, car elle a pris l’habitude de chercher directement l’information, et non succomber au charme des discours des uns et des autres dans les mass médias.
Voila pourquoi selon moi, elle rejette l’euro massivement, outre qu’elle ne voit pas d’avenir probant avec l’U.E ultra libérale (ce qui est aussi le cas au FdG je te le concède). Les milieux ouvriers pour leur part ont connu les promesses de Maastricht et l’ère du FRANC. Si beaucoup d’ouvriers entre deux âges ne sont pas forcément dans la même démarche de recherche active de l’info sur internet, ils ont quand même fait une déduction simple : l’euro est le symbole des emplois perdus et des bas salaires.
Au contraire, la génération qui vote massivement est constituée souvent de professions intermédiaires, et ayant grandi avec l’ère de la télévision. Mai 68 (Révolution Libérale s’il en est) est passé par là, ainsi que les 30 glorieuses. En clair, les quinquagénaires ayant réussi leur carrière et les retraités ayant assimilé le fil de l’Histoire européenne à leur bien être social et leur taux d’épargne (celle-ci est très élevée pour les personnes ayant 60 ans et plus et ridicule pour les autres tranches d’âge), considèrent que les partis traditionnels fervents européïstes ne se sont pas trompés. Ajoutons que la spécificité de l’UMP pour la tranche d’âge est que les personnes âgées assimilent la droite d’aujourd’hui à celle qui existait sous De Gaulle. Elle n’a pourtant rien à voir. Les Gaullistes étaient profondément attachés à la Souveraineté de la France et n’aimaient pas trop être catalogués à droite, puisqu’ils considéraient que faire du Social n’était pas une question d’opinion partisane.
Au delà du clivage imbécile gauche/droite, il y’a donc surtout un clivage « Jeunes patriotes / Vieux Européïstes ».
Sachant que les anti-Euros rassemblent le plus de jeunes et d’ouvriers, mais aussi le plus de voix au total que les « alter-Euros », c’est une bêtise politique et électorale pour le Front de Gauche que de se couper de son véritable réservoir de voix.
Car paradoxalement, les ouvriers ont vocation à entendre le programme social du FdG et les jeunes apprécient le programme écologique. Mais ils ne veulent plus entendre parler de l’euro des traités européens. Ils souhaitent que les décisions se prennent à la maison et pas ailleurs.
Enfin rappelons que nombre d’abstentionnistes ne croient plus en aucun des dirigeants. Une faible partie par ce qu’ils sont bien informés de la réalité, une plus grande partie, par ce qu’ils ne veulent ni de l’alter-européïsme de Mélenchon, ni de la peine de mort de Le Pen, ni de l’U.E et du libéralisme de la clique UMPS.
Pour ma part, je ne « milite » pas pour que les gens du Front de Gauche déplacent leurs voix vers le Mpep ou l’UPR (qui sont les plus sérieux opposants au Système à mes yeux), mais pour qu’ils acceptent de s’aligner sur tous les opposants plus ou moins sérieux, en considérant que l’euro est bien un putain de Symbole Politique qu’il faut terrasser. Car de cette façon, je soupçonne que le Front de Gauche progressera réellement au niveau de son gisement électoral, soit par vampirisation des voix du F.N, soit par regain d’intérêt de ceux qui ne croient plus en la politique. En tout cas, je fais la promesse solennelle ici que le jour où le Front de Gauche voudra rétablir le FRANC, je prendrais ma carte au Front de Gauche.
;)Vous ne pouvez pas croire éternellement que vous serez en mesure de rassembler une majorité de Français derrière vous non seulement avec une posture de gauche (donc pas définition chiant sur les électeurs de droite, quand bien même ouvriers), ni en acceptant pas d’acter que les eurosceptiques font plus de voix que vous par ce qu’ils donnent aux Français un Symbole de notre Souveraineté à restaurer : Le FRANC.
Tant que vous ne capterez pas combien les Symboles ont une importance au delà des arguments économiques, institutionnels, sociaux, etc, vous continuerez de végéter au dessous des 15 % alors que les eurosceptiques du fait de la succession des générations ont vocation à devenir toujours plus nombreux et gonfler rapidement vers les 30 % au moins. Si le FdG s’alignait, nous serions donc tous ensemble plus de 45 % des voix et donc un très sérieux obstacle pour l’oligarchie en place.
Pour l’autre nunuche qui me traite « d’esprit faible », je te laisse engoncé dans ton monde de bisounours et te souhaite plein d’amour et de lumière dans le culte Franc Maçon que tu sembles bien connaître. Les ânes insultent, les esprits critiques argumentent.
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La question serait plutôt : pourquoi ne prenez-vous pas dès à présent votre carte au FN ? Car la peine de mort, qui est un épiphénomène, ça fait un peu simplet pour justifier de son ostracisation vous ne trouvez pas ? Surtout après vos réflexions relativement lucides sur la problématique migratoire...
Je remarque que des gens se refusent à voter pour le FN non pas par non-adhésion à son programme (il le partage bien souvent), mais plus pour des raisons de sciences humaines, voir des raisons psycho-sociologiques.En effet, arriver à dépasser le tabou que le vote FN symbolise (vous qui êtes attachés aux symboles semble-t-il) , après trente ans de longue et patiente diabolisation tout azimut bqui a infusé les esprits mêmes les plus timorés, réclame un courage et honnêteté intellectuels souvent insurmontables pour le quidam.D’où le fait que le FN se cantonne encore, malgré l’entreprise de dédiabolisation opérée par sa présidente, et déjà éléctoralement, à des niveaux qui ne sont pas logiques compte tenu du contexte prédominant, et de la faillite pleine et entière des partis dit de gouvernement. Le FN devrait tout enfoncer, tout balayer depuis quelque temps déjà, mais cela ne se produit pas (ou pas encore). Je crois pouvoir dire que cela est à mettre au compte de la réserve rappelé ci-avant d’une part importante de l’opinion à son endroit.Mais n’oublions jamais que cette réserve est très précisément le produit d’une tentative de disqualification massive qui a en partie réussie (elle aurait eu du mal à échouer compte tenu des moyens et méthodes employés), de campagnes de propagande et de manipulation savamment orchestrées par les tenants du Système, les médiatocrates, la grosse presse, les médias dominants tous détenus par le grand capital ou la Banque (ce qui ruine le postulat de nos illustres imbéciles de la gauche bien-pensante qui consiste à soutenir que le FN serait le masque de la bourgeoisie, alors qu’il est de manière empirique son ennemi principal et prioritaire), les communautaristes les plus anti-républicains, les ligues de vertus antiracistes affiliées à ces derniers, les loges affairistes, et dans une forme de conjonction d’intérêts remarquable, de la part aussi de nos éternels idiots utiles que sont les dignes représentants de la prétendue « gauche radicale ».Saurait-on d’ailleurs donner un seul sujet où le FN et ses dirigeants auraient crié avec les loups et les chiens de garde du Système politico-médiatique par le passé ? Aucun, il n’y a pas d’exemple historiques. En revanche un Mélenchon par exemple, et tant d’autres tartuffes, n’ont cessé de crier leur détestation d’un FN qu’ils proposaient même d’interdire (ce qui signe rétrospectivement sa dangerosité intrinsèque non pas pour le peuple français majoritaire, mais très certainement pour tous ceux qui ont mis en coupe réglé ce pays depuis bien trop longtemps et en toute impunité) de concert avec l’ensemble de l’establishment cela non plus ne l’oublions jamais.En définitive le Système sait mieux que quiconque qui est son véritable ennemi. Cherchez le vrai Diable honni, cherchez qui est ostracisé, qui ne manqua pas de subir un « front ripoublicain » pendant que les mêmes imposteurs (pensons à 2002) logeait au gouvernement Jospin le plus privatiseur de toute la cinquième république (après avoir été très confortablement sénateur pendant quinze ans), qui n’a pas voté Maastricht ni cautionné depuis fort longtemps (depuis le début en réalité) les dérives euro-fédéralistes, QUI n’est jamais allé se prosterner au dîner annuel du CRIF (critère numéro 1 de dissidence), QUI refusa les guerres d’ingérence de l’Empire mêmes et surtout quand cela concernait des pays arabes alors qu’on le taxait simultanément de parti raciste et fasciste (la contradiction est imparable), vous saurez alors QUI, de toujours, fut et est le vrai résistant au Système. Celui - ou celle - dont il faut désormais soutenir de tous ses votes et convictions. -
Je ne voterais pas et n’adhérerais pas au F.N pour plusieurs raisons, mais avant de les donner, voici l’analyse que je fais de ce parti au moment présent (et non son passé).
Le F.N est bien un parti Républicain. Il participe aux élections normalement, respecte la sanction électorale, n’appelle personne au meurtre et reste même plutôt courtois face aux attaques incessante de ses adversaires.
En ce sens, je ne rentrerais jamais dans la diabolisation imbécile de ce parti. Il n’y a rien de fasciste ou de « dangereux » au F.N. En tout cas, comparativement à l’UMP et au P.S, le F.N est clairement plus soucieux du bien être des Français.
L’électorat du F.N de ce que j’en observe dans les réseaux sociaux se divise en trois grandes catégories :
1) L’immense majoritairement sont des Français peu instruits mais lassés des problèmes de banlieues autant que d’une politique économique et sociale qui va en se dégradant. Les vues bisounours de la gauche libérale ou réellement sociale sur l’immigration ou les violences urbaines les excèdent, tout simplement par ce qu’ils vivent au quotidien une oppression réelle dans les quartiers où ils ne sentent plus en France. Non du fait d’un problème ethnique, mais plutôt du fait d’une difficulté d’intégration de populations immigrées ou de la violence anti-blanche de certains de leurs rejetons.
2) Une minuscule frange identitaire et raciste qui cherche un exutoire politique à sa haine
3) Une frange plus modérée et instruite qui ne considère pas les problèmes de banlieues et d’immigration comme étant de la responsabilité des migrants francisés ou non, mais bien des gouvernements successifs qui souhaitent diluer nos fondamentaux culturels, autant par l’immigration, le pourrissement social et les traités européens.
C’est avec cette dernière frange que je discute le plus.
Cependant, mon coeur porte à gauche effectivement pour des raisons sociologiques :
1) Si je ne suis pas favorable à l’adoption pour de nombreuses raisons, je suis favorable au mariage gay.
2) Je suis favorable à la légalisation du cannabis pour assécher l’économie souterraine des banlieues et faire cesser une hypocrisie au pays du vin et du tabac en vente libre.
3) Je suis résolument et farouchement opposé à la peine de mort pour des raisons philosophiques (Un Etat qui tue ses citoyens, quand bien même criminels, ne peut plus prétendre que tuer est un crime)
4) Si je refuse les dérives communautaristes, je n’ai rien contre l’idée que des mosquées soient construites ou que des églises vides puissent servir de lieu de culte à des musulmans cherchant un endroit digne pour prier et se réunir.
5) La morale à papa pour me dire comment je dois me conduire me gonfle. La morale ne devrait jamais concerner ceux qui prétendent gouverner. Elle est subjective et les valeurs cathos traditionnelles, je m’en tamponne le coquillage.
Hors, sur les questions des valeurs, le F.N reste un parti de droite. En outre, sur les questions de planification écologique, le seul parti qui soit réellement performant dans son programme est le Front de Gauche. EELV sont des larbins du Système qui préfèrent expliquer aux Français comment être écolos dans un pays qui se libéralise et perd son âme dans une tour de Babel Soviético-Européïste. C’est juste une farce. Le Front National de son côté développe un programme de Keynésianisme à papa qui élude le fait que nous n’avons que très peu d’années pour nous sortir d’une intoxication au pétrole.
En outre, le F.N qui aurait sa carte à jouer en reprenant à son compte la rhétorique d’Asselineau sur nombre de sujets (sortie pure et simple de l’U.E et l’OTAN, non clivage des Français sur des sujets de société) préfère pomper et détourner le propos. Comme d’habitude, les dirigeants des partis médiatisés craignent une hémorragie électorale s’ils osent se rapprocher des petits partis plus intellectuels et censurés, alors qu’ils ont besoin de leur expertise pour valider leurs arguments économiques, mais aussi leur ouverture d’esprit.
Je préfère donc faire de la pédagogie à des gens avec qui j’ai des affinités sociales, sociologiques et économiques réelles, en considérant que la source du blocage électoral est de leur côté, non des partis de droite (DLR et FN) qui ont capté le problème de l’U.E et l’Euro et ne tortillent pas trop du cul sur la question. Si un jour il devait y’avoir une envie des Français de former un C.N.R, ça n’est pas à droite que le problème se posera pour s’ouvrir, c’est à gauche. Car le paradoxe de mes petits copains libertaires, c’est qu’ils perdent eux aussi leur âme de libertaire et d’intellectuels en sombrant dans un fascisme partisan qu’ils ne perçoivent même pas. Ils refusent la Démocratie et le respect des Français qui ont des convictions et des valeurs différentes des leurs, alors que ces derniers sont ouvert au débat, au rassemblement, et sont globalement plus respectueux de leur opposition.
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Je ne voterais pas et n’adhérerais pas au F.N pour plusieurs raisons, mais avant de les donner, voici l’analyse que je fais de ce parti au moment présent (et non son passé).
Le F.N est bien un parti Républicain. Il participe aux élections normalement, respecte la sanction électorale, n’appelle personne au meurtre et reste même plutôt courtois face aux attaques incessante de ses adversaires.
En ce sens, je ne rentrerais jamais dans la diabolisation imbécile de ce parti. Il n’y a rien de fasciste ou de « dangereux » au F.N. En tout cas, comparativement à l’UMP et au P.S, le F.N est clairement plus soucieux du bien être des Français.
L’électorat du F.N de ce que j’en observe dans les réseaux sociaux se divise en trois grandes catégories :
1) L’immense majorité sont des Français peu instruits mais lassés des problèmes de banlieues autant que d’une politique économique et sociale qui va en se dégradant. Les vues bisounours de la gauche libérale ou réellement sociale sur l’immigration ou les violences urbaines les excèdent, tout simplement par ce qu’ils vivent au quotidien une oppression réelle dans les quartiers où ils ne sentent plus en France. Non du fait d’un problème ethnique, mais plutôt du fait d’une difficulté d’intégration de populations immigrées ou de la violence anti-blanche de certains de leurs rejetons.
2) Une minuscule frange identitaire et raciste qui cherche un exutoire politique à sa haine
3) Une frange plus modérée et instruite qui ne considère pas les problèmes de banlieues et d’immigration comme étant de la responsabilité des migrants francisés ou non, mais bien des gouvernements successifs qui souhaitent diluer nos fondamentaux culturels, autant par l’immigration, le pourrissement social et les traités européens.
C’est avec cette dernière frange que je discute le plus.
Cependant, mon coeur porte à gauche effectivement pour des raisons sociologiques :
1) Si je ne suis pas favorable à l’adoption pour de nombreuses raisons, je suis favorable au mariage gay.
2) Je suis favorable à la légalisation du cannabis pour assécher l’économie souterraine des banlieues et faire cesser une hypocrisie au pays du vin et du tabac en vente libre.
3) Je suis résolument et farouchement opposé à la peine de mort pour des raisons philosophiques (Un Etat qui tue ses citoyens, quand bien même criminels, ne peut plus prétendre que tuer est un crime)
4) Si je refuse les dérives communautaristes, je n’ai rien contre l’idée que des mosquées soient construites ou que des églises vides puissent servir de lieu de culte à des musulmans cherchant un endroit digne pour prier et se réunir.
5) La morale à papa pour me dire comment je dois me conduire me gonfle. La morale ne devrait jamais concerner ceux qui prétendent gouverner. Elle est subjective et les valeurs cathos traditionnelles, je m’en tamponne le coquillage.
Hors, sur les questions des valeurs, le F.N reste un parti de droite. En outre, sur les questions de planification écologique, le seul parti qui soit réellement performant dans son programme est le Front de Gauche. EELV sont des larbins du Système qui préfèrent expliquer aux Français comment être écolos dans un pays qui se libéralise et perd son âme dans une tour de Babel Soviético-Européïste. C’est juste une farce. Le Front National de son côté développe un programme de Keynésianisme à papa qui élude le fait que nous n’avons que très peu d’années pour nous sortir d’une intoxication au pétrole.
En outre, le F.N qui aurait sa carte à jouer en reprenant à son compte la rhétorique d’Asselineau sur nombre de sujets (sortie pure et simple de l’U.E et l’OTAN, non clivage des Français sur des sujets de société) préfère pomper et détourner le propos. Comme d’habitude, les dirigeants des partis médiatisés craignent une hémorragie électorale s’ils osent se rapprocher des petits partis plus intellectuels et censurés, alors qu’ils ont besoin de leur expertise pour valider leurs arguments économiques, mais aussi leur ouverture d’esprit.
Je préfère donc faire de la pédagogie à des gens avec qui j’ai des affinités sociales, sociologiques et économiques réelles, en considérant que la source du blocage électoral est de leur côté, non des partis de droite (DLR et FN) qui ont capté le problème de l’U.E et l’Euro et ne tortillent pas trop du cul sur la question. Si un jour il devait y’avoir une envie des Français de former un C.N.R, ça n’est pas à droite que le problème se posera pour s’ouvrir, c’est à gauche. Car le paradoxe de mes petits copains libertaires, c’est qu’ils perdent eux aussi leur âme de libertaire et d’intellectuels en sombrant dans un fascisme partisan qu’ils ne perçoivent même pas. Ils refusent la Démocratie et le respect des Français qui ont des convictions et des valeurs différentes des leurs, alors que ces derniers sont ouvert au débat, au rassemblement, et sont globalement plus respectueux de leur opposition.
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@ Onecinikiou
A choisir je préfère aller me vautrer au diner du CRIF comme vous dites, qu’aller valser à Vienne avec les néo-nazis.Même Collard a désapprouvé !Ou le tatouage d’une fresque nazie dans le dos d’un candidat FN aux régionales de la Marne et qui plus est fils de M Erre responsable départemental.MLP a restauré la façade mais lorsqu’on entre il y a toujours autant de cloportes et autres malfaisantsLisez donc le livre de C Checcaglini « Bienvenue au front journal d’une infiltrée » Ca fait peur ! -
Plus confus que ça tu meurs ! Et ça prétend faire de la pédagogie (passons sur le caractère impropre de l’expression...).
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@ onecinikiou
"Saurait-on d’ailleurs donner un seul sujet où le FN et ses dirigeants auraient crié avec les loups et les chiens de garde du Système politico-médiatique par le passé ?"
Des exemples ? Il y en a des tas ou alors il faut souffrir d’amnésie pour ne pas les voirLors du mouvement contre la réforme des retraites, Marine Le Pen déclare : « Ensemble, gouvernement et syndicats jettent la France dans le chaos. Voilà deux semaines que la France s’installe dans le chaos, entre grèves, manifestations et blocus. La tolérance zéro doit s’appliquer à tous les émeutiers. »
Pour rappel à cette époque 71 % des français soutenaient les grèves
Dans le programme du Front national, pas une ligne ne mentionne le retour de l’âge du départ à la retraite à 60 ans.Il défend le passage à la retraite par capitalisation, qui ne profitera qu’à ceux qui peuvent épargner
MLP propose également d’abaisser l’âge de l’apprentissage à 14 ans. Réinstaurer le travail des enfants, en voilà une bonne idée qui pait aux patrons !
En octobre 2010, les 24 élus frontistes du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont Jean-Marie Le Pen, refusent de voter une motion de « solidarité avec les salariés de Fralib »
182 salariés sur le carreau alors que le groupe Unilever France a reversé à ses actionnaires plus d’un milliard d’euros de dividendes entre 2007 et 2008
« La Région soutiendra les salariés du site dans leur combat face à ce projet indigne », conclut le vœu de soutien. La motion est votée à l’unanimité, du Front de gauche à l’UMP, sous le regard des salariés, présents dans les tribunes du conseil régional. Le FN choisit de ne pas participer au vote.(Applaudissements chez les dirigeants de Fralib)
Le FN est favorable à la diminution des cotisations patronales, qui servent notamment à financer le système de santé et de protection sociale, qu’il considère comme des charges. (Applaudissements du MEDEF et de Parisot))
Dernièrement encore pas un mot sur l’Accord National Interprofessionnel
Et ils seraient anti-système ces gens ? La réalité comme nous le prouve ces quelques exemple est tout autre : une belle bande de salopards qui avancent masqués.
Le FN c’est comme la chauve souris de la fable :
Je suis oiseau voyez mes ailes
Je suis souris, vivent les rats.De plus le Fhaine n’a jamais été un parti de travailleurs, c’est un parti qui mélange des exploiteurs et des exploités et ce sont les premiers qui dirigent et qui jouent un rôle important dans le financement de ce parti
Fidèle à la tradition fasciste, le FN adapte son discours de façon opportuniste en fonction des publics auquel il s’adresse et qu’il veut conquérir y compris en reprenant, une vidéo du FdG « La dette c’est chouette » avec la voix du Clémentine Autain qui explique ce système de la dette. Cette vidéo a été mise sur le site des jeunes du Fhaine avec la conclusion qui appelait à voter FdG, coupée.
http://www.dailymotion.com/video/xobom3_clementine-autain-denonce-le-vol-du-fn_news -
Malthus : curieux cette manière de vouloir faire de la politique : l’euro est un symbole, mais l’euro n’est pas la cause ! A-t-on ne serait-ce que chiffré le coût de l’opération ; je pense que le Fde G est clair et explique au mieux à qui veut l’entendre : on est contre les traités européens ( le « non » en 2005) on « exige » le changement de statut de la BCE ; l’idée est que si la France fout le camp, cela fera une jolie pagaille ; mais si ce n’est pas possible, personnellement l’idée d’une Europe du Sud me plaît énormément ; je ne suis pas économiste, je lis Lordon et Généreux et me fait expliquer les choses ; cependant le retour de chacun à sa monnaie nationale : comment être sûr à l’heure actuelle que c’est la meilleure solution ? Pourquoi poser comme première condition ce retour au franc ? Pourquoi ne pas attendre de voir si d’autres choix sont possibles ! C’est vous, les uns et les autres, qui colporter que Mélenchon est « pour l’Europe », c’est vous, les instruits, qui faîtes de la désinformation ; perso, je trouve que Mélenchon est trop nationaliste, alors ! Et pourtant, je n’ai pas voté Maastricht en 92, je sentais l’Empire imposé, je trouvais que ça sentait mauvais malgré la désinformation qui sévissait alors ! Mélenchon est un anti-capitaliste ; dans un premier temps, c’est tout ce qui compte ; après... les choses s’organisent ! Faire reposer son désir de changement de politique sur le « franc » me paraît, heu, peu élaboré ; et si Sapir et même Lordon énoncent le changement de monnaie comme inéluctable, s’il l’est, pourquoi en faire un pataquès ? Ce qui est inéluctable se fera de toutes façons, non ?
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à l’auteur qui écrit : « Cependant, mon cœur porte à gauche effectivement pour des raisons sociologiques : »
Au moins 3 des raisons que vous évoquez n’ont rien à voir avec « la gauche » (entendre socialisme ouvrier ou communisme pour faire court), mais avec le libéralisme, l’idéologie libertaire ou le libertarianisme qui ont bien des points communs.
La société axiologiquement neutre, neutre sur la question des valeurs c’est la société libérale dans laquelle vous vivez.
Ces « raisons » sont celles qui s’inscrivent dans le programme de cette « gauche libérale » : écologistes libéraux (à la Duflot...) ou du PS, radicaux de gauche et NPA notamment.
Non l’Impérialisme stade suprême du capitalisme ne souhaite pas prohiber, mais au contraire laisser-faire et laisser-aller, en cela et sur les thèmes que vous énoncez vous lui apportez votre caution morale (défense de la « liberté » en réalité parfaite aliénation dans ce contexte) et remplissez parfaitement la mission objective des « gauchistes » (consciemment ou non, je ne sais pas) dans une société comme la nôtre. -
Preuve que la philosophie libérale n’est pas que mauvaise.
Il m’arrive de fumer un pétard, qui ça gène à part mon organisme ? Et là je ne parle même pas des questions plus pragmatiques sur la criminalité, la santé publique et la fiscalité.
Je ne suis pas homo, mais si je devais l’être et que je souhaitais un symbole pour valoriser mon amour pour mon partenaire, ça générait qui ?
Par définition, un gouvernement est un petit groupe d’êtres humains partageant quelques convictions communes, qui vont imposer un Diktat consenti temporairement par le peuple, et sous certaines conditions.
Si ce Diktat consiste comme aujourd’hui à dire : « désolé, j’ai donné les clés de la boutique à des fripouilles mondialistes, mais je vais vous imposer ma morale sur le mariage gay », effectivement, ça pue.
Maintenant, si le rôle du gouvernement était strictement limité à l’économie, la diplomatie et la sécurité intérieure, déjà les histoires de lois sociétales imposées, ça serait moins simple.
Si en plus, on considère que les lois sociétales ne peuvent être initiées que par le peuple et actées par référendum seulement, alors ça serait déjà un peu moins clivant. N’en reste pas moins que lorsqu’une personne se permet de juger mes moeurs dans ma vie de tous les jours, je la renvoie chier sévère en lui suggérant de se mêler de ses affaires.
Il en va de même avec le politique. Si je fûme, que je bois, que je m’envoie en l’air avec 10 très vieilles femmes et une plante verte, ça ne regarde pas l’état.
En ce sens, si la gauche a adopté au fil du temps quelques principes libertaires, alors oui je suis de gauche. Si la droite considère qu’elle défend certaines valeurs et qu’il est normal de les imposer à tout le monde, alors clairement, je combats la droite.
Le reste, sur les questions économiques et sociales, c’est plus aussi simple à déterminer. Encore une fois, une Marine Le Pen est plus sociale qu’un Hollande. Elle comme Mélenchon sont taxés de « populistes » par les chiens de garde. Pourtant, les valeurs sociétales défendues sont totalement différentes. Et puisque c’est ce qui nous reste pour différencier la gauche et la droite, bah c’est le repère que j’accepte de prendre.
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Pour Alinea, chiffrer est impossible, autant pour les europhiles que les eurosceptiques. On sait juste de quel côté on a le plus à perdre, du fait des contraintes techniques qui s’empilent contre nous avec l’euro.
Par contre, une explosion de l’euro au bout de plusieurs années d’obstination serait dramatique contrairement à une sortie apaisée. Car l’endettement va se poursuivre sur un fond d’appauvrissement de la population. Hors, alors que nos fondamentaux nous permettent encore de reprendre les commandes sans casse, et même avec un mieux très rapidement, attendre trop longtemps signifiera très probablement un retour aux monnaies nationales sur fond de Stagflation très sévère. Et la question ne sera plus monétaire, mais alimentaire autant que sécuritaire...
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Très bons arguments sauf la conclusion « fascistes », c’est un raccourci un peu simpliste pour un parti qui respecte le principe des élections et ne conteste jamais les résultats et n’a aucune milice armée qui viennent zigouiller l’opposition.
Me parlez pas des excités qui peuvent surgir, c’est pas propre au F.N, on en trouve aussi à gauche.
En tout cas, bonnes citations pour rappeler certaines visions antisociales du F.N. Il reste néanmoins bien moins antisocial que le P.S qui est parait il de gauche. Enfin il parait.
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Malthus,
clairement d’accord avec vous dès que vous ne parlez pas de sociologie électorale et d’euro.je pose d’abord ceci : le FdG est un mouvement écosocialiste avec une vocation de construction d’une conscience citoyenne, d’éducation populaire, de renversement des valeurs en même temps que du rappel d’un certain nombre de principes dits « Républicains » nés de la Révolution. le passage par les urnes est l’option légaliste de prise de pouvoir mais d’une elle n’est pas vue comme suffisante et de deux, si les idées du FdG se dilue dans un souffle populaire plus vaste et qui s’organise pour prendre le pouvoir ou si le gros des idées sont appliquées par d’autres formations en restant dans le planplan, ça nous ira aussi.
ce n’est donc pas un formation « populiste » au sens de flatter l’électorat dans le sens du poil...ensuite je pose ceci : quand bien même il aurait raison, un porte parole d’un mouvement politique de gauche qui dirait dans un programme « sortie de l’UE, sortie de l’Euro » est un inconscient et ne devrait pas être perçu comme crédible, pourquoi ? parce qu’il n’a pas les moyens de sa politique. En gros, ne pouvant pas ne serait-ce que placer ses hommes aux bons endroits, prévoir le blocage des capitaux, etc., à peine élu que la mécanique des marchés détruira toutes ses marges de manoeuvre (s’il n’est pas flingué avant) et qu’il se retrouvera avec une catastrophe et des mécontents à gérer au moment de sa prise de fonction (si pas de putsch avant).
l’objectif du FdG est d’opérer la transition économique par la planification écologique, cela suppose de créer un pôle public financier, des structures de participation citoyenne, et d’aborder des pays tiers pour des accord de matières première troquées contre des transferts de technologie, ou autres actes de coopération. Idem pour pratiquer un protectionnisme écosocial.
Via la constituante qui offre aux yeux des voisins un processus démocratique aboutissant à une constitution qui sera au-dessus des traités, nous aurons un levier de désobéissance aux traités, et par le poids économique de la France, nous aurons de quoi faire réfléchir...
Nous avons besoin de ne plus générer de la dette et d’une monnaie plus faible. Pour le moment nous avons une forte dépendance au reste du monde, ceci impose de travailler au préalable la relocalisation industrielle et relancer des productions, transformer notre modèle agricole pour le recentrer sur le local, etc., ceci pour assurer à court terme aux classes populaires un impact mineur à la fois du protectionnisme et d’une éventuelle sortie de l’euro, idem pour une monnaie en légère inflation mais stable...donc faiblement attaquable (contrôle de capitaux, limitation et, rêvons, fin de la cotation en bourse)
si nous ne faisons pas cela, nous nous retrouvons dans une posture que les premiers socialistes au gouvernement ont bien connus, à savoir une spéculation tous azimut sur la monnaie et une pression intenable pour un seul pays...donc il a toujours fallu la jouer tactique avec le patronat et la finance et, si le choix maastricht peut à juste titre ëtre jugé catastrophique, il s’avère que le choix était difficile, sans majorité ausénat et sans forces popularies en ébullition..
et, nous ne sommes pas comme en 83 à l’aube du capitalisme néolibéral (là on n’est pas dans le symbole !), nous sommes face à des mastodontes financiers, des multinationales géantes, des solidarités internes délitées, plus d’industrie, des produits chinois partout, etc. donc l’impact d’une mauvaise stratégie du type de celle que vous voudriez voir adopter par le Fdg serait terrible...voilà pourquoi il faut tenir compte, des rapports de force, des leviers existants, de ceux à créer, du facteur temps, et des relations dialectiques, notamment géopolitiques (par ex pression au nord, bras ouverts au sud, merde à oncle sam, vive l’Amérique latine, etc. sans oublier le travail de nos camarades chez nos voisins).
comme le FN travaille avec des économistes, on trouve dans son programme quelque chose qui corrobore ce que je soumets à votre esprit d’ouverture, à savoir que la posture anti-europe et le flattage électoral s’arrête dès qu’on examine l’aspect concret de la propositon de sortie de l’Euro, en effet, il s’agit pour le FN d’appeler « franc » l’euro, sans revenir sur l’arrimage monétaire, dupont aignan a fait la même...et, ça ne fait peur à personne, d’où la dédiabolisation. D’où l’idée qu’il y a bien une différence énorme d’avec le FdG qui n’est pas comme avec le M’PEP uniquement stratégique, mais bien idéologique, puisqu’on n’a pas affaire ici à une opposition droite-gauche sociétale mais bien au vieux clivage capitalistes Vs socialistes...et les armes que veulent se donner les tenants d’un capitalisme « français » paraissent dérisoires face à la réalité du capitalisme mondial,aterritorial, hyperréactif...l’antisyndicalisme, la mentalité capitaliste, le refus de la solidarité, de l’impot, etc. du FN ne seront d’aucun secours pour les « ouvriers »...
du coup, pour que vous compreniez ma virulence à votre égard, pour moi qui pense que c’est le Socialisme ou la Barbarie, à savoir le socialisme comme démocratie intégrale et libertaire(tout le contraire de l’URSS et son capitalisme d’Etat) c’est que précisément dans un tel moment de crise, l’oligarchie mondiale et locale n’aura aucun scrupule à entraver l’élan populaire (que le FdG et les orga altermondialistes, anarchistes, écologistes, etc. essaient de consolider,susciter, organiser pour du constructif) par le recours au fascisme, soit que ce fascisme prenne la forme de l’imposition d’un administrateur Goldman Sachs,soit qu’il soit assumé par une marionnette cocardière, l’essentiel est que le pillage puisse continuer et que les formes actuelles de propriété et de richesses ne puissent être remise en cause.
DOnc puisque vous le concédez, si l’Euro n’est qu’un symbole, ce n’est pas la cause de la destruction-reconfiguration actuelle,et que vous savez comme moi que les mêmes politiques sont appliquées aux USA qui possède toute souveraineté et plus de missiles que toute la planète réunie, ou moins loin, au R-U qui est dans l’UE mais pas dans l’Euro, bref, pourquoi s’acharner ainsi sur le FdG qui ne courrait pas assez selon vous après la bêtise ambiante ?Donc peut être que vous entretenez des confusions sur qui combat vraiment dans le sens des travailleurs et chômeurs et des générations futures en posant comme préalable l’adoption d’un slogan publicitaire pour la génération du je veux tout tout de suite et je ne m’engage jamais (cf votre étrange analyse électorale).
l’Euro peut être transformé dans sa finalité, et si ça ne fonctionne pas c’est prévu de prendre les mesures qui s’imposent, mais même en laissant de côté l’absence de ce levier monétaire, qui a au moins pour vertu de limiter la spéculation ciblée sur un seul pays, un autre levier monétaire existe par l’introduction de monnaies parallèles..pratique pour relocaliser et opérer la transition écologique..
je m’arrête-là mais sachez que vous avez le droit d’argumenter et de faire valoir vos opinions au sein du front de gauche ou en dehors, mais que votre façon de les enrober via des attaques ad hominem sur les personnes et des allusions douteuses ne saurait favoriser l’élévation des consciences...contrairement à « nunuche », « esprit faible » n’est pas une insulte, c’est une invitation à ’entrainement pour se renforcer.
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Je préfère quand vous argumentez ainsi. Au moins il y’a matière à discuter plus tranquillement.
Bon d’abord, nous avons les moyens de contrôler les capitaux. Nous les avions avant Maastricht, l’article 65 (de mémoire) du TFUE prévoit la reprise du contrôle des capitaux en cas de problème, et d’ailleurs, Chypre l’a prouvé.
Nous avons aussi les moyens de terrasser la spéculation, il ne faut pas regarder l’oligarchie financière comme un hydre contre lequel on ne peut rien faire. L’oligarchie financière ne fait qu’utiliser les déréglementation que le P.S n’a cessé de lui fournir durant les années 80. Il suffit de créer des lois, et même interdire par certains procédés la spéculation pour assainir.
La question du Franc, que ce soit sur une reprise de contrôle totale ou symbolique n’a rien à voir avec le capitalisme. A moins que vous considériez qu’un symbole d’unité nationale est représentatif du capitalisme ?
A mes yeux, c’est l’inverse, quand on reprend le contrôle de la monnaie, on peut interdire par exemple aux Banques de battre monnaie en imposant le principe de 100 % de réserves fractionnaires (le 100 % Monney). Je sais que vous souhaitez que tout cela se visualise au niveau Européen, pour ma part, je n’y crois pas, inutile de ressasser cette différence de points de vue qui semble t’il est irréconciliable.
En revanche, comment voulez vous affirmer notre désobéissance aux traités et une vision Française unifiée à nos partenaires si vous ne souhaitez pas redonner un symbole politique à la Nation légitimant son existence en tant qu’entité une et indivisible, mais pouvant influer sur un bloc géopolitique plus important ?
Est ce que vous comprenez au moins ce point de vue ?
Les Français sont impossibles à rassembler idéologiquement. Ils ont beau souffrir des mêmes problèmes, certains sont de droite, d’autres de gauche, d’autres décroissants (mon cas), d’autres communistes, d’autres anarchistes, etc.
Voila pourquoi en lui même, le Front de Gauche porte un nom qui le coupe de tous les Français qui ne se considèrent pas comme de « gauche ». Mais cela n’est pas très grave en vérité, s’il y’a une volonté d’ouverture.
Vous parlez de République. Un mot magnifique quand bien compris, puisque symbolisant notre capacité à réfléchir en commun à nos problèmes, et au delà des dissensions partisanes, réussir à oeuvrer pour le bien être de tous. Quand nous débattons ici, que nous faisons valoir nos raisonnements, aucun d’entre nous ne concevons que nos solutions respectives auraient vocation à nuire aux Français. Au contraire, nous sommes de simples citoyens qui nous chamaillions pour tenter d’obtenir des concessions les uns des autres sur la base d’arguments opposés, afin d’avancer pour le bien être de tous. Ce que ne font d’ailleurs pas l’essentiel de nos carriéristes de la politique. Nous, nous sommes tous plus ou moins pauvres. Nous n’avons rien à gagner individuellement de nos querelles et de nos avancées.
Le Front de Gauche a la qualité d’avoir d’excellentes vues économiques, sociales et libertaire et de partager en commun avec les eurosceptiques, un constat sans appel sur l’U.E actuelle. Deux partis eurosceptiques sont d’accord avec le Front de Gauche pour rester en commune, mais souhaite que l’unité nationale soit rétablie par la Symbolique très puissante du nom de la monnaie. D’autres partis eurosceptiques, plus intellectuels en passant par le PRCF, le Mpep et le POI, considèrent qu’il faut carrément sortir de l’U.E. Je reconnais faire partir de cette ligne radicale, mais je ne suis pas sectaire. Car lorsqu’il est impossible de mettre tout le monde d’accord sur des fondamentaux idéologiques quant à notre relation avec le reste de l’Europe, on peut au moins chercher quelques dénominateurs communs pour que tous les partis puissent ensuite imposer dans un cadre commun certaines de leurs vues. Aussi, mon propos n’est pas dire que le Front de Gauche doit renier sa vision Européenne, mais ne perdrait strictement rien à ouvrir la porte à des négociations avec les autres mouvements politiques en faisant un petit pas sur le nom de la monnaie. Dans ce cadre, je suis certain que les propositions du Front de Gauche en matière industrielle, sociale, environnementale seraient écoutées et traduites dans un programme commun, et c’est bien cela le plus important.
Les partis politiques ne sont que des véhicules à idées. Pas une fin en soi. Ce qui compte, c’est que les idées soient institutionnalisées. Hors, quand être partisan d’un clan politique devient une vocation unique à combattre le clan d’en face ou d’à côté, l’Esprit de la République se meurt. Car les idées n’avancent pas, et les Français restent divisés. Quand au contraire, les partisans après s’être longuement chamaillé pour déterminer les fondamentaux irréconciliables, et ce qui peut quand même les rassembler, alors l’Esprit de la République souffle à nouveau dans les coeurs.
Voila pourquoi je ne suis adhérent à aucun parti politique. Car le Front de Gauche, comme l’UPR comme bien d’autres partis ne sont pas fichus de mettre un terme à leurs dissensions et travailler sur ce qui les rassemble, au profit de tous les Français et notamment cette moitié de la France qui ne vote plus et désespère. C’est au Partis Politiques de faire renaître l’Esprit de la République en démontrant aux Français qu’ils savent aussi bosser en bonne intelligence.
L’Euro est la légitimisation symbolique d’une forme de nationalisme européen tout à fait factice alors que même au Front de Gauche, surtout quand vous évoquez une Constituante qui ne concerne que la France, vous comprenez qu’il y’a des limites historiques, culturelles, linguistiques, sociales qui font que l’Europe restera toujours une pluralité d’Etats Nations, et qu’elle ne deviendra jamais un Etat Unique. On peut effectivement si c’est réellement le souhait de certains, s’accorder sur une organisation de nos relations avec le reste de l’Europe via des Traités. Mais pas en déconstruisant nos Souverainetés. Si les partisans du Front de Gauche ne le comprenaient pas, jamais ils ne souhaiteraient une Constituante pour la France, car ils ont au moins le mérite de souhaiter que notre République reste une et indivisible.
Alors puisque c’est acté entre nous, en plus de notre dénonciation en commun des traités, d’une dette illégitime, d’une finance folle et d’un libéralisme assassin pour l’avenir, et que la majorité des partis opposés à l’U.E actuelle préconisent une restauration du FRANC, ne peut on pas tenter de trouver un compromis ?
Le Front de Gauche à besoin des eurosceptiques pour faire avancer ses idées, et les eurosceptiques ont besoin du Front de Gauche pour démystifier le travail de sape du F.N sur la connotation raciste d’un symbole à restaurer. Désormais, même la Marseillaise, le drapeau tricolore, Jeanne d’Arc et bien d’autres Symboles sont en train de basculer dans une imagerie populaire négative, alors que ce sont pourtant des outils qui ont vocation à nous unifier.
C’est là où le Front de Gauche peut taper fort et offrir une concession aux Eurosceptiques. En échange de la restauration d’un Symbole qui soit défendue par tous les opposants au Système, le Front de Gauche récoltera un soutien sur nombre de ses vues idéologiques. Et je suis bien placé pour le savoir, car je sais ce que pensent la plupart des eurosceptiques en matières sociales, environnementales, constitutionnelles, etc. Ils sont d’accord avec vous. Pourquoi vouloir se priver absolument d’eux, quand ils peuvent accrocher un wagon à la locomotive du Front de Gauche ?
Est ce que le fait de voir marqué « FRANCS » sur des billets d’une monnaie commune est réellement horrible idéologiquement pour les partisans du Front de Gauche ? Est ce que cela ne pourrait pas être plutôt le marqueur Historique d’un succès énorme sur un nouveau Front Populaire qui aurait marché en France ?
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Malthus,
comme je ne sais par où commencer pour vous répondre, permettez-moi de prendre point par point et dans l’ordre...vous dites :
Bon d’abord, nous avons les moyens de contrôler les capitaux. Etc.
ET bien c’est formidable, just do it ! Moi je ne les ai pas les moyens, je n’ai même pas un petit RIC pour lancer un referendum dans ce sens et quand je manifeste un 5 mai pour une 6ème république, il n’y a que 100000 et quelques personnes, avec en prime des tas de reproches parce que ça ne serait pas prioritaire...la démocratie est pas prioritaire, reprise du pouvoir populaire etc. pour tous ces soit-disant « patriotes »...ils vont sortir quand et comment de l’Euro ? En disant « Il suffit de créer des lois » et bien moi qui suis contre la faim dans le monde, je vais dire, nous avons les moyens, il suffit de donner à manger à tout le monde...en écrivant cela combien sont mort de faim ?
La question du Franc, que ce soit sur une reprise de contrôle totale ou symbolique n’a rien à voir avec le capitalisme. A moins que vous considériez qu’un symbole d’unité nationale est représentatif du capitalisme ?
Bien, si vous consentez à sortir de l’affectif pour examiner froidement la question. La nature de la monnaie est ou n’est pas capitaliste, non pas en fonction de son périmètre d’usage et d’émission mais en fonction de son usage et de son mode d’émission. D’où il ressort que si le franc est une monnaie émise via des prêts à intérêts décidés par des intérêts particuliers et permet d’acheter des produits de l’exploitation sociale ou écologique en france ou en Chine, c’est un symbole de l’oppression capitaliste et point. Si maintenant vous voulez faire du franc d’avant l’euro un symbole d’unité nationale alors je vous répond que ma hiérarchie des valeurs préfère un symbole de coopération et d’unité internationale. Comme l’idée pour moi est que la monnaie est un outil, un instrument, il s’agit d’examiner ce qui permet d’accomplir les objectifs fixés, c’est donc une histoire de fins et de moyens.
quand on reprend le contrôle de la monnaie, on peut interdire par exemple aux Banques de battre monnaie en imposant le principe de 100 % de réserves fractionnaires (le 100 % Monney). Je sais que vous souhaitez que tout cela se visualise au niveau Européen, pour ma part, je n’y crois pas, inutile de ressasser cette différence de points de vue qui semble t’il est irréconciliable.
Si vous admettez la distinction entre souveraineté nationale et souveraineté populaire, vous pourriez m’éclairer sur qui est ce « on » qui reprend le contrôle de la monnaie. Je prend pour hypothèse que vous excluez du « on » ceux que jadis on appelait les « cent familles » et qui se sont depuis multipliés. Et si en prime vous me faites le plaisir de distinguer la volonté d’être souverains et la possibilité de l’être, la réalité quoi, vous pourrez revenir au post précédent avec d’autres yeux...je vous disais qu’ »on » reprend le contrôle de a monnaie quand « on » en a les moyens, c’est à dire en fonction de la structure de la production et des échanges...sinon on passe son temps à risposter aux attaques ou aux simples effets de changes...jusqu’à ce qu’on n’ait plus de réserves...
pour concilier les points de vue, je vous recommande d’examiner la question sous l’angle des possibles mutualistes : une banque locale gérée par ses clients émet des euros via des prêts à intérêts, égaux au taux BCE+frais de gestion, pour des projets conformes aux normes écologiques et sociales, validés par les sociétaires et les pros salariés. Elle peut aussi émettre une monnaie parallèle y compris sans remboursement en fonction de l’intérêt du projet, l’Etat garanti la validité du signe monétaire et impose son acceptation. Et si d’ailleurs on a l’âme tricheuse, on peut imaginer l’etat autorisant l’écriture comptable en euro qui ne viennent pas de la BCE et pour es espèces...a machine est en france..c’est facile. Autrement dit, si l’on cherche à atteindre l’objectif plutôt qu’à rétablir le symbole, mieux vaudrait ne pas sortir de l’Euro, ce qui nous exposerait trop, et trop tôt, et devenir « malins » et solidaires...
En revanche, comment voulez vous affirmer notre désobéissance aux traités et une vision Française unifiée à nos partenaires si vous ne souhaitez pas redonner un symbole politique à la Nation légitimant son existence en tant qu’entité une et indivisible, mais pouvant influer sur un bloc géopolitique plus important ?
Ledit symbole a dans mon esprit tout sauf l’odeur de l’argent, il s’appelle Constitution avec toute la nécessité d’implication citoyenne que cela comporte. Mais, il ne s’agirait pas non plus de croire que les symboles suffisent, surtout un pauvre franc qui ne pèsera pas lourd rien que face à une zone mark, et si vous pouvez imaginer la différence entre un diplodocus et une amibe, face au dolar et bientôt au yuan. De plus, justement en vous abandonnant vous-même à la fluctuation de votre petite monnaie de singe, vous n’avez plus le moyen de pression sur l’entité géopolitique avec laquelle vous effectuez 70% de vos échanges et dont votre économie dépend...maintenant, je ne possède rien, et sais vivre de peu...je peux tenter l’aventure pour la gloire, mais avez-vous un pourcentage de combien ont la conscience politique pour accepter autant de sacrifices pour le principe ?
Vous parlez de République. Un mot magnifique quand bien compris, puisque symbolisant notre capacité à réfléchir en commun à nos problèmes, et au delà des dissensions partisanes, réussir à oeuvrer pour le bien être de tous.
Nous voilà donc un point commun avec les Francs-macs
Le Front de Gauche a la qualité d’avoir d’excellentes vues économiques, sociales et libertaire et de partager en commun avec les eurosceptiques, un constat sans appel sur l’U.E actuelle. Deux partis eurosceptiques sont d’accord avec le Front de Gauche pour rester en commune, mais souhaite que l’unité nationale soit rétablie par la Symbolique très puissante du nom de la monnaie. D’autres partis eurosceptiques, plus intellectuels en passant par le PRCF, le Mpep et le POI, considèrent qu’il faut carrément sortir de l’U.E. Je reconnais faire partir de cette ligne radicale, mais je ne suis pas sectaire.
Justement, je m’interroge sur le côté « intellectuel » des formations suscitées car, si vous regardez tous les paramètres, je répète, entre l’improbable élection et la prise de fonction, il se passe un laps de temps où ces gens n’ont pas de pouvoir, et où tout bascule, fuite de capitaux, au mieux...donc s’ils veulent vraiment sortir de l’UE et de l’Euro pour le bien des gens du commun, à ce moment-là qu’ils attendent leur heure et se la boucle, vous comprenez ça ?! Et si jamais c’est une affaire de croyance que ceci ou cela est possible ou pas à l’échelle européenne, qu’au moins ils acceptent de tester ce que peux produire rien que la menace de faire défaut et/ou de sortir de l’Euro...et qu’on avise ensuite !
Voila pourquoi je ne suis adhérent à aucun parti politique. Car le Front de Gauche, comme l’UPR comme bien d’autres partis ne sont pas fichus de mettre un terme à leurs dissensions et travailler sur ce qui les rassemble, au profit de tous les Français et notamment cette moitié de la France qui ne vote plus et désespère. C’est au Partis Politiques de faire renaître l’Esprit de la République en démontrant aux Français qu’ils savent aussi bosser en bonne intelligence.
mwais citoyen, qui as intitulé ton article « mélenchon empereur, joueur de flûte ? » avec un raisonnement complotiste ? Elle est où ta responsabilité dans la construction du contraire de ce que tu m’affiches là ?
L’Euro est la légitimisation symbolique d’une forme de nationalisme européen tout à fait factice
c’est selon, ou bien c’est le symbole d’une possible coopération intense au-delà des clochers, ou bien c’est le symbole de l’impuissance des oligarchies locales à résister à plus fortes qu’elles...maintenant si tu m’expliques comment un slovène lambda qui n’arrive déjà pas à s’affranchir de son oligarchie locale va faire pour lutter entre slovènes lambda contre l’oligarchie mondiale...que son oligarchie locale ne peut que suivre comme des petits laquais...vous connaissez Wallerstein ?
alors que même au Front de Gauche, surtout quand vous évoquez une Constituante qui ne concerne que la France, vous comprenez qu’il y’a des limites historiques, culturelles, linguistiques, sociales qui font que l’Europe restera toujours une pluralité d’Etats Nations, et qu’elle ne deviendra jamais un Etat Unique. On peut effectivement si c’est réellement le souhait de certains, s’accorder sur une organisation de nos relations avec le reste de l’Europe via des Traités. Mais pas en déconstruisant nos Souverainetés. Si les partisans du Front de Gauche ne le comprenaient pas, jamais ils ne souhaiteraient une Constituante pour la France, car ils ont au moins le mérite de souhaiter que notre République reste une et indivisible.
C’est dur de dialoguer sans être sur la même longueur d’ondes...d’abord, les souverainetés ça se mutualise aussi, comme ça on n’est plus souverains...sinon on n’est une crotte de mouche...c’est déjà pour ça qu’il y a la Nation entre basque, Bretons et Alsaciens. Ensuite sans avoir l’omniscience et savoir ce que pense « le FdG », je sais tout du moins que l’idée républicaine qui anime ses dirigeants consiste à dire que ce qui est bon pour les français doit correspondre à ce qui est bon pour l’Humanité...c’est ambitieux ou effrayant selon votre point de vue, mais ça permet à l’aise de dénoncer tout dumping fiscal, salarial, environnemental ou que ce soit dans le monde et d’appliquer les mesures protectionnistes en conséquence tout en ne s’en appropriant pas le résultant, mais au contraire en cherchant à profiter aux pauvres hères concernés...d’où aussi mon étonnement quant à votre adhésion à la propagande FN d’un Mélenchon « immigrationniste »...
Alors puisque c’est acté entre nous, en plus de notre dénonciation en commun des traités, d’une dette illégitime, d’une finance folle et d’un libéralisme assassin pour l’avenir, et que la majorité des partis opposés à l’U.E actuelle préconisent une restauration du FRANC, ne peut on pas tenter de trouver un compromis ?
Je vous l’ai donné le compromis..on peut tant qu’on veut émettre des francs si c’est une monnaie parallèle servant la planification écologique, l’amélioration des conditions de vie, elle peut s’appeler Francs, peseta Basque ou sous Breton que je m’en contrefiche !!!
C’est là où le Front de Gauche peut taper fort et offrir une concession aux Eurosceptiques. En échange de la restauration d’un Symbole qui soit défendue par tous les opposants au Système, le Front de Gauche récoltera un soutien sur nombre de ses vues idéologiques. Et je suis bien placé pour le savoir, car je sais ce que pensent la plupart des eurosceptiques en matières sociales, environnementales, constitutionnelles, etc. Ils sont d’accord avec vous. Pourquoi vouloir se priver absolument d’eux, quand ils peuvent accrocher un wagon à la locomotive du Front de Gauche ?
Il me semble que ce que je tente de vous exposer répond par : un souci de responsabilité et par divergence tactique. s
i eux ça les chante de vouloir exister comme ça par souci de distinction, tant mieux, ça enrichit le débat, mais ne comptez pas sur moi pour balancer des slogans par souci de ménager des inconscients, fussent-ils majoritaires. S’ils avaient ce souci de responsabilité historique, je vous le répète, ils attendraient leur heure, au lieu de cela ils sapent le boulot en démobilisant pour le seul levier qui leur permettrait d’avoir de quoi sortir de je ne sais quoi..la Constituante...Et puisque vous aimez les jeux électoralistes, figurez-vous que la masse des gens à gauche ne votent pas M’PEP mais PS...(par peur du FN ?)
Est ce que le fait de voir marqué « FRANCS » sur des billets d’une monnaie commune est réellement horrible idéologiquement pour les partisans du Front de Gauche ? Est ce que cela ne pourrait pas être plutôt le marqueur Historique d’un succès énorme sur un nouveau Front Populaire qui aurait marché en France ?
Si vous comprenez ce que je vous expose,, vous voyez bien que ce n’est pas un problème idéologique et que si vous ne cherchez pas à comprendre et que vous avez pour vous la majorité, votre « succès énorme » ne durera pas trois semaines...entre le le peuple et le franc, je choisi le peuple..s’il vous faut absolument des francs pour vous sentir en république, alors nous émettrons de la monnaie honnête qui s’appellera « franc », en attendant, je préfère mes tickets resto ;)
et serez vous de ceux qui driont « il faut sortir du franc » ou plus radical « il faut sortir de la France » quand vous aurez constaté les effets de ce que vous préconisez ?
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« Habituée aux études (donc à chercher de l’information et raisonner), et ayant grandi avec Internet au détriment de la télévision »..« et non succomber au charme des discours des uns et des autres » ..mais bien sur !! le niveau scolaire est en chute libre et la montée de l ’extrêmes droite et du nazisme souligne bien l adhésion aveugle et inculte de jeunes qui n’y connaissent rien et se fient entièrement à des gourous (pour simple exemple :Soral arrive à convaincre plein de cons sur le Net que le nationale socialisme est la solution ...depuis les années 30, un enfant de 16 ans aura passé plus de 900 heures devant la TV et à peine 800 devant ses professeur dans l année entière ... ) Un peut de connaissance dans le domaine vous ferais le plus grand bien, apprenez ce que des études poussé concluent sur le sujet (je vous épargne à « chercher de l’information et raisonner »)
« http://www.amazon.fr/TV-LOBOTOMIE-v%C3%A9rit%C3%A9-scientifique-t%C3%A9l%C3%A9vision/dp/2315001455 »« Les États-Unis d’Amérique ont une langue commune et une Histoire commune » Mais bien sur !! les premiers colons anglais sont arrivé au debut 1600 (appellons les, les bougnoules primo-arrivants) puis plusieurs autre bougnoules les ont rejoint de toute l europe durant toute leur histoire . Meme des bougnoules nègres se sont mêlés à l histoire . Certes de force ils ont du remplacer les indiens que les bougnoules primo arrivant avait tres tot commencé à massacrer . Donc expliquer moi quel est l histoire commune DE 400 ANS qu’aurait les bougnoules qui peuple les USA . Les irlandais, les Écossais, les francais , les italiens , les mormon ? les espagnoles ...à part courir apres l or et ne pas aimer les autre bougnoule qu’eux meme ??
vous déduisez de cette grotesque analyse "Voila pourquoi l’U.R.S.S s’est effondrée malgré une politique économique et une monnaie commune. Et voila pourquoi l’U.E finira démantelée aussi.« Ca vole haut, si pour vous l histoire d une nation se batie sur 400 ans et que l économie des blocs soviétiques (du vieux continent ) s écroule pour une histoire de langue commune ..... Avez vous deja entendu parler guerre froide , nazisme , embargos, revolution/contre-revolution .... ?
Limite racialiste tout ca ...les jolis raccourcis qui permettent (au fou) d affirmer betement qu’un homme né en Grece ou en espagne ne pourait survivre avec des règles communes, seul des nations divisées et isolées pourrait lutter contre un empire financier ou un empire hégémonique comme les USA»l’UPR qui sont les plus sérieux opposants au Système à mes yeux« au royaume des borgnes.... ainsi l UPR sont énarque et sont retour au franc et à la bonne france de De Gaulle serait l ennemi du systeme . Et pourquoi pas oui, le retour de la »libéralisation" de la colonisation, de Bretton Wood et de l ouverture des marchés étranger à grand coups de cannons . Un retour vers le future ? On rappel la maffia pasqua et on recréer la french connexion ? on retourne en indochine faire pousser du pavot et vendre des armes ?
La revalorisation des revenus des salariés des sociétés privées
pourquoi je ne suis pas étonné de voir des morceaux choisi du FN dans un tel discours nationaliste ? par ce que marine est aussi l ennemi du système peut etre (lol)
ce texte de loi défendu par Marion marechal le pen (dénoncé par JLM) il y a peu n est ni plus ni moins que la politique qui a été faite ces 30 dernières années . On donne aux riches en espèrent qu’ils redistribuent quelques miettes un jours....vous militez pour le FN et le MEDEF en meme temps . Un authentique membre du FN !!bref que des idées poussiéreuse, rien de plus hélas
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Si vous reconnaissez vous même que la Télé vise à lobotomiser les gens et abolir leur sens critique, posez vous donc la question de la médiatisation de Jean Luc Mélenchon et Marine Le Pen, et plus encore tous les européïstes habituels.
Ensuite, il reste factuel que les populations les plus jeunes utilisent autrement plus internet pour s’informer que la télévision. Malgré tout ce que l’on peut reprocher à l’éducation nationale, n’en reste pas moins que du travail universitaire impose une part de recherches personnelles et internet devient un outil précieux à ces fins. C’est aussi ce qui explique le fait qu’une jeunesse ayant grandit sous Maastricht, réussit à ne pas se laisser endoctriner par l’U.E des bisounours et conteste de plus en plus le processus. Et encore une fois, l’électorat du Front de Gauche qui est minoritaire comparativement à celui du F.N l’est aussi dans sa composante jeunesse et ouvrière par rapport au même parti. Je ne crois pas que l’explication se trouverait sur internet car le F.N joue aussi du pipo sur beaucoup de chose, mais en tout cas, la majorité des Français qui s’opposent au Système sont bien hostiles à l’euro. En proposant de rester dans l’euro, Mélenchon se coupe donc d’un immense gisement électoral.
Les U.S.A auraient pu être Français si Louis XVI n’avait rien lâché et surtout si Louis XV avait eu un peu de couilles à son époque. Les Espagnols tenaient le sud des Etats Unis et la Floride, les Français une énorme bande du nord au sud, et les Anglais un tout petit morceau le long de la côte Est. Entre guerres et vente de territoire, les Anglais ont finalement tout récupéré. Il n’y a pas de langue officielle aux U.S.A, mais depuis 200 ans, la langue commune est l’Anglais. J’élude volontairement le passé indien, non par mépris, mais par ce que je reste concentré sur ce qui est factuel aujourd’hui.
Justement non, l’Histoire d’une Nation ne se résume pas à 400 ans mais bien plus. Raison pour laquelle qui est une construction de quelques décennies ou 24 langues y sont intégrées et 28 pays n’a pas vocation à survivre. Le Nationalisme Européïste est juste une grosse foutaise partagée par une oligarchie idéologisée, mais pas par les gens qui réfléchissent toujours dans leur langue et par rapport à leur pays.
C’est très bien que vous parliez de Bretton Wood. Rappelez moi ce qu’a fait De Gaulle lorsque les Américains ont cessé l’adossement du dollar à l’or ? Ensuite, l’UPR est le seul parti qui propose aux Africains qui sont sous l’empire du FRANC CFA d’en être libérés. Comme la plupart des gens qui n’ont pas d’idées, vous attaquez les personnes et non les programmes. Par ailleurs, j’ai précisé que les deux partis étant les plus sérieux sont selon moi l’UPR ET le Mpep. Auriez vous une critique à formuler au Mpep ?
Quant au fait que j’aurai choisi un morceau du programme du F.N :
1) Il correspond à un mensonge sur la baisse du pouvoir d’achat de mélenchon par rapport à la sortie de l’euro vue sous le prisme du programme du FN
2) Si un jour le F.N devait proposer une agriculture biologique partout en France ou la protection constitutionnelle de notre système par répartition et un redressement des retraites, vous condamneriez le propos par ce que c’est le F.N qui le propose ? Pardonnez moi, mais j’apprécie de discuter sérieusement avec des gens pragmatiques, et non avec des membres d’une secte qui considèrent le reste de l’environnement politique comme forcément imbécile et antisocial sur toutes les questions programmatiques.
Enfin s’agissant de la fin des licenciements boursiers, j’ai bien noté la position du F.N, de l’UMP et du PS, et ça fera l’objet d’un prochain billet pour démonter le caractère populaire du F.N.
Je ne suis encore une fois pas Anti Front de Gauche, je suis d’accord avec l’essentiel du programme sauf sur l’U.E et l’euro. Je considère juste que Mélenchon est un rabatteur du P.S qui joue de la flûte à ses sympathisants. Et votre critique malhonnête démontre ce que peut faire un gourou à certaines personnes. Abolir le sens critique justement.
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Bravo pour votre billet qui est argumenté et incisif.
Nombres de vos chapitres concernant l’UE corroborent ce que dit l’UPR depuis 6 ans.Je ne reviens pas sur votre portrait de Mélenchon dont la caricature dans votre article est croquignolesque, savoureuse et bien inspiré.Le FG comme le FN sont dans une contradiction d’allégeance / UE.Les programmes politiques qui prétendent une autre Europe sont des chimères porteuses de slogans et d’enthousiasmes.voir la conclusion apportée par cette conférence sur la similitude de l’UE avec un syndic de copropriétés. (video positionnée à 1h : à partir de cette analyse, les paroles disant une autre Europe sont caduques)Merci d’avoir traiter le fond du débat avec un ton constructif et articulé.-
Ouaip, j’ai pas encore eu le temps de lire tout l’article, mais le premier quart m’a donné envie de poursuivre !
Très bon portrait : mélenchon, et son BTS en maniement du doigt. -
Effectivement, on retrouve là un certain nombre de critiques exposés depuis plus de 10 ans par le PRCF puis par le MPEP.
Le PRCF n’a jamais abandonné le combat contre l’Europe capitaliste.
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(désolé j’avais pas fini le message).
Mais on y trouve aussi un certains nombre d’amalgames avec lesquels on ne peut qu’être résolumment opposés.
Le point que je retiens donc de cet article est la critique de la position européenne du FdG.
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Votre charge contre J.L.M.était assez argumentée, et plus intelligente que ce qu’on peut lire habituellement ; c’est dommage que vous la décridibilisiez par vos propos anti maçonniques ; Barruel ou Taxil ont fait mieux dans le genre ! Votre méconnaissance du sujet devrait, jeune homme, vous inciter à plus de modération.Relisez (ou lisez !)Kipling ou Jean Verdun.
Toutes les loges ne sont pas des loges P2, la majorité des propos qui y sont tenus sont d’ordre symbolique ou spiritualiste voire philosophique et si vous tenez vraiment à en connaitre la teneur, frappez à la porte du temple et prenez patience en méditant sur :
« nul n’entre ici s’il n’est géomètre »...
Vos supputations sur ce qui s’y dit, font à Closer ou Voici qui vous racontent ce que les « people » se disent entre Minuit et l’oreiller-
« prenez patience en méditant sur : « nul n’entre ici s’il n’est géomètre »... »
Ridicule. Il n’y a aucun rapport entre Franc-maçonnerie et géométrie ni même la maçonnerie.
Méditer sur cette devise est une véritable perte de temps ou une occupation de mythomane illuminé.
Les franc-macons sont des affairistes qui se cachent derrière des beaux principes auxquels certains de leurs prédécesseurs ont cru. Aujourd’hui ils sont tous de connivence et affairés autour des lieux de pouvoir et d’influence comme des mouches autour de la m... -
Les mêmes lieux communs ont la vie dure, il ne manque de votre part que la référence au complot judéo-maçonnique ! Et si les discussions en loge sont le fait d’illuminés mythomanes, en quoi vous dérangent-elles ?
Nous savons que toute assemblée d’individus comporte son lot de « planches pourries », mais les propos les plus déplacés viennent le plus souvent de recalés.
Quant à l’incise platonicienne « nul n’entre ici s’il n’est géomètre » pour votre gouverne elle fait
référence aux notions de formes, méthodes, raisonnement et sens de la mesure indispensables pour pratiquer l’Art de la géométrie à l’aide d’outils simples.
Le fait que certains gens d’Eglise se soient gobergés de tout temps, n’implique pas que les fidèles soient des prévaricateurs ; et on peut être athée sans se croire obligé de cracher sur le « Cantique des Cantiques ». -
Ces discussions dérangent, tout simplement par le haut de la pyramide des loges maçonniques n’ont pas les meilleures intentions du monde vis à vis de leur semblables.
S’il est vrai que le « gratin » est peu nombreux, il fait en sorte de laisser passer ses idées vers la base. Que croyez vous qu’ils se disent chez les skulls ou dans l’ordre de la jarretière ? Qui décide et qui va trinquer ?Le haut transmet vers le bas par capillarité et vous vous retrouvez en loge avec des individus qui continuent à distiller leur venin. Non, plus rien à voir avec la maçonnerie d’après guerre où les maçons se faisaient trouer la peau par l’ennemi ; aujourd’hui, les maçons sont des arrivistes malsains qui ne pensent plus à leur prochain mais par contre dépensent beaucoup d’énergie pour la constitution du cercle d’amis, enfin relationnel devrais-je dire -
N’ oublions pas que la franc-maçonnerie a aidé à sortir de plus de 500 ans d’inquisition catholique affreuse .
La franc-maçonnerie est constitué de plusieurs sensibilités, Voltaire, franc-maçon était taxé d’antisémitisme, Victor Hugo, son père l’était, Diderot était entouré de nombreux franc-maçons, Mirabeau, Rouget de Lisle , l’étaient ...etc...
Même si aujourd’hui la franc-maçonnerie a un peu oublié ses valeurs de lumières pour des penchant un peu sombres, le fait d’être, d’avoir été, ou de connaitre, des franc-maçons ne fait pas de vous un ignoble agent du mal, considérer la franc-maçonnerie comme un groupe unis serait réducteur . -
Voltaire était un affreux va-t-en Guerre. Le BHL de l’époque. Mirabeau a aussi quelques casseroles au cul, en tout cas autrement plus que Robespierre.
Je ne sais pas si Rousseau et Robespierre étaient Franc Maçons, et à vrai dire je m’en fiche un peu. Les valeurs de la Franc Maçonnerie, comme des juifs, chrétiens et musulmans sont des points de vue qui doivent rester dans la sphère privée, ne pas être cachées pour autant et encore moins s’imbriquer dans une politique d’Etat. La Laïcité vaut autant pour l’idéologie Franc Maçonne (car on ne se rassemble pas sur un culte sans une idéologie à suivre) que pour les autres groupes religieux ou para-religieux.
En clair, je ne condamne pas les gens par ce qu’ils sont Franc Maçons, je condamne le fait que notre oligarchie politique est un vaste réseau Franc Maçon alors que le Peuple Français est un vaste réseaux de gens qui pour 99,9 % d’entre eux, ne sont pas Franc Maçons.
A partir de là, il y’a un problème de représentativité et de transparence.
D’autant qu’encore une fois, derrière un « culte », il y’a surtout des copinages entre milieux affairistes et politiques. Ca c’est encore plus gênant... -
Je suis d’accord, mais pas totalement, ce que j’ai essayé de dire, c’est de ne pas tomber dans la réduction du « tous franc-maçons et tous pourris et unis », je crois (c’est ma perception des choses), qu’ils ne sont pas si unis que ça, voir que des guerres entre groupes se produisent dans l’ombre actuellement , que certains sont effectivement dans la franc-maçonnerie pour le carnet d’adresse, tel un yacht club, d’autres pour des réflexions plus personnelles .
Je ne suis pas spécialement fan des grandes figures citées plus haut, je ne les connaissais pas personnellement .
Et oui, les lobby existent et ils sont divers, franc-maçon orientés « gauche » d’autres orientés « droite », sionistes, lobby industrielles etc.., l’oligarchie n’est pas si unie et indivisible, heureusement d’ailleurs .
Les franc-maçons croient en un grand architecte, ils sont donc bien une forme de religion, je n’essaie pas de défendre la franc-maçonnerie, je ne le suis pas, mais j’évite de mettre tout le monde dans le même panier, ça vaut aussi pour les sympathisants/adhérents de tous bords politiques .
Je ne suis pas non plus naïf, et reconnait la connivence de certains groupes sur-puissants, leur mainmise, et leurs objectifs plus que douteux .Heureusement pour nous, ils ne sont pas tous main dans la main . -
Si cela peut vous rassurer, je pense comme vous.
Les questions de réseaux sont plus monocentrées dans les loges parisiennes et quant à l’idéologie cultuelle, je pense aussi qu’elle n’empêche pas les divisions de point de vue politiques.
N’en reste pas moins qu’étant profondément démocrate, je considère qu’il serait de salubrité publique que la transparence totale soit imposée aux Francs Maçons, ou à défaut, empêcher ces derniers (et d’autres para-religieux mettant au secret leurs cultes et réflexions) de prendre des responsabilités politiques.
Je ne me réveille pas chaque matin en me disant qu’il faudrait zigouiller les Francs Maçons et en cherchant la dernière actu sur Bilderberg/Sioniste/Trilatérale/Franc-Maçonnerie.
Je me réveille en espérant juste que ces sphères d’influence seront un jour contraintes par une Constitution leur imposant transparence ou interdiction de responsabilités en France.
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@l’auteur
Il y a déjà transparence. Il suffit d’aller sur n’importe quel site maçonnique pour comprendre assez rapidement le but de l’initiation.
En revanche, comme dans tout groupe d’homme, tout type d’homme se rencontre, en moindres (ou plus grandes) proportions.
Quant à refuser telle fonction politique à telle personne en fonction de ses opinions ou adhésion à tel ou tel groupe communautaire, j’imagine que vous verrez par vous même l’impossibilité morale et concrète de cette approche.
Certes, il y a plusieurs courants, certes il ne sont pas comparables (ex GLNF/GODF), certes d’aucun sont plus affairistes que d’autres, mais au final il ne faut pas perdre de vue qu’aujourd’hui le lobby le plus puissant, c’est celui de la finance mondialiste cristalisée non par quelques puissants mais par des intérêts communs.
Et ce n’est pas parce que les utopies maçonnes convergent probablement vers un humanisme mondialisé qu’elles passent forcément par un mondialisme de la finance qui est son opposé. Ce n’est même sûrement pas le chemin à emprunter pour y arriver.
Article cependant intéressant sur JLM, mettant en évidence certaines incohérence au profit du système politique ultra libéral et anti national actuel.
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Ne comparez pas Voltaire à BHL, je vous prie, ce serait donner à ce dernier des qualités qu’il n’a pas et n’aura jamais ; ce n’est qu’un minable scribouillard qui se veut philosophe maqué avec une nympho hystérique
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erratum : « font penser à Closer ou Voici »
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Pardonnez moi, mais sur 754 députés Européens, seulement 74 sont Français. Et d’ailleurs l’essentiel sont des ultra libéraux. Ne sommes nous pas un peu isolés dans cette tour de Babel ?
La Commission Européenne comporte 27 Ministres, dont un Français, ultra libéral lui aussi.
Ne sommes nous pas un peu isolés dans cette tour de Babel ?La BCE comporte un gouverneur Français lui même monétariste sur 17 Gouverneurs d’autres pays.
Ne sommes nous pas un peu isolés dans cette tour de Babel ?
Le Vénézuela n’a cédé à aucune union géopolitique, sa Souveraineté pleine et entière sur sa monnaie et ses relations commerciales qui se font au cas par cas. Cela comme plus de 150 pays dans le Monde (je pense aux pays de la zone Franc C.F.A qui subissent un euro Africain en ayant pas leur pleine Souveraineté Monétaire)
Est ce que tous ces pays sont isolés ?
Se font ils la guerre ? Ont ils des problèmes de croissance (que je dénonce en outre) ?
Faut arrêter avec le délire « isolationiste » de la France en dehors de l’INSTITUTION qu’est l’U.E. Nous allons pas arracher le pays du CONTINENT Européen et nous transformer en Corée du Nord. Nous sommes la 6 ème puissance mondiale, et des pays bien moins puissants que nous s’en sortent très bien. Leur économie est florissante, leur diplomatie parfaite et ils sont capables de dire merde à l’hégémonie du Dollar.
Je vous suggère d’arrêter de lire la presse de propagande. « L’isolement de la France », « le repli sur soi » et autres foutaises ne sont pas des arguments économiques et institutionnels. Ce sont des sophismes sans fondement, des phrases kleenex pour effrayer les Français sur la question de la sortie de l’U.E
Quant à l’essentiel de la dette Française, elle est détenue majoritairement par des Assurances et des Banques Françaises notamment sous la forme de produits d’assurance vie. Le problème sera d’ailleurs de recenser les petits épargnants qui voient leurs épargnes rémunérées par les taux sur nos obligs pour organiser un méchant Hair Cut et assainir les finances.
Les Fonds de pension Américains sont majoritairement placés dans nos entreprises. Pas trop de soucis pour régler la question, on nationalise, on expulse les actionnaires qui nous escroquent avec leurs billets de monopoly et tout comme le Vénézuela et l’Iran, mais quelques arguments atomiques en plus, on dit merde aux U.S.A.
La Paix en Europe n’a rien à voir avec l’U.E. Elle est liée à l’équilibre de la terreur. Voila pourquoi la France n’a pas besoin de se comporter en caniche des U.S.A. Nous sommes une puissance nucléaire et à ce titre, il faudrait être fou pour nous agresser militairement.
C’est pour cette même raison que l’on peut tout à fait parler aux Américains en leur disant d’aller se faire foutre. Ca vous parait va t’en guerre comme discours ?
De mon côté, c’est un discours va-t-en Paix. Ce n’est pas la France des eurosceptiques qui iraient bombarder la Libye, la Syrie ou l’Iran pour faire plaisir à Israël ou aux U.S.A. Ce n’est pas la France des eurosceptiques qui dirait « mon dieu, nous sommes si faibles tous seuls ».
Non, nous dirions que nous savons quel est notre poids économique, diplomatique et militaire, et nous allons peser dans les relations internationales pour empêcher les U.S.A et Israël d’agresser d’autres pays, pour faire tomber l’hégémonie du pétro-dollar, et pour sortir l’Afrique de sa merde.
Pendant que les Européïstes font de la branlette cérébrale sur leur amour d’une Europe qu’ils ne connaissent pas et méprisent en réalité, les Africains avec qui nous avons une Histoire et une langue commune, nous regardent et se demandent pourquoi nous perdons notre âme et nous cherchons à nous engluer dans un bourbier européïste, quand nous avons tant à partager et construire sur de nouvelles bases avec eux.
Qui a le plus besoin de nous ?
Les Lituaniens ou les Maliens ? Vous parlez le Lituanien ? Non ?
Bon alors, raisonnez en Français, car les Africains eux le font. -
Belzebut a des trous de mémoires...ou la mémoire sélective...
http://videos.tf1.fr/infos/elections-presidentielles/melenchon-heritier-d-une-forme-de-terreur-selon-parisot-7104591.html -
Malthus, je crois que par aveuglement, vous vous emportez.
je reprend ce vous dites du Venezuela. bon, par choix militant, j’y ai vécu..histoire de voir.
je me permet de relativiser vos fantasmes de souveraineté pleine et entière..en matière monétaire, c’est une catastrophe, inflation galopante, dévaluations à répétitions, et pour ce qui est de l’économie réelle...et bien c’est encore au moins 70% de la bouffe qui est importée, et la production locale est en majorité profitable au groupe pepsi cola ou coca cola (oui il font de la bière, des pates, du maiz) alors que tout pousse là-bas et que l’eau est abondante.
donc les gens cherchent des dollars partout..pas des bolivars (un franc maçon bolivar...)
et le Venezuela n’appartenait pas à une zone économique et monétaire de libre échange...c’est dire les conséquences sur un pays comme la grèce, la france ou autre...
et la première chose que fait le gouvernement bolivarien, c’est de créer des zones de coopération, l’Alba mais aussi d’autres axes, comme avec l’iran, la chine ou la russie...c’est dire le degré de souveraineté si un socialiste doit aller voir un intégriste musulman pour obtenir de quoi avoir des usines de bagnoles que son petit peuple peut acheter (quoi qu’on pense de ce mode de transport...là bas, l’effet du chavisme c’est que les 4x4 US pullulent...augmentation du niveau de vie oblige pour la classe moyenne...)bien entendu, tout ça n’est pas la faute du « joueur de flute » Chavez mais bien de la position d’un mouvement démocratique anti-impérialiste dans les rapports de force internes et internationaux...malgré les intentions, on ne fait pas ce qu’on veut...on y va petit à petit, on prend les brèches ouvertes, et on s’appuie sur lanforce et la conscience populaire qui avance à son rythme sinon on se fait écraser...quand à la paix...c’est plus que limite avec la colombie...et je vous laisse imaginer combien de tentatives de déstabilisation et de putsch se vivent en une année là-bas...
vous avez aussi vu la tentative de sécession du riche Etat de Sucre en Bolivie, le putsch contre Zelaya au honduras, etc. etc., bon an mal an, les pays du sud de l’Amérique ne s’en sorte que parce qu’ils sont en coopération via l’ALBA et le MERCOSUR...
quand à votre considération sur le nombre de députés français au parlement, permettez-moi de m’en contrefiche, car ce qui compte c’est le nombre de député anticapitalistes...une sorte d’obscure obédience qui considère d’abord l’humain avant la nationalité et tente d’instaurer des rapports économiques profitables à tous..entre un patron français et un précaire allemand, mes intérêts vont à l’allemand...ou dit autrement, j’ai plus confiance pour servir l’intérêt général humain en un député communiste tchèque qu’en un député PS français...que dire s’il est FN français ou nationaliste polonais...
vous même dites être décroissant, que vous importe donc de dénucléariser la france si vous subissez la radioactivité Slovaque et respirez le charbon Allemand,et que vous voyez s’inonder l’alsace par les déforestations autrichiennes ?
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Je ne suis pas aveugle et tout n’est pas rose ailleurs. Mais actons que l’Amérique du Sud dans son ensemble a toujours subi les renversements de chefs d’Etat ou tentatives de déstabilisation de la part des U.S.A et que rattraper des années perdues pour des chefs de gouvernement souhaitant ériger des barrières à l’hégémonie agressive Américaine n’est pas simple.
Toujours est il que si l’on se contente de regarder les chiffres, bien des choses se sont améliorées sous Chavez même si il y’a encore énormément de problèmes à régler (je pense notamment au taux de criminalité et à la Souveraineté Alimentaire du Vénézuela).
Vous parlez par ailleurs du nombre de députés anti-capitalistes au parlement européen, pourriez vous me le chiffrer et me dire quel poids ils ont par rapport au reste, ainsi que par rapport au Conseil Européen et à la Commission ?
Ensuite, oui, je suis partisan. Non pas d’un parti politique plutôt qu’un autre, mais du fait que nous n’avons pas imposer nos points de vue à d’autres pays, ni subir le point de vue d’autres pays. Ce n’est pas une question de patriotisme à papa mal placé, c’est une question de logique démocratique. Moins il y’a d’institutions entre le peuple et le pouvoir exécutif qui ratifie les lois décidées, plus la Démocratie est performante.
Hors, un Sénat, une Assemblée Nationale et un Gouvernement sont déjà des courroies de transmission imparfaite dans leur construction constitutionnelle en France. Si vous y greffer un Conseil Européen (dont 26 chefs d’Etats non élus par les Français), une Commission Européenne (dont aucun Commissaire n’est élu), et un Parlement Européen où nous ne représentons rien, cela fait autant de redondances institutionnelles et totalitaires par rapport à l’exercice de notre Souveraineté.
Si nous devons élire un Gouvernement avec pour mandat de faire cesser le libre échange et nationaliser les banques défaillantes, que pourrait il faire puisque ce Gouvernement n’est même plus aux ordres du Peuple, mais englué dans une institution qui a les éléments de notre Souveraineté entre les mains ?
L’U.E est un U.R.S.S que vous le vouliez ou non. A partir du moment où le Peuple Français (le mythe du Peuple Européen est juste une grosse foutaise, la preuve tout le monde s’en fout de ce qu’il se passe en Grèce), ne décide pas en ses frontières, nous ne sommes pas en Démocratie. C’est aussi bête que cela.
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Malthus,
je vous reprenais sur le Venezuela, non pas pour dire qu’il ne s’y passait rien de bon mais pour souligner qu’un gouvernement radical, soutenu massivement par son peuple, lequel n’a jamais eu autant de droits démocratiques et sociaux, ne peut pas décréter la souveraineté et doit faire face aux rapports de force. D’autant que Chavez ne s’est pas fait élire la première fois sur un programme ultra-radical mais sur une sorte de « troisième voie » blairiste« ...
mis à part ça, vos constats sur l’UE et la constitution française sont même en deça de ce que je peux avoir comme vision critique...
mais vous dites »Si nous devons élire un Gouvernement avec pour mandat de faire cesser le libre échange et nationaliser les banques défaillantes, que pourrait il faire puisque ce Gouvernement n’est même plus aux ordres du Peuple, mais englué dans une institution qui a les éléments de notre Souveraineté entre les mains ?
L’U.E est un U.R.S.S que vous le vouliez ou non. A partir du moment où le Peuple Français (le mythe du Peuple Européen est juste une grosse foutaise, la preuve tout le monde s’en fout de ce qu’il se passe en Grèce), ne décide pas en ses frontières, nous ne sommes pas en Démocratie. C’est aussi bête que cela.«
Justement vous vous engluez dans la propagande de la webtaskforce FN, l’UE n’est pas l’URSS du tout. Ce qui fait que si les français élisent un gouvernement qui sauve les banques, élabore le TSCG et le MES, privatise, détruit les acquis révolutionnaires que sont les caisses de retraites et la Secu, modifie le code du travail pour coller aux conditions de l’OMC, etc., voyez vous, ce n’est pas un problème d’UE. Ces dirigeants ne font qu’accompagner les transformations planétaires du capitalisme depuis la fin du compromis Fordiste, c’est à dire la phase reagan-thatcher-Pinochet, la fin de l’étalon-or. Nos compatriotes élisent des gestionnaires du capitalisme, qui, pour le gérer comme il se doit, s’accordent sur des traités de fonctionnement d’une coopération régionale...coopération qui se fait aux conditions des plus forts et avec l’inclinaison idéologique des plus forts (avec travail en profondeur des élites européennes et mondiales depuis les think tanks néolibéraux états-uniens).
Autrement dit, l’UE est l’oeuvre des dirigeants élus par les européens. La commission exécute et ses membres sont nommés par ces même dirigeants. Bien entendu, vous avez des infiltrés écologistes et marxistes qui ont glissé ça et là des éléments dans le droit européen qui permettent de faire pleins de choses intéressantes le moment venu, mais ça c’est une autre affaire.quoi qu’il en soit, le mandat dont vous parlez, donné à un gouvernement par le suffrage, est parfaitement réalisable, précisément parce que la dimension supra-étatique de l’UE est minime du point de vue des attributs de la Souveraineté...l’URSS a envoyé ses chars en Pologne, l’UE, en tout cas ses institutions, déciderons comme prévu dans les traités, d’amendes, que vous pouvez ne pas payer, et de condamnations morales, sur lesquelles vous pouvez vous asseoir, comme Mr Orban en ce moment. Et donc ce qui se passe sous couvert de »troika« n’est finalement qu’une banale imposition des Etats les plus forts sur les plus faibles, des créanciers dont les valets sont adoubés par le suffrage universel.
donc des démagogues sont élus et puis ensuite viennent dire que c’est l’UE qui ceci et cela et vous gobez ! vous voyez bien qu’ils savent s’entendre pour violer les traités dès qu’il s’agit de sauver les banques et de ramener dans le droit chemin un Etat satellite. ensuite ils bricolent vite fait un traité, mais enfin, le programme d’ajustements structurels dicté par les créanciers est le même appliqué partout dans le monde capitaliste...extension du marché, du domaine du profit...vous n’aurez pas de salaire, achetez à crédit, plus de retraite, achetez ma complémentaire, pas de sécu, achetez ma »mutuelle« ...nourrissez-moi pour continuer à jouer dans la cour des grands et faire cracher du profit, je vous laisserai les miettes !
Pour lutter contre un tel faisceau de forces financières, économiques et idéologiques, la lutte prolétarienne (ou bien les »99%« des indignés) ne sera réellement efficace qu’à l’échelle internationale, à minima dans les pays du centre de l’économie-monde. Mais, vous avez raison, il faut bien commencer quelque part, mais tout en étant réalistes et responsables sur nos réelles marges de manœuvres. le poids économique de la France place les enjeux bien au-dessus de ce que de petits pays récalcitrants ont ou vont subir. La lutte ne peut être qu’acharnée et les dégats considérables. la défense des intérêts populaires (qui sont les mêmes en Europe) ne peut s’appuyer que sur l’organisation, la conscience, avec le plus possible de réalisations concrètes dans un temps record pour susciter un élargissement des soutiens. En face, ils ont le temps, la déstabilisation économique sera permanente, la propagande à des niveaux d’intensité jamais vus.
Etes-vous prêt ? je ne le crois pas, tout intelligent et cultivé que vous soyez, vous êtes une éponge à propagandes : vous employez les éléments de langage du FN »européiste « FN » « franc-maçon » et j’en passe, vous tentez de justifier un cavalier seul nationaliste par un pseudo-démocratisme pour ne pas faire ingérence dans des situations d’exploitation qui pourtant nous limitent dans nos conquêtes sociales et écologiques, or que croyez-vous que la « sortie de l’UE et après le déluge » aura comme conséquences sur vos voisins ? et comment vont-ils réagir les capitalo-nationalistes d’en face ?
et surtout vous confondez le patriotisme et la République avec le nationalisme d’extrême droite, ce qui vous empêche de voir d’abord la dimension internationale de la lutte de classes et la communauté d’intérêts plus forte entre travailleurs, chômeurs et précaires par delà les frontières, face à des ennemis qui eux ont depuis longtemps compris la nécessité de s’unir, en même temps que de vous distiller un sentiment chauvin débilitant.Notre souveraineté en tant que peuple cher Malthus dépend de notre association avec ceux qui se révoltent au Portugal, en Grèce, en Espagne, en Allemagne. et ça ne se passera pas au parlement européen où il ne sont que 35.
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Sauf qu’encore une fois, je suis très éloigné des positions du F.N. Que ce soit au niveau économique ou sociétal. Le jour où vous entendrez la mère Le Pen proposer la légalisation du cannabis et décréter qu’elle abandonne son idée de peine de mort, peut être que je reverrais mes positions.
Du reste, je suis conscient (et les députés européens eux même s’en plaignent) que c’est le Conseil Européen qui est tout puissant en Europe. Ce qui n’empêche pas la Commission d’imposer ses vues. Mais effectivement, tant que des Libéraux gouvernent la France, il est impossible d’espérer quoi que ce soit, au sein ou en dehors de l’U.E
Je reste néanmoins ferme sur « l’européïsme » et son analogie avec le « soviétisme ». Certes, nous n’utilisons pas des chars, mais quand trois référendums sont violés, un autre empêché en Grèce, deux dirigeants de pays souverains écartés pour leur résistance à l’U.E et un autre actuellement diabolisé car il tient à conserver les rênes de sa Banque Centrale, j’ai le sentiment que l’idéologie a complètement écarté le pragmatisme.
D’autant que j’ai étudié l’histoire de l’institution. Sa création remonte à une déclaration de Churchill le 19 septembre 1946 à Zurich, dont je ne peux m’empêcher de vous citer deux citations :
« Si l’on veut mener à bien sincèrement l’oeuvre de construction des Etats-Unis d’Europe, leur structure devra être conçue de telle sorte que la puissance matérielle de chaque Etat ne jouera plus qu’un rôle secondaire ».
« Dans cette tâche impérieuse, il faut que la France et l’Allemagne s’associent. La Grande-Bretagne, la famille des peuples britanniques, la puissante Amérique, et j’en ai confiance, la Russie aussi -tout serait alors pour le mieux - doivent être les amis et les soutiens de la nouvelle Europe »
Notez bien la pensée de Churchill dans ce dernier extrait. Si la France et l’Allemagne, deux pays aux fondamentaux très différents doivent être associés, le Royaume Uni et les U.S.A ne doivent être que « les amis et les soutiens ».
Quand on met cela en perspective avec la vieille histoire impériale de la France et du Royaume Uni, et l’histoire impériale plus récente des U.S.A, on commence à comprendre :
1) pourquoi le Royaume Uni n’est jamais rentré dans l’euro, mais a pu imposer ses vues libre-échangistes à l’U.E
2) Pourquoi l’American Committee on United Europe (ACUE) dirigée William Donovan (futur patron de la CIA) fut financée par les fonds Rockfeller et Ford, les mêmes qui financèrent le régime de Hitler, soit pour fabriquer le gaz Zyclon (Ig Farben), soit les machines de guerre (Opel). L’ACUE a financé très largement les européens qui rêvaient d’Etats Unis d’Europe, mais certainement pas leurs opposants. Tout comme l’U.E alloue des fonds aux partis pro-Européens (avec nos impôts) mais pas à leurs opposants.
Le fameux Jean Monnet, père fondateur de l’Europe était une fripouille de la pire espèce si vous vous intéressez à lui. Il ira jusqu’à souhaité la mort de Charles de Gaulle, alors que ce type vendait de l’alcool près de la frontière Américano-Canadienne durant la prohibition, et copinait avec le fondateur de la Jp Morgan en ouvrant la Bank of America.
Les gens qui sont derrière la construction Européenne, tant au passé qu’au présent sont des petits malins qui utilisent le traumatisme du peuple Allemand sur le monstre nazi qu’ils ont enfanté, et l’universalisme Français (autant que notre arrogance à toujours croire que l’on peut changer le monde), pour nous enfermer dans une tour de Babel qui est en train de détruire nos richesses et piller nos pays.
Nous sommes les dindons d’une énorme farce. L’universalisme n’a jamais eu besoin de traités, ni de « mutualisation » de nos souverainetés. Au contraire, on ne peut aider son prochain et l’assurer de notre protection que si l’on est soit même fort au sein du concert des Nations. En nous diluant dans l’U.E, nous ne sommes plus rien.
J’avais répondu à votre autre commentaire, mais ma réponse à disparu. La réponse était longue, et j’avoue être un peu paresseux à l’idée de tout recommencer. Mais sachez que j’ai apprécié votre pertinence. Je vous reste opposé sur la question de l’U.E, mais vous savez argumentez vos vues idéologiques.
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Malthus,
je suis ravi de dialoguer avec vous et vous faites à chaque fois l’effort de construire un argumentaire (est-ce bien le votre...)
par contre,
vous n’avez pas besoin de rappeler ce qu’est l’UE, qui a mis en oeuvre les effets de cliquet, etc. ça va on est au courant.donc pour ne pas qu’on soit dans un dialogue de sourd,
faites attention à la rhétorique sophiste, ça empêche de penser...ou bien en suivant le fil on pourrait dire que les gens qui ont fondé la France sont loin d’être tous propres et dénués de cupidité, sans doute même bien pire que Monnet ou Churchill, de véritables assassins, esclavagistes et mysogines...donc il faut sortir de la France et tout de suite..et au bout du bout, vous risquez de logiquement réclamer votre indépendance...tout seul comme un grand.bien, sérieusement, vous voulez la souveraineté ou l’illusion de la souveraineté ? moi aussi j’ai eu un post long effacé, mais si je prend le temps ce n’est pas pour vous dire que l’UE c’est merveilleux et que la france doit s’imbriquer plus encore..j’essaie de vous faire comprendre, à partir de la situation actuelle, réelle, tragique, que sortir de l’UE et de l’Euro maintenant tout de suite ne ferait pas du tout et encore moins qu’aujourd’hui de la France un pays souverain.
et depuis le début j’essaie de vous faire comprendre que vous prenez pour des imbéciles des gens qui ont une position plus subtile que la votre, et vous ne comprenez pas parce que vous êtes enfumé non pas par le cannabis mais par l’extrême droite, avec sa loghorrée disqualifiante, « europeiste » blabla, qui vous empêche de comprendre les positions stratégiques et tactiques...bref je suis en train de vous faire comprendre que si vous êtes persuadé qu’il n’y a pas « d’autre Europe possible », eh bien seule la position du FdG (la planification écologique, la constituante, etc.) vous permet d’avoir une chance de sortir de l’UE et de l’Euro sans catastrophe ni épisode fasciste dur (en ce moment on est dans le fascisme soft, et en France, le PS, l’UMP et le FN votent déjà ensemble contre l’amnistie syndicale et l’interdiction des licenciement boursiers)...Si, malgré tous ses faux-frères et l’extrême droite tapant dessus, le FdG réussi son pari, on sortira le moment venu, si c’est si inévitable que vous le prétendez.. mais si vous agitez trop tôt ce chiffon rouge, c’est perdu d’avance, est-ce si dur à comprendre ?
sinon moi aussi je suis pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, la paix dans le monde et l’arrêt de la faim et yakafocon...
je vous provoque, mais c’est amical...enfin amical, tant que le FN n’est pas pour la légalisation et l’abolition de la peine de mort...s’il n’y a que ça qui vous en sépare,... ;)
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Il y’a bien plus que des questions sociétales qui me séparent du F.N. Mais effectivement, je n’en fais pas un épouvantail qui m’empêcherait d’écouter ce parti et faire le tri entre ce que je trouve pertinent, et ce qui ne l’est pas. Il en va d’ailleurs de même avec l’autre « extrême », c’est à dire le Front de Gauche.
Le terme « européïsme » n’est pas propre au F.N et n’est pas non plus de son invention. C’est un mot datant du début du siècle dernier utilisé par tous les opposants à l’U.E. Et il serait encore une fois très réducteur de considérer que cette opposition à cette institution n’existe que sous le prisme du F.N.En outre, je ne considère pas que vous manquiez de subtilité, bien au contraire. Je ne suis simplement pas d’accord avec vous pour un ensemble de raisons déjà largement débattues. Il en est une nouvelle cependant que vous exposez et qui attire mon attention :« La sortie de l’Union Européenne conduirait un gouvernement fasciste à prendre le pouvoir ».
Voila une anticipation de l’avenir qui me parait bien rapide, d’autant que rien ne permet de le préjuger. Si vous sous-entendez par là que le F.N serait le mieux placé pour nous sortir de l’U.E, permettez moi d’en douter. Pour la bonne et simple raison que le F.N n’est pas capable de fédérer à lui vos propres forces. Hors, la sortie de l’Union Européenne ne pourra se faire qu’avec la participation du Front de Gauche, ainsi que de la mouvance eurosceptique modérée qui ne veut pas non plus du F.N.Il est probable, voir certain qu’il y’aurait une obligation stratégique à accorder une voix au F.N dans une telle situation. Mais cette voix ne pourrait être la représentation d’un ensemble. Elle ne serait qu’une clause de garantie pour les sympathisants de ce parti (qui encore une fois sont pour l’essentiel des gens qui se trompent et ne sont pas forcément d’affreux fachos bourgeois).La sortie de l’Union Européenne ne peut être une vue d’un seul homme (ou une seule femme). Elle doit nécessairement être un désir commun à des millions de personnes dont les convictions politiques, économiques et sociales peuvent être très différentes. Et si les wagons en seraient les mouvements qui depuis des années préconisent cette solution, il ne fait aucun doute que sa locomotive ne pourrait être que le Front de Gauche du fait même qu’en dehors des vues programmatiques suivant la sortie, vous êtes les seuls à pouvoir lever les syndicats à ces fins. Une grève générale organisée dans ce but serait par exemple la méthode la plus rapide pour y arriver.
Ce qui signifie que M. Hollande en vertu de la Constitution actuelle ne pourrait pas être destitué, mais il aurait l’obligation pour endiguer une crise politique très sévère de remercier son gouvernement actuel, et en composer un nouveau qui devrait avoir les apparences d’un C.N.R. M. Mélenchon qui ne cache pas son désir d’être Premier Ministre obtiendrait ce qu’il souhaite. La fameuse constituante pourrait être organisée grâce à un Ministre de l’intérieur qui demanderait aux préfets de veiller à ce que tous les Français puissent entamer les travaux de réflexion, de rédaction et de référendums locaux dans les municipalités (j’insiste sur le fait qu’il ne faut pas laisser une assemblée constituante se charger de la rédaction de ce texte). Les médias publics auraient l’obligation d’inviter toutes les personnalités intéressées à la Démocratie et au Droit Constitutionnel, et permettre au public de débattre librement. Chaque titre de la constitution serait travaillé et débattu par tous les Français, et il n’y aurait aucun article de la Constitution qui ne soit pas soumis à un Référendum, au fur et à mesure de la rédaction du texte. Il vaut mieux prendre le temps de bien faire et laisser le peuple s’en charger, que confier ce travail à quelques personnes, quand bien même tirées au sort et non « politisées ».Un Ministre des affaires étrangères comme M. Asselineau, aurait non seulement les compétences mais aussi la légitimité pour entamer les négociations avec l’Allemagne et les autres Etats Membres pour organiser le démantèlement dans les conditions les plus satisfaisantes pour tous. Le Front de Gauche pourrait cependant imposer ses conditions sur les acquis à préserver, que ce soit sous des formes instituées (par exemple Erasmus, la normalisation des infrastructures routières et ferroviaires à l’échelon européen, un nouveau Serpent Monétaire Européen), ou par voie de diplomatie suivie (notamment les grands projets industriels, l’harmonisation progressive des salaires et droits sociaux via un fond européen, etc).Il n’est pas question de sortir de l’Union Européenne de façon sauvage, mais de rétablir ce qui sont des urgences techniques en terme de protectionnisme monétaire et commercial pour les Pays, tout en considérant que si l’Europe veut être en paix, il faut évidemment continuer de travailler en ce sens mais d’une façon différente.En revanche, si l’Union Européenne devait éclater du fait qu’il y’aura toujours plus de murs qui viendront heurter l’idéologie quasi soviétique de nos dirigeants, alors oui, je crains qu’il y’aura du sang, des larmes et probablement une dictature qui fera la transition en France. Car cette dissidence tant ignorée pour ne pas dire méprisée justement par le Front de Gauche peut se fragiliser dans sa détresse de ne pas être entendue, et laisser un jour les voix de la colère et de la haine lui susurrer à l’oreille les remugles de l’Histoire.C’est pour cela que le Front de Gauche a une énorme responsabilité qui pèse sur ses épaules. Ce mouvement peut tout à fait désamorcer ce qui couve autant par la politique de la main tendue que la négociation. J’ai proposé une solution simple qui ne remet aucunement le programme du Front de Gauche en cause, et qui offre un symbole unificateur à toute cette dissidence, y compris le vieil ennemi d’en face pour le Front de Gauche.S’agissant du Front National justement, je ne connais que deux voix qui méritent de ne pas être méprisées du fait de leur modération et de leur peu d’intérêt sur ce qui chatouille le Front de Gauche (Islam, immigration et autres sujets du genre). La première est Grégory Gennaro et la seconde est Florian Philippot. Ces gens là sont plus intéressés par les questions économiques et sociales que par les autres sujets phares du Front National. Sachant qu’il est impossible d’unifier les opposants au Système sans donner un signe d’apaisement aux sympathisants de ce parti, il me parait logique de cibler au moins les bonnes personnes avec qui discuter.Debout la République réclamera que Nicolas Dupont Aignan trouve une place pour les représenter, mais je ne saurais trop vous conseiller de vous intéresser à Jacques-André Holbecq, sympathisant de ce parti bien moins connu, et pourtant très intéressant à lire sur les questions monétaires. Il défend en effet le 100 % money. Si vous souhaitez que la monnaie devienne un outil social et que les banques perdent leur pouvoir de nuisance, il est assurément l’une des personnes qui mérite toute votre attention.Au Parti Socialiste, Marc Jutier est un excellent contact. C’est un eurosceptique défendant aussi le 100% Money, ainsi qu’une posture de rassemblement et d’apaisement entre les Français.
Jacques Nikonoff, Annie Lacroix Ris, Frederic Lordon, Serge Latouche, Jacques Généreux, Claude Bourguignon, Jacques Sapir, Etienne Chouard, Jean-Marc Jancovici, Pierre Rhabi et tant d’autres sont des personnes qui sont à même de redresser la France dans le bon sens, chacun dans leur compétences, et certains ont l’avantage de ne pas être politisés.Voila donc ce qu’est ma vision de la sortie de l’Union Européenne et je sais qu’elle est plutôt partagée dans la dissidence. Non pas qu’un parti politique plutôt qu’un autre prenne le pouvoir et agisse de façon totalitaire et sauvage, mais qu’au contraire, que le Front de Gauche se propose d’amorcer une réelle Révolution, en rassemblant tous les opposants au Système sous son aile, et en cherchant un équilibre à travers différentes voix bien écoutées par la dissidence qui peuvent être en osmose avec nombre de vos vues politiques et sociales. Si la crainte du fascisme vous anime, vous avez pourtant la possibilité de l’empêcher en rassemblant à vous tous ceux qui vous hurlent littéralement qu’ils sont d’accord avec vous sur le programme, mais pas sur notre maintien dans l’U.E pour se faire. Pourquoi ne pas poser sur la table les éléments d’une discussion franche, avec pour objectif de rassembler tout le monde sur un programme commun, comme le Conseil National de la Résistance su autrefois si bien le faire.
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Et bien ma foi, nous sommes d’accord sur bien des choses...réécrivez votre article et attaquez-vous à tous les personnages « formidables » que vous citez dont je connais certains personnellement et d’autres des gens insignifiants, d’autres des « ennemis » qui ont leurs logiques propres, et donc, attaquez vous à eux en les sommant de cessez de dire tout et n’importe quoi sur le FdG...à commencer par vous....ensuite on verra, mais pour le moment tous ces gens tirent sur la « locomotive » pour être sûrs qu’elle n’arrive pas ou par manque de responsabilité historique ou par ignorance, que sais-je...
le FdG ne sera jamais que ce que le peuple organisé et conscient en fait...prenez vos responsabilités et disciplinez vous, le pays a besoin de votre intelligence et de votre sagacité !
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Le Front National aura très clairement le droit un de ces quatre à un billet critique de ma part. Mais ce que je souhaitais expliquer en disant que le Front de Gauche peut être la locomotive, c’est que n’assimile pas le Front de Gauche à Jean-Luc Mélenchon.
Le Front de Gauche, c’est d’abord et avant tout des gens comme moi, qui s’éduquent sur le système, défendent des convictions, mais resteront des millions d’inconnus dans l’Histoire de France.
Jean-Luc Mélenchon, quand bien même le meneur de la barque est au pire un rabatteur de voix pour le P.S, au mieux un excellent tribun qui n’est ni démocrate (en interne), ni aussi compétent que certains pourraient croire.
Les dissidents, soyez en certains, bougeront à vos côtés quand ils auront la promesse d’un symbole qui sera aussi d’une certaine façon une garantie si jamais il devait être impossible de réformer l’U.E.
Du Front de Gauche au Front National, en passant par ces milliers de gens qui ne votent plus ou suivent des partis politiques censurés par les médias, il n’y a que des opposants au Système. Les gourous qui animent les chapelles politiques sont ce qu’ils sont, avec leurs qualités et leurs défauts. Mais la Résistance dans son ensemble n’a que faire des espoirs de carrière de leurs dirigeants. Ce qui compte il me semble, c’est que l’on mette un terme à cette grande escroquerie monétaire qui est en train de démolir autant nos acquis que notre avenir.
C’est là dessus que les gens doivent se fédérer. Les dirigeants sont sensés être aux ordres de leurs sympathisants en Démocratie. Du côté de la dissidence qui ne veut pas avoir le choix entre le Front de Gauche et le Front National, je n’ai aucun doute : Un signe de la part du Front de Gauche, et il y’aura des milliers de gens pour vous suivre.
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Malthus je crois que vous ne savez pas voir les signes... mais je suis d’accord avec vous, "Ce qui compte il me semble, c’est que l’on mette un terme à cette grande escroquerie monétaire qui est en train de démolir autant nos acquis que notre avenir.« ...voici donc (http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/05/18/a-cannes-je-festivale-en-rouge/#article2) pour vous aidez à préparer votre article sur le FN, qui j’espère, conformément à mes remarques, sera basé sur des faits, afin de savoir si vous avez affaire à des »anti-système« , le plus sûr étant qu’ils soient du côté »sociétal" dans le camp des sauvages http://www.rue89.com/2013/05/19/grece-plus-courant-les-attaques-couteau-baton-a-matraque-electrifiee-242450
j’attends donc votre article avec impatience
à la prochaine
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Très bons liens. J’en ferais mon chou gras pour mon prochain papier, c’est promis.
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Cet article est un troll rempli de calomnies (partiales en plus) !
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Partial, c’est certain.
En revanche, plutôt que de commenter par une petite phrase non argumentée, je vous suggère de démonter mes arguments, car j’ai pris la peine de lire attentivement le programme du FdG et en faire la critique pour étayer ce que je considère comme factuel.
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Courageux article sur un site comportant une majorité de Mélenchoniste. Evidemment vous n’y recueillerai ici que des critiques jamais argumentés et de la colère...
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Il y’a les ultra comme dans toutes les chapelles politiques, et des gens plus intelligents acceptant le débat. Quelques commentaires de partisans du FdG en attestent.
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Vous m’avez convaincue:je ne savais pas que Mélenchon voulait faire rentrer toute l’Afrique en France, qu’il voulait imposer quoique ce soit à la Grèce, et que son appartenance à une secte était le moteur de sa politique ; jusqu’à vous lire, j’ignorais que je n’avais pas de cerveau : c’est décidé, je vote pour la marine nationale. Au moins là, il n’y a pas de divergence, tous unis !
Merci de m’avoir ouvert les yeux, j’en apprécie d’autant plus votre travail.
Plus sérieusement, je ne vois pas où vous voulez en venir ! Le FN connait-il l’avenir ? Et le FdeG, non ?
Quant aux médias qui n’invitent que Mélenchon... ma foi, cela ne semble pas vouloir être une aide à la gauche !
Les écervelés de la gauche sont évidemment invités à lire votre billet, pour y voir clair ! Et se rallier fissa, à du solide !!!-
Je suis d’accord avec vous Alinea, il y a des insinuations très douteuses (du moins c’est mon interprétation personnelle), notamment sur l’immigration.
Il reste qu’il ne couterait rien au FdG de dire qu’il est contre toute nouvelle immigration importante de main d’œuvre nouvelle ET dans le même temps de dire que l’on donnera des papiers à tous ceux qui travaillent en France : c’est le moyen de démasquer le travail clandestin, d’en annihiler l’intérêt pour les esclavagistes qui l’utilisent et donc de tarir l’immigration clandestine.
Surtout, il faut sortir de cette europe qui met en concurrence les peuples, permettant par exemple aux entreprises de TP ou de transport de faire venir massivement de la main d’œuvre des pays de l’est à bas cout. ou de délocaliser dans l’espace communautaire (tel PSA mettant en concurence ses usines françaises avec l’espagne....) conduisant à la désindustrialisation massive du pays. -
taktak : je crois que vouloir faire adopter un SMIC unique pour toute l’Europe est une manière d’empêcher, à la source, toute velléité de dumping. Alors, on rêve, et on s’y met, ou bien on dit, non c’est impossible. ! De vouloir avoir une politique extérieure avec le Maghreb, changer la donne avec l’Afrique, c’est s’attaquer à la source du problème. Alors ? On rêve et on s’y met ?
Ou bien, faut-il une fois de plus, pour convaincre, rester au ras des pâquerettes, et souffler : on les virera tous ? Faire croire que cela est possible sans s’attaquer aux causes ? Et que s’attaquer aux causes n’est pas un travail qui se fera en cinq minutes, et puis, de toutes façons, en cinq minutes on ne fait rien : on enfume.t
Le FdeG, et Mélenchon, ont peut-être des contradictions, et des zones d’ombre ; c’est tout à notre honneur de ne pas faire croire qu’on sait et peut tout ! Non, on n’est pas pour l’enfumage, pour les certitudes vendues ! La réflexion n’est jamais ficelée et si cela ne rassure pas, tant pis ! C’est le réel ; aux autres de raconter des craques et de les vendre ! Le monde de la consommation, ça commence à bien faire ! -
« l’on donnera des papiers à tous ceux qui travaillent en France : c’est le moyen de démasquer le travail clandestin, d’en annihiler l’intérêt pour les esclavagistes qui l’utilisent et donc de tarir l’immigration clandestine. »
Tartak, imaginez-vous le degré de consternation que votre prose peut susciter ?Vous pensez candidement qu’en légalisant les immigrés clandestins et qui séjournent de manière illégale sur notre territoire (ou sur n’importe lequel des territoires confrontés à la même problématique) vous tarirez les flux migratoires ? C’est à dire les millions de migrants qui n’ont qu’un souhait, celui de rejoindre les eldorados européens (encore pour quelques temps) plus riches et attractifs que ne le sont les pays miséreux où ils se trouvent.En fait il se passera exactement l’inverse de ce que vous croyez, et vos solutions n’auront pour effet bien évidemment - et il faut un doux naïf pour le contester - que de renforcer le phénomène mirage aux alouettes par effet incitatif direct à l’émigration légale et illégale (une immigration légale pouvant tout à fait devenir illégale si elle tend à dépassement les restrictions au maintien sur le territoire).On, dit que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Un adage qui va comme un gant à nos thuriféraires gauchisants, toujours prêt pour se donner bonne conscience au détriment des autres. Ce qui rajoute donc à l’inepte l’hypocrisie, qui caractérise si merveilleusement nos bien-pensants, éternels idiots radicalement utiles à l’oligarchie mondialiste. -
Bonjour,
A la place des migrants, on ferait tous pareil, le problème, c’est bien qu’il y ait des patrons pour les embaucher au black, c’est bien ces patrons qu’il faut traquer, sans compter qu’ils ne cotisent pas à la nation .
Idem pour les travailleurs européens « importés » par des entreprises qui font en sorte que ces derniers dépendent du droit du travail de leur pays d’origine ( un exemple parmi tant d’autres : http://www.rmc.fr/editorial/328530/la-france-compterait-300-000-travailleurs-etrangers-low-cost/ )
C’est aussi ça l’ europe, chacun pioche les lois dans les pays qui lui sont favorables, surtout quand on a les moyens de switcher entre ses pays . -
Ce n’est pas seulement une question de SMIC Européen, dont je vous suggère d’estimer un montant et en combien de temps vous l’équilibrer.
C’est une question de respect des normes sociétales des peuples. Nous n’avons pas à donner nos ordres au reste de l’Europe. Les Allemands, les Autrichiens, les Italiens, les Roumains, les Polonais, les Lituaniens, les Anglais et tant d’autres Nations ne pensent pas en Français avec les ressorts culturels et sociaux Français.
Ils pensent dans leur langue avec leurs propres points de vue. La plupart des Allemands Eurosceptiques sont des ultra libéraux. En Grèce ce sont principalement des communistes. Comment expliquez vous qu’en France, la plupart des Eurosceptiques soient des Socialistes considérant que nous devons planifier l’économie ?
Tout simplement par ce que les Peuples ont des façons différentes de concevoir le bien être social en leur propre pays. Et quand on aime réellement l’Europe, on respecte cette diversité, on n’impose aucun dogme économique par traité, et on en profite pour voir ce que cela donne comme diversité d’expériences économiques et sociales pour piocher dans les bonnes idées.
Une norme économique et sociale imposée par traité peut être favorable à la France et nuisible à d’autres peuples. Elle ne permet pas une diversité de modèles dont nous avons besoin pour améliorer les choses.
Dans un exemple différent, nous pourrions parler de l’éducation (qui n’est pas soumise aux Traités Européens, bien heureusement). De fait, les systèmes éducatifs sont différents d’un pays à l’autre, et l’on peut observer ce qui marche, et ce qui ne marche pas. Par exemple, la France pourrait s’inspirer des modèles Scandinaves à ce sujet (particulièrement en Finlande) par ce que justement, nous n’avons pas normé au niveau européen une doctrine éducative unique.
Comprenez que c’est la même chose avec l’économie, la monnaie et le social.
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" Une monnaie commune mondiale ? Les capitalistes et particulièrement aux U.S.A en rêvent, M. Mélenchon peut le faire !"
ca sent le NWO
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Merci pour l’article,
Je suis d’accord avec vous Mr Mélenchon fait partie du serail Européiste/atlantiste. Il veut une autre Europe, mais comment fait il ? aurait il quelques solutions pour convaincre 27 pays voir plus avec le temps. Peut il simplement évoquer le cas de l’Islande, de la Suéde, du Danemark, de l’Angleterre ? comment peut il nous expliquer qu’en 2005 nous avons voté non . Cette homme nous fait perdre du temps, de l’énergie et nous divise sur les solutions dont une : en sortir de cette europe à la solde des banksters qui n’ont eux ni foi ni lois et qui créent les guerres de toutes piéces. Mr Mélenchon tout comme les Lepen, le petit facteur,l’ump, les socialiste sont présent sur les plateaux TV invité pour nous en dormir en nous divisant. Tant que l’on aurat de la merde aux yeux on ne vera pas autre chose.
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en roumanie, le smic est a 150€
si on le met a 1500, au revoir la logan
le cac40 ne gagnerait plus rien
pareil pour un « rapprochement » avec l’afrique-
Pas forcément. Les Roumains ont aussi besoin de voitures. En outre, c’est justement en rétablissement des droits de douane et des taux de change que l’on peut négocier des avancées sociales et environnementales dans les autres pays, comme la hausse des salaires. Car on peut abaisser les droits de douane en fonction des efforts consentis.
En outre, quand on parle de relocalisation de l’économie et d’emplois industriels à recréer, je ne vois pas l’intérêt de favoriser les importations de Logan quand on sait fabriquer des voitures en France, et même changer les technologies tant qu’il nous reste des ingénieurs.
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Quelle tartinade de remugles brunâtres pour dire que vous êtes au FN.
ce qu’il me plait c’est que notre poulain JL Mélenchon déclenche, avec ses propositions (surtout de taxes sur la finance) des réactions explosives. il en aura levé des lièvres, planqués derriere leurs rentes, et vous avez raison... ! il va tout vous prendre il l’a dit...
tremblez..
pour nous ca changera rien car si je compte bien :
je pose zéro plus zéro égale zéro, je prends tout il reste rien. merci.
bonne journée.-
mouais, si on est pas Mélenchoniste on fait alors partie du FN, c’est ça votre argument ???
Si il déclenche des réactions ici, c’est justement de par son incohérence, rien à voir avec la finance ou je ne sais quoi.
Ne pas répondre à ces incohérences en jouant les victimes d’un système me rappelle beaucoup le FN justement.
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« Si on est pas pour mélenchon, c’est qu’on est pour le FN ».Excellente celle là. Tiens ça me rappelle bush « ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous »... -
« « ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous »... »
@cocasse : Dis pas ça : ça va encore déclencher une guerre sur la tête de pauvres gens qui n’auront rien compris à leur mésaventure, en l’absence de relations de causes à effets. -
Ne pas être Mélenchoniste, n’implique rien.
par contre être dans les remugles brunâtres
annonce la couleur :
mouche bleue ou mouche à boeuf... ? -
Plus affolante est la contradiction émise par M. Mélenchon qui dans la même interview édicte qu’il faut faire baisser la valeur de l’euro par l’inflation, en laissant les pays emprunter directement à la B.C.E
Est ce qu’il pense que la B.C.E va prêter du blé à la France si elle ne paie pas ses dettes comme il l’a déclaré ?????-
Il veut imposer cela à la B.C.E, ce que ne voudront bien sur jamais les Peuples Allemands, Autrichiens, Luxembourgeois, Néerlandais et Finlandais et Mélenchon l’a parfaitement compris. Ainsi, plutôt que de respecter leurs vues monétaires en sortant de l’U.E et en laissant faire comme bon leur semble dans leur propre pays, il prétend « désobéir » aux traités en utilisant la Banque de France pour cela (ce qui revient de fait à sortir de l’euro soit dit en passant).
Sauf qu’une créance émise sur le compte de la Banque de France est aussi une créance sur la B.C.E, soit une créance partagée et impossible au final à réellement différencier. Ainsi, une inflation provoquée par la France désobéissant aux traités, est une inflation partagée et un très sérieux affront à l’Allemagne quand nous sommes sensés vivre en bonne entente avec nos voisins.
Il me semble que nous souhaitons la paix et une bonne entente entre Européens. Ce que propose Mélenchon, c’est au contraire de faire le terreau de la Guerre.
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Dernières nouvelles ... Oscar Lafontaine, ancien Ministre des Finances allemand, fondateur et ancien dirigeant du Parti de gauche Die Linke, vient d’appeler à la fin de l’euro au plus vite.Mais ça bouge aussi en Angleterre. Le principal syndicat des Transports le RMT ( Transports, rail et Marine marchande) appelle aujourd’hui à la sortie de L’union Européenne.
Depuis 2009, le slogan du RMT est : « Non à l’ UE et oui à la démocratie »
« Le RMT ne restera pas passif, et ne laissera pas le débat à l’aile droite du Parti Conservateur. Dans toute l’Europe c’est la classe ouvrière qui souffre le plus. »
« Le RMT va continuer à défendre une position de Gauche, du côté des travailleurs, en vue d’une sortie de l’ Angleterre de l’ Union Européenne, qui mettra en avant l’emploi, le niveau de vie, la démocratie et les services publics. »
« La vérité est que l’on ne peut pas être à la fois pro- européen, et anti- austérité, lorsque l’ensemble de la structure du projet européen est dominé par les intérêts des banquiers et du monde des affaires, qui sont les forces agissantes derrière l’imposition des mesures d’austérité dans tout le Continent. »
On croirait entendre François Asselineau.... C’est d’ailleurs sur sa page Facebook que je viens de trouver ces infos.
Question subsidiaire :
De plus en plus de voix s’élèvent pour sortir la France de l’Union européenne, retrouver la liberté, l’indépendance, et la démocratie..., mais avec qui le FDG va-t-il bien pouvoir faire son Europe sociale ??Vidéos de François Asselineau :
« La tragédie de l’euro »
« L’Europe, mise en place d’une dictature. »-
L’euro va disparaître pour 7 raisons :
**** Ce n’est pas une monnaie unique comme le dollar pour les USA. C’est une monnaie commune.
Le système monétaire mis en place a pour effet de ne jamais sanctionner les déficits de la balance commerciale, et de la balance des paiements des pays de la zone euro entre eux.**** Il se produit une dégradation des bilans des Banques Centrales (elles ont toutes été conservées) des Etats vertueux du Nord de l’ UE, ce qui à terme est problématique pour elles, particulièrement pour l’ Allemagne.
Laquelle voit affluer l’argent des riches des pays du sud de l’ UE, qui sont des créances « pourries » qui ne seront probablement jamais recouvrées.
Les 2/3 du bilan de la Bundesbank sont des créances pourries, ce qui fait planer sur ce pays la crise des années 20, la terreur des Allemands.**** Un taux d’intérêt unique pour 17 économies différentes est considéré par les économistes, comme pro- cyclique, il aggrave les crises.
**** Un taux de change externe unique pour les 17 pays est économiquement destructeur pour les économies les moins compétitives qui ne peuvent dévaluer leur monnaie.
**** La zone euro n’est pas « une zone monétaire optimale » et n’est pas capable de supporter des chocs asymétriques durablement.
**** L’euro conduit à la fin de la Démocratie. Les dirigeants non élus qui prennent les décisions n’ont que faire de l’avis des peuples.
**** Les plans de sauvetage de l’euro conduisent au pillage du patrimoine des Etats au profit d’une oligarchie financière.
Extraits de la vidéo de François Asselineau « La tragédie de l’ euro ».
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Fort bien Pilou Camomille, tout y est il ne manque rien.
Cependant, je crois savoir qu’en terme de constat le Front national est extrêment proche de l’analyse qu’en tire Asselineau :Nonobstant évidemment le fait que de TOUS les partis susceptibles de gouverner ces vingt dernières années (depuis Maastricht), c’est à dire ayant réalisé de manière constante des scores électoraux à deux chiffres, SEUL le Front national s’est opposé avec raison, lucidité et justesse contre ces processus d’intégration politique, monétaire, institutionnel, et socio-économique.J’insiste car là est la genèse. Tant il est vrai que si le Front national eut été au pouvoir depuis lors, on ne discuterait pas aujourd’hui des calamités cumulatives que sont l’euro et l’Union sur nos économies. QUI dans le champ politique peut se targuer d’en être ? J’attends vos réponses. Mais déjà nous savons que Mélenchon ne peut en être, lui qui a tout cautionné depuis l’Acte unique (1986) jusqu’à sa piteuse démission du PS... en 2008 ! Et qui incroyablement continue encore de se tromper de façon lamentable à cause toujours de son background idéologique qui le pousse à un véritable déni du réel.J’attends d’ailleurs toujours que vous réalisiez une exégèse exhaustive de ses manquements et criantes insuffisances. Le silence comment à peser lourd dans la balance concernant l’honnêteté intellectuelle et la cohérence minimale nécessaire que requiert un débat de cette tenue. -
La petite subtilité, c’est que le F.N clive en premier lieu avec son histoire de peine de mort et ses piques douteuses sur l’islam.
Asselineau évite soigneusement ce genre d’écueil en considérant que ce genre de sujets ne sont pas dans les prérogatives d’un gouvernement, mais plutôt d’un parlement et en sachant que l’UPR est majoritairement à gauche en outre.
En outre, le F.N ne prévoit aucune planification écologique contrairement au Front de Gauche, ni même de Constituante, et là, c’est un tort magistral. L’UPR d’ailleurs ne fait pas mieux à ce sujet, mais à au moins le mérite de rester concentré sur l’assainissement et une pédagogie autrement plus respectueuse de l’intelligence des Français que le FdG et le F.N
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Ecoutez je veux bien tout ce que vous voulez, mais si planification écologique rime avec sortie du nucléaire comme le préconise Mélenchon sous diktat de sa frange la plus fanatisée (et l’on perçoit bien ici, encore une fois, sa capacité de soumission ainsi que son électoralisme indigne) dans le même temps que les mêmes prétendent réduire notre dépendance aux énergies carbonées, mieux vaut mettre un nez rouge et un joli noeud papillon.
C’est par le nucléaire que nous arriverons à nous affranchir, relativement, des énergies carbonées. Tout le reste est du pipeau pour enfant de cinq ans.Que le Front national clive quant à lui, je n’en doute pas un instant. J’aurais tendance à penser que dans ce concert de bons sentiments et d’idéologie dominante entremêlés, d’y voir un brevet de vertu politique. -
Je ne suis pas un anti-nucléaire totalitaire, mais en revanche, je prépare une conférence conjointe sur la monnaie et l’énergie, avec un bonhomme qui maitrise bien le sujet.
Hors le problème majeur du nucléaire n’est pas notre maitrise de l’outil, c’est la gestion des déchets que nous produisons, et qui resteront hautement radio-actifs durant des millions d’années. Ce qui signifie que nous léguons pour plusieurs millions d’années l’obligation de gérer ces déchets aux générations futures.
Il y’a d’autres solutions qui peuvent nous permettre de gagner en indépendance énergétique réelle sans passer par le nucléaire, qui est de toute façon liée à une ressource épuisable.
Le débat mérite donc d’être posé, et c’est tout aussi vrai pour le pétrole, car on a encore moins de temps pour agir.
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D’autres solutions capables de produire de l’électricité en masse ? Quelles sont-elles je vous prie ? Quel est cette pierre philosophale ? Et ne me parlez pas d’éolien ou de géothermie s’il vous plait, cela signerait instantanément votre méconnaisse du sujet.
Sur les déchets vous dramatisez à dessein je le crains : la dangerosité effective, c’est à dire encore la toxicité, des radio-nucléides ne se compte pas en millions d’année comme le relais nos escrologistes, mais sur essentiellement 1000 ans pas plus. Sur l’enfouissement et le confinement des déchets nous savons faire. Les américains le font depuis des lustres et nous avons un projet bien avancé à Bure. Je ne vois pas ce qui techniquement pose problème. Sans doute allez-vous éclairer ma bougie... -
Il est à craindre que les énergies renouvelables fassent effectivement parti de la solution, mais pas tel que proposé actuellement.
Pour combler totalement un déficit induit par l’arrêt à froid de nos 58 réacteurs nucléaires, un peu plus de 140.000 éoliennes seraient nécessaires.
Sans aller jusqu’à un tel chiffre, un parc éolien puissant en offshore ne dégrade pas le paysage, apporte des zones d’ancrage pour la vie marine, et trouve le maximum de vent possible pour produire correctement. Outre l’offshore, de grosses ou petites turbines peuvent être installées de façon isolées dans des zones industrielles ou des exploitations agricoles.
Le Solaire et particulièrement le thermique peuvent aussi jouer correctement. 5000 km² (soit 1% du territoire Français) de panneaux solaires produiraient autant que nos 58 réacteurs.
Là encore, ce n’est pas la surface qui manque avec plus de 15 % du territoire totalement artificialisé et donc autant de toits disponibles. Mais comme l’éolien, le solaire n’est qu’une option industrielle complémentaire.
Pour rester un peu dans le renouvelable, nous pouvons jouer aussi à plein de la méthanisation de nos déchets organiques, qu’ils soient de nature humaine ou agricole. La France produit plus de 887 Millions de Tonnes de déchets organique qui peuvent à leur tour donner 532 Milliards de mètres cube de gaz, qui en équivalent pétrole représentent 2 Millions de barils. Toutefois, j’ai tendance à considérer que le gaz n’a pas vocation à faire tourner des turbines à vapeur, mais plutôt alimenter des véhicules, car le souci principal d’un dirigeant politique n’est pas que les Français puissent s’acheter un Iphone ou un T.Shirt fabriqué en Chine, mais que le peuple soit assuré d’une souveraineté alimentaire, même lorsque le pétrole commencera réellement à manquer.
D’où une autre technologie :
La bonne vieille centrale à charbon. Aujourd’hui, la plupart peuvent produire autant de Mégawatt que des réacteurs nucléaires, mais le problème est le Co². Problème résolu avec le Système B.F.S qui peut capter l’essentiel des rejets de CO² et les transformer en pétrole de Synthèse.
Au delà de la production, il y’a aussi les économies !
Hors, en s’engageant à isoler au moins 2 millions de ménages par an d’une façon ou d’une autre, ça fait tout de même pas mal de Mégawatt à économiser puisque qu’outre les besoins industriels, c’est essentiellement le chauffage qui pompe le plus.
Enfin l’éclairage public reste aussi un champs de réflexion à ne pas négliger, entre les nouvelles technologies à LED, et tout bêtement l’extinction des lampadaires à certaines heures de la nuit et certains endroits.
Enfin, nous consommons beaucoup d’énergie car nous sommes majoritairement citadins. Mais dans une ère d’un pétrole rare et cher, nous avons intérêt à organiser un exode urbain vers les campagnes. A mon sens l’objectif à viser est d’environ 3 Millions de ménages qui reviennent vers les campagnes, principalement pour exercer des professions agricoles. C’est possible à faire, mais si vous souhaitez vous faire une idée des solutions que j’ai rapidement avancé, je vous encourage à visiter mon site :
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Merci de me répondre de manière exhaustive, malheureusement il se passe ce que je craignais.
Déjà sur l’emploi : parlez de renouvelables n’est-ce pas au sujet d’énergies (éolien, photovoltaïque entre autre) par définition intermittentes, qui nécessite que leur soient adjoints des énergies la plupart du temps d’origine fossile (centrales gaz ou charbon à démarrage rapide) pour pallier cette intermittence de production, est un abus de langage et une mystification. Premièrement.Deuxio, vous savez combien coûte l’implantation d’un parc offshore de 600 éoliennes géantes de 5MW de puissance nominale* (150m de hauteur, offshore principalement pour question de nuisance), récemment attribuée à un consortium français au large de la Normandie/Bretagne ? 10 milliards d’euros d’investissement. Plus que pour le prototype EPR de Flamanville. Le tout pour une puissance installée nominale d’environ 3000MW.*L’arnaque totale bien évidemment est dans le fait que la puissance dite nominale est à rapporter au facteur de charge lié à la technologie employée. Facteur de charge moyen du parc éolien en France en 2011 : 22%. Facteur de charge (ou coefficient de disponibilité) du parc nucléaire la même année : 81%. Ainsi donc le potentiel de production électrique de nos 600 éoliennes géantes à 10 milliards d€ sera tout au plus de 7,8TWh d’électricité produite sur une année, quand l’EPR produira lui, bien qu’ayant une puissance installée moindre (1600MW), environ 11,3 TWh d’électricité. C’est juste 50% à un coût d’investissement moindre !Avec ce petit calcul sur un coin de table, calcul qui fixe néanmoins les échelles de grandeur de manière incontestable, vous rendez-vous compte de la gabegie entrainé par l’éolien ?Et encore, comme il a été dit, faut-il rajouter à cela, EN PLUS des investissement déjà colossaux de départ qu’il représente, le fait qu’il faut égaliser la production en toute circonstance, et donc palier à l’intermittence de production éolien (et oui, l’éolien produit seulement quand souffle le vent, de manière totalement aléatoire, c’est à dire encore imprévisible) en surajoutant des capacités de production notamment par le biais de centrales thermiques grandes pourvoyeuses de CO2 (celui-là même que l’on prétend combattre...). Il convient donc de DOUBLER les investissements. Ce qui n’est nullement pris en compte dans les 10 milliards de départ (1 milliard d€ le coût d’une centrale à gaz actuelle) ! Une folie on vous dit !!Pour le photovoltaïque, c’est tout pareil que l’éolien, mais en pire !Non seulement cela coûte plus cher que l’éolien à puissance nominale (toujours) égale installée, mais de surcroit le coefficient de production (ou facteur de charge) est encore plus faible en moyenne. L’investissement serait encore théoriquement beaucoup plus important à réaliser que l’éolien, et incommensurablement plus important que pour le nucléaire. C’est pour cela que vos extrapolations relatives à une surface du territoire donnée sont, au mieux, simplistes. Pour ne pas dire totalement utopiques.En conclusion de quoi il est à présent démontré l’incurie totale de nos élites auto-proclamés et de nos ayatollahs escrologistes (je ne vous inclus pas à dessein, pensant pouvoir vous convaincre) : car à chaque fois qu’ils pointent les investissement en effet important d’une centrale EPR (encore faut-il mettre ça en miroir de sa production effective, elle aussi colossale), ils oublient systématiquement et de manière fort commode de rappeler les coûts monstrueusement plus importants encore engendrés par l’implantations de leurs « solutions » d’avenir.Je vous rejoins néanmoins sur la baisse souhaitable de la consommation obtenue notamment par économies tout azimut, elles-mêmes consécutives à une amélioration de l’isolation des bâtiments, saut qualitatif technologique, rationalisation ect... -
C’est pour ça que je considère que nous devons progressivement sortir du Nucléaire en 10 ans et investir d’abord sur les centrales à charbon. Pour la question de l’intermittence énergétique, en fait le problème est à peu près réglé du fait des appareils gérant les flux. Mais passons, il faut de toute façon il est vrai, des modes de production qui soient puissant et linéaires pour pallier à du renouvelable qui produit moins en fonction des périodes.
Pour la question du coût, elle se pose différemment. La durée de vie des turbines et le coût de leur entretien amorti considérablement les coûts, alors que l’inverse n’est pas vrai pour le nucléaire. Si les centrales nucléaires ont été progressivement fermées aux U.S.A, c’est du fait que contrairement à la France, leur modèle économique est libéral. Les investisseurs se sont jetés sur cette technologie prometteuse et ont vite compris que l’entretien d’une centrale nucléaire coûte bonbon. De fait, les Américains n’ont même pas démantelé leurs centrales. Elles sont à l’arrêt à froid, mais ne produisent plus de déchets à gérer (ce qui a aussi un coût).
En ajoutant le coût du démantèlement, là c’est carrément par centaines de milliards que l’on devra commencer à compter.
Encore une fois, je ne suis pas anti-nucléaire caricatural. Je sais que les réserves d’uranium nous laissent un siècle pour en sortir et que nous avons d’excellents ingénieurs qui gèrent notre parc électro-nucléaire.
Néanmoins, on peut déjà investir dans les économies d’énergie, quelques centrales à charbon, du renouvelable installé avec intelligence et une vision réellement durable, et peu à peu, fermer des centrales nucléaires.
Actuellement, on nous chie des ventilateurs géants sur les plaines sans réfléchir à une vision d’ensemble qui soit cohérente. On peut mener l’affaire de façon un peu plus pragmatique et par étapes.
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« C’est pour ça que je considère que nous devons progressivement sortir du Nucléaire en 10 ans et investir d’abord sur les centrales à charbon »
Mais pourquoi devrions-nous sortir du nucléaire nom de dieu ? C’est là la question. Pourquoi ? Pour quel motif raisonnable et intelligible par tous ? Sa dangerosité ? Il n’y a pas de risque sysmique en France, vous le savez. Le plus grand danger du nucléaire provient très certainement de l’entreprise de libéralisation, de filialisation, en cours imposée par toujours les mêmes : l’Union, la Commission non-élue dogmatique et stipendiée part le grand actionnariat, les Verts. Oui, les Verts !L’automobile occasionne des dizaines de milliers de morts chaque année sur les routes. On interdit les voitures mondialement ? L’extraction de charbon - ce par quoi vous comptez remplacer l’énergie nucléaire - est directement responsable de 6000 morts en moyenne. 6000 morts ! La cigarette ? On interdit ? Voyez les limites de votre raisonnement si tel est celui-là, et je n’en vois pas d’autre pour s’y opposer sérieusement.Et puis, sortir du nucléaire en dix ans, honnêtement vous n’êtes pas sérieux. C’est tout simplement ridicule. Les centrales construite au cours des années 80 peuvent fonctionner encore vingt ou trente ans. L’autorité de sureté va le confirmer incessamment sous peu. On les arrête quand même ? Ubuesque et délirant.Et puis, remplacer du nucléaire par du charbon, pour quelqu’un qui prétend défendre la planification écologique, sauf votre respect mais c’est hautement grotesque. C’est une imposture. Vos solutions de séquestration balbutient. Rien en dit qu’elles sont capables d’encaisser des volumes de production considérables, inévitables en cas d’abandon de l’ensemble de la filière nucléaire. Les allemands d’ailleurs sont en train de mettre en route des dizaines de centrales à lignite qui ne sont pas équipées de vos solutions miraculeuses. Demandez-vous pourquoi.Sur l’intermittence liée aux « renouvelables » (vous avez compris en quoi cette notion est abusive je l’espère), vous parlez d’appareils de gestion de flux sans plus de précision. Quels sont-ils exactement ? Aurais-je droit à une réponse convenable concernant cette problématique centrale et incontournable liée aux « renouvelables » ? -
A partir du moment où la technologie B.F.S existe et fait ses preuves, je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas en profiter puisque pour moi le problème est moins l’électricité que le pétrole. En outre, de la séquestration de carbone, je vous en fais à la pelletée sans problème. Au Sahel, y’a un magnifique projet de Grande Muraille Verte qui attend que la France se bouge le cul. :)
Et croyez moi, si je me trouve modéré par rapport au nucléaire, je le suis nettement moins avec les économies de pétrole, alors imaginez...
Donc pourquoi sortir du nucléaire ?
Raison N° 1 => Ressource épuisable dans une ère temporelle somme toute assez courte.
Raison N° 2 => Heuuuuuuu, c’est radioactif ?
Raison N°3 => Je peux vous assurer que la gestion des déchets est clairement un problème. Même en considérant 1000 années de forte radioactivité pour plusieurs millions d’années de « radioactivité soutenable », vous vous voyez léguer aux générations futures la charge d’un caprice de moins d’un Siècle d’une civilisation qui voulait toujours plus de tout en ayant consommé toutes les ressources épuisables et détruit la biodiversité en outre ? Ethiquement, ça me pose un petit soucis personnellement.
Raison N°4 => Notre géologie est globalement stable, mais le risque zéro n’existe pas, tout comme l’Humain peut faire des conneries, tout comme le climat peut nous jouer des tours affreux. La probabilité qu’il n’y ait jamais un accident majeur en France se réduit statistiquement à chaque seconde qui passe.
Raison N°5 => On peut s’en passer techniquement. La question de la monnaie est accessoire pour moi. J’ai moins peur d’endetter mon pays sur 1000 ans que lui donner 1000 années de déchets à gérer. Au moins les dettes, on peut les annuler. Pas les déchets.Je dois m’absenter, mais réfléchissez à votre tour :
Pourquoi considérer le Nucléaire comme un fin en soi ? Au nom de quelle doctrine, une technologie que l’on sait un chouilla dangereuse en cas de soucis alors que la diversité de formules de production qui s’offre à nous avec une réflexion de réseau et de gestion des flux peut remplacer progressivement par des investissements puissant le parc actuel ?
Je suis favorable à ce qu’on conserve la bombinette pour tenir en respect les méchants de l’autre côté de l’Atlantique (oui, j’avoue, je suis un anti gouvernement américain primaire) mais concernant la production d’énergie, je pense sincèrement, qu’on peut à minima fermer les deux tiers de nos centrales en un temps très court si on fait les choses correctement, et dans une réflexion réellement durable.
Ca ne signifie pas écarter le Thorium, ni utiliser des piles nucléaires pour la technologie spatiale, cela signifie juste réduire les risques puisque le risque zéro n’existe pas et qu’en matière d’atome, le risque est tout de même balèze. Y’a des petits gars à Fukushima qui font dans leur froc encore aujourd’hui. Suffit qu’une piscine s’effondre pour déplacer tout un peuple en Russie et hanihiler toute vie pour des siècles sur place...
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Pour les questions plus techniques sur la gestion des flux, je te renvoie vers Gilles Drogou avec qui je prépare une conférence. Moi sur la monnaie, lui sur l’énergie. Il est électro-technicien et très compétent sur toutes les questions que tu te poses. Son orthographe est pire que la mienne, mais il a rédigé un essai qui mérite lecture.
Il répondra mieux que moi à ces questions.
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« Pourquoi considérer le Nucléaire comme un fin en soi ? »
Qui a dit ou penser cela ? Le nucléaire est un moyen, rien d’autre. Je ne suis pas un fanatique contrairement à beaucoup de mes contradicteurs mais un pragmatique.Le nucléaire nous permet encore à l’heure actuelle de disposer d’une relative moindre dépendance aux énergies fossiles très carbonées comparativement à nos autres partenaires européens. Pour cette raison essentiellement, un français émet 30% de moins de CO2 dans l’atmosphère chaque année que son voisin allemand pourtant présenté par la grosse presse comme un parangon de vertu en matière écologique. Permet de payer au citoyens français son kWh 30% de moins que la moyenne des autres pays européens. Ce qui par les temps qui courent de recul historique du pouvoir d’achat n’est pas du luxe vous en conviendrez. De ce fait constitue un indéniable critère de compétitivité (l’un des seuls qui nous reste en environnement libre-échangiste et de monnaie unique) en capacité d’attirer les entreprises sur notre territoire, ou d’empêcher dans la mesure du possible qu’elles ne le quittent. Nous permet également d’alléger notre facture énergétique (le combustible nucléaire compte pour 5% au cours actuel dans le prix d’un kW, contre plus de 50% dans un litre d’essence défalqué des taxes diverses et variées), par conséquent de réduire sensiblement le déficit abyssal de notre balance commerciale, étant l’un des trop rares secteurs excédentaires.Vous dites que l’on peut se passer du nucléaire. C’est vrai mais pas pour les raisons que vous en donnez : l’Allemagne compense l’arrêt de sa filière nucléaire en installant massivement des centrales à charbon et en augmentant de manière substantielle ses importations de gaz russe, malgré les conséquences géopolitiques que cela peut revêtir à terme (et je suis pourtant un soutien résolu de la grande Russie). Non pas parce que ce sont des méchants qui aiment polluer (ce serait plutôt l’inverse culturellement) et se mettre dans la main de l’étranger, mais parce qu’il n’existe pas à l’heure actuelle, et quoi que vous puissiez en dire ou en penser, de technologies suffisamment matures pour prendre le relais d’un aussi important volume de production. De ce point de vue vous êtes dans le fantasme, non dans la dure et froide réalité.Ensuite les chiffres que vous donnez sur le coût du démantèlement et de l’enfouissement sont proprement fantaisistes. Selon le dernier rapport de la Cour des comptes (2012) le démantèlement des 58 réacteurs REP en service plus l’ensemble des installations civiles connexes est estimé à 31,9 milliard d’€.Sur les déchets, sachez tout d’abord qu’une part substantielle des déchets n’en sont pas en réalité. Un crayon d’uranium, usagé pour son usage dans une centrale actuelle, dispose encore d’un potentiel exploitable de 96% dans un réacteur à neutron rapide par exemple. On ne vous le dit pas mais là est la raison (l’une des raisons, avec le nécessaire refroidissement des éléments irradiés), du stockage accessible et du non-enfouissement définitif. La France dispose à cet égard d’une importante réserve de combustible « usagé » (plus de 15.000 tonnes) en capacité de servir le cas échéant dans des centrales de générations 4. Et de nous affranchir en proportion, pendant le laps de temps du recyclage de ces combustibles, du recours à des énergies de type gaz/pétrole/charbon. L’intérêt à tout point de vue est ici non-négligeable.Selon la Cour des compte la gestion de ces déchets a été calculée (incluant le transport, l’entreposage, le compactage, la vitrification etc...), il y en aurait pour 14,4 milliard d’€.Quant à l’enfouissement sur le site prévu de Bure des déchets ultimes, les plus radioactifs, représentant moins de 4% du volume des combustibles originels, il y en aurait pour 28,3 milliard d’€.Total brut (non incluant donc les importants subsides que représentent le potentiel de recyclage des déchets actuels) : 74,6 milliard d’€.En regard de ces chiffres importants, il est à noter que la production électrique d’origine nucléaire s’est élevée en 2011 (derniers chiffres en date) à exactement 405 TWh. A 0,04 centime d’€ vendu en sortie de centrale, cela permet de rapporter chaque année à EDF (donc à l’Etat français, qui est actionnaire à hauteur de 85%) un montant de 16,2 milliard d’€. Moyennant quoi, je ne vois pas où serait le problème insurmontable comme proféré par nos professionnels de la rente « écologique ». -
Je suis d’accord avec vous, mais les choses sont un peu plus compliquées et je vais citer un exemple :
La pile atomique de Brennilis d’une puissance de 73 MW en Bretagne devait être la vitrine du savoir-faire Français en matière de démantèlement. Le coût initial était de 20 Millions d’euros. Cette facture est passée à 480 Millions d’euros au final.
Dans son rapport du 11 octobre 2011remis à l’assemblée nationale, Gilles Carrez explique que selon l’étude de la Commission Energie 2050, le coût du démantèlement total de nos 58 réacteurs se chiffrerait à 750 Milliards d’euros. Cela tient compte du fait qu’entre les estimations des acteurs du secteur (Areva, EDF principalement) et la réalité liée à une expérience unique et les difficultés qui vont se poser à nous, cela nous coûtera bien plus cher que ces estimations positives.
Concernant la question de l’Uranium réutilisable, c’est en fait ce qui était préconisé pour la centrale Super Phoenix qui a été un gouffre à denier public et finalement mis à l’arrêt du fait d’une redondance de difficultés techniques.
La vérité est qu’il est plus intéressant d’avoir un regard qui ne soit pas caricatural que ce soit dans un sens ou un autre. Mettre à l’arrêt brutalement 58 réacteurs serait une folie quand nous avons besoin d’un mode de production d’énergie très puissant pour justement alimenter les usines qui produiront des technologies nous permettant d’améliorer notre indépendance tant au pétrole qu’au nucléaire.
Mais de la même façon que nous avancerons sur la question, il serait souhaitable que ces gains d’indépendance tant à l’atome qu’à l’huile de pierre nous permettent d’initier le démantèlement progressif des centrales nucléaires, tout comme nous devrons remplacer peu à peu les véhicules consommant du pétrole inutilement. L’air comprimé, le gaz, l’électricité et bien d’autres technologies, en plus des transports en commun, de la relocalisation de l’économie et de la fiscalité peuvent jouer à plein pour avancer. Les camions et les avions ne peuvent pas faire autrement que fonctionner au pétrole, d’où l’obligation d’en synthétiser. Mais il nous faudra aussi faire des choix là dessus. Par exemple, un avion reliant deux grandes villes Françaises, est juste un gaspillage imbécile de pétrole quand le train peut faire aussi bien.
Je suis plutôt adepte de la vision de Jancovici (pro-nucléaire) qui vise à réorganiser l’ensemble, tout en étant d’accord avec les anti-nucléaires par rapport à certains risques qu’il convient d’éliminer par l’arrêt progressif d’autant de centrales que possible, mais pas forcément toutes si l’on ne peut pas remplacer. Je maintiens tout de même que la solution charbon reste très pertinente dès lors qu’elle s’intègre dans un schéma plus complet sur le cycle du carbone.
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« Concernant la question de l’Uranium réutilisable, c’est en fait ce qui était préconisé pour la centrale Super Phoenix qui a été un gouffre à denier public et finalement mis à l’arrêt du fait d’une redondance de difficultés techniques. »
Plusieurs choses erronées là-dedans.De un Superphénix était un prototype, le premier du genre à ce niveau de puissance. Il est absolument normal dans ce cadre qu’il dut être mis au point et essuyer les plâtres.De deux Superphénix, s’il a subit en effet de longues périodes d’arrêt, la majorité l’ont été non pas pour raisons techniques, mais pour raisons politiques et administratives qui ont tout à voir avec le chantage électoral de nos écologistes à l’attention des majorités socialistes d’alors. Je vous invite à vous renseigner de manière précise sur les durées d’arrêts et leurs causes.De trois à chaque fois que Superphénix eu l’autorisation administrative de fonctionner, hors période de pannes (encore une fois normales), il dégagea d’importants volumes d’électricité dont le produit d’exploitation aurait pu garantir d’amortir les coûts du projet (au moins de construction) s’il n’avait connu précisément les périodes d’arrêt forcé pour raison de basse politique politicienne. C’est donc pour le moins fallacieux de renverser la charge de la preuve en accusant les faux responsables et en exonérant à bon compte les vrais coupables de cette situation. -
Sur la déclaration du Syndicat des Transports anglais, François Asselineau vient de poster le texte sur Agoravox, tout en bas de la page.
Il demande à Mélenchon ce qu’il en pense....-
Malthus , tu es un gros caca. ( pour traduire en mots le choix de la photo.)
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Vous arrivez toujours à vous regarder dans une glace ?
Oui certainement, c’est ce qui vous rend vraiment si pitoyable.
Sinon merci de nous avoir servi la meilleur argumentation dont dispose les membres de la secte Mélenchon !Haré Krishna !
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« L’Empereur Mélenchon joue si bien de la flûte ! »Décidément Ariane, vous êtes une groupie du flûtiste avec des notes pétulantes à votre diapason sonnant faux un air de pétarade.L’invective ou l’insulte ne seraient remplacer la contre argumentation. -
Mélenchon fait des erreurs politiques impardonnables :
1 - il ne veut pas sortir de l’U.E. alors qu’elle est gouvernée par la Mafia des banques et de l’ultra-libéralisme comme charte est inscrit dans le marbre.
L’U.E. étrangle, pour le compte des banques, les pays qui ont été obligé de réévaluer leur monnaie pour passer à l’Euro : Grèce,Portugal, Espagne, France, Chypre,...........
La seule solution pour éviter d’aller contre le mur, est de sortir de l’U.E. et de revenir au franc avec une dévaluation de 20% pour retrouver une compétitivité , sinon la France deviendra un désert industriel et les français seront de plus en plus pauvres ( récession à répétition de plus en plus forte).
Il faut suivre l’exemple de l’Islande (pas de remboursement de la dette qui représente que des intérêts), contrairement à Hollande qui se couche devant les banques.
L’Europe sociale est impossible dans le cadre de l’U.E. car il faudrait que tous les pays soient d’accord.
2 - sur le plan international , les positions de Mélanchon sont contestables. Il s’est trompé pour la Libye, il continu avec la Syrie. En effet, il approuve l’armement d’ Al-Qaïda et de ses alliés qui sont des mercenaires pour remplir les basses besognes d’Israël. Le tout consiste à partager la Syrie dont une partie serait annexée à Israël pour constituer le grand Israël, et pour le reste les compagnies US feraient main basse sur les énormes réserves de gaz de la Syrie.
En résumé, cinq priorités :
- Sortir de l’Union Européenne
- Ne pas rembourser la dette qui est en fait les intérêts du capital prêté par des voleurs ( les banques)
- Nationaliser toutes les banques pour financer le secteur productif et pour les empêcher de nuire.
- Mettre en place un secteur public productif puissant pour relancer une production de richesses utiles à tous.
- La juste distribution des richesses produites au peuple français, car aujourd’hui, plus d’1/3 des français n’ont pas de quoi pour vivre.
La gauche attend autre chose que des paroles, car la situation est devenu insupportable.
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Attention, avec votre programme vous risqueriez de vous voir affubler des oripeaux de l’hitlerisme !
Plaisanterie mise à part (quoique), votre réquisitoire est implacable. Là où Mélenchon ne fait pas que se ridiculiser mais se fourvoie et trahi dans les grandes largeurs, pour des raisons qui lui sont consubstantielles, les intérêts d’une écrasante majorité de nos concitoyens, en truquant les termes du débat, c’est quand il assimile précisément toute velléité d’émancipation à l’Europe institutionnelle et à son totem l’euro (émancipation pourtant rendue nécessaire comme vous le démontrer parfaitement) à une capitulation en rase campagne vis à vis de l’Allemagne (du « maréchalisme » n’est-ce pas), alors que c’est EXACTEMENT le contraire.Ce faisant, en plus de diaboliser le débat (et ses adversaires), il disqualifie par la même occasion des thèmes sérieux et fondamentaux qui méritent juste le contraire. Plus encore il provoque une confusion des esprits éminemment condamnable, diamétralement opposée à sa prétention affichée d’instruire à raison la populace. Il démontre en réalité sa faible dimension d’homme d’Etat.J’attends toujours les réactions de Pilou Camomille toujours empressé d’enfoncer le Front national mais étrangement muet dès qu’il s’agit de pointer les contradictions béantes qui structurent la pensée mélanchonnesque. -
L’auteur est un obsédé de JL Mélenchon et l’immigration, dont on peut trouver un exemple ici.
J’ai surtout noté ce passage dans l’article : "Car soyons clairs : imaginons (et heureusement ça n’est pas le cas) que la France ait toujours maintenu ses frontières totalement hermétiques« et tout le contenu de l’article va à peu près dans la même direction.
Ce que l’auteur n’a pas compris et ne comprendra jamais c’est que JL Mélenchon n’est pas un dieu et tout le monde n’est pas prêt à s’exécuter sur tout ce qu’il dit. Moi-même je ne suis pas d’accord avec toutes ses prises de position, mais c’est secondaire par rapport à ce que je ne supporte pas ailleurs.
Si vous voulez être d’accord à 100% avec un homme politique avant de le soutenir, dans 3000 ans, vous serez au même point.
PS La justification de ne pas être raciste parce que élevé par un tchadien est ridicule : qu’est ce que cela a à voir ? Pour quelqu’un doté d »un « certain bagage intellectuel », c’est plutôt étonnant !!!
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Malthus > J’ai quelques objections à faire sur certaines de tes affirmations
"Pierre Laurent, Marie-Georges Buffet, Rachel Lafontaine, Myriam Martin, Lucien Jallamion, Yves Salesse, Christian Picquet sont quasiment, pour ne pas dire totalement absents de la sphère médiatique.«
Ne penses tu pas plutot que c’est la sélection des média qui fait que ces personnes passent bien moins souvent à la télé car moins »rockn’roll« que JLM ?
Si tu te balades sur dailymotion ou youtube et que tu cherches des interview de Pierre Laurent ou Francois Delapierre tu en trouveras sans problème !-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
»Rétablissement de l’échelle mobile des salaires : les salaires devront être indexés sur l’inflation, pour éviter des pertes de pouvoir d’achat annuelles parfois égales à 3%.
En clair, le Front National souhaitant bien rétablir l’adossement des salaires à l’inflation, à minima ne ferait perdre aucun pouvoir d’achat aux Français, par la reprise de contrôle de notre monnaie nationale. C’est donc un mensonge « (...)
Là encore ça me gratte un peu car parler d’indexation des salaires sur l’inflation me semble bien idéologique. Dans la réalité comment cela va se passer en entreprise ? va-t-il y avoir des contrôles systématique pour vérifier que les salaires sont bien augmentés à partir de l’inflation ?
L’idée de JLM c’est qu’en augmentant le SMIC tu augmente aussi mécaniquement tous les autres salaires et ce n’ont plus sous obligation de l’Etat mais de manière naturelle.. Ca me semble bien plus plausible que cette mesurette de marinette !-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
»On ne peut pas d’un côté prôner la dévaluation de l’euro par l’inflation, et en même temps critiquer une monnaie perdant de sa valeur.«
La dévaluation de l’Euro pronée par JLM n’est pas de la même ampleur que celle de notre bon vieux franc si on sortait de l’euro. En cela il ne se contredit pas.-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
»Je ne pouvais éluder cette dernière partie du programme lisible sur la page 57 revendiquant que « l’immigration n’est pas un problème ». Effectivement, une petite dose d’immigration n’en est pas un. Mais un flux massif et constant de migrants est au contraire un très gros problème.«
Là je penses que tu extrapoles.. Lorsqu’il dit que »l’immigration n’est pas un problème« il parle de l’immigration en France telle qu’elle est actuellement ! Et dans ce sens là, un article de l’Express rédigé par Christophe BARBIER (on pourra pas le soupçonner d’être gauchiste celui là) le prouve, »l’immigration rapporte plus à la France qu’elle ne lui coûte. Economiquement et socialement, elle est une « bonne affaire » à court, moyen et long termes.«
(Même si je mets un bémol sur cette idée de »quotas".. De quel droit peut on empêcher un français(e) de vouloir fonder une famille en france avec un étranger(e) ?-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Maintenant si tu veux soutenir un parti
- dont sa présidente ose parler d’un problème de viande halal lorsqu’on a 10 millions de personnes sous le seuil de pauvreté en France
- qui veut rétablir la garde civile (ça rappelle des trucs des années 30/40 vachement plus proches de Pétain que du coup de balais ça)
- qui veut faire payer les classes modestes pour l’IVG histoire d’économiser 3 francs 6 sous sans même réfléchir aux 50 milliards d’évasion fiscale
- qui a pour président d’honneur un malotru braillard qui ne sait plus qu’insulter quand il ne parle pas d’immigration (a-t-il perdu son programme ? ah non c’était justement celui là)
etc...c’est aussi ton droit. Nous sommes en démocratie après tout !
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"Et dans ce sens là, un article de l’Express rédigé par Christophe BARBIER (on pourra pas le soupçonner d’être gauchiste celui là) le prouve, »l’immigration rapporte plus à la France qu’elle ne lui coûte. Economiquement et socialement, elle est une « bonne affaire » à court, moyen et long termes.« "
Oui effectivement Barbier ne peut-être, pas plus que Melenchon, soupçonné d’être un gauchiste, et l’immigration rapporte BEAUCOUP au Medef !
A la France et aux immigrés BEAUCOUP moins !
Un des multiples angles sous lesquels on s’aperçoit que Melenchon est un TRAITRE ! -
« Dans la réalité comment cela va se passer en entreprise ? »
Concernant l’échelle mobile des salaires, cela se passera comme cela se passait voilà trente ans et depuis plusieurs décennies AVANT que la gauche de gouvernement sous Mitterrand, auquel à adhérer un certain Mélenchon, ne viennent à la remettre en question puis l’abandonner suite au(x) reniement(s) de 83.La gauche ? Des traitres voilà tout. -
Bravo Jade !!!
Et puisque vous évoquez les cris de vierge effarouchée de la blondasse sur la viande hallal il faut ajouter que c’est Paul Lamoitié, représentant fhaine dans le Nord de la France qui en est un des plus importants grossistes !
C’est comme pour Péninque : on veut mettre des frontières partout mais on organise la fraude fiscale.
Je n’arrête pas de le dire le Fhaine c’est tout et son contraire (la chauve souris de la fable)
Jusqu’à aller piquer une vidéo du FdG sur la dette et se l’attribuer (voir mon msg plus haut) -
@1984
Donc le moyen que les travailleurs ne profitent plus au patronat est de les régulariser. Ainsi ils seront payé comme les autres.
Quant à l’immigration, dans l’état actuel elle rapporte 12,5 milliards d’euros par an à la france selon l’étude du professeut Chojnicki de l’(université de Lille. -
@ 1894
Donc la solution c’est de régulariser les sans-papiers, ainsi le partonat ne pourra plus profiter de ce système.
D’autre part le Professeur Chojnicki de l’Université de Lille a démontre que en l’état actuel l’immigration rapporte une somme de 12,4 milliards d’euros par an. -
Dans la réalité comment cela va se passer en entreprise ? va-t-il y avoir des contrôles systématique pour vérifier que les salaires sont bien augmentés à partir de l’inflation ?
Comment ça se passait avant la désindexation de 1983 (une belle saloperie socialiste....) ?. Il y avait tout simplement des négociations par branche et l’état jouait son rôle incitatif. Ca peut se remettre en place rapidement mais il faut accepter de faire un peu de peine au MEDE(F). -
Bah comme aujourd’hui. Tu crois qu’on vérifie constamment si les salariés sont payés au salaire minimum ou selon les conventions collectives ?
En général, les entreprises respectent tout de même la loi, et les salariés sont tout de même attentifs à leur fiche de paye. De plus, le taux d’inflation peut être relevé chaque trimestre ou chaque semestre pour pas épuiser les comptables.
;) -
@ Belzebut
Ainsi donc vous croyez que dans le bled ils ont tous un catalogue listant les avantages et inconvéniens de l’émigration dans les différents pays ?Grotesque.L’immigration principale en France est le fait d’européens et tous ceux qui viennent n’ont pas vocation à rester. Le solde doit être de 50000/an soit beaucoup moins que d’autres pays et que les années passées.De plus interdire purement et simplement l’immigration entrainerait les mesures inverses et il ne faut pas oublier que plus de 2 milllions de français travaillent à l’étranger -
@ Malthus
« En général, les entreprises respectent tout de même la loi, et les salariés sont tout de même attentifs à leur fiche de paye. »On pourrait ptet aussi rajouter "En général l’entreprise paye correctement son salarié pour qu’il fasse bien son travail alors pourquoi un smic ?" ou encore « En général le patron pense au bien-être de ses salariés » etc..
Vous parlez du monde des bisounours en oubliant des entreprises comme
- Mittal qui reverse 10 milliards de dividende soit 10% de sa dette puis ferme les robinets pour la main d’oeuvre
- Continental qui ferme une usine parce que le pneu produit n’est revendu que 8 fois son coût de production au lieu de 15 en Roumanie
- Soenen (cartonnier belge) qui rachète la papeterie de Novillars uniquement pour se vendre le papier (exemple moins médiatisé que les 2 autres, voici un lien)
Et tant d’autres délinquants en col banc non punis.. -
Exact Jade.
Mais si le fait que des salariés soient payés au SMIC s’explique de très nombreuses façons par les dérégulations européennes et la fin de l’indexation des salaires sur l’inflation qui pénalisent les entreprises (même soucieuses de leurs employés), les patrons de plus grosses structures se fichent pour leur part du bien être social.
Ils ne s’intéressent qu’au profit de court terme. D’où le fait que je soutienne les vues du Front de Gauche sur le salaire maximum, et nombres de régulations vis à vis de l’actionnariat privé. De la même façon, je soutiens aussi cette pensée parait il de droite, qu’à partir d’un certain poids économique, les salariés doivent pouvoir entrer dans le capital de l’entreprise de fait, et avoir un pouvoir décisionnaire collectif sur la politique de leur entreprise. En gros, il s’agirait de généraliser le régime des SCOOP pour les grosses PME et multinationales n’ayant pas vocations à être nationalisées.
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sacré Asselineau, qui fait jouer ses joueurs de flûte...
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On peut tout aussi bien répondre « sacré Melenchon qui fait jouer ses joueurs de flûtes » et on n’est pas plus avancé !
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Belzébuth, JLM s’est expliqué en long, en large et en travers sur ce point. Vous « rafiquez » comme on dit chez moi des thèmes qui ne sont adressés qu’aux bas de plafond incapables de comprendre trois mots de français correctement assemblés et orthographiés...
En clair, passez à autre chose, seuls les abrutis utilisent la méthode Coué avec succès.
Pour revenir à l’article, je prends un point précis.
On a créé l’Euro comme une monnaie véhiculaire. On a pris ce qui arrangeait les donneurs d’ordres sans se préoccuper de la vie des peuples.
Trouvez-vous normal que l’on fabrique des voitures françaises en Slovénie parce que la main d’oeuvre est moins chère ??
Quand on connaît la part du coût du produit qui implique la main d’oeuvre, les frais de transport, la moins-value induite par la fabrication hors frontière, l’image de marque, la baisse de pouvoir d’achat dans le pays qui est potentiellement le premier acheteur, qui y gagne réellement ??
Les grands dirigeants, les actionnaires,... et pi c’est tout !!
Je l’explique simplement, pas besoin de frasques. Mais c’est la réalité.
Alors, continuons comme ça !! Ca baigne dans le bonheur dans ce pays.
Moi, j’attends que ça pète, pour de bon. On va bien voir qui ramassera les cendres.
Ah, vous voulez que ça pète très vite ?? Continuez avec les théories FN en disant que le FdG de Mélenchon, ce sont des clowns... Comme avait dit ce cher Cahuzac à la télé.-
Continuez à prétendre que tout ce qui est contre Melenchon est du FN et vous risquez de ne pas voir le grand soir !
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Quand on connaît la part du coût du produit qui implique la main d’oeuvre, les frais de transport, la moins-value induite par la fabrication hors frontière, l’image de marque, la baisse de pouvoir d’achat dans le pays qui est potentiellement le premier acheteur, qui y gagne réellement ??
Le Brésilien-Libanais Carlos Ghosn qui a pu s’acheter en 2012 un vignoble et un château au Liban pour quarante millions d’euros. Il s’était probablement lassé d’acheter des chalets à quatre millions d’euros à Courchevel. -
Bonjour, je vais tenter de répondre à quelques commentaires et je m’excuse au passage pour quelques fautes de grammaire et de prose que j’ai pu faire, et que je ne relève que maintenant (impossible d’éditer).
Sur la question de l’immigration qui a été très commentée. Comme je l’ai expliqué dans mon texte, j’ai été élevé par un Africain. Il est musulman de surcroît. Je le considère comme mon père, et c’est grâce à lui que je désire parcourir l’Afrique et plus globalement le Monde. Une grande partie de ma famille et des amis de ma famille sont originaires d’Afrique de fait. Peut être que cela n’est pas suffisant pour certains quant à bien distinguer une question de société et des thèses xénophobes, mais pour ma part, évoquer les questions d’immigration n’est en rien un problème de racisme. Certes, le Front National est le seul à en parler, et en mélangeant la question avec piques islamophobes et la peine de mort, l’immigration devient pour certains un sujet tabou, ou du moins un sujet qui ne peut être traité que dans un sens pour ne pas être taxé de raciste notoire.
Me fichant totalement de la bien pensence et n’ayant rien à prouver sur mon amour des différences, je traite l’immigration comme n’importe quel problème. Certes, les Suisses ont beaucoup plus d’immigrés, mais qui viennent pour l’essentiel de pays frontaliers, ou du moins de pays européens. Les communautés ethnico-confessionnelles sont donc globalement similaires à la diversité du peuple Suisse, et il n’y a pas de bouleversement culturel du fait que cette immigration reste intra-européenne. La France n’est cependant pas la Suisse et contrairement à ce que certains pourraient penser, je suis très heureux que notre diversité soit beaucoup plus métissée. Tout bêtement par ce que mon cercle familial m’a permis de connaître l’Islam autrement que par la propagande Islamophobe constante des médias et de certaines fripouilles politiques, et que j’ai une image très positive de toutes les richesses culturelles importées en France grâce à l’immigration.
Mais aujourd’hui il convient à mon sens de stabiliser notre diversité. La haine anti-française et plus particulièrement contre les « souchiens » dans les banlieues est autant le fruit d’un climat social profondément dégradé, que d’une difficulté d’intégration et la francophobie de nos dirigeants. On ne peut pas passer son temps à gérer les problèmes posés par les flux migratoires massifs quand il y’a déjà tant de Français à unifier malgré toutes leurs différences culturelles et partisanes pour remettre à flot le pays. La régularisation massive des sans papiers n’est à mon sens pas une bonne idée, car l’Espagne ayant tenté cette option a créé un appel d’air important ensuite et n’a plus jamais retenté cette bêtise. Je préfère des régularisations au cas par cas, et qu’une administration s’occupe d’accompagner des migrants devant être expulsés, dans la création de projets personnels soutenus par la France sur leur propre territoire d’origine. C’est une façon plus humaine et habile de gérer un problème « d’expulsion » toujours pénible éthiquement, en permettant par exemple à un migrant sur le retour de créer son entreprise dans son pays d’origine, ou de trouver un emploi dans un projet infrastructurel financé par la France en Afrique.
Quoi qu’il arrive, il faut arrêter de laisser au Front National le droit de contester notre politique migratoire actuel et d’être le seul à le faire. Je rappelle aux partisans du Front de Gauche que vous faites moitié moins de voix que le F.N et il n’y a certainement pas 9 Millions de racistes en France. Un Parti Républicain cherche à unifier tous les Français et entendre leurs volontés. S’il il y’a plus de Français (de toutes origines d’ailleurs) qui sont défavorables à l’immigration, le Front de Gauche doit savoir les entendre et proposer une régulation et des raccompagnements à la frontière avec sa vision humaniste, plutôt que nier le problème et se priver ainsi d’un énorme gisement électoral.
Sur la question de la Franc-Maçonnerie. Je précise encore une fois que je ne souhaite pas l’interdiction de la Franc-Maçonnerie, je souhaite simplement que les politiciens qui sont Francs Maçons aient une obligation de transparence. J’ai lu quelques livres rédigés par des Francs Maçons eux même, et si l’on constate qu’il n’y a pour ainsi aucun Franc Maçon souhaitant sortir la France de l’U.E, ce n’est pas sans raison. Sous couvert d’universalisme, les Franc-Maçons véhiculent en vérité des thèses mondialistes et ont un très gros souci avec les religions, car elles sont gardiennes de certaines valeurs (bonnes ou mauvaises) qui s’opposent justement à ce désir ardent de détruire les Etats-Nation progressivement. En outre et plus pragmatiquement : Il est évident que le petit notable de province dans une loge à Clermont Ferrand n’a rien à voir avec toute une caste de politiciens, de banquiers, de magistrats, de syndicalistes et de chefs d’entreprises qui se partagent un même carnet d’adresse dans les grandes loges parisiennes. J’ai souvenir d’une conférence ou un ancien Franc Maçon expliquait qu’il s’était détaché de la Franc Maçonnerie, car les questions ésotériques ou intellectuelles ne sont devenues dans les grandes loges que du théâtre de guignol, alors que les discussions affairistes sont en revanche bien plus prononcées.
Je me fous du complot judéo-maçonnique, je laisse cela à certains. Il n’y a pas UN mais DES « complots », nous ne vivons pas dans le monde des bisounours. Mais plutôt que de s’immerger dans toutes ces questions, je préfère simplement constater ce qui est. La plupart de nos responsables politiques sont Francs-Maçons et ne sont donc pas représentatifs de l’immense majorité de la population, puisque la plupart des Français ne sont pas Franc-Maçons. Ce qui signifie que les intérêts du peuple ne sont pas représentatifs de l’idéologie Franc-Maçonne dont nous n’obtenons que des bribes à travers des témoignages, du fait d’un manque de transparence. Vous souhaitez rédiger une Constitution, exigez l’obligation pour toutes les chapelles ésotériques, clubs de pensées, etc, que l’ouverture au public des discussions et rites soient totale. Ou alors interdisez à la minorité de Français qui sont Francs Maçons d’avoir des responsabilités politiques. Soit la Constitution permet la transparence totale, soit elle interdit à quiconque cache certaines de ses opinions « religieuses » pouvant interférer avec sa vision politique, d’exercer un mandat de représentation du peuple. C’est pas une question de chapelle politique, c’est une question de Démocratie. Je ne suis pas Franc Maçon comme la plupart des Français, et de fait je ne comprends pas pourquoi nos politiciens aux affaires le sont, alors qu’ils sont sensés être représentatifs de la population.
S’agissant maintenant de la question de l’adossement à l’inflation. Certes, relever le SMIC en France est une urgence, il n’y a aucun doute là dessus. Mais les relèvements sont arbitraires et fonction des dirigeants politiques qui se succèdent, alors que l’adossement à l’inflation est une automaticité de la montée des salaires en fonction du coût de la vie. C’est donc bien une mesure sociale logiquement indépendante du politique (si c’était constitutionnel), et c’est d’ailleurs une arme non pas contre les entreprises (qui profitent bien plus d’un pouvoir d’achat élevé des Français), que des banques. Car les crédits à la consommation eux ne sont pas adossés à l’inflation. Ce qui signifie qu’une inflation forte de par exemple 30 % sur un an (c’est exagéré, mais il s’agit d’un exemple), dévalue de fait le capital emprunté d’autant. Je vais étayer par l’exemple :
Un Français dispose d’un salaire de 1000 euros et d’un crédit de 10.000 € à rembourser. Il paye 300 € par mois son remboursement. Il dispose aussi de 1000 € sur son livret d’épargne. Il paye son petit noir 1 €
La France sort de l’U.E et l’euro et dévalue de 30 % en proposant d’adosser la rémunération de l’épargne au taux d’inflation jusqu’à un seuil de 30.000 euros.
Le salaire passe de 1000 € à 1300 F
Son café lui coûtera désormais 1,30 F
Son épargne de 1000 € deviendra 1300 F en fin d’année
Son capital emprunté est toujours de 10.000 F et les 300 F qu’il verse désormais sont une plus faible partie de son salaire qu’avant inflation.L’inflation a toujours été crainte par les rentiers et les banksters. Une hyperinflation est par exemple un assainissement brutal de l’endettement privé et public, puisque la monnaie ne vaut plus rien, et donc tous les crédits sont remboursés en un temps très court si les salaires sont adossés à l’inflation. Tout l’art de la gestion de l’inflation est justement de détruire l’endettement rapidement, sans pour autant générer une hyperinflation. Quoi qu’il arrive, l’inflation est réellement une mesure technique sociale, et ça même M. Mélenchon le reconnaît. Mais elle ne l’est que si les salaires et les petites épargnes sont adossés à cette inflation et que les contrôles des capitaux sont rétablis. Si Madame Bettencourt ne pouvait dépenser son argent qu’en France et que nous étions soumis à une inflation de 30 %, croyez moi qu’elle se dépêcherait de dépenser dans l’économie réelle tout son fric.
Néanmoins, le problème de fond reste que le Système Monétaire est basé sur « l’argent dette ». Et il existe le 100 % Monnaie qui devrait clairement être discuté au Front de Gauche, car ce modèle monétaire permet de garantir à la monnaie une valeur stable par un étalonnement sur l’heure de travail. Sachant que la force de travail est illimitée et que le 100 % Monnaie n’est plus une créance, mais un « titre valant tant » un peu comme l’ancien Rouble, c’est une façon habile de sortir d’un système monétaire qui nous crève.
Je conclurais sur la question européenne en disant qu’en tant que décroissant et citoyen souhaitant une véritable planification écologique, je ne suis pas opposé aux idées du Front de Gauche. Bien au contraire, elles me plaisent énormément. Mais réfléchissez bien :
- Le FN (désolé il existe et fait beaucoup de voix) est eurosceptique
- DLR est eurosceptique (environ 1 Million d’électeurs)
- L’UPR est eurosceptique (et grimpe furieusement, vous vous en plaignez justement)
- Le Mpep est eurosceptique (et est en totale osmose avec le FdG outre les questions européennes)Je citerais pas tous les autres partis comme le PRCF, le POI, S&P, les mouvements gaullistes divers et variés, mais merde, comprenez que si le Front de Gauche redonne le Symbole Politique et d’Unité Nationale d’un Franc restauré, assurément, vous sucerez des voix et gonflerez votre potentiel électoral. Mieux encore, on pourra enfin envisager un C.N.R avec différentes composantes politiques pour assainir sans diviser les Français dans leurs clivages Gauche/Droite.
Sachez que si M. Mélenchon malgré tout ce que je lui reproche avait clairement souhaité sortir les Français de l’Euro et rétablir le FRANC à minima comme Symbole d’Unité Nationale tout comme l’est le Drapeau Tricolore, j’aurai voté pour lui. Et de mes conversations avec nombre d’eurosceptiques, je peux dire que je ne suis pas le seul à ne pas avoir voté tout court ou avoir voté par dépit pour Dupont Aignan ou Marine Le Pen, juste par ce que le Front de Gauche tortille du cul avec le rétablissement de notre monnaie nationale.
Vous dénoncez les Traités, très bien !
Allez jusqu’au bout, rassemblez les Français et exigez le rétablissement du Franc. Ce n’est pas seulement une question monétaire, c’est une question de Symbole. Le Peuple Français a besoin d’un Symbole pour se rappeler qui il est.A vous de voir si vous souhaitez rassembler derrière le Front de Gauche un maximum de Français et faire avancer vos idées réellement.
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Malthus n’est pas Madmartigan il n’est qu’un misérable Peck, peck peck peck.
Eh Malthus !
l’important dans la vie, c’est pas d’avoir des bagages,
C’est de savoir où les poser...
(merci Coluche)-
Quand Malthus parle de son bagage les français ils rient, ça les fait rire.
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Pardonnez moi, mais sur 754 députés Européens, seulement 74 sont Français. Et d’ailleurs l’essentiel sont des ultra libéraux. Ne sommes nous pas un peu isolés dans cette tour de Babel ?
La Commission Européenne comporte 27 Ministres, dont un Français, ultra libéral lui aussi.
Ne sommes nous pas un peu isolés dans cette tour de Babel ?La BCE comporte un gouverneur Français lui même monétariste sur 17 Gouverneurs d’autres pays.
Ne sommes nous pas un peu isolés dans cette tour de Babel ?
Le Vénézuela n’a cédé à aucune union géopolitique, sa Souveraineté pleine et entière sur sa monnaie et ses relations commerciales qui se font au cas par cas. Cela comme plus de 150 pays dans le Monde (je pense aux pays de la zone Franc C.F.A qui subissent un euro Africain en ayant pas leur pleine Souveraineté Monétaire)
Est ce que tous ces pays sont isolés ?
Se font ils la guerre ? Ont ils des problèmes de croissance (que je dénonce en outre) ?
Faut arrêter avec le délire « isolationiste » de la France en dehors de l’INSTITUTION qu’est l’U.E. Nous allons pas arracher le pays du CONTINENT Européen et nous transformer en Corée du Nord. Nous sommes la 6 ème puissance mondiale, et des pays bien moins puissants que nous s’en sortent très bien. Leur économie est florissante, leur diplomatie parfaite et ils sont capables de dire merde à l’hégémonie du Dollar.
Je vous suggère d’arrêter de lire la presse de propagande. « L’isolement de la France », « le repli sur soi » et autres foutaises ne sont pas des arguments économiques et institutionnels. Ce sont des sophismes sans fondement, des phrases kleenex pour effrayer les Français sur la question de la sortie de l’U.E
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« Faut arrêter avec le délire « isolationiste » de la France en dehors de l’INSTITUTION qu’est l’U.E. »
@ l’auteur :Il suffit pour s’en convaincre de regarder du coté du lac Léman : un tout petit pays enclavé avec une démocratie vivante et fonctionnelle sachant faire vivre les traditions et les expressions et nullement moyenâgeuse...on pouvait imaginer que ceux qui défendent l’UE sont formatés ou convaincus par « la noble idée » d’une synergie paisible des peuples.On sait aujourd’hui que l’UE, c’est l’union des lobbys associés au carriérisme des fonctionnaires et au détriment des peuples assujettis et des nations aliénées aux marchés et à des règlements unilatérauxPetit à petit les repères se délitent, même les timbres avec la Marianne (figure allégorique de la République française) ont perdu leurs signifiants : le mot république et la cocarde tricolore symbolisant la nation. La Marianne 2013 a les cheveux étoilés avec l’intitulé : France.(Région France)C’est assez symptomatique d’une France devenue province de l’UE, où les politiques ne sont plus que l’ombre d’eux mêmes, mais paradent et donnent des leçons de démocratie pour estomper la supercherie et laisser croire en une alternative démocratique en trompe l’œil via l’infâme duo gauche - droite. (du fg au fn en passant par l’umps qui tiennent tous un même discours : une autre Europe à 27...)L’UE a montré ses limites. Les politiciens qui s’en réclament du FN au FG sont dans la compromission, la soumission et la trahison au regard de leur allégeance qui ne va pas au peuple puisque la « gouvernance » est ailleurs.« Gouvernance » : un mot à la mode pour signifier un programme de non adhésion.L’UPR propose une porte de sortie avec un langage de propositions basées sur la démonstration, l’implication et la souveraineté : Tant mieux ! -
Certains passages de l’article sont erronés mais je ne vais pas m’attarder dessus et aller droit au but.
Pour quelles raisons, l’auteur cherche à diviser alors que le problème majeur actuel vient de tout ces riches ayant en main la quasi totalité du pouvoir actuellement. Vous êtes certainement un adepte de l’UPR qui développe de bonne idées, certes, mais qui contribue aux divisions de la populations. Mais à aucun moment le FDG n’a tenu des propos permettant de dire qu’ils cherchent à diviser, au contraire eux et leur porte-parole cherchent à rassembler ! Par contre les médias cherchent les moindres petites miettes pour le plomber la plupart du temps avec un niveau de manipulation très performant ! En même temps ils suivent les directives et vu la « crise » actuelle chacun tient à garder son travail...
L’auteur contribue donc indirectement au travail de tous ces gens œuvrant pour les interets de cette oligarchie méprisant la France d’en bas et surtout de leurs « sponsors », ces patrons de toutes ces grosses entreprises « françaises » qui ont délocalisés une bonne partie de leurs main d’œuvres depuis belle lurette en dehors du pays pour les bénéfices de leurs comptes bancaires disséminés dans les paradis fiscaux aussi en dehors du pays.
Bref, la division n’apporte qu’à ces gens des « hautes sphères » qui tiennent à garder le pouvoir et nuit à tout le reste de la population...Pour quelles raisons l’auteur agit-il de la sorte ?
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Par ce que j’apporte un avis subjectif qui ne vise pas à diviser, mais au contraire à rassembler.
Je te fais un C/c d’une discussion sur Facebook avec un pôte du Front de Gauche à propos de cet article. Il me demandait des précisions sur les risques et raisons profondes qui nous permettent de considérer que la sortie de l’euro est préférable. Tu verras que dans ma réponse, je ne souhaite pas diviser les uns et les autres (ils le sont déjà idéologiquement, à quoi bon espérer rassembler sur les questions de fond), mais que la question de la restauration du Franc est d’avantage la seule solution pour fédérer toute la résistance :
"Pour le risque de spéculation, il est facile à maîtriser :
1) Fermeture des Banques et de la bourse pendant une semaine (vacance bancaire). Les opérations courantes sont limitées au strict minimum, car il s’agit de faire les comptes et changer informatiquement le nom de la devise. En outre, l’euro va co-exister avec le nouveau Franc pour certains actifs durant un certain temps.
2) Reprise du Contrôle des Capitaux immédiate, les rentiers affolés seront coincés.
3) Les obligations deviennent des Francs non convertibles (on ne peut les vendre qu’en France)
C’est pas tant en France que le problème sera sérieux, ce sera en Allemagne qui aura un stock très important de créances pourries à liquider, et aux U.S.A où nos maîtres adorés vont se mettre à flipper. Mais au moins le peuple Américain va avoir l’occasion d’un assainissement de sa finance, et très certainement une occasion de reprendre la main sur ses institutions politiques.
Pour la question de la dévaluation (par l’inflation).
Les chiffres de Natixis sont plus techniques que politiques. Ils sont favorables aux institutions bancaires et se foutent des nécessités du peuple. Ils rendent juste compte que objectivement, nous n’avons pas besoin de dévaluer fortement pour fonctionner.
En revanche, je considère que nous devrions viser les 30 % d’inflation pour désendetter ménages, entreprises et Etat drastiquement. L’inflation n’est qu’une taxe dissimulée sur la rente. Je pense que tu connais le principe, je ne vais pas l’expliquer.
Disons que techniquement, la sortie de l’euro nous redonne la maîtrise de l’outil monétaire dans toutes ses composantes, et cela est essentiel. Maintenant il y’a surtout une raison infiniment politique :
Le FRANC est un Symbole de notre unité nationale violée. Un nom de devise est un Symbole au moins aussi puissant, sinon bien plus encore qu’un drapeau. Car la monnaie, tu la palpes tous les jours. A ce titre l’euro est un outil politique. Il vise à nous faire accepter l’U.E comme une fin en soi. Quelque chose sur laquelle il est impensable de revenir.
Tu sais, même en admettant que le Front de Gauche veuille continuer à jouer sa carte de l’alter-européïsme, je m’en ficherais s’il s’alignait sur tous les autres partis critiquant les traités. Visualise :
Le Front National (ok, chargé idéologiquement, mais il existe)
Debout la République
L’Union Populaire Républicaine
Le Mpep France
Le Parti Ouvrier Indépendant
Le Pole de Renaissance Communiste Français
Solidarité & Progrès
Tous ces partis politiques dénoncent les traités européens, chacun dans leur ligne idéologique, et cela couvre tout le spectre politique Français.
Je veux bien admettre que le Front de Gauche dénonce ces traités avec une vision alternative qui vise à réformer l’institution (j’y crois pas, mais je respecte toutes les opinions), mais ce serait tout de même bien le diable que si autant de partis politiques qui remettent en cause les traités autant que l’euro puissent se tromper à ce sujet, et que seul le Front de Gauche raisonnait le mieux.
D’autant que je ne crois pas que l’issue de nos problèmes à tous avec l’U.E sera électorale. Il se passera quelque chose de populaire ou l’euro explosera en vol avec la sortie de l’Allemagne ou l’Angleterre inattendue (sauf par les eurosceptiques). Quand il faudra placer au pouvoir des représentants issus de la dissidence politique Française, le Front de Gauche aura alors du mal à défendre ses options dans un gouvernement de transition un peu à l’image d’un nouveau C.N.R, par ce que les Français se tourneront vers ceux qui semblaient compétents pour évoquer la fin de l’euro, alors que le FdG sera écarté du fait de son jusqu’au-boutisme là dessus.
Et je trouverais cela dommage, car en terme de planification économique, je considère que le Front de Gauche a le meilleur programme, et de très loin. Vos lacunes pour rassembler un électorat massif sont l’euro et une vue beaucoup trop légère sur la régulation de l’immigration, alors que pour tout le reste, vous êtes nickel. Et là je parle plus en réfléchissant aux chiffres électoraux qu’avec ma subjectivité partisane.
Si le Front de Gauche fait un pas, même timide en proposant de rester en monnaie commune techniquement, mais en rendant aux Français leur Symbole d’Unité Nationale à travers la restauration du FRANC, alors vous n’aurez pas violé vos points de vue technico-institutionnels sur la monnaie, et vous aurez en même temps posé une option tant électorale que dans le coeur de la dissidence quant à votre capacité à faire bouger les lignes. Ce serait un message d’appel à l’unité et vos manifs gonfleraient furieusement.
Bien sur, les Dirigeants politiques eurosceptiques pinailleront, diront que ça change rien aux questions techniques, à l’alter-européïsme. Bien sûr les ultras de ces partis répéteront en perroquet les analyses de leur gourou, mais tous les simples citoyens eurosceptiques, partisans d’un parti politique ou non, noteront que les partisans du Front de Gauche auront compris le Symbole qu’il faut restaurer pour unifier une Résistance qui gronde, et qui n’attend que votre main tendue et votre capacité à lever les foules pour qu’on y aille tous ensemble.
Comprends tu pourquoi c’est important ? C’est avant tout une histoire de Symbole de notre Souveraineté Populaire cette histoire de Franc et de rassemblement de toute la Résistance, avec pour tête de pont votre mouvement. Car tout le monde veut bien vous suivre, mais le F.N ayant pourri la question de la restauration de notre monnaie avec des thèses qui jettent à chaque fois un doute sur les opinions profondes des eurosceptiques, et un Mélenchon qui s’accroche à un symbole politique européïste, cela contraint cette unité dont tout le monde a besoin. Nous sommes tous d’accord que ces traités crèvent autant les Français que les autres Européens. Et les eurosceptiques ont capté l’importance du Symbole politique, mais les partisans du Front de Gauche ne visualisent pas le fait qu’il suffit de chier le mot « FRANC » pour que dès demain, à la première manif du Front de Gauche, ce soient des millions de Français de toutes opinions qui viennent chanter dans les cortèges avec vous. C’est vous qui avez la clé. Les Eurosceptiques peuvent apprendre à mettre de l’eau dans leur vin et discuter de ce qu’on accepte de conserver dans le cadre d’un nouveau traité, mais ils souhaitent leur Symbole de la part des partisans du Front de Gauche. On peut tous faire un petit pas. Les Grecs attendent pendant qu’on perd notre temps à s’affronter pour rien sur ce sujet." -
Réponse étrangement « conciliante » après un article plutôt agressif... On ne se connait pas alors je continue de vous vouvoyer si cela ne vous dérange pas.
Une question comme ça, comment comptez vous faire pour sortir de la zone Euro et remettre le franc « symbolique » sur la table ? Une baguette magique dans votre chapeau ?
En tout cas pour tout ce qui concerne la sortie de cette Europe sous contrôle indirect de la FED (USA) et tous les systèmes banquiers annexes comme les éléments de la Goldman Sachs qui détournent les fonds publics avec les complicités des pouvoirs locaux, je suis preneur ! Parce que vous n’êtes pas sans savoir qu’ils sont très puissants et qu’ils ne sont pas tendres avec les petits moucherons.
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Quand les chiens de garde accusent Mélenchon d’être agressif, ce dernier a coutume de dire qu’il n’est pas agressif, mais passionné et aime à provoquer le débat en chatouillant ses adversaires.
C’est pareil pour moi. En outre, j’ajouterais que si je reste très suspicieux sur Mélenchon, je distingue totalement les représentants politiques et les sympathisants des partis politiques. On ne peut suspecter d’aucune volonté de trahir ou faire du mal de la part d’une personne inconnue, mais engagée politiquement. C’est toujours plus complexe avec les dirigeants politiques. Mélenchon a énormément de charisme, est très bon pédagogue et communicant et je comprends qu’il soit apprécié par les sympathisants du Front de Gauche.
Donc je distingue les choses, et c’est pour cela que je n’ai pas intitulé mon article par « Front de Gauche ou l’art du pipo », mais que j’ai directement attaquer l’un de ses dirigeants. Façon pour moi de chatouiller ses partisans, sans les attaquer directement dans leurs convictions.
Pour la question du Franc « Symbolique », c’est en fait tout con et ça pourrait être fait du jour au lendemain sans rien changer aux Traités. L’euro est une monnaie commune, plus précisément un panier de devise avec un Peg de 1 pour 1. Mais l’article 1 du code monétaire et financier de la France précise :
« L’euro est la monnaie de la France ».
Eh bien il suffit juste de changer cet article par :
« Le Franc est la monnaie de la France ».
Ca ne change strictement rien à la parité entre les devises, ni à la politique monétaire de la B.C.E, rien de rien. Nous n’avons abandonné que la politique Monétaire en terme de Souveraineté, mais pas notre Souveraineté Monétaire à proprement parlé. Raison pour laquelle nous émettons toujours des obligations et que nous disposons toujours d’une Banque Centrale. Donc peut importe quelle serait la politique monétaire du Front de Gauche, rien n’empêche de renommer notre monnaie nationale sous le terme FRANC, ce qui est aussi une façon de prévenir les Allemands que nous restons Souverains en nos frontières, et que nous pouvons toujours changer plus que le nom de la monnaie si les désiratas de la France ne sont pas actés dans les Traités.
Quand au tutoiement, navré, c’est une déformation instinctive chez moi. J’ai tendance à tutoyer l’ami qu’il me soit connu ou non. Mais pas de souci pour le vouvoiement
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Article L111-1La monnaie de la France est l’euro. Un euro est divisé en cent centimes.
Vous pensez pouvoir modifier cet article du jour au lendemain comme si de rien n’était ? Hum...
Aujourd’hui, il est strictement impossible de changer la monnaie en franc du jour au lendemain sans sortir de l’UE donc vous n’avez toujours pas répondu à ma question ! Comment comptez vous faire pour changer cette monnaie ? Comment comptez vous faire pour sortir de l’UE ?
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Bien sur !
A moins que vous n’ayez toujours pas compris dans un Etat de droit, abroger une loi et la remplacer que ce soit par ordonnance ou par voie législative, cela prend quelques minutes. Surtout pour un texte aussi court.
Dans la voie la plus longue, il nous faut une majorité de députés qui déposent et soutiennent un texte de loi réformant l’article 1 du code monétaire et financier précisant :
« La monnaie de la France est le Franc. [...] »
La voie la plus rapide est une ordonnance du chef de l’Etat.
C’est aussi simple que cela, et ça ne change strictement rien à ce qu’est techniquement l’euro.
En revanche, cela signifie que la France devra demander à l’imprimerie nationale et à la monnaie de Paris de bien vouloir remplacer les billets et pièces en euros par des Francs. Tant que le Franc aura un Peg de 1 pour 1 avec les 16 autres devises de la zone euro, et restera dans le cadre d’une monnaie de commune, notre monnaie aura court légal dans tous les Etats Membres de la zone euro.
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Les perles de cet article :
" A l’inverse, le F.N, malgré de nombreuses de thèses sociétales clivantes est tout de même bien plus en phase avec la protection économique et sociale de la population«
»La question du protectionnisme ne se pose donc à l’échelon Européen, mais bien à l’échelon National. Quant au SMIC Européen, outre que jamais les Allemands n’accepteront jamais une telle vue Franco-Française sur la question, quelle en serait sa valeur si malgré tout l’Empereur Mélenchon arrivait à l’imposer à 28 pays différents ?
La modeste Pologne devrait renier son atout compétitif en s’imposant une hausse brutale de son SMIC à 1500 € qui serait alors le même que celui de la France et de l’Espagne pour l’occasion ?
Car le salaire minimum d’un Polonais qui se situe autour de 400 € ne l’empêche pas de jouir d’un train de vie à peu près similaire à un Smicard Français qui touche 1200 €«
» Si je vais en Afrique, en Inde ou au Vénézuela, c’est pour m’imerger dans une culture différente de la mienne. Quand un étranger vient en France, c’est pour s’immerger dans une Culture qu’il ressentira comme Française. Et s’il faut sombrer dans la diffamation imbécile qui consiste à qualifier une personne souhaitant réguler l’immigration en France de raciste, de mon côté, moi homme élevé par un Tchadien, je considère que M. Mélenchon est un introphobe, pour ne pas dire un Francophobe.«
»c’est bien le P.S, l’UMP et le Front de Gauche qui sont main dans la main dans cette volonté acharnée de faire entrer toujours plus de migrants en France«
»C’est la question que devraient se poser tous les partisans du Front de Gauche, car je l’affirme haut et fort, M. Mélenchon vous ment ! Vous vous laissez embobiner par un Franc Maçon dont l’idéologie est totalement mondialiste qui ne prévoit d’ailleurs pas dans son projet de Constituante que ce qui peut se discuter dans les loges maçonniques comme d’autres groupes fermés où se côtoient des politiciens véreux, soient soumis à la connaissance du public.
Quand vous rentrez dans une église, une mosquée ou une synagogue, vous avez la possibilité de savoir ce qui est discuté. Une toute petite minorité de Français sont Francs Maçons, et vous ne savez pas quelles sont les doctrines « religieuses » qu’ils défendent. Nos politiciens sont ils représentatifs de la Nation quand la majorité d’entre eux sont Francs Maçons ?
çà fait pas mal, et même beaucoup pour pour un sympathisant du FdG-Vous trouvez pas ?
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Par ce que je refuse de rentrer dans une petite boite. Je suis en phase avec nombres de vues sociétales, sociales et économiques du Front de Gauche, mais pas avec la question des Traités, de la monnaie et de l’immigration ?
C’est grave docteur ?
:)J’admets tes opinions partisanes, mais en toute objectivité, tu adhères à la totalité des propositions, où il y’en aurait quelques une que tu aimerais un peu changer (visiblement pas sur les questions migratoires ou de transparence quant à la Franc Maçonnerie, mais tout de même, t’as le droit d’avoir aussi tes opinions propres sur d’autres sujets)
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@ Malthus
Comme n’importe qui, un franc-maçon doit doit être jugé sur ses actes et pas sur ses fréquentations. Dans mon département un franc-maçon, chef départemental de la Résistance, est mort sous les balles allemandes, un autre, sénateur, s’est couché le 10 juillet 40, puis s’est renié publiquement, devant Pétain et a eu droit, en 41, à tous les faste diocésains pour ses obsèques...
Juger Mélenchon en fonction de son appartenance à la franc-maçonnerie ou à son temps passé au PS, c’est comme si on jetait l’opprobre sur Victor Hugo parcequ’il fût monarchiste, puis bonapartiste dans sa jeunesse avant de devenir républicain.
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Je ne juge pas Mélenchon là dessus, c’est anecdotique. Mais en revanche, j’ai tout de même une certaine vision de l’idéologie Franc Maçonne en temps de paix et sur son influence sur l’Histoire de France, qui n’a pas toujours été positive. La vraie Révolution n’était pas en 1789 mais en 1793. En 1789, ce sont les banquiers et les Francs Maçons qui ont voulu la tête du Roy. On peut critiquer l’ancien Régime, à mes yeux cependant, la Monarchie n’est pas antagoniste de la Démocratie (voir les pays scandinaves) et protège bien mieux la Souveraineté d’un Peuple en l’unifiant sous une institution non partisane et veillant à l’intégrité territoriale. Donc en clair, outre les lectures que j’ai eu sur des idéologies ou des histoires de copinages qui sont plus actuelles, il y’a un passif sur la FM qui est plus discutable.
Ce que je juge inacceptable, c’est surtout le fait que la laïcité s’applique pour toutes les religions quant au refus que leurs valeurs s’intriquent dans la vie politique (pas d’Etat Théocratique), mais ne s’applique pas concernant le culte suivi par les Francs Maçons. Pourtant, il me semble que nous sommes bien en Théocratie Franc Maçonne d’une certaine façon.
Voila pourquoi je considère que la résolution du problème est un choix simple :
- Soit les loges sont ouvertes comme les églises au Public durant tous les rites sensés restés « secrets ».
- Soit le privilège des sociétés secrètes est maintenue, mais au nom de la Laïcité, la Franc Maçonnerie est reconnue comme une religion et il devient interdit de prétendre à des fonctions politiques pour un adepte, en considérant l’absence de transparence de l’institution.
Je ne trouve pas cette position modérée. Ce n’est pas une interdiction de la Franc Maçonnerie, et encore une chasse aux Sorcières. C’est juste une clause de garantie pour le peuple, quant à ne pas se faire enfûmer par une théocratie dissimulée.
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@ Malthus
« ce sont les banquiers et les Francs Maçons qui ont voulu la tête du Roy » Et moi qui croyait que la tête du « Roy » s’était jouée sur la fuite de Varenne.......Et pour couronner le tout une vision 100% pétainiste de la FM. On est à des kms du FdG !
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Je n’ai pas étudié Pétain, en tout cas pas sa pensée.
En revanche, j’ai étudié la Révolution Française et certaines choses méritent d’être éclaircies. A l’époque, la bourgeoisie trouvait une source d’amusement ésotérique à rentrer dans la Franc-Maçonnerie. Comme aujourd’hui, c’était aussi et avant tout une oligarchie de réseau où certains bons sentiments (et certains mauvais) étaient issus de la pensée des Lumières.
Le Monarque lui-même s’inscrivait dans la pensée des Lumières. Contrairement à son prédécesseur qui était un véritable pleutre, Louis XVI engage fermement les finances de l’Etat pour livrer bataille avec l’Angleterre et défendre les intérêts du pays dans les Amériques.
Louis XV avait auparavant faire la Guerre à l’Autriche, l’a remporté mais n’a finalement rien exigé. Alors que sur le versant maritime, les navires Anglais ne cessent de harceler les navires Français, il ne réagit pas. Lorsque le Bailli de Suffren et d’autres Marins Français de l’époque remportent des victoires maritimes, c’est réellement une explosion populaire de joie, car les Français ont à l’époque une haine anti-britannique justifiée pas de nombreux morts dans des conditions épouvantables sur les navires-prison du Royaume-Uni.
La Guerre des Amériques coûte cher. Aussi lorsque Georges Washington demande à la France un soutien pour bouter des colonies Anglaises et favoriser la Révolution Américaine, Louis XVI accepte. Voila pourquoi la Déclaration des droits de l’Homme et la Révolution Américaine sont intimement liées à l’histoire commune de la France et des U.S.A à cette époque. Louis XVI finit aussi par conclure un traité avec le Royaume Uni pour que les navires de commerce et de pêche ne soient plus inquiétés par la guerre. Roi idéaliste, il fait construire des infirmeries dans les prisons, une école pour les aveugles, abolit une loi de Turgot permettant la spéculation sur les matières premières agricoles, et bien d’autres lois plutôt « sociales » en considération de l’époque. Il interdira par exemple la torture.
Cependant, le contexte va lui être défavorable. L’Etat très endetté est au bord de la faillite. L’entourage du monarque lui impose Marie Antoinette pour épouse, alors que le Peuple Français digère déjà très mal une guerre avec l’Autriche qui n’a généré que des morts sans contrepartie. Un petit âge glaciaire survient en outre, suite à une éruption volcanique en Indonésie.
Cette situation risquait d’amener le Roy à faire comme tous ses prédécesseurs avant lui :
Annuler souverainement les dettes de la France. Hors parmi les bourgeois de l’époque, il y’a des gens comme Voltaire (mort depuis peu de temps), Mirabeau, Danton et bien d’autres qui sont aussi les usuriers de l’Etat. Ils ont tout à perdre à ce que le Roy annule les dettes. C’est dans ce contexte que ces gens, qui se connaissaient à travers les réseaux de la Franc Maçonnerie et craignaient une annulation Souveraine de la dette organisent la Révolution par une explosion de la presse s’attaquant au Roy. Si tu fais bien attention aux quelques textes de l’époque, tu observeras que dans le décret du 17 Juin 1789, cette citation apparaît :
"L’Assemblée s’empresse de déclarer qu’aussitôt qu’elle aura de concert avec Sa Majesté, fixé les principes de la régénération nationale, elle s’occupera de l’examen et de la consolidation de la dette publique, mettant dès à présent les créanciers de l’Etat sous la garde de l’honneur et de la loyauté de la nation française.«
Et d’ailleurs, le site du parti de Gauche Midi-Pyrénnées évoque le texte sans malheureusement s’attarder sur cette citation qui a pourtant une importance fondamentale, puisqu’elle donne une garantie de paiement de la dette aux créanciers de l’Etat sous »l’honneur et la loyauté de la Nation Française".
http://www.gauchemip.org/spip.php?article2084
Un autre article de la Constitution de 1791 découle de cette révolution bourgeoise : :
Article 5. - Sont exclus de l’exercice des droits de citoyen actif : - Ceux qui sont en état d’accusation ; - Ceux qui, après avoir été constitués en état de faillite ou d’insolvabilité, prouvé par pièces authentiques, ne rapportent pas un acquit général de leurs créanciers.
Et je ne te citerais pas le nouveau calendrier qui va permettre d’esclavagiser les Français ou encore une loi qui autorisera le travail des enfants, alors que la Monarchie le contraignait. En outre, de nombreux jours fériés disparaîtront.
La véritable Révolution arrive en 1793. Le peuple est lassé de cette obligation de renverser un certain ordre établi. A l’époque, la plupart des Français sont chrétiens. Les curés des villages sont loin d’être haïs, ils sont souvent les instituteurs et les juges de paix dans les conflits. Quand les lois anti-cléricales s’établissent, que l’on impose à tous d’être de bons révolutionnaires en achetant un bonnet phrygien et la cocarde, en plus de tuer de nombreux innocents durant la terreur, les révoltes grondent dans les campagnes.
Certains comme Robesbierre et St Just le ressentent et sont au côté du Peuple. En Vendée (en fait, tout l’ouest de la France) la Résistance s’organise. De son côté, le Roy voit clairement que sa vie est de plus en plus menacée, autant que l’unité du Royaume. Il fait appel aux Souverains Européens pour lui venir en aide et rétablir l’ordre face à une Révolution qui dérape et se fait au profit des banksters de l’époque.
La suite, nous la connaissons et on ne refera pas l’Histoire.
Mais je maintiens qu’en m’étant intéressé à cette période charnière de notre Histoire, nous avons détruit quelque chose qui symbolisait notre Souveraineté. Je ne suis pas pour autant monarchiste dans le sens où je considère qu’un pouvoir exécutif ne peut être donné de manière intemporelle à un seul homme, mais en analysant un peu l’Histoire récente de l’U.E et quels peuples ne sont pas rentrés dans l’euro, je constate que les Britanniques, les Danois, les Suédois et les Norvégiens ont flairé le danger au moment où la question se posaient. Ce sont des démocraties, et plutôt performantes en Scandinavie, mais aussi des monarchies. Ces peuples ont encore un lien avec leur Histoire ancienne, et d’une certaine façon, leur identité.
C’est ce qui à mon sens les a protégé.
Voila pourquoi je refuse les petites boites idéologiques. La gauche, la droite, régime républicain ou monarchie, etc, tout cela n’a pas vraiment de sens à mes yeux.
Ce qui compte, c’est ce que nous enseigne l’Histoire et ce que l’on souhaite instituer pour l’avenir qui peut émanciper notre peuple. Je ne dis pas que mes idées sont forcément les meilleures, mais en tout cas je réfléchis en essayant de tirer quelques leçons de la corruption des idéaux et des hommes à travers ce que l’Histoire nous apprend.
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Non, mon but est différent :
D’abord faire accepter aux sympathisants du Front de Gauche que les Eurosceptiques ne sont pas des imbéciles, savent lire entre les lignes et poser des arguments contre certaines doctrines de M. Mélenchon.
Au delà de cet aspect, je ne souhaite qu’une chose :
Ne changez rien à vos vues sur les questions techniques, et même sur l’immigration si cela est votre façon d’appréhender les choses. Même le fait de rester en monnaie commune, je m’en fous.
Mais acceptez de renommer notre monnaie « FRANCS » même dans le cadre d’une monnaie toujours commune, et vous verrez ce qu’il se passera. Cette main tendue vers les eurosceptiques sur le nom de la monnaie, sans rien changer à votre programme aura un effet dévastateur pour l’oligarchie. Car les eurosceptiques verront que les sympathisants du Front de Gauche auront compris l’importance du Symbole Politique visant à unifier à nouveau la Nation. Et vos manifs seront gonflées à bloc, sans distinctions des opinions politiques de chacun.
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article tres bien documenté le témoignage du militant du FDG est édifiant au PG la démocratie est’’ milite et tais toi’’ un militant doit être discipliné et la fermer .
en face des arguments accablants de l’auteur le débat des pros Mélanchon est absent sauf pour quelques uns ,que faudra t il pour que vous ouvriez les yeux !!!!!!!!!!!!!!!!-
« L’empereur Mélenchon joue si bien de la flûte »
Je croyais que c’était (presque) tous nos politiciens qui jouaient du pipeau !Dans ce domaine, ils sont tous empereurs !-
Vous êtes dûr avec le charismatique Pierre Laurent, les cocos étaient contre Maastricht mais ils veulent rester dans l’U€ , comprenne qui pourra... et sont d’accord avec la droite libérale pour toujours plus d’immigration.
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Mon pauvre Legrind
Ca fait longtemps que ce ne sont plus des cocos. Porter le nom n’est pas une condition suffisante.L’abandon de tous les fondamentaux a commencé sous Marchais et qui plus est s’est fourvoyé dans l’Eurocommunisme.Les Hue, Buffet, Gayssot et Laurent n’ont eu qu’à finir la besogne. On organise des défilés de mode au siège du Colonnel Fabien, on vend l’Huma à Lagardère, on hurle avec les loups contre Cuba, on supprime les cellules et cerise sur le gâteau on adhère au PGE.Un peu comme du café sans caféïne -
on voit bien ici, aussi bien dans l’article que dans les commentaires des bas du front, qui est l’adversaire réel du FN, au-delà du bavardage mensonger sur le soutien aux pauvres, bla, bla. Le vrai adversaire, c’est le FDG qui veut engager une rupture avec le système que le FN veut aggraver au contraire avec sa haine des syndicats, de la sécurité sociale dans son ensemble, d’une partie importante de sa population ... qui ne correspondrait pas à une vision totalement mensongère, anti historique et idéologique de la France « éternelle ».. ; leur idéal , faire un trait sur 1789
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Merci pour votre article Malthus.
Mis à part le fait que je le trouve bien trop tendre avec le FN (qui certes « pèse » car il existe depuis longtemps mais représente malgré tout un danger réel de division pour les français, pour faire bref, ou pour ceux qui veulent un rappel concret voir cet article), j’ai néanmoins trouvé votre réflexion très intéressante. Elle nous rappelle qu’il n’y a pas de solution « miracle tout-en-un » et que tout devrait être questionné et débattu.
J’apprécie la démarche même si comme beaucoup remettre certaines options politiques en question ne m’est pas agréable. La « chatouille » a fonctionné de mon côté. J’aurais souhaité que le FDG s’empare de vos remarques et en débatte. Je crois comme vous que refuser le sectarisme idéologique pourrait permettre de grossir les rangs des progressistes.
Maintenant faut comprendre certaines réactions (notamment celles de certains pro-FDG sur ce site, que j’apprécie, et que pour le coup j’ai trouvé nuls dans leurs commentaires car ils étaient vexés sur la surface. Par contre pas, ou peu, de réponses sur le fond, alors que c’est souvent le reproche que l’on fait aux détracteurs de Mélenchon : ne pas s’intéresser au fond, aux propositions, mais seulement relever que c’est un ancien du PS et s’arrêter à ça par exemple), à l’heure H nous sommes en 5e république et malheureusement lorsque l’on vote c’est soit on prend tout soit on prend rien. Même si on n’est pas d’accord sur tous les points , il faut choisir le programme qui nous parle le plus. Maintenant quel est le programme le plus social et le moins extrême ou dangereux, celui du FN ou celui du FDG ?
Un passage de votre article m’a rappelé Bourdin qui, un matin, balança droit dans les yeux de son interlocuteur « quand même faut avouer que c’est le FN qui propose le plus d’avancées sociales » !!! Sans même sourciller, ce « journaliste » sort un bobard sans nom et un avis purement subjectif à une heure de grande écoute... En ce qui concerne le lien entre le FN et le social il va vraiment falloir démontrer plutôt qu’affirmer. Parce que non, l’extrême-droite est toujours apparue jusqu’ici comme anti-sociale dans ses positions et propositions.
J’aurais deux questions à vous poser maintenant :
- Le nécessaire débat d’idées que vous appelez par cet article ne pourra-t-il pas prendre tout son sens concret par la mise en place d’une constituante où les citoyens seront véritablement impliqués pour le coup ? Vous êtes d’accord sur le fait que le FN n’appelle à aucune remise en question de l’actuelle constitution, bien au contraire ? Ainsi qui rendrait le débat possible si ce n’est le FDG ?- Avez-vous lu le livre de J.Généreux « Nous on peut » ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?
Je suis curieux parce que le livre me semble très concret et pertinent et qu’à vous lire ça sonne plutôt comme « Nous on ne peut rien faire, baissez les bras et votez FN pour au moins garder les symboles »... Je grossis un peu, c’est l’effet « chatouille » qui veut ça.En tout cas merci. J’ai passé ma matinée à lire les commentaires mais merci de faire vivre le débat. Enfin un article qui s’attaque au fond et non pas, ou peu, à l’unique personne de Mélenchon.
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En fait, j’ai trouvé beaucoup de commentaires pertinents et en dehors des habituels trolls que l’on retrouve dans toutes les chapelles politiques, j’ai eu le droit à des réponses bien argumentées.
En vérité le vrai et l’unique sujet se résume à cette question :
Doit on considérer que 27 et bientôt 28 conflits d’intérêts peuvent se mettre d’accord sur la base d’un programme d’un parti politique en France pour « changer l’Europe », ou doit on considérer que ce serait une immense perte de temps que tenter de mettre tout le monde d’accord, et dans ce cas autant changer les choses en France en sortant de l’U.E et en espérant que nous serons suffisamment exemplaires pour inspirer d’autres pays ?
Concernant le F.N, et je pense que je publierais un billet à charge aussi sur ce parti, je n’arrive pas à le qualifier d’extrême droite. D’abord par ce que je trouve que l’UMP correspond mieux à cette définition désormais, et que l’une des premières définitions de l’extrême droite est pour moi une forme de totalitarisme. Hors le F.N joue le jeu des élections, ne conteste pas les résultats et je ne crois pas que ce parti souhaite imposer une dictature.
Cependant, je lui trouve quatre défauts magistraux :
1) Comme tous les partis alter-européïstes, il raconte des conneries sur les moyens de sortir de l’euro et la possibilité qu’il y’aurait de réformer l’Europe. Son ministère des Souverainetés correspond pour moi à un ministère de l’écologie. C’est une sorte de façade pour occulter le fait qu’avec le F.N, il n’y aurait pas de Souveraineté retrouvée, tout comme un ministère de l’écologie dédouane un gouvernement de faire de l’écologie du point de vue de la planification économique.
2) Autant je ne trouve rien à redire à sa condamnation de l’immigration sans freins, autant mélanger cela avec les violences urbaines et le communautarisme comme cause à effet m’est insupportable. Ce sont des problèmes différents qui ne sont que partiellement corrélés. La plupart des migrants illégaux sur le territoire Français rasent les murs et se font discrets. Les problèmes de communautarisme ou de violences urbaines sont le fait de Français dans la majeure partie des cas. Et leurs origines se trouvent sur un ensemble de facteurs sociaux et sociétaux qui ne peuvent être assimilées à des repères culturels. Tous les musulmans que je fréquente sont des gens courtois, parfaitement intégrés et même pour beaucoup d’entre eux patriotes au point de souhaiter comme moi que la France quitte l’U.E. Ca ne les empêche pas de vivre leur religion. En outre, même vis à vis du traitement des migrants « illégaux », je pense qu’on peut trouver des façons de traiter le raccompagnement dans le pays selon un programme humaniste. Nous parlons d’êtres humains, pas de bétail.
3) La peine de mort est le sujet qui m’irrite le plus au F.N. D’abord philosophiquement puisque je suis violemment hostile à ce qu’un Etat tue ses citoyens, quand bien même suite à une condamnation pour un crime particulièrement ignoble. En outre, ce sujet extrêmement délicat ne peut que cliver les Français et en mélangeant cette question à des sujets autrement plus sérieux que sont la Souveraineté de notre peuple à recouvrer, le F.N contribue non seulement à générer des amalgames vis à vis des Français hostiles à l’euro mais en rien intéressés par les idées du F.N, et contribue comme le Front de Gauche mais sur un tout autre sujet, à laisser de côté cette France qui refuse une Souveraineté restaurée sous condition de peine de mort autorisée.
4) Le F.N se contente de proposer un assainissement bancal sur l’U.E et la monnaie, mais ne remet pas en cause le système qui a permis cette violation de notre Souveraineté, ni effectivement le capitalisme. Il n’y a strictement aucune vision économique et sociale dans ce parti, mais plutôt une vision « patriote à papa », alors que la sortie des Traités Européens signifie à mes yeux, une remise en cause de tout un Système et une marche en avant vers l’avenir.
Je n’ai pas encore eu le loisir de lire Jacques Généreux (pour l’instant je me tape le Capital de Marx et faut se le digérer), mais je compte effectivement lire ce monsieur. Je l’ai beaucoup écouté, et je sais qu’il est à l’origine de la pensée économique du Front de Gauche et n’est d’ailleurs pas du tout sectaire concernant la sortie de l’euro. C’est donc prévu, mais j’essaye de faire attention avec mon budget car aujourd’hui, la culture se paye cher. :)
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aujourd’hui, la culture se paye cher
En effet, c’est affligeant. Même les archives nationales de la Bnf (Bibliothèque Nationale de France) sont en train d’être privatisées par Filipetti. Il faudra bientôt payer pour consulter ces documents alors qu’ils ont vocation à être publics.
Concernant le livre de Généreux je ne saurais que trop vous le conseillez. Il explique justement comment le FDG serait en mesure de faire bouger les lignes au niveau européen. Je me souviens d’avoir été très sceptique à ce sujet jusqu’au jour où j’ai mis la main dessus.
Pour vous dire la couverture du bouquin est assez provocante : « Nous on peut ! Pourquoi et comment un pays peut toujours faire ce qu’il veut face aux marchés, face aux banques, face aux crises, face à la BCE, face au FMI... » (bon j’arrête la promo, il y a déjà trop de pub sur ce site).Le FN est-il d’extrême-droite ? Le débat a déjà fait rage sur le site. Pour ma part, je considère qu’au vu du passif de ses fondateurs (d’anciens SS de la division Charlemagne), de certaines attitudes (« salut nazi » notamment), de certains sigles arborés ou tatouages imprimés sur des élus ou militants, ou vu de leurs partenaires nationaux et internationaux, leur fréquentations ou encore leur déplacement dans un célèbre bal autrichien...je pense qu’il est difficile de nier que le FN est un parti d’extrême-droite. Sincèrement.
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Je viens de lire le billet de l’auteur et je pense qu’il ne se trompe que partiellement.
Sur la question des extrêmes, il a raison et je pense d’ailleurs que les gens du Front de Gauche devraient l’entendre, car les médias qualifient le Front de Gauche comme « l’extrême gauche » et le FN comme « l’extrême droite », ce qui a pour but de faire oublier que le PS, l’UMP et le Centre sont des libéraux extrémistes.
Le Front de Gauche et le F.N sont chacun dans leur composante idéologique, des partis politiques souhaitant réguler un certain nombre de fondamentaux économiques, ce qui est une position rationnelle et sociale, tandis que la mouvance « libérale » gravitant autour du P.S et de l’UMP, eux sont dans une idéologie dérégulatrice, pour ne pas dire totalitaire puisque tout se fait sur le dos du peuple.Pour la question des dérives, je la retrouve autant au Front de Gauche (notamment sa composante anarchiste découlant de la mouvance NPA) que la composante islamophobe ou identitaire du Front National. On oublie bien souvent que s’il y’a toujours quelques crétins au FN pour encenser le nazisme et cracher sur les musulmans, il y’a aussi quelques crétins au Front de Gauche aimant à faire du cassage de gueule en règle aux Français qui se déclarent antisionistes (ce qui n’a rien à voir avec l’antisémitisme) ou juste eurosceptiques. J’ai un certain nombre de faits en tête, où des amis pourtant très pondérés dans leurs vues politiques se sont fait agressé par des « antifas » se réclamant du Front de Gauche.La bêtise est un travers aussi bien partagé à gauche qu’à droite, elle ne souffre d’aucune distinction politique, religieuse ou ethnique. Mais elle ne préjuge pas de l’orientation républicaine, critique et apaisée de l’immense majorité des partisans du F.N et du Front de Gauche.Concernant l’histoire du parti, cela me fait un peu penser à Alain de Besnoist qui a eu une jeunesse chaotique dans une mouvance d’extrême droite, et s’est assagi avec les années pour adopter une réflexion complexe et pacifiée, mais souffre encore de son passé, alors qu’écouter ses propos actuels nous fait bien percevoir qu’il ne véhicule pas d’idéologie malsaine. De la même façon, Mélenchon subit sa casserole Franc Maçonne toujours actuelle, François Asselineau a sa casserole Pasqua et si l’on devait faire la liste des casseroles que nos politiciens ou même chacun d’entre nous pouvons avoir, alors nous ne pourrions plus avancer. Ce ne sont pas des erreurs, ce sont des cheminements intellectuels qui partent souvent de positions contestables et se transforment avec le temps en des réflexions plus abouties.Le Front National a donc sa casserole et quand Le Pen père était réclamé par l’extrême droite de l’époque pour reprendre les rênes de leur mouvance, il accepta sous condition d’organiser le parti à créer selon ses conditions et d’avoir toute autorité.Au final, avec le recul qu’a t’il dit de si extrême ? Son opposition à l’immigration ? A titre personnel, je n’ai jamais trouvé que ce point de vue était un marqueur de l’extrême droite, mais je suis subjectif puisque je pense qu’il faut réellement réguler cela tant pour des raisons sociales, sociétales que démographiques (je suis un décroissant jusqu’au bout des ongles).La peine de mort ? Si j’y suis fermement opposé, je connais autour de moi des gens très modérés qui ne voteront jamais pour le F.N et y sont favorables. A chaque fois que l’on apprends dans les médias qu’un cinglé a découpé en petit morceau un enfant ou une pauvre femme, je comprends le désir de certains que le bras armé de la justice soit... sanglant. Je ne cautionne pas, mais ça n’est pas une position d’extrême droite à mes yeux. Même sous Jaurès la peine de mort existait, ainsi que durant la période du Front Populaire.Ensuite ne restent que les relations douteuses. Mais elles sont plutôt marginales, et elles occultent que l’U.E de son côté intègre un pays comme l’Estonie où des membres du gouvernement encensent un passé Nazi, ou font le jeu de l’Aube Dorée en Grèce en appauvrissant tout un peuple.En vérité, c’est encore une fois un peu plus compliqué qu’on le croit. Les peuples ont vécu différemment l’Histoire de la seconde guerre mondiale. D’abord nous fument les agresseurs et non l’inverse. Les autrichiens de l’époque ont considéré les nazis comme des libérateurs, itou pour les Allemands des Sudètes qui souhaitaient réintégrer le bercail. L’Allemagne de Hitler voulait relier par une autoroute Danzig qui était en Prusse Orientale, c’est à dire enclavée en Pologne suite au Traité de Versailles où la carte de l’Europe avait été redessinée par les Américains au mépris de la répartition démographique des populations.La Pologne, poussée par le Royaume Uni, et la France qui suivait la position Britannique, refusait fermement les propositions du Chancelier Hitler qui étaient en vérité plutôt raisonnables. Lorsque les Allemands de la Prusse Orientale furent jetés sur les routes et que toutes les solutions diplomatiques furent annihilées en grande partie à cause de la France et du Royaume Uni, Hitler passa à l’offensive mais ne souhaitait pas envahir l’Ouest de l’Europe.En fait, cette guerre ressemble aux deux précédentes, puisque c’est à chaque fois l’arrogance des dirigeants Français (Napoléon III en 1870 et Pointcarré en 1914) en plus des intrigues Britanniques qui ont généré des conflits meurtriers avec notre voisin.Bien sûr Hitler n’était pas un saint et l’on sait jusqu’où il poussa la folie une fois le conflit engagé, notamment vis à vis des populations juives. Cependant, nous oublions bien souvent de juger l’Histoire non sur les seuls faits de celle-ci, mais sur les responsabilités des « gentils » lorsqu’eux même ont provoqué d’une façon ou d’une autre un glissement militaire qui aurait pu être évité.Aussi, que des dirigeants politiques dans certains pays de l’est voient toujours en cette période l’Histoire une vision autrement plus contrastée que la vision Franco-Française ne me choque pas. Si je suis fermement eurosceptique, c’est aussi par ce que j’ai appris à aimer l’Europe à travers son Histoire, ses conflits, ses intrigues et son actualité. Hors, à force de tenter de comprendre comment les autres peuples se sont construit à travers le XIX et le XX ème Siècle, cela m’a aussi permis de constater quel est le défaut majeur des dirigeants Français qui se répète constamment à travers les décennies :Ils sont toujours corrompus et pensent toujours comme des colonisateurs en disant vouloir faire le bien aux autres, cela à travers leur propre idéologie, mais ne font finalement que générer du mal, car ils se foutent comme d’une guigne de ce que pensent les autres peuples.Si la France était à l’image de nos dirigeants (et elle est un peu), nous sommes un peuple aussi arrogant que toujours dupé par nos voisins Anglo-Saxons qui ont toujours su jouer de notre bêtise. Un autre exemple, beaucoup plus récent me vient en tête pour l’illustrer :Nigel Farage, Député Européen Britannique souhaitant que le Royaume Uni quitte l’U.E, conférençait avec Nicolas Dupont Aignan, qui lui veut « changer l’Europe ».
Une question fut posée dans la salle à Nigel Farage :- Pensez vous que la France devrait elle aussi quitter l’U.E ?
- Oh non, la France doit juste quitter l’euro, mais pas l’U.E. Vous devez continuer de travailler à la construction européenne avec l’Allemagne et les autres pays.Ce qui est donc valable pour le Royaume Uni ne l’est pas pour la France. Et cela n’est pas sans raison. Les Anglais savent depuis des siècles que quand la France est embourbée dans des conflits ou des alliances imbéciles, notre pays perd de sa puissance face au Royaume Uni.Lorsqu’on trancha la tête de Louis XVI sous la Révolution, de l’autre côté de la Manche, on criait hourra ! Louis XVI avait donné beaucoup de fil à retordre aux Anglais sur mer, et avait soutenu la Révolution Américaine.J’ai une grille de lecture qui n’est pas qu’économique et sociale sur la question européenne. J’ai la naïveté de croire que l’Histoire suit des cycles et trouve ses redondances à chaque fois dans les mêmes erreurs politiques. Et quoi qu’il arrive, je suis certain que l’Allemagne sortira à terme de l’U.E, cela quand elle aura trop à perdre en restant associée avec les pays du Sud et la France. Il suffit juste de s’intéresser à son Histoire pour le comprendre.D’ailleurs, nous avons tort de taper sur les Allemands. Ce ne sont pas eux qui ont refusé que la Grèce fasse son Référendum et quitte l’U.E. Ce sont les Français.
;) -
Je viens de lire le billet de l’auteur et je pense qu’il ne se trompe que partiellement.
Sur la question des extrêmes, il a raison et je pense d’ailleurs que les gens du Front de Gauche devraient l’entendre, car les médias qualifient le Front de Gauche comme « l’extrême gauche » et le FN comme « l’extrême droite », ce qui a pour but de faire oublier que le PS, l’UMP et le Centre sont des libéraux extrémistes.
Le Front de Gauche et le F.N sont chacun dans leur composante idéologique, des partis politiques souhaitant réguler un certain nombre de fondamentaux économiques, ce qui est une position rationnelle et sociale, tandis que la mouvance « libérale » gravitant autour du P.S et de l’UMP, eux sont dans une idéologie dérégulatrice, pour ne pas dire totalitaire puisque tout se fait sur le dos du peuple.Pour la question des dérives, je la retrouve autant au Front de Gauche (notamment sa composante anarchiste découlant de la mouvance NPA) que la composante islamophobe ou identitaire du Front National. On oublie bien souvent que s’il y’a toujours quelques crétins au FN pour encenser le nazisme et cracher sur les musulmans, il y’a aussi quelques crétins au Front de Gauche aimant à faire du cassage de gueule en règle aux Français qui se déclarent antisionistes (ce qui n’a rien à voir avec l’antisémitisme) ou juste eurosceptiques. J’ai un certain nombre de faits en tête, où des amis pourtant très pondérés dans leurs vues politiques se sont fait agresser par des « antifas » se réclamant du Front de Gauche.La bêtise est un travers aussi bien partagé à gauche qu’à droite, elle ne souffre d’aucune distinction politique, religieuse ou ethnique. Mais elle ne préjuge pas de l’orientation républicaine, critique et apaisée de l’immense majorité des partisans du F.N et du Front de Gauche avec qui je discute.Concernant l’histoire du parti, cela me fait un peu penser à Alain de Besnoist qui a eu une jeunesse chaotique dans une mouvance d’extrême droite, et s’est assagi avec les années pour adopter une réflexion complexe et pacifiée. Cependant, il souffre encore des critiques vis à vis de son passé, alors qu’écouter ses propos actuels nous fait bien percevoir qu’il ne véhicule pas d’idéologie malsaine. De la même façon, Mélenchon subit sa casserole Franc Maçonne (toujours actuelle), François Asselineau a sa casserole Pasqua et si l’on devait faire la liste des casseroles que nos politiciens ou même chacun d’entre nous pouvons avoir, alors nous ne pourrions plus avancer. Ce ne sont pas des erreurs, ce sont des cheminements intellectuels qui partent souvent de positions contestables et se transforment avec le temps en des réflexions plus abouties.Le Front National a donc sa casserole et quand Le Pen père était réclamé par l’extrême droite de l’époque pour reprendre les rênes de leur mouvance, il accepta d’organiser le parti à créer, selon ses conditions et d’avoir toute autorité.Au final, avec le recul qu’a t’il dit de si extrême ? Son opposition à l’immigration ? A titre personnel, je n’ai jamais trouvé que ce point de vue était un marqueur de l’extrême droite, mais je suis subjectif puisque je pense qu’il faut réellement réguler cela tant pour des raisons sociales, sociétales que démographiques (je suis un décroissant jusqu’au bout des ongles).La peine de mort ? Si j’y suis fermement opposé, je connais autour de moi des gens très modérés qui ne voteront jamais pour le F.N et qui y sont pourtant favorables. A chaque fois que l’on apprend dans les médias qu’un cinglé a découpé en petit morceaux un enfant ou une pauvre femme, je comprends le désir de certains que le bras armé de la justice soit... sanglant. Je ne cautionne pas, mais ça n’est pas une position d’extrême droite à mes yeux. Même sous Jaurès la peine de mort existait, ainsi que durant la période du Front Populaire.Ensuite ne restent que les relations douteuses. Mais elles sont plutôt marginales, et elles occultent que l’U.E de son côté intègre un pays comme l’Estonie où des membres du gouvernement encensent un passé Nazi, ou font le jeu de l’Aube Dorée en Grèce en appauvrissant tout un peuple.En vérité, c’est encore une fois un peu plus compliqué qu’on le croit. Les peuples ont vécu différemment l’Histoire de la seconde guerre mondiale. D’abord nous fumes les agresseurs et non l’inverse. Les autrichiens de l’époque ont considéré les nazis comme des libérateurs, itou pour les Allemands des Sudètes qui souhaitaient réintégrer le bercail. L’Allemagne de Hitler voulait relier par une autoroute Danzig qui était en Prusse Orientale, c’est à dire enclavée en Pologne suite au Traité de Versailles où la carte de l’Europe avait été redessinée par les Américains au mépris de la répartition démographique des populations.La Pologne, poussée par le Royaume Uni, et la France qui suivait la position Britannique, refusait fermement les propositions du Chancelier Hitler qui étaient en vérité plutôt raisonnables. Lorsque les Allemands de la Prusse Orientale furent jetés sur les routes et que toutes les solutions diplomatiques furent annihilées en grande partie à cause de la France et du Royaume Uni, Hitler passa à l’offensive mais ne souhaitait pas envahir l’Ouest de l’Europe.En fait, cette guerre ressemble aux deux précédentes, puisque c’est à chaque fois l’arrogance des dirigeants Français (Napoléon III en 1870 et Pointcarré en 1914) en plus des intrigues Britanniques qui ont généré des conflits meurtriers avec notre voisin.Bien sûr Hitler n’était pas un saint et l’on sait jusqu’où il poussa la folie une fois le conflit engagé, notamment vis à vis des populations juives. Cependant, nous oublions bien souvent de juger l’Histoire non sur les seuls faits de celle-ci, mais sur les responsabilités des « gentils » lorsqu’eux même ont provoqué d’une façon ou d’une autre un glissement militaire qui aurait pu être évité.Aussi, que des dirigeants politiques dans certains pays de l’est voient toujours en cette période l’Histoire une vision autrement plus contrastée que la vision Franco-Française ne me choque pas. Si je suis fermement eurosceptique, c’est aussi par ce que j’ai appris à aimer l’Europe à travers son Histoire, ses conflits, ses intrigues et son actualité. Hors, à force de tenter de comprendre comment les autres peuples se sont construit à travers le XIX et le XX ème Siècle, cela m’a aussi permis de constater quel est le défaut majeur des dirigeants Français qui se répète constamment à travers les décennies :Ils sont toujours corrompus et pensent toujours comme des colonisateurs en disant vouloir faire le bien aux autres, cela à travers leur propre idéologie. Mais ils ne font finalement que générer du mal, car ils se foutent comme d’une guigne de ce que pensent les autres peuples.Si la France était à l’image de nos dirigeants (et elle est un peu), nous sommes un peuple aussi arrogant que toujours dupé par nos voisins Anglo-Saxons qui ont toujours su jouer de notre bêtise. Un autre exemple, beaucoup plus récent me vient en tête pour l’illustrer :Nigel Farage, Député Européen Britannique souhaitant que le Royaume Uni quitte l’U.E, conférençait avec Nicolas Dupont Aignan, qui lui veut « changer l’Europe ».
Une question fut posée dans la salle à Nigel Farage :- Pensez vous que la France devrait elle aussi quitter l’U.E ?
- Oh non, la France doit juste quitter l’euro, mais pas l’U.E. Vous devez continuer de travailler à la construction européenne avec l’Allemagne et les autres pays.Ce qui est donc valable pour le Royaume Uni ne l’est pas pour la France. Et cela n’est pas sans raison. Les Anglais savent depuis des siècles que quand la France est embourbée dans des conflits ou des alliances imbéciles, notre pays perd de sa puissance face au Royaume Uni.Lorsqu’on trancha la tête de Louis XVI sous la Révolution, de l’autre côté de la Manche, on criait hourra ! Louis XVI avait donné beaucoup de fil à retordre aux Anglais sur mer, et avait soutenu la Révolution Américaine.J’ai une grille de lecture qui n’est pas qu’économique et sociale sur la question européenne. J’ai la naïveté de croire que l’Histoire suit des cycles et trouve ses redondances à chaque fois dans les mêmes erreurs politiques. Et quoi qu’il arrive, je suis certain que l’Allemagne sortira à terme de l’U.E, cela quand elle aura trop à perdre en restant associée avec les pays du Sud et la France. Il suffit juste de s’intéresser à son Histoire pour le comprendre.D’ailleurs, nous avons tort de taper sur les Allemands. Ce ne sont pas eux qui ont refusé que la Grèce fasse son Référendum et quitte l’U.E. Ce sont les Français.
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Je viens de lire le billet de l’auteur et je pense qu’il ne se trompe que partiellement. Pardon ? Ce n’est pas vous l’auteur ?? C’est quoi cette mascarade ? Vous êtes combien ?Bon, pour la personne à qui je parlais, regardez cette vidéo de Généreux svp, en live sur la radio désinfo. Regardez bien la tête de ses insipides interlocuteurs. Ils ont reçu Alain Minc juste avant, du coup ils sont sur les fesses !! Ils sont tout chose face à (enfin) une véritable contradiction qui, contrairement au FN, nous tire de la crise par le haut.
Bref. Ne préfèreriez-vous pas cette personne au poste de ministre des finances plutôt qu’un Péninque, proche de Marine Le Pen et qui organise lui-même l’évasion fiscale ???
Autant j’arrivais à vous suivre sur la révolution trop « bourgeoise » de 1789, autant votre lubie décroissantiste-monarcho-anti-européiste me semble désormais plus que douteuse.
La Pologne, poussée par le Royaume Uni, et la France qui suivait la position Britannique, refusait fermement les propositions du Chancelier Hitler qui étaient en vérité plutôt raisonnables.Plutôt raisonnables comme c’est mignon !
On oublie bien souvent que s’il y’a toujours quelques crétins au FN pour encenser le nazisme et cracher sur les musulmans, il y’a aussi quelques crétins au Front de Gauche aimant à faire du cassage de gueule en règle aux Français qui se déclarent antisionistes (ce qui n’a rien à voir avec l’antisémitisme) ou juste eurosceptiques.
Est-ce que des gens du FN ont « cassé la gueule » à ceux qui encensent le nazisme dans leur camp ?? Ca me ferait vraiment plaisir de le savoir, malheureusement je n’ai eu aucun écho sur cette éventualité. NON on ne leur casse pas la gueule, on les laisse faire partie de leur rangs elle est là la vérité !Qui c’est que j’aperçois au rdv donné par l’ambassade du Vénézuela pour soutenir la révolution bolivarienne de Chavez, personnage profondément « anti-sionniste », je vois le FDG, Cocquerel, Mélenchon, Ignacio Ramonet, Vivas et Dedaj, mais pas Soral & co ni le FN, ce n’est pas leur place.
Regardez ce que le Vénézuela, SOCIALISTE, fait pour les droits des Palestiniens (même récemment avec Maduro). Jamais une Le Pen n’aurait fait le quart. Elle qui va faire allégeance à Israël en pleine campagne présidentielle (en plus du Tea Party US) et qui n’appelle pas à sortir de l’OTAN (vu la description de votre profil il faudrait plutôt honnir cette voie non ??).Au final, avec le recul qu’a t’il dit de si extrême (le FN) ? Son opposition à l’immigration ? A titre personnel, je n’ai jamais trouvé que ce point de vue était un marqueur de l’extrême droite, mais je suis subjectif puisque je pense qu’il faut réellement réguler cela tant pour des raisons sociales, sociétales que démographiques (je suis un décroissant jusqu’au bout des ongles). Je n’avais justement jamais osé vous interpellé vis-à-vis de votre pseudo « Malthus », de peur que cela soit votre véritable nom. Désormais je pense (explicitement) que cela est en fait une véritable source d’inspiration pour vous : Les théories de cet infâme Malthus, le vrai.
Vous êtes un partisan du « Save the planet, kill yourself » n’est-ce pas ? Non c’est sûr, pas au point de se l’appliquer à soi-même, cela vaut mieux pour les populations du tiers-monde.
Petite info pour vous : Si les gens du tiers-monde font autant de gosses c’est parce que c’est leur assurance-vie ! Plus de justice et d’équité dans le monde fera automatiquement se réguler le nombre des naissances. Les gens n’auront plus besoin d’avoir 7 gosses pour être sûr de survivre, pour faire simple. Lisez « Destruction Massive » de Ziegler svp et changez de pseudo ! Les décroissants méritent mieux que ça. -
Bonjour, je vais répondre à plusieurs de vos remarques :
« Autant j’arrivais à vous suivre sur la révolution trop « bourgeoise » de 1789, autant votre lubie décroissantiste-monarcho-anti-européiste me semble désormais plus que douteuse. »Effectivement je suis un eurosceptique, mais je crois avoir démontré que je ne suis pas marginal dans la société Française à ce sujet. On peut contester l’idée, mais pas remettre en cause les personnes pour cette raison à mon sens.
S’agissant de la décroissance, là je suis effectivement marginal par rapport à la doxa politique et par influence médiatique, populaire. Cependant, être décroissant ne signifie pas vouloir empêcher les gens de faire des enfants comme ils le souhaitent, ni investir sur les énergies alternatives au niveau industriel. Etre décroissant, c’est lutter contre l’obsolescence programmée, le diktat du consumérisme rendu possible par une frustration constante des biens que l’on ne possède pas, à grands efforts de publicité. C’est vouloir démanteler les hypermarchés et créer des millions d’artisans et de commerçants. C’est vouloir relocaliser l’agriculture, changer les règles agronomiques, la diversifier et la mettre au centre de notre économie. C’est ensuite jouer intelligemment des allocations familiales pour permettre aux ménages de trouver des subventions pour faire leur premier enfant (ce n’est pas le cas aujourd’hui), subventionner un peu moins le second et ne plus subventionner le troisième, sans interdire pour autant les ménages de faire 10 gamins si ça leur chante. De nombreux pays ne disposent pas de notre système social, je ne crois pas proposer un recul, mais juste une régulation intelligente. En outre, la Décroissance est un projet profondément humaniste, puisqu’il s’agit sur le long terme de mieux équilibrer la consommation des ressources de telle façon à ce que tout le monde sur terre puisse avoir un accès équitable aux matières premières, ce que le mythe de la Croissance éternelle empêche, en plus d’être une religiosité économique parfaitement suicidaire.
Quant à l’histoire de la monarchie, non, je ne suis pas un aristo rêvant que Louis XX ou un autre reprenne les commandes et relance une nouvelle oligarchie basée sur le népotisme et une forme de fascisme royal. C’est autrement plus compliqué et démocratique. Je vous suggère de suivre le blog que je tiens, je publierais bientôt ma réflexion sur la Démocratie qui me permet actuellement de rédiger une constitution représentant mes propres vues. Cela ne signifie pas que j’ai raison, cela signifie juste que dans ma réflexion, je condamne fermement les partis politiques qui sont la résultante de la République, pour avoir progressivement pourri notre pays en le divisant et en l’affaiblissant. Je ne suis pour autant pas opposé à ce que les partis politiques existent, mais en cherchant la cause de ce problème, il m’est apparu que nous n’avions tout simplement plus une institution représentant l’ensemble des Français, au-delà de leurs divisions politiques, et disposant d’une neutralité, d’un recul sur l’action des gouvernements en plus de faire un lien avec notre Histoire. Savoir d’où l’on vient est une nécessité pour croire en son pays, l’aimer un tout petit peu et le défendre. Aujourd’hui, demandez à n’importe quel Français ce qu’il pense de la France, vous constaterez que son discours sera très souvent bien négatif. Comment avancer quand on ne fait plus confiance à son propre pays pour vous protéger, ou qu’à minima, l’Histoire de celui-ci vous indiffère ?
Au sujet des négociations de l’Allemagne concernant la ville de Dantzig. En vous moquant du terme « raisonnable » du fait que l’Allemagne était alors dirigée par Hitler, vous confirmez ce que je pense par rapport aux gens qui disent aimer beaucoup l’Europe, mais ne s’intéressent pas à ce qu’elle est.
Hitler est effectivement un monstre qui a marqué l’Histoire pour ses méfaits. Cependant, dans l’inconscient collectif des peuples Germaniques, mais aussi d’une partie de l’Europe de l’Est, il y’a un mélange entre traumatisme d’avoir généré un Monstre, autant qu’un affect dissimilé à sa politique des années 30, et pour cause :
A l’issue de la première guerre mondiale, la Société des Nations (qui fut dirigée par Jean Monnet notamment), découpe sous influence Américaine l’Europe au mépris de sa réalité démographique. Les Allemands des Sudètes se retrouvent cloisonné dans un nouvel Etat, la Tchécoslovaquie. Les Allemands qui vivaient en Prusse Orientale, et notamment dans la ville de Dantzig sont isolés désormais dans la Pologne. D’autres régions de l’Europe où vivent des Allemands sont elles aussi rattachés à certains pays par le fameux Diktat du Traité de Versailles. Tout comme la Guerre de 1870 nous fit perdre l’Alsace et la Moselle, les Allemands digèrent très mal cette dislocation de leur Territoire. Comme en 2008, c’est une crise bancaire importée des U.S.A qui va frapper l’Europe. L’Allemagne déjà sur-endettée du fait des obligations découlant du Traité de Versailles sombre dans l’hyperinflation. En France, cette crise sera à peu près bien gérée du point de vue monétaire, mais le climat social sera si dégradé que de puissantes manifestations transpartisanes permettront au Front Populaire de prendre le pouvoir.
De son côté, Hitler surfant sur la colère des Allemands et proposant d’assainir une situation économique catastrophique est porté au pouvoir. Et que cela vous gène ou non, il va réussir son pari économique en sortant l’Allemagne de l’Hyperinflation, va relancer son industrie et redonner du travail à tous les Allemands. Il va en outre mettre un terme au Diktat du Traité de Versailles que ne supportent plus les Allemands, et lorsqu’il annexe l’Autriche, croyez bien que les Autrichiens sont réellement heureux dans les rues. Il en va de même sur les territoires perdus repris, notamment en Hongrie, en Slovaquie et restait pour terminer la question de Dantzig. Voici un extrait du livre « Guerre et extermination à l’est », de Christian Baechler :
« Le 24 octobre 1938, Ribbentrop propose à l’ambassadeur Polonais, Lipsky, un accord en huit points pour « un assainissement général de toutes les occasions de friction » :Retour de Dantzig au Reich, octroi à l’Allemagne de voies de passage extraterritoriales (autoroute, chemin de fer), à travers le corridor de Dantzig, octroi à la Pologne de voies de communication et d’un port franc à Dantzig, garantie mutuelle des frontières et des territoires, prolongations du pacte à 25 ans, adjonction d’une clause de concertation, adhésion de la Pologne au pacte antikomintern. On peut penser qu’il s’agit d’un test et que la question de Dantzig n’est soulevée que pour contraindre la Pologne à resserrer ses liens avec l’Allemagne en adhérant au pacte antikomintern. La Pologne serait ainsi coupée de la France et de l’U.R.S.S et à la merci de l’Allemagne. La réponse est négative sur l’essentiel et la Pologne propose un accord garantissant la ville libre de Dantzig. »
La Pologne sur pressions du Royaume Uni et de la France va constamment refusé ces propositions qui pourtant ne faisaient que proposer une ligne de chemin de fer et une autoroute partagée par les Polonais et les Allemands, pour que la ville Allemande de Dantzig ne soit plus isolée du reste de l’Allemagne. Vous n’avez qu’à imaginer que la ville d’Orléans soit brutalement isolée et enclavée en Allemagne suite à une guerre, et que ce qui reste de la France souhaite au moins relier les Orléanais à Paris. C’était une situation parfaitement compréhensible pour les Allemands, et il faut savoir juger une guerre autant sur les actes des criminels de guerre, que ceux qui ont contribué à ce que la Guerre soit devenue inévitable. Hors, les gouvernements Anglais et Français de l’époque ont une très grande responsabilité à ce sujet, car il aurait suffit qu’ils n’interviennent pas dans ces discussions, pour que la Pologne accepte cette fichue autoroute et que la paix soit maintenue.
Hitler à l’époque était plutôt soucieux de la toute puissante Russie Communiste qui menaçait. Le fait que la Russie soit parvenue à faire monter en puissance le parti communiste en France rendait la situation de l’Allemagne délicate. Car Hitler réunifiait son pays à marche forcée et sans faire crépiter les armes jusqu’à l’invasion de la Pologne, en sachant que les puissances alliées à l’Ouest et à l’Est le ceinturaient et nourrissaient le désir d’empêcher l’Allemagne de reprendre sa puissance perdue.
Oui Hitler était un salaud, ça ne fait aucun doute, mais si vous ne comprenez pas aussi ce qu’il a fait de positif pour les Allemands de l’époque et pourquoi il fut autant soutenu, vous ne pouvez pas prétendre comprendre la complexité de l’Europe et pourquoi ça ne fonctionne pas aujourd’hui. Hitler fut pour l’Allemagne des années 30, un second Bismark. Il était l’équivalent d’un Bonaparte ou d’un De Gaulle en France, périodes où les Français recouvraient la confiance en leur pays et considéraient avec bienveillance leurs dirigeants, malgré leurs erreurs.
Revenons à l’actualité :
Vous avez évoqué Soral, personnage que je n’apprécie guère et qui est une source d’inquiétude pour moi. Il mélange férocement anti-sionisme et antisémitisme. Les personnes anti-sionistes qui ont eu le droit à un cassage de gueule en règle auxquelles je pense sont des amis. Ce ne sont pas des petits Soraliens, loin de là. D’autant que l’un d’entre eux à la particularité d’être juif. Certes, il ne s’est pas déplacé à l’ambassade du Vénézuela. Pourquoi faire au juste ? Mais ça ne signifie pas qu’il considère l’idéologie sioniste comme profondément malsaine et faiseuse de morts.
S’agissant du pseudo Malthus.
Vous avez raison, ce type était une ordure. Mais il fut le premier à mettre en relation (quoi que de façon profondément eugéniste) la croissance démographique et la pénurie des ressources induite. A ce titre, je ne suis pas malthusien, mais néo-malthusien.
Si vous souhaitez savoir ce que je pense exactement, vous n’avez qu’à consulter le lien. Vous verrez que je ne suis pas un disciple des idées de Malthus :
http://programmedulis.blogspot.fr/2013/04/la-regulation-demographique.html
Je ne prétends pas dire au Tiers Monde ce qu’il doit faire. Je prétends que les pays occidentaux gaspillent autrement plus de ressources par personne que les pays du Tiers Monde, et que c’est donc chez nous qu’il faut commencer les régulations économiques et démographiques, tout en veillant à sortir le tiers monde de sa misère. En outre, les exemples de régulation réussies en France pourraient peut être susciter de l’intérêt par la suite chez des dirigeants d’Afrique ou d’Asie pour élaborer une politique sociale à même d’élever le niveau de vie.
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Bonjour,
Effectivement je suis un eurosceptique, mais je crois avoir démontré que je ne suis pas marginal dans la société Française à ce sujet. On peut contester l’idée, mais pas remettre en cause les personnes pour cette raison à mon sens.Tout à fait. Je ne remettais pas en cause votre euroscepticisme, que vous argumentez fort bien. C’est plutôt son mélange avec la décroissance, les bons côtés de la monarchie, ou celui d’un autre régime sulfureux, que je trouve indigeste.
Sur votre définition de la décroissance je souscris pleinement et affirme être sympathisant de la théorie (en particulier vis-à-vis de la relocalisation). Seulement concernant les mesures de régulation démographique, je pense qu’elles devraient intervenir bien après la décroissance des inégalités dans le monde. En soi la priorité serait selon moi de se concentrer sur l’émancipation des peuples et la justice sociale généralisée.
Pas du tout le crédo de Malthus, qui justifiait la misère et les famines plutôt que de les dénoncer. Pourquoi vous nommer Malthus (et non pas néo-malthus ou quelque chose dans le genre) dès lors que vous êtes d’accord sur le caractère sinistre du personnage ? Est-ce pour susciter le débat (tout comme une personne de ce site qui affiche ostensiblement une photo de Staline en guise d’avatar, par exemple) ? Je ne juge pas. Simple curiosité.
Au sujet des négociations de l’Allemagne concernant la ville de Dantzig. En vous moquant du terme « raisonnable » du fait que l’Allemagne était alors dirigée par Hitler, vous confirmez ce que je pense par rapport aux gens qui disent aimer beaucoup l’Europe, mais ne s’intéressent pas à ce qu’elle est.En fait, si je n’arrive pas à trouver quoi que ce soit de raisonnable dans les propositions faites par Hitler (en dépit du bilan du bonhomme) c’est surtout parce que de cette période nous ne retiendrons que son bluff (cette guerre fut infestée par le bluff, y compris du côté d’un certain allié). Voulait-il juste récupérer ses compatriotes éparpillés ici et là, de par sa vision pleine de pangermanisme ? Ou plutôt souhaitait-il se lancer dans une expansion sans limite du nazisme promettant toujours plus d’espace vital à qui le suivra ?
Mince ça me fait penser à Malthus, le vrai, encore : justifier le pire plutôt que chercher à l’éviter.
Les « négociations » nazies de l’époque, vouées à l’échec, m’apparaissent comme une recherche de justification pour leur future annexion de (presque) toute l’Europe.Vous avez évoqué Soral
Retour à l’actu. Oui. Je ne voulais en aucun cas y lier vos amis, loin de là. Je suis simplement dégouté de savoir que des gens se revendiquant du FDG puissent cogner sur des opposants au sionisme, alors que c’est justement des sites comme celui de Soral qui font un mélange avec la notion d’antisémitisme et provoquent d’autant plus les amalgames. Y a des cons partout, pas plus d’exceptions à gauche. Maintenant je ne souhaite pas cela soit perçu comme une généralité. Je suis sympathisant FDG, j’aurais tout autant pu me faire rosser ce jour-là avec eux , et je soutiens comme le fait le FDG le Venezuela, qui fait beaucoup pour les droits des palestiniens et ce, encore récemment.
il ne s’est pas déplacé à l’ambassade du Vénézuela. Pourquoi faire au juste ?
C’était un rdv devant la statue de Bolivar à Paris pour soutenir la démocratie vénézuélienne, après les 9 morts provoqués dans le pays par l’appel, du perdant des élections, à descendre dans les rues pour contester les résultats. (D’ailleurs même les gars du Grand Soir.info étaient là aux côtés du FDG. Au vu de leurs positions, ces gens auraient également pu se faire tabasser aux côtés de vos amis par les mêmes abrutis.)
Cette anecdote pour bien vous dire que si ces bas du front représentaient véritablement les opinions du FDG, ce rdv n’aurait été qu’une grosse bagarre.
Il faut reconnaitre que ce qui ajoute à la confusion, c’est que l’amalgame antisionnisme-antisémitisme a été véhiculé par le parti de gauche lui-même à travers la démission du PG de René Balme, remarquable maire nourrissant le débat sur l’impérialisme, et un communiqué des plus minables (qui semble fortement inspiré de la presse caniveau dont les analyses sont souvent remises en question par le FDG). C’est l’épisode qui m’a le plus refroidi vis-à-vis de ce mouvement. Maintenant au vu des nombreuses réactions qu’il a suscité je sais que ce communiqué ne représente que l’opinion de certains dirigeants du PG, en aucun cas la majorité des militants et sympathisants. Et malgré tout, quel est le parti qui appelle ouvertement à sortir de l’OTAN ? Le FN ? Non le FDG.
Je vous suggère de suivre le blog que je tiens, je publierais bientôt ma réflexion sur la Démocratie qui me permet actuellement de rédiger une constitution représentant mes propres vues.
Je vais parcourir votre site dès que possible. Je vois déjà que vous souhaiteriez écrire une nouvelle constitution. Vous êtes pour ou contre la constituante proposée par le FDG et qui pourrait rendre votre travail d’autant plus concret ?
Vous aviez évoqué une constituante où seuls seront abordés les thèmes de l’oligarchie ? Pourquoi cela, si c’est le peuple qui fait la constitution ?Est-ce que le seul fait que le FDG souhaitait faire bouger les lignes DANS l’Europe a suffi à vous détourner de voter pour lui ?
Même avec les propositions de sortie de l’OTAN, le refus du marché transatlantique ou la constituante (thèmes qui semblent pourtant vous intéresser au vu de votre profil) ? -
« faire bouger les lignes DANS l’UE » je voulais dire, mais vous aviez sûrement compris.
Concernant Soral il y a un truc qui m’enrage particulièrement, c’est le futur documentaire hommage à Chavez produit par son site et plus généralement la récupération d’une révolution socialiste que l’on transforme, sans remords aucuns, en révolution nationaliste.
Je vous fais part de ma réaction à l’annonce du documentaire, ci-dessous :
Un documentaire signé Soral, où l’on va prendre QUE ce qui intéresse et pouvant servir son idéologie, au détriment de l’ensemble du contexte, le patriotisme tourné en nationalisme pur par exemple...et oublier tout le reste, la justice sociale, l’intégration, la solidarité et l’unité de l’Amérique Latine (donc les pays voisins), la répartition des richesses, la lutté contre la pauvreté, la reconnaissance des droits des indigènes...
Comment aider les meRdias à continuer à enfoncer Chavez et son bilan ? Rien de mieux que de le faire sponsoriser par les identitaires ! Désolé E&R vous ne contribuez pas à la mémoire de l’homme en l’instrumentalisant, vous faites l’inverse. C’est Collon qui aurait légitimement pu produire la chose, d’une part par ses films, articles et livres sur la révolution bolivarienne, mais surtout parce que lui parle de l’ensemble du contexte et pas seulement d’un bout que l’on préfère. La démarche aurait été plus honnête. -
Sur la décroissance, si l’on fait bien attention aux tenants et aboutissants du modèle, il est réellement universaliste, ce qui me permet de mettre un pied dans un thème cher au Front de Gauche sous un autre mot : l’internationalisme.
Les décroissants réfléchissent d’abord sur les besoins primaires de l’humanité, à savoir garantir pour tous (et pas seulement les Français), un accès à l’eau potable, une nourriture de qualité et variée, un abri et un minimum d’énergie. Ils considèrent que les matières premières utiles à notre développement sont par définition limitées et qu’en réduisant pour commencer nos besoins en pétrole, mais aussi en terres rares, métaux et bois et en viande rouge, nous pouvons réduire la pauvreté dans le monde. Cela outre les investissements massifs à produire dans le micro-crédit, les infrastructures et grands projets internationaux (notamment en Afrique) en vue d’émanciper les peuples.
Les décroissants se détachent donc complètement des capitalistes autant que des communistes qui pour les uns font de l’outil monétaire une marchandise en pillant les matières premières et en nous faisant consommer tout et n’importe quoi, et pour les autres qui gardent des vues productivistes qui ne sont pas à même de réduire nos besoins en matières premières. Par logique comptable, les décroissants savent que c’est dans les pays riches en premier lieu qu’il faut réduire tout doucement la démographie (un objectif de 30 à 35 Millions d’habitants en France sur un siècle est jouable), puisque le P.I.B par habitant (et donc l’impact sur les ressources) est gigantesque proportionnellement aux pays pauvres. Si l’on équilibre les niveaux de vie, on sait que ce que l’on ne consomme plus en France, tant par la rationalisation des besoins que par la régulation démographique, se retrouve forcément dans un accroissement du niveau de vie des populations du reste du monde. C’est un véritable modèle économique qui ne trouve sa mise en place que par la planification, et donc un Etat fort et centralisateur. La France peut donc facilement s’y engouffrer, car c’est une culture multi-séculaire chez nous que l’Etat organise son économie et protège sa population, alors que les Allemands de leur côté, ont une culture fédérale et Calviniste qui les empêche de réfléchir comme nous. Cependant, il suffit de se balader en Allemagne pour constater que le peuple Allemand est autrement plus écolo que chez nous. Signe que chacun peut réussir quelque chose si l’on respecte les cultures des peuples.
Le pseudo « Malthus » est autant une provocation qu’effectivement une incitation à réfléchir non sur les idées nauséabondes de l’homme, mais l’idée générale de décroissance. Nous avons essayé le libéralisme durant deux siècles. Nous avons eu une petite période Keynésienne. Nous avons tenté le communisme. Et il me semble qu’à l’heure où nombre de matières premières atteignent leur pic et que la démographie explose, il serait tant de s’inspirer d’un modèle qui a trouvé ses penseurs (autrement plus humanistes que Malthus) et qu’aucun dirigeant n’a souhaité mettre en place. La Décroissance est à mon sens un modèle économique moderne puisque s’adaptant aux contraintes de notre époque, tandis que le libéralisme et le communisme sont des modèles qui ont fait leur temps. Cependant, la Décroissance emprunte paradoxalement autant au libéralisme qu’au communisme en fonction des strates économiques sur lesquelles il convient d’agir. Par exemple, les grands outils industriels stratégiques doivent être nationalisés et les terres agricoles collectivisées pour être allouées gratuitement en plus petites parcelles aux familles souhaitant s’installer en tant qu’exploitants agricoles. A contrario, l’Etat doit se montrer incitatif en défiscalisant massivement les TPE et les PME utiles, notamment les artisans et commerçants, en plus de faciliter l’entrepreneuriat par des prêts bancaires à taux zéro, des pesanteurs administratives allégées et un réel soutien des chambres de commerce dans l’accompagnement des projets. Cela implique aussi de démanteler les hypermarchés et autres méga-structures de vente de biens mobiliers que des artisans et commerçants peuvent gérer. La Décroissance est donc une véritable explosion d’emplois, bien qu’il soit nécessaire sur le long terme de réduire le temps de travail à moins de 25 h par semaine pour les quelques salariés qui existeront encore.
S’agissant de l’Allemagne, je maintiens tout de même que si les alliés n’avaient pas empêché Hitler de construire cette fichue autoroute pour désenclaver un morceau d’Allemagne, sans pouvoir l’affirmer totalement, il est probable que nous aurions pu éviter une guerre très meurtrière. Les pacifistes de l’époque posaient cette question en France : « Mourir pour Dantzig » ? Tout comme Jaurès fut assassiné quelques jours avant la première guerre mondiale, on n’écouta pas les pacifistes. On ne peut pas dédouaner Hitler de ses horreurs de guerre, mais on ne peut pas dédouaner non plus les alliés d’avoir non seulement empêché des négociations légitimes pour l’Allemagne de l’époque, mais d’avoir en plus déclaré eux même la guerre à ce pays. Si Nuremberg avait lieu aujourd’hui et que j’étais avocat, j’aurai réclamé que Churchill et Daladier, Rockfeller et William J. Donovan soient sur le banc des accusés, avec les anciens nazis.
Au final, comme d’habitude les vainqueurs écrivent l’histoire, et on oublie de dire leur immense part de responsabilité dans une guerre.
S’agissant de E&R. En fait, c’est pareil que le Front de Gauche, je différencie le gourou Soral et E&R qui est un fourre tout, tout comme je différencie le gourou Mélenchon du reste du Front de Gauche. Marion Sigault Etienne Chouard, Pierre Hilliard ou encore Pierre Dortiguier font parti de E&R, mais ne sont ni focalisés sur l’antisionisme, ni sur la rhétorique autoritariste de Alain Soral. Ils apportent chacun des réflexions intéressantes sur l’Histoire et la Démocratie. Quant à Dieudonné, contrairement à la propagande, il n’est pas antisémite. Mais vu à quel point il se fait emmerder par la LDJ, le CRIF et toutes associations anti-racistes dont il est intéressant de savoir qui les finance, il n’hésite pas à mettre les pieds dans le plat sur ce thème, et j’avoue qu’il me fait rire.
Il est effectivement navrant que ce soit une association comme Egalité & Réconciliation qui fasse quasiment tout le boulot d’explications et de lutte contre le Sionisme, quand certaines autorités du Front de Gauche se pincent le nez avec ce sujet, notamment quand l’un de leurs élus met les pieds dans le plat. Un extrémisme juif a la même valeur à mes yeux qu’un extrémisme musulman ou catholique. Et aucun contexte historique ne peut légitimer des bombes en Palestine, ou l’influence du CRIF sur le législateur. Je travaille avec quelques personnes adhérentes à E&R et il y’a de tout. Soral ne fait pas forcément consensus surtout du fait de sa personnalité et trop souvent de ses amalgames plus que douteux. Pour autant, je reconnais aux adhérents de cette association un réel activisme sur le terrain sur nombre de sujets, et je sais que je pourrais compter sur eux sur certains projets que je battis comme une révolte monétaire que je n’évoquerais pas ici. Je reste néanmoins préoccupé par l’influence croissante de Soral, et c’est justement par ce que je ne souhaite pas que la France tombe dans le même panneau que l’Allemagne dans les années 30 que je milite pour que les Français cessent de se chamailler, se rassemblent temporairement pour assainir sur la question européenne, et par ce biais, ne laissent pas Alain Soral récupérer les thèmes dont il est quasiment impossible de débattre dans les médias. Je suis réellement très préoccupé par ce qui est en train de se passer actuellement et qui encore une fois, pourrait être désamorcé par le Front de Gauche.
Je précise au passage que la sortie de l’OTAN pure et simple est aussi réclamée par l’UPR, le Mpep, D.L.R, le POI et le PRCF à ma connaissance. Ce n’est pas par ce qu’ils ne sont pas médiatisés que ces partis ne méritent pas une écoute attentive des Français à équité avec les partis politiques bien exposés médiatiquement. On sait que ce sont les médias qui influencent les choix politiques des Français. Si les quatre partis cités avaient le droit à une exposition médiatique identique au Front de Gauche, je suis à peu près convaincu qu’ils ne connaîtraient pas les difficultés actuelles pour croître rapidement.
Sur la Constituante, outre l’organisation des institutions, il y’a des thèmes essentiels et d’autres qui ne doivent pas intégrer la constitution à rédiger selon mes propres travaux :
1) La Souveraineté
2) La Monnaie
3) Le fonctionnement de la Démocratie (mon texte est un mélange de Démocratie directe, de tirage au sort et d’un exécutif stable bien que révocable par le « Souverain » et par Référendum d’Initiative Populaire).
4) L’indépendance de la Justice
5) Les institutions régaliennes à visées sociales (tout ce qui est sous le giron public)
6) Les droits sociaux garantis
7) Les devoirs de la Nation vis à vis de la biodiversité et de l’environnement
8) Notre indépendance militaire et l’interdiction du « droit d’ingérence »
9) La Cour Constitutionnelle
10) L’indépendance des médias et leur contrôle par les citoyens
11) La décentralisation
12) Référendums, Réformes Constitutionnelles, et droit de résistance à l’oppressionCe sont des grands thèmes non exhaustifs qui établissent les règles auxquelles sont assujetties nos représentants dans le texte que je rédige.
En revanche, ce que je me refuse à placer dans la constitution, c’est le modèle économique. Tout bêtement par ce que le Traité de Lisbonne qui est en fait le T.C.E que nous avions refusé par Référendum, démontre ce que provoque une « Constitution » établissant un modèle économique obligatoire et figeant ainsi la possibilité pour les peuples de faire évoluer un modèle ou le changer complètement, en fonction des contraintes temporelles qui se posent à lui. Une constitution doit donc laisser libre les peuples de changer aisément de modèle économique, en se taisant là dessus. Ce n’est pas le cas en Allemagne ou aux U.S.A puisque leur loi fondamentale précise la nature libérale de leur pays. Ces peuples ne pourraient sortir de ce modèle que par le biais d’une Constituante, alors que notre histoire constitutionnelle a toujours eu l’intelligence d’éviter cette difficulté.
Les systèmes d’empêchement quant à l’émergence d’une oligarchie ne sont donc que des mécanismes que l’on retrouve dans le fonctionnement de la Démocratie, ainsi que sur le titre lié à la décentralisation et les médias. C’est une question importante, mais pas la seule.
Il est donc évident que je suis favorable à une Constituante, mais dans mon esprit, aucun parti politique ne doit la porter, et son organisation doit être réellement populaire. Pas d’assemblée constituante élue, pas de politiques pour influencer (même s’ils peuvent exposer leurs idées), uniquement des travaux en mairie par des assemblées citoyennes (tous les citoyens qui le souhaiteront) et par internet, avec un référendum à l’issue des grandes propositions retenues par les assemblées citoyennes interconnectées par les préfets et internet, et pour chaque titre de la constitution. Ce ne serait donc pas un référendum pour un projet constitutionnel complet, mais de nombreux référendums pour bâtir le texte sur trois à cinq ans.
Pour répondre à votre dernière question, et je sais que je ne suis pas seul dans ce cas, je n’ai pas voté pour le Front de Gauche non pour son alter-européïsme (même si je considère que la Souveraineté, c’est l’indépendance totale), mais par ce que je n’ai pas eu un gage de garantie d’unité nationale avec la promesse de la réintroduction du Franc, au moins sous forme fiduciaire. Cela aurait été un symbole politique très fort qui m’aurait permis de me dire qu’en cas de soucis pour « changer l’Europe », de toute façon le Front de Gauche n’aurait pas fait de chichi pour en sortir. Le nom de la monnaie étant une arme politique pour unifier toute une résistance dans le contexte actuel, je savais d’entrée de jeu que le Front de Gauche n’aurait aucune chance de dépasser le Front National et se hisser à un second tour. En outre, je considérais que sans cette preuve de bonne volonté sur un simple nom de monnaie à restaurer, le Front de Gauche ne serait pas capable d’assumer ses responsabilités si blocage de l’Allemagne (prévisible) et partirait dans une dérive plutôt malsaine visant à confronter les peuples du sud contre ceux du nord, ce que je ne souhaite surtout pas.
Par dépit, j’ai voté D.L.R au premier tour, et abstention au second.
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